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L’enlèvement des ordures : le fumier et les boues à Nexon de 1850 à 1950.

En France c’est Philippe Auguste qui en 1184 fut le premier roi à vouloir régler le problème de l’amoncellement des ordures et des boues dans Paris. Pour lutter contre la puanteur qui l’incommodait il ordonna le pavage des rues de Paris ainsi plus facile à nettoyer. Après lui tous les rois ont eu le soucis de faire « enlever boues et immondices des chaussées » mais les habitants rechignaient à faire ce travail.

Les quelques médecins qui pensent que les immondices jouent un rôle dans les épidémies comme celles de la peste ou du choléra ne sont pas écoutés. Il faut attendre 1506 pour que Louis XII décide la création d’un service d’enlèvement des boues de la capitale, ce service étant financé par une taxe. Les habitants n’ont plus la charge d’enlever leurs boues (c’était le nom alors donné aux ordures), les « boueux » allaient s’en occuper. Mais devant l’impopularité de la taxe l’ordonnance de 1506 ne fut pas appliquée. Les excréments sont toujours jetés dans les rues qui ne sont pas toutes pavées et il y a toujours beaucoup de boues puantes que les agriculteurs utilisent pour fertiliser leurs champs…

En 1515 François Ier reprend l’idée de son prédécesseur et demande aux parisiens de déposer leurs ordures dans des paniers qui seront ensuite enlevés par les boueux. Il demande également aux riverains de balayer devant leurs maisons avant le passage des tombereaux de ramassage, ancêtre du camion poubelle. Il exige également que les poules et les porcs ne soient plus élevées dans les villes.

Ainsi au fil du temps le ramassage des ordures est devenu un métier. Leur nom a souvent changé. Au XIIIème siècle c’était les loquetier, pattier, drillier, chiffonnier…, tous ces noms provenant du nom des étoffes usagées qui étaient ramassées : loques, pattes, drilles, chiffes… Au départ le chiffonnier collectait principalement des chiffons, mais peu à peu, il s’est mis à récupérer également des os, des vieux papiers, des métaux, des cuirs, des peaux, des cheveux. Le chiffonnier est souvent considéré comme le premier recycleur, car les matières récoltées sont transformées en de nouveaux objets.

Un pas décisif est franchi avec le nouveau préfet de la Seine. Eugène POUBELLE, à peine nommé, signe le 24 novembre 1883 un arrêté imposant aux propriétaires d’immeubles de fournir à leurs locataires des boîtes, munies de couvercles, pour recueillir les ordures ménagères. Les concierges doivent sortir ces boites quinze minutes avant le passage des tombereaux et les rentrer une fois la collecte terminée.

Le préfet Eugène POUBELLE (1831 – 1907)

Ce texte est mal accueillis par tous, surtout les chiffonniers,car ils ne peuvent plus fouiller dans les tas de déchets. Aussi le texte est révisé et les boîtes à ordures peuvent être sorties le soir laissant ainsi aux chiffonniers le temps de les fouiller avant le passage des tombereaux.

Les boîtes à ordures mettront du temps à entrer dans les mœurs et finalement elles prendront le nom de leur inventeur et les boites à ordure deviendront des poubelles.

Limoges a connue les mêmes déboires que Paris et donne l’image d’une ville sale. Les habitants déposes les immondices et les ordures dans la rue. Aussi, le 25 août 1908, le Conseil municipal adopte un arrêté obligeant les résidents à utiliser les boîtes à ordures qui seront installées dans chaque rue et qui porteront le numéro de la maison. Mais cet arrêté n’est pas respecté, les habitants utilisent des boites non réglementaires.

L’appel d’offre qui est lancé en 1912 a pour but d’organiser un nettoyage efficace. L’entreprise FARGEAUDOU qui est adjudicataire du marché de ramassage des boues et immondices ne dispose que des deux-tiers des attelages préconisés dans le cahier des charges (14 au lieu de 20 à 25). Les chevaux sont maigres et souvent blessés par les harnais, la moitié des tombereaux ne sont pas étanches et fuient… Le Maire reçoit de nombreuses plaintes mais M. FARGEAUDOU accuse les tramways départementaux de salir les rues…

Il aura fallu attendre près d’un siècle entre l’invention de la poubelle et la mise en place d’une véritable collecte et de lieux de stockage des déchets. En effet c’est la loi du 15 juillet 1975 qui confie aux collectivités locales la responsabilité d’organiser la collecte des déchets ainsi que leur traitement ou leur stockage dans un lieu agréé.

Comment les choses se sont passées à Nexon ?

A Nexon, comme partout en France dans les bourgs les gens déposaient devant leur porte tout ce qui les encombrait et à la campagne c’était mis dans un ravin, dans un taillis ou sur le tas de fumier. Si un conflit surgissait entre voisins c’était le maire qui était sollicité pour le régler.

Ainsi le 27 du mois de Mai 1790, le Maire étant absent, se présenta par devant les sieurs Annet TARRADE et Pierre SAZERAT, Officiers Municipaux, le sieur Jean Baptiste DUVERNEILH, notaire royal, habitant le bourg de Nexon, lequel a dit qu’il possédait au-devant de la Place Publique, une maison avec jardin entourée d’une muraille joignant un chemin public qui partait de la Place publique pour aller en Cornedie. Or un sieur GUYOT Laboine, huissier, était également propriétaire de l’autre côté du chemin. Le sieur DUVERNEILH exposa que GUYOT s’était approprié la moitié du chemin public et qu’en outre il avait déposé des tas de bois, de matériaux et du fumier. Il requit que la Municipalité fasse rétablir les lieux et condamner le sieur GUYOT à 30 francs de dommages intérêts pour les pauvres de la paroisse. A 14 heures le même jour, les Officiers Municipaux disponibles se transportèrent sur les lieux et dressèrent un procès-verbal constatant les litiges et entendirent contradictoirement les deux parties qui s’accusèrent de faussetés et qui requirent que lesdits officiers mesurent la longueur et la largeur du chemin, ce qui fut fait séance tenante. On ne retrouve pas trace de la décision rendue.

Le 13 mai 1813 le Maire prend un arrêté contre les sieurs Martial LIMOUSIN et Annet LELONG qui journellement se lancent des injures et en viennent à des voies de faits et encombrent de matériaux une partie de la voie publique qu’ils revendiquent. Par ces arrêtés il met en demeure les susdits de nettoyer et enlever à leurs frais tous matériaux, pierres, troncs d’arbre, bois, branches, fumier etc. qu’ils déposent ou ont déposé sur une partie de la voie publique, et leur fait défense d’en déposer à l’avenir, sous peine de poursuites devant les tribunaux de police.

Le 13 mars 1834 le conseil engage des poursuites contre SIRIEIX, aubergiste, et RICHARD, tailleur d’habits, qui se sont accaparé des terrains appartenant à la commune. Il désigne trois de ses membres pour surveiller tous nouveaux empiétements et ordonne l’enlèvement de tous fumiers, terreaux, immondices, bois et matériaux qui seraient déposés sur la voie publique.

Le 12 novembre 1854, le maire publie un arrêté interdisant de faire  » tout dépôt ou amas de fumier, bois, immondices, pailles, feuilles, litières, décombres ou autres objets nuisibles à la salubrité publique dans les rues, places, chemins et autres voies publiques »(article 1). sans doute parce qu’il était mal appliqué il a été remis en vigueur en 1885.

En septembre 1911 un appel d’offre est lancé pour l’adjudication aux enchères publiques le 26 novembre 1911 pour un bail de 5 ans afin de ramasser les « balayures et autres immondices réunis en petits tas par les cantonniers et les habitants des rues et places de Nexon ».

Le 15 décembre 1956 le conseil municipal a décidé l’achat d’un camion pour le ramassage des ordures ménagères.

Les ferrailles, chiffons, peaux de lapins étaient récupérées par deux professionnels : un artisan, M. SAUVE et l’entreprise de M. MATHIEU dont le dépôt était à la ferme du Moulin Barlet, puis dans le quartier des Garennes dans ce qui est aujourd’hui la partie à deux niveaux de l’Espace Rousseau. La rampe d’accès à l’étage pouvait supporter le passage de camions de 20 tonnes de poids total.

Le père SAUVE était connu dans toute la campagne, les enfants l’appelaient « peaux de lapin », c’était le peilharot. La peau de lapin était principalement revendue aux chapeliers qui utilisaient les poils pour confectionner des chapeaux de feutre dont la France était le premier fabriquant. La peau servait à faire de la colle très prisée des artistes peintres.

Avec le développement des intercommunalités ce sont elles qui ont pris à leur charge le ramassage des ordures et leur traitement. En 2009 Nexon adhère au Syndicat Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères de Sud-Haute-Vienne (Sictom) qui avait été créé en 1981 et dont le siège était à Saint Yrieix la Perche. Un établissement secondaire est alors créé dont les bureaux son établis a Nexon, 6 place de l’église.

En 2014 le Sictom réuni 26 communes dont il collecte et le traite les ordures ménagères de leurs 27.900 habitants et gère 6 déchetteries. Après les élections municipales, les membres se sont réunis à Nexon et ont élu à la présidence Edmond LAGORCE, conseiller municipal de Saint Yrieix la Perche.

Les administrateurs du Sictom en 2014 à Nexon

À partir du 1er janvier 2020, le service de collecte des déchets a changé de structure en devenant commun aux 15 communes du Pays de Nexon et des Monts de Châlus et en adhérant au Syndicat Départemental pour l’élimination des Déchets ménagers et assimilés de la Haute-Vienne (SYDED). En novembre 2019, les nouvelles modalités de collecte ont été présentées lors d’une réunion animée par Stéphane DELAUTRETTE, président de la communauté de communes, Bernard DELOMENIE, maire de Saint-Priest-Ligoure et Fabrice GERVILLE-REACHE, maire de Nexon.

L’histoire de Nexon vue à travers les délibérations du conseil municipal : XVIII – 1938 – 1945

Année 1939

Le 7 mai 1939 le conseil décide d’abandonner le projet de remplacement du chemin surplombant la carrière GUYOT et de demander sa suppression pure et simple à partir de la maison ROCHE. Il demande que la carrière GUYOT soit entourée de barrières solides.

Le 2 juillet 1939 vote de crédits pour réparations aux chemins.

Le conseil qui avait supprimé l’heure d’ouverture des foires, considérant que les foires commencent à trois heures du matin, décide de reprendre la réglementation et demande au Maire de prendre un arrêté à cet effet.

Le 29 Octobre 1939, le Maire soumet au conseil le projet de désaffectation du chemin de la carrière du Courdein et devant les très nombreuses protestations des habitants contre cette suppression, rejette le projet et renvoie l’affaire à la fin des hostilités.

En 1954, plus de dix après cette décision, mes frères et moi partons du Courdein pour aller à l’école à pied. Plusieurs garçons et filles nous ont rejoint, les plus éloignés venaient du Mas Pélissou et de Noyéras puis La Bouenne. Nous nous retrouvions à une dizaine à passer par ce chemin des Rochilles. La carrière était exploitée par M. GUYOT, dit Cadirou. Lorsqu’il y avait un tir de mine, un homme avec un chiffon rouge nous arrêtait pendant la durée des explosions. Nous marchions en file indienne sur le bord de l’ancienne carrière jusqu’à la maison de Madame Roche, aujourd’hui maison Buisson. Parfois il y avait quelques bousculades mais nous n’avons jamais eu conscience d’un danger. Ce n’était pas le cas de nos parents. Ils ont souvent rappelé cette décision de 1939, ils ont essayé de faire décaler le chemin à une dizaine de mètres du bord de l’ancienne carrière. Et puis un jour plus personne n’est allé à l’école à pied, le ramassage scolaire a été mis en place, la carrière a cessé son activité…

Année 1940

Le 5 Mai 1940, Clément BOYER est désigné comme gérant de la bascule.

Le 14 Juillet 1940 le Conseil décide l’adhésion de la commune au Fonds de Compensation.

Année 1941

Le 1er mars 1941 est installé le nouveau conseil municipal, désigné par le Préfet, à savoir : MOURET, GARRAUD, JUMEAUX LAFOND, MASPATAUD, de NEXON Thérèse, QUEYROI, SANCIAUD, PRADEAU, JOURDE, AUTHIER, VILLOUTREIX, BARRET, CHIROL, FAUCHER, GUYOT, ADAM, QUINQUE, GIRARDY.

M. BOUTAUD LACOMBE reste Maire et Messieurs GARRAUD et MOURET sont désignés comme adjoints.

Le 9 Mai le conseil décide la création d’un terrain de sport en bordure de l’étang de La Lande sur la parcelle SAZERAT et il en demande l’expropriation.

Par suite de la construction du camp d’internement sur la route de Limoges, l’eau manque dans le bourg et il est demandé de nouvelles recherches de sources et de captages.

Le 9 juillet 1941, quatre personnes sont embauchées pour l’établissement et la distribution des cartes d’alimentation.

Le Maire est autorisé à passer bail avec M. BEZIAU pour l’installation d’une tuerie.

Le 10 août 1941 location d’un immeuble à M. THOMAS pour l’installation d’un dispensaire.

Le 5 octobre 1941 les réparations à la toiture de l’église sont adoptées. Les Arbres de la Place seront élagués.

Un emprunt de 70,000 francs est contracté pour les chemins de Bonnetie et des Réserves,

400 francs seront payés à M. PAUZET aux Vanneaux pour dégâts occasionnés par les recherches d’eau.

Une machine à écrire est prise en location à raison de 60 francs par mois.

Mme Vve LASPOUGEAS ayant cédé à ses enfants, ceux-ci demandent une augmentation de 2 F par mètre cube sur le prix de 36 francs convenu pour le transport des pierres sur la route de Bonnetie.

M. CHAMBON Vétérinaire est désigné en remplacement de M. BEZIAU.

La Commune de St-MAURICE LES BROUSSES demande son rattachement au canton de NEXON.

Année 1943

Le 15 janvier mil neuf cent quarante-trois le Préfet désigne M. François LAPLAUD comme Maire de Nexon. Il est installé le 29 janvier en présence du Secrétaire Général de la Préfecture. A la suite de cette nomination, et avant de se séparer, le Conseil vote un ordre du jour de confiance au Maréchal PÉTAIN et au Président LAVAL.

Le 14 février le conseil décide de louer le terrain de la Seyne à M. de NEXON pour servir de terrain de sport sur la base de 3.000 Kg de foin par an.

Le 30 mai le conseil contracte un emprunt de 23.000 F pour divers travaux, cloisons mairie, caisses pour armes, réparations Eglise

Une somme de 50 F est allouée à chaque élève reçu au certificat d’études.

Le règlement départemental de lutte contre l’incendie est approuvé.

Des guérites seront construites pour les gardes voies.

Mme MARAUD est désignée comme femme de service aux Ecoles.

Une subvention de 5 000 F est allouée à la Ville de CALAIS.

Le prix des concessions au cimetière est porté à 200 F le mètre.

Le conseil vote une somme de 6.000 F pour envoi de colis aux prisonniers de guerre.

Année 1944

Le 13 février 1944, vente de 3 sapins au cimetière.

Le 14 Mai 1944 le Service des Ponts et Chaussées est désigné comme conseil de la commune en matière de voirie et distribution d’eau.

Le 3 septembre 1944 le conseil donne sa démission au Préfet de la Haute-Vienne, par suite de la création du Comité de Libération et pour ne pas gêner le fonctionnement de ces comités et lui permettre de prendre ses responsabilités.

Le 22 Septembre 1944 à 15 heures, la Délégation Municipale désignée par Mr le Préfet, par arrêté du 20 septembre 1944 prend possession de ses fonctions. Elle se compose de : M.M. NOUHAUD Jean, GAUMY Roger, PERRIARD Pierre, FAURE Raymond, BUISSON Georges, LAGORCE Louis, LARCHER Antoine, ANDRÉ Serge, ABEILLON Louis, LONGEQUEUE André, LASPERAS René, DUPUYDENUS René, PRADEAU Louis-Jean, DUDOGNON Henri, LATHIERE Emile, CHAUVIER Léonard.

Cette délégation est installée par M. LAPLAUD, ancien Maire, comme la Loi le veut.

Aussitôt il est procédé à l’élection du Maire.  M. GAUMY est élu Maire par 15 voix sur 16. M.M. LONGEQUEUE et LAGORCE obtiennent chacun 8 voix sur 16 votants, et M. LAGORCE est élu 1er adjoint au bénéfice de l’âge, après 3 tours de scrutin. M. LONGEQUEUE est élu 2ème Adjoint par 8 voix contre 4 à M. SERGE André et 2 à M. ABEILLON. Diverses commissions sont désignées. La démission de Mme PINGARD est acceptée.

La création d’un marché le samedi est demandée,

M. DUDOGNON Henri est désigné comme représentant du Comité aux Milices Patriotiques,

Une demande est faite pour obtenir du sulfate de cuivre pour les semailles.

M.M. PERRIARD, DUDOGNON et SERGE sont désignés pour faire partie de la commission du lait en vue d’examiner les réclamations.

Une demande est adressée au ravitaillement général pour qu’il soit attribué un veau de lait par semaine à chaque boucher.

Une collecte faite parmi les membres du Conseil au profit des FFI produit la somme de 1 020 F.

Mademoiselle PAULIAT Alice est nommée secrétaire adjointe. Le Conseil Municipal demande que des élections Municipales aient lieu normalement afin que les électeurs fassent leur choix et s’¬élève contre le rétablissement des municipalités en place en 1939.

Le 15 Octobre 1944, la commission administrative du bureau de bienfaisance est désignée comme suit : GAUMY, ANDRÉ, SERGE, PRADEAU Jean.

Le 20 novembre 1944, l’école ménagère s’installe pour 3 mois à Nexon.

Les pesées résultant des réquisitions seront effectuées à la bascule publique de Nexon,

M. BREIX est chargé de réparer le pont en bois au village d’Aixette.

Un délaissé de chemin public est vendu, à Mr de Nexon.

Mesdames FAUCHER et GUYOT sont désignées comme cuisinières à la cantine scolaire.

Un don de 5 000 F est accepté pour l’entretien de la tombe de J.B. LAFARET.

Les indemnités des Sapeurs-Pompiers sont relevées. Les salaires du personnel sont augmentés.

Année 1945

Le 15 avril 1945, M. FAURE , Secrétaire de Mairie, donne sa démission.

M. SAUTARAINIER est adjudicataire pour l’enlèvement des boues.

Une rente de 90 F est acceptée pour l’entretien de la tombe de Mme Vve GROPAS.

Des pourparlers sont engagés avec Mr de NEXON pour l’acquisition de terrains nécessaires à l’aménagement d’un terrain de sport.

Le 29 avril 1945 sont élus conseillers municipaux : LATHIERE Emile, PAULIAT Mathurin, BREIX, LALLET François, MAGNAUD François, DESMOULIN Pierre, NARDOT Jean, MOURIER Pierre, CHAUVIER Léonard, DUDOGNON Henri, RIVIÈRE Louis, PRADEAU Jean, MENICOT Jean, PERRIARD Pierre, MONTY Pierre, LARCHER Antoine, BECHADE, BUISSON Georges, ABEILLON Louis, CHABRIER, BECHADE Germain.

Le conseil est installé par M. GAUMY Roger le 18 Mai 1945. Monsieur PAULIAT est élu Maire par 19 voix, M. PERRIARD Pierre 1er adjoint par 16 voix et M. LATHIERE Emile 2° adjoint par 17 voix.

Le 10 juin 1945 les diverses commissions sont désignées. Le conseil émet le vœu que la retraite des vieux travailleurs soit étendue à tous les artisans, commerçants, fermiers, métayers et agriculteurs.

Le 22 juillet 1945, une boite aux lettres sera installée au village de Biard.

Un lavoir sera construit au centre du bourg (lavoir rue des écoles)

M. REYNES est désigné comme architecte. Deux bancs seront installés sous les arbres.

Le conseil proteste contre la suppression du poste d’agent voyer de Nexon.

Le 6 septembre 1945, M. THEBAULT est désigné comme Secrétaire de Mairie. Mademoiselle Germaine MASSALOUX est désignée pour la distribution des cartes d’alimentation.

M. THEBAULT est nommé sous caissier de la Caisse d’Epargne, succursale de Nexon.

Le conseil autorise le Maire à faire le nécessaire pour la libération du logement occupé par Mme Vve FAURE.

M. MALITTE est désigné comme porteur de dépêches. Les travaux de réparations seront effectués à la bascule publique, au lavoir de Biard et de la Grange.

L’indemnité de fonctions est votée à M. PAULIAT, Maire.

Le conseil demande le déclassement du chemin des Rochilles au Courdein et la mise à l’enquête de cette demande.

Le conseil demande la construction d’une tuerie municipale.

Une demande est adressée aux Ponts et Chaussées pour l’agrandissement du carrefour du cimetière.