L’histoire de Nexon vue à travers les délibérations du conseil municipal : VIII – Le premier Empire ( 2 décembre 1804 – 22 juin 1815)

Il faut du temps pour que les idées de la Révolution française se mettent en place : lesquelles garder, lesquelles rejeter, que créer de nouveau ?  Période féconde, qui vit éclore certaines institutions ou structures qui font encore partie de notre quotidien : le code civil, le cadastre, les lycées, les préfets, le culte de la science … C’est un peu la naissance de la France contemporaine qui s’est jouée de 1799 à 1815.

L’administration héritée de la révolution se met progressivement en place. Le préfet Louis Texier-Olivier va rester en poste à Limoges de 1802 à la fin de l’Empire, durée de service à un poste comme celui-ci jamais égalée.

Le 18 mai 1804, le consul à vie Napoléon Bonaparte reçut la délégation du Sénat lui présentant le sénatus-consulte promulgué le 4 mai, qui le proclame empereur des Français sous le nom de Napoléon Ier.

Le 2 décembre 1804 Bonaparte est sacré Empereur et prend le nom de Napoléon 1er.

Le Sacre de Napoléon, tableau peint entre 1806 et 1807 par Jacques-Louis David

Aucun événement majeur n’est signalé à Nexon dans les premières années de l’Empire.

 

Le 5 septembre 1806 s’est présenté à la Mairie, Jean MAZELLE du village de la Grande Garde de La Roche L’Abeille. Il a déclaré qu’ayant été nommé Maire par Mr le Préfet de la Haute-Vienne, il venait prêter serment avant d’entrer en fonctions. Il a prêté serment en ces termes : « Je jure obéissance aux Constitutions de l’Empire et fidélité à l’Empereur, »

En l’an 13 il a été fait pour 140 F de réparations à la maison curiale et au cimetière.

La France est dans une paix relative jusqu’en 1805 ou Napoléon crée la Grande Armée pour faire face à la coalition constituée par l’Empire russe, l’Archiduché d’Autriche et la Suède. Elle se met en marche le 28 août 1805 avec des Limousin dans ses rangs. D’abord Martial BARDET[1] à la tête du 27ème régiment d’infanterie de ligne. JOURDAN[2], un autre enfant de la Haute Vienne est appelé au commandement en chef de l’armée d’Italie en 1803. Le 19 mai 1804, il est fait maréchal d’Empire. Jean-Baptiste DALESME né le 20 juin 1763 à Limoges, mort le 13 avril 1832, compagnon d’armes de Jourdan pendant plus de 45 ans il est général et le 23 juin 1810, il reçoit de l’empereur le titre de baron de l’Empire. Le 4 mai 1814, il remet solennellement l’île d’Elbe à l’empereur et regagne la France avec ses troupes. Le 23 mars 1815, Napoléon lui demande de prendre les fonctions de gouverneur de l’ile. Le général DALESME accepte[3].

Année 1807

Le 25 juillet 1807 le Conseil met sous séquestre les biens de Léonard BEAUDOU, Pierre BONNET dit Limouzi, Pierre GUYOT, Léonard JOUHAUD conscrits réfractaires.

Séance du 20 Octobre 1807.

En séance extraordinaire, le Conseil fut saisi de plusieurs plaintes de particuliers pour le déplacement du cimetière et délibéra sur les questions suivantes :

1°Acceptation de la proposition faite par Gabriel THOMAS, adjoint de fournir un local en ce quoi on lui laisse une petite portion de cimetière à côté de son jardin,

2°Laissera-t-on pour une place de foirail l’emplacement de l’ancien cimetière déduction faite de l’échange THOMAS,

3°Quel est l’emplacement le moins coûteux et en même temps le plus commode pour un nouveau cimetière afin d’atteindre le but proposé.

4°Le terrain proposé par TARRADE remplit il le vœu de la 3éme question.

5°Quels sont les moyens à prendre pour trouver les fonds nécessaires aux fins de la clôture du nouveau cimetière, Les premières, secondes et quatrièmes questions ont été adoptées à l’unanimité, Quant à la proposition TARRADE, après une longue discussion, l’échange est accepté avec une délimitation très précise. Quant à la 5éme question (financement) le Conseil décide de vendre les noyers se trouvant dans le cimetière actuel, et dans le jardin de la cure, et pour le surplus imposer tous les contribuables au marc le franc. Le surplus de l’ancien cimetière serait transformé en foirail. (Une partie du champ de Foire actuel).

Le 15 décembre 1807, le Conseil délibère à nouveau sur le changement du cimetière et fait connaître à Monsieur le Préfet : 1° que l’ancien cimetière se trouvant placé presque au milieu du bourg entouré d’ailleurs des maisons d’habitation pourrait dans les chaleurs excessives corrompre l’air et occasionner une épidémie ? 2° qu’il est incommode pour les habitants du bourg en ce que l’ espace qu’il renferme gène  considérablement leur sortie ce qui fait qu’on a vu de temps en temps quelques cadavres exhumés par des cochons, quelques précautions qu’on ait pu prendre; 3° que les particuliers les plus prés ayant senti pendant l’été quelques odeurs infectes, on a entendu de temps en temps des plaintes; 4° que sa position est nettement contraire à la loi; 5°  que le nouveau local choisi par la commune doit ne présenter aucun des inconvénients, ne peut en aucune façon nuire à la salubrité de l’air, étant placé à 112 mètres de la maison la plus prés ; 6° qu’à la vérité ce nouveau local présenterai une distance un peu plus longue pour certains villages, mais que cet inconvénient, si cela en est un, ne saurait être mis en parallèle avec les dangers qui pourraient résulter de l’insalubrité de l’air si le changement réclamé par le Conseil n’avait pas lieu.

Année 1809

Le 16 septembre l’Assemblée du canton de Nexon est convoquée par décret Impérial du 30 juin 1809 à Janailhac. Elle a jusqu’au 30 septembre pour nommer 4 membres au collège électoral de département, 4 membres au collège électoral d’arrondissement, 2 candidats aux fonctions de juge de paix, et 4 candidats pour les fonctions de suppléants juge de paix. Cette assemblée se réuni à Janailhac car le président en est Mathieu Joseph d’ARBONNEAU.

Né le à Limoges le 1er octobre 1750 Mathieu Joseph d’ARBONNEAU s’engage comme garde du corps du roi à la compagnie de Noailles le 14 avril 1771, il obtint le rang de capitaine de cavalerie le 14 avril 1786 et fut réformé avec le corps en 1791.  Il passa capitaine dans la garde nationale de Limoges en 1791, et il en devint le major le 12 août 1791. Le 1er octobre 1791, il fut nommé lieutenant-colonel, commandant en chef le 1er bataillon de volontaires de la Haute-Vienne, tout d’abord à l’armée du Centre, puis à l’armée des Ardennes en 1792 et 1793. Nommé général de brigade il servit à l’armée des Pyrénées orientales et participe à la guerre d’Espagne sous les ordres du général DAGOBERT de FONTENILLE jusqu’à ce qu’il soit dénoncé par l’administration du département de l’Ariège, et suspendu de ses fonctions le 25 octobre 1793. Il quitta son commandement le 13 novembre.

Il se retire dans sa propriété d’Abjat, sur la commune de Janailhac. Il en sera le premier maire et il présidera l’assemblée du canton de Nexon. Elu candidat au Corps législatif pour l’arrondissement de Saint Yrieix en 1809, il ne fut pas choisi par le Sénat[4]. Il est mort le 21 juin 1813 à l’âge de 63 ans.

 

Le 30 août le préfet adresse une lettre à monsieur ARBONNEAU, président de l’assemblée du canton de Nexon, lui indiquant la liste des documents qui lui seront envoyés pour qu’il organise cette assemblée.

Année 1810

Le 1er septembre 1810 ordre est donné par Monsieur le Baron de l’Empire, Préfet de la Haute-Vienne, à Monsieur GUYOT, Maire, de vérifier la caisse du sieur DONNET percepteur. Le Maire procéda à cette vérification le jour même et DONNET lui déclara qu’il n’avait rien car il avait son versement à la Caisse du Receveur de St-YRIEIX le 30 août. Néanmoins il ouvrit la caisse et il fut trouvé 4 pièces de 10 centimes en cuivre et 5 pièces de 5 centimes en cuivre.

Le 20 décembre remise est faite au Percepteur DONNET des rôles des contributions après que ceux ci aient été lus à la sortie de la grand messe.

Le 30 décembre le Maire fait prêter serment à l’Empereur et installe les sieurs François Alexis GAY de NEXON, Annet TARRADE, Jean Baptiste SAZERAT et Jean Baptiste BONNET, nommés conseillers municipaux par arrêté de Mr le Préfet de la Haute-Vienne, en remplacement des sieurs CHAMINAUD, TARRADE, LAFONT et DAVID décédés.

Année 1811

Le 12 Mai 1811 le conseil approuve les comptes de l’exercice 1810 s’élevant en recettes et dépenses à la somme de 750 francs.

Année 1812

Le 14 avril 1812 le sieur DELIGNAT LAVAUD, Maire de St-Hilaire- Lastours, commis par Monsieur le Préfet, procède à l’enquête commodo et incommodo relative au changement du cimetière,

Les sieurs Pierre DUMAS Juge de Paix, Charles René BERTHELOT, Receveur de l’enregistrement à Nexon, Jean GIZARDIN maréchal ferrant, Pierre LELONG aubergiste, Pierre PATAUD colon, Pierre DECOULHAC Mazérieux  vicaire, François PERRIER dit POULOU propriétaire, Jean LELONG dit La RAISON cordonnier, François TARRADE LAVERGNE chirurgien, Antoine TARRADE greffier, Pierre DUPUYTREN huissier, Antoine DESBORDES huissier, Jean Baptiste SIRIEIX propriétaire, se sont tous prononcés en faveur du changement du cimetière.

Le 13 mai 1812 le conseil arrête le budget de 1813 à 681 francs 87 et décide les frais accessoires du culte, le traitement du secrétaire et les frais de bureau de toutes sortes pour affecter ces sommes au logement d’un instituteur public qui est nécessaire à la nombreuse jeunesse de Nexon.

Que c’est fréquemment que des dégâts sont commis aux champs, récoltes bois, soit par vol, arrachage etc. et qu’il est nécessaire de nommer un garde champêtre. Qu’après avoir les plus exacts renseignements sur tous les militaires retirés, celui qui rempli le mieux les conditions est le sieur Pierre TARRADE et lui vote un traitement de 300 francs qui sera payé par une répartition au marc le franc sur tous les contribuables de la commune, Pierre TARRADE fut donc le premier Garde Champêtre de la commune.

Création d’un marché et d’une halle

Le 26 mai 1812 le Conseil décide la création à Nexon d’un marché qui se tiendra tous les mardis de chaque semaine et à cet effet il sera ouvert pour faciliter le mesurage des grains une porte à l’ancien grenier du presbytère du coté du chemin public, et celle qui donne issue dans la cour du même bâtiment sera provisoirement murée. Il décide en outre qu’une halle sera construite sur la place publique pour le mesurage des grains et le placement des autres marchandises qui s’y rendront et pour régler le coût de cette construction vote une somme de 2000 francs à répartir sur tous les contribuables de la Commune.

Le 27 mai le Maire désigne le sieur Antoine GUYOT du village du Brouillet, expert de la commune pour procéder à la délimitation de nouveau cimetière, à l’estimation du terrain et au coût du mur de clôture. Il nomme les sieurs François LIMOUSIN et François TARRADE officier de santé pour voir si la parcelle acquise peut bien servir de cimetière et s’il se trouve bien à la distance requise et ne cause aucun inconvénient aux voisins.

Année 1813

Enfin, le 10 janvier 1813, le Conseil Municipal valide toutes les opérations relatives au nouveau cimetière et décide son aménagement.

Les meuniers fripons

Le 8 mars 1813 le Maire procède à la visite des neuf moulins à farine de la commune. Il constate qu’ils sont à point rond et conformément aux dispositions de l’arrêté du 18 décembre 1812 et 9 janvier 1813 et que chacun des meuniers possédaient les mesures et poids nécessaires. Cette visite est la conséquence de la friponnerie de certains meuniers. C’est tellement courant qu’un dicton la reprend : « Tous les meuniers sont des fripons
Tous les frinots (garçons meuniers en patois normand) sont des larrons ! ». La triche consistait à construire un coffre carré autours de la meule ronde et ainsi de la farine s’accumulait dans les coins et le meunier la gardait pour lui. Avec un cercle autours de la meule toute la farine s’écoulait dans le sac.

Ceci est parfaitement décrit dans le livre de Louis LIGER « La nouvelle maison rustique, ou Economie générale de tous les biens de campagne » publié pour la première fois en 1721 et qui a connu de multiples éditions, la 13e édition l’étant en 1804. On y lit « 1°) Les meuniers fripons font le cercle d’ais (mot ancien qui désigne une planche de bois) carré afin qu’il reste de la farine dans les coins. Ils tiennent ce cercle peu serré, ils font des poches ou recoins et des ouvertures aux ais afin qu’une partie de la farine reste ou tombe ailleurs que dans la huche. On les oblige à avoir leur ais de meule à point rond, biens clos et serrés, ainsi que leur coulisse de chute. 2°) Ils font d’autres infidélités en rebattant et creusant leur meule pour avoir des poches, en mouillant leur ais pour retenir la farine, ou la rendre plus pesante pour ceux qui la prennent au poids ; ou bien en y mêlant de l’orge, des pois, des fèves, du son, des recoupes et autres mixtions parmi le bon blé, ou bien encore en serrant les meules, pour moudre plus fin à ceux dont ils prennent le blé, dans le dessein de reprendre leur farine à la mesure, au lieu du poids. 3°) Ils doivent moudre diligemment et chacun suivant son tour d’arrivée, et sans pouvoir garder le grain même qu’ils ont été chercher plus de vingt quatre, ou plus de trente six heures. 4°) Ils doivent avoir des mesures depuis la plus petite jusqu’à la plus grande, bien jaugées, marquées et solides, et des poids et balances bien étalonnés… »

 

Le 13 mai 1813 le Maire prend un arrêté contre les sieurs Martial LIMOUSIN et Annet LELONG qui journellement se lancent des injures et en viennent à des voies de faits et encombrent de matériaux une partie de la voie publique qu’ils revendiquent. Par cet arrêté il met en demeure les susdits de nettoyer et enlever à leurs frais tous matériaux, pierres, troncs d’arbre, bois, branches, fumier etc. qu’ils déposent ou ont déposé sur une partie de la voie publique, et leur fait défense d’en déposer à l’avenir, sous peines de poursuites devant les tribunaux de police.

Le 15 mai, Monsieur le Préfet ayant rejeté la délibération concernant la construction d’une halle, le conseil décide d’affecter l’ancien grenier du presbytère à cet effet, ce dernier pouvant contenir au moins 200 hectolitres de grains.

Année 1814

Au fur et à mesure des guerres napoléoniennes, les coalisés reprennent l’avantage. Au début de l’année 1814 la Campagne de France va voir les armées de Napoléon reculer et, malgré quelques manœuvres de retardement, il ne peut empêcher les alliés de prendre Paris le 31 mars.

La Première Restauration

Réunis au Congrès de Vienne les coalisés hésitent sur le successeur à choisir à Napoléon. Malgré son impopularité ils finissent par choisir Louis XVIII, frère de Louis XVI. Le 5 avril il monte sur le trône, débarque à Calais le 24 avril et entre dans Paris le 5 mai.

Le Conseil soutien Louis XVIII. Le 18 avril 1814 le Conseil se félicite des heureux événements qui sont arrivés à Paris depuis le 28 mars dernier . Les membres ont donné une adhésion pleine et entière aux actes du Sénat, du Corps législatif et du gouvernement provisoire en répétant plusieurs fois : VIVE LA PAIX, VIVE LOUIS XVIII.

Le 9 juillet 1814 le Conseil délibère sur la nourriture et la subsistance des troupes espagnoles stationnées à Nexon et dans la commune. Malgré l’amnistie accordée à ces troupes par le roi d’Espagne, il autorise le Maire, assisté du Percepteur, de dresser une liste des plus riches propriétaires et de placer chez chacun d’eux un de ces militaires, de leur assurer les fournitures ordinaires et usinées en pareil cas et de les garder jusqu’à leur départ. Chaque militaire sera tenu de mener une vie régulière et de se conformer aux usages locaux, de ne commettre ni vol ni malversation. Ils devront se coucher à 8 heures du soir et se rendre utiles à leur hôte et de répondre à la revue qui aura lieu chaque dimanche à 10 heures sur la Place publique,

Le Maire signalera au Ministre de la Guerre la malheureuse position de la commune et réclamera le départ de ces troupes ou obtiendra des vivres.

Le 8 novembre le conseil dresse le devis estimatif et descriptif de la clôture du nouveau cimetière qui coûtera 1 222 francs. (Les piles et le portail central de l’actuel cimetière proviennent de l’ancien, la dépose et pose en a coûté 24 francs). La vente des noyers de l’ancien cimetière n’ayant produit qu’une somme de 480 francs le conseil demande au Roi de prendre en charge la différence, la commune étant déjà trop imposée.

Année 1815

Les Cents Jours : 20 mars 1815 – 22 juin 1815

Le 20 mars 1815, Napoléon entre dans Paris par la barrière d’Italie pendant que Louis XVIII s’enfuit par la barrière de Clichy et s’exile à Gand pendant les Cents-Jours.

Le 29 avril 1815, le maire et les conseillers municipaux prêtent serment d’obéissance aux constitutions de l’empire et fidélité à l’Empereur. Drôle d’époque ou a quelques mois de distance le conseil se renie !

Le 26 mai, devant le Maire GUYOT, se sont présentés les sieurs Mathurin MANDARY de Janailhac et Pierre BARRIERE de Betour, élus Maires et adjoint de la commune de Janailhac en remplacement d’Antoine GLANDUS et J.B. BARNAGAUD qui n’étaient que provisoires, pour prêter serment d’obéissance et de Fidélité.

Le 14 juin le Conseil décide l’ouverture d’un registre à la Mairie pour recevoir les dons volontaires que tout citoyen voudrait faire en faveur de l’Etat pour subvenir aux besoins actuels d’équipement des gardes Nationaux mobilisés.

Le 18 juin le Maire reçoit le serment de fidélité à l’Empereur du sieur Vincent Barthélémy SAUVAGE, arpenteur géomètre à Limoges qui procède à l’arpentement de la commune de Nexon.

Le 18 juin 1815 c’est la défaite de Waterloo.

La bataille de Waterloo par Clément-Auguste Andrieux -1852

Le 22 juin Napoléon est contraint d’abdiquer et est exilé à Saint Hélène.

Le 22 juin 1815, seconde abdication de Napoléon.

[1] Martial BARDET, né le 22 mai 1764 à Peyrilhac et mort le 3 mai 1837 au même endroit. Général de division, il est fait baron de Maison-Rouge le 17 mars 1808.

[2] Jean-Baptiste, comte JOURDAN né le 29 avril 1762 à Limoges, mort le 23 novembre 1833 à Paris. Il a commencé sa carrière militaire sous l’Ancien régime, participa avec La Fayette à la guerre d’indépendance des Etats-Unis et devint l’un des plus brillants généraux de la Révolution et de l’Empire, vainqueur notamment de la bataille de Fleurus (26 juin 1794).

[3] Le 20 août 1830, Louis Philippe le rappelle à l’Hôtel des Invalides, à Paris ou il est chargé de seconder le gouverneur, son vieil ami le Maréchal Jourdan.

[4] Les membres du Corps législatif ne sont pas élus au suffrage universel direct. Ils sont désignés par le Sénat, au terme d’un processus complexe, sur des « listes nationales de notabilités », établies à la suite d’une série de votes « en cascade » : les citoyens élisent d’abord des « notabilités communales », qui à leur tour vont désigner des « notabilités départementales », et ces dernières choisissent enfin les « notabilités nationales ».

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