Jean RIBIÈRE (1922 -1989) est un photographe de renom, qui, avec son épouse Micheline VIALLE a créé leur agence de presse. Pendant les années 1950 ils s’orientent vers la vie quotidienne des français. Il venait souvent à Coussac Bonneval où vivait la grand-mère de son épouse. De là il partait en moto et s’arrêtait pour photographier des scènes de la vie Il cherche l’instant ou son cliché va rendre le geste, l’expression les plus parlants.
En 2013, Page centrale, une maison d’édition coopérative de Clermont Ferrand édite un ouvrage intitulé « Jean Ribière Instantanés de l’Auvergne et du Limousin » dans lequel sont publiées des photos que jean RIBIERE a réalisées dans les années 1952-1954.
Quand j’ai vu cet ouvrage je me suis précipité pour l’acheter ! la couverture était une photo de la place de l’église avec, sur la route huit jeunes se tenant par la main. Je pensais trouver des explications mais il n’y avait qu’une simple légende » les huit solidaires . Nexon. Haute-Vienne ».
Un galerie qui vend cette photo qu’il intitule « Les 8 enfants descendant la grand-rue du village, Nexon, 1952 » j’ai montré cette photo a plusieurs personnes qui habitaient place de l’église dans les années 1950, principalement à ceux qui avaient entre 3 et 7 ans en 1952. Aucun e n’a reconnu le moindre de ces jeunes. Je lance donc un appel à mes lecteurs pour trouver qui étaient ces jeunes.
Dans sa préface Annick FAURET écrit que les scènes photographiées ne sont pas préméditées. C’est sans doute vrai pour la plupart d’entre elles mais il est difficile d’imaginer à Nexon huit jeunes garçons et filles remontant du bourg en se tenant par la main et occupant la totalité de route. C’est d’autant plus étonnant que la jeune fille qui tourne la tête vers la droite se retrouve sur une autre photo, prise quelques mètres plus loin, en train de mener un attelage de bœufs.
Quelqu’un reconnaît il l’agriculteur ?
Il y a deux autres photos avec un agriculteur au travail. Ce sont de belles photos et pour des nexonnais ne pas connaître les acteurs est frustrant. Je fais appel à vos mémoires.