La rue Pasteur longe la place de la République jusqu’à l’immeuble « MALARDEAU » au rez de chaussé duquel se trouve le magasin de vêtements « Cathy Boutique » avec son entrée au n° 7 place de la République. Catherine COUQUET y a débuté son activité en octobre 1989.
Le numéro 2 de la rue Pasteur est une petite entré du garage de l’immeuble « MALARDEAU ».
Le numéro 4 fait l’angle avec la rue Michelet.
Dans la rue Michelet il n’y a pas de boutique. Sur la droite on est à l’arrière des commerces de la place de la République. Un immense espace de travail abrite les bureaux de la société « Holding Laurie ». Créée par M. Michel CROZET-ROBIN, la société gère la quinzaine de salons de coiffure qu’elle possède.
Autrefois on trouvait dans cette rue les écuries des maisons situées de part et d’autre. A droite on remarque la terrasse de la maison DESPLANCHES à l’endroit de laquelle se trouvent aujourd’hui les bureaux de la « Holding Laurie ».
Au numéro 4 de cette rue, M. Gilles GAUTHIER exerçait une activité d’électricien à l’enseigne « CON-SER-VAT ».
Au numéro 2, une belle maison donnant sur la place, appartenait à Madame LESTRADE. Au rez de chaussée il y avait la pâtisserie-bar JOUANINE, dont la réputation était excellente. Puis M. GRIMPERELLE a été pâtissier et à son décès seul le bar a continué son activité. Pendant quelques temps M. BOSBATY y avait son commerce de boucherie, jusqu’à ce qu’un local se libère place de la République. Aujourd’hui il n’y a plus de commerce.
Revenons à la rue Pasteur.
Au numéro 4 il y avait l’épicerie DOC. Lorsqu’elle a déménagé rue Victor Hugo un horloger s’est installé. D’abord M. COMBACAL dans les années 1960 puis M. FORTIER. Aujourd’hui l’immeuble abrite trois appartements.
Au numéro 6, il y eu autrefois, pendant peu de temps, un magasin de cycles appartenant à M. DUGENET.
Au numéro 8 c’était la pâtisserie CROUZILLE. Elle faisait également bar. Les voisins n’étaient pas réveillés par le coq mais par la forte voix du fils, Alfred CROUZILLE qui égrenait les belles chansons d’autrefois dès 5 heures du matin parmi lesquelles revenait inlassablement la chanson d’André DASSARY, « Les blés d’or ».
La pâtisserie ne fut pas reprise et à la place, madame Léonie ADAM y ouvrit un restaurant-bar. Il y avait également quelques chambres.
Les repas étaient copieux et goûteux ce qui donna à la maison une solide réputation, aussi bien pour les repas ouvriers que pour les banquets. Les joueurs du club de foot aimaient y venir « boire un coup » et s’y retrouver lors des banquets d’autant plus que le mari de Léonie, Léon ADAM, était vice-président de l’ASN et que leur second fils, « Jeannot », fit les belles heures du club comme joueur (il signait sa première licence à 13 ans) puis comme éducateur et comme dirigeant.
Après la retraite de Mme ADAM, M. J.M. DEXET lui a succédé. Pendant quelques année la même fibre sportive vibrait dans l’établissement. Mais l’espace trop limité ne permettait pas le développement de l’affaire et M. DEXET la transféra rue du général de Gaulle.
Après le déménagement du restaurant il y eu une sophrologue.
Actuellement, c’est le siège d’une association, LES TÉMOINS DU FUTUR, déclarée le 1 février 2019 à la Préfecture de la Haute-Vienne pour promouvoir les arts et la culture.
Au numéro 10, la maison était autrefois le siège de la boucherie Eugène LELONG. Cette famille n’est pas apparentée aux LELONG, bouchers de la place de l’Eglise mais aux SANCIAUD. M. et Mme LELONG avaient une fille, Bernadette, employée à la Poste centrale à Limoges. C’était une bonne boucherie qui, du fait de l’évolution du commerce, a sans doute pâti du fait d’être excentrée.
En 1943 En 1984
A côté de la boucherie il y avait l’abattoir et derrière la boucherie, un très beau jardin avec un accès rue Michelet. Dans un petit appartement à l’arrière de la maison est venu s’installer la famille PICAT et leur fils Bernard après qu’ils eurent quitté leur logement de la rue Pierre et Marie Curie. Quand M. LELONG a pris sa retraite la boucherie n’a pas été reprise. Mme Emilie TABARAU-ROUFFY s’y est installée en 2012 pour y exercer la profession de praticienne en énergétique traditionnelle chinoise. Elle a présidé l’épicerie associative Vl’a aut’chose, de 2015 à 2017.
Aujourd’hui la façade a été entièrement refaite par les nouveaux propriétaires et on ne distingue plus la vitrine du boucher.
Au numéro 12 se trouve une belle petite maison avec grange. Elle était la propriété de M. MERLE qui était chef d’atelier à la Manufacture de chaussures ADAM. Décédé sans enfant, la maison a été achetée par M. CROZET-ROBIN. Sur le linteau de la grange on lit la date 1821.
Au numéro 14 c’est la grande maison ou habitaient les « demoiselles BONNET », Louise, l’aînée et Germaine sa cadette, dernières descendantes de la bourgeoisie nexonnaise. Elles vivaient de leurs rentes, possédaient des fermes et des métairies, notamment à Champagnac et à St Maurice les Brousses.
Leur maison était meublée à l’ancienne, avec de belles boiseries et une grande cheminée. A l’arrière de la maison s’étant un magnifique parc qui possède une entrée rue d’Arsonval.
Les demoiselles BONNET se déplaçaient en voiture hippomobile, l’écurie et la grange étaient de l’autre côté de la rue.
Elles n’avaient pas d’héritiers directs, seulement de lointains parents. A leur décès leur maison a été achetée par la famille CROZET-ROBIN.
Nous arrivons ensuite à la maison d’angle de la rue d’Arsonval. Elle appartenait à M. BECHADE, menuisier, ainsi que celle d’en face. Il avait son atelier au numéro 27.
En remontant la rue on longe le mur de soutènement des jardins avant d’arriver au passage Pocheros. On a alors une vue inhabituelle sur l’église qui se dégage sur un premier plan de verdure.
La Compagnie Pocheros (prononcer peau-chair-os) a été co-fondée en 1993 par Adèll Nodé-Langlois, Gulko, Titoune Krall, Mads Rosenbeck et a monté son premier spectacle dans la rue. La troupe est composée d’anciens élèves du centre national des arts du cirque. C’est sa venue en 2000 qui est commémorée par le nom de la rue.
Ce passage était utilisé par les chevaux du château pour rejoindre les près sur lesquels le lotissement a été réalisé.
En continuant vers la rue Victor Hugo, la rue Pasteur longe toujours un mur qui abrite de grands jardins et par-dessus lequel on aperçoit le clocher de l’église.