Elle s’appelait « Casse-toupie » à cause d’un jeu traditionnel qui s’y déroulait les jours de fêtes. Il consistait à casser avec un bâton, les yeux bandés, une toupie qui contenait un prix.
Particulièrement pentue elle était utilisée par les plus casses-cou d’entre nous pour la descendre en vélo ou en traîneau fabriqué avec une planche et quatre vieux roulements à bille.
En remontant vers la rue Champlain, dans la rue Lavoisier on ne trouve des immeubles que sur le coté droit. A gauche il y a un mur qui longe la propriété BONNAFY.
A droite, faisant l’angle avec la rue Gambetta, se trouve l’immeuble qui abritait autrefois l’hôtel de Nord. C’est aujourd’hui une habitation
En montant la rue on constate que plusieurs maisons ne sont plus occupées. Au numéro 6 il y a une grande maison dont la porte est occultée par une abondante végétation. C’est une très vieille demeure qui mériterait d’être entretenue. Quand j’étais à l’école primaire j’allais prendre des cours de piano chez Mlle MALISSEN qui habitait dans cette maison. Elle était aveugle et tout était noir dans la pièce. L’odeur de fumée était tenace. C’était une bonne pianiste qui tenait l’harmonium à l’église. Elle suivait les morceaux sur une méthode écrite en braille. Je n’ai pas pris de plaisir dans cet apprentissage du piano !
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