Les gendarmes à Nexon : De 1830 à 1914 (I)

La gendarmerie a été créée par la loi du 16 février 1791 en remplacement de la maréchaussée. Loi relative à l’organisation de la Gendarmerie nationale est promulguée le 29 avril 1792.

La loi prévoit la création de 1560 brigades et leur répartition sur le territoire. La Haute-Vienne est dotée de 15 brigades et de 9 officiers. Nexon ne figure pas dans la liste, Saint-Yrieix, avec un lieutenant, et Chalus sont les brigades de l’arrondissement.

La loi du 28 germinal an VI (17 avril 1798) précise que « le corps de la Gendarmerie nationale est une force instituée pour assurer dans l’intérieur de la République le maintien de l’ordre et l’exécution des lois ».

Durant tout le Premier Empire, la Gendarmerie, en manque d’effectifs et mal formés, impose difficilement son autorité. Épurée sous la Restauration, elle est réorganisée par l’ordonnance du 29 octobre 1820, en 24 légions divisées en compagnies.

Un arrêté ministériel du 20 mars 1832 rend le port de la moustache obligatoire pour tous les militaires mais deux mois plus tard cette obligation ne s’applique plus aux gendarmes. Cette décision est très mal perçue et soulève un véritable tollé. Cependant il faudra attendre 1841 pour que les gendarmes aient de nouveau l’obligation de porter la moustache. Cette obligation perdurera jusqu’en 1933. Cette moustache, comme le bicorne, a contribué à fixer l’image des gendarmes dans l’imaginaire des français.

Le Petit Journal, 13 septembre 1896.

Quand a été crée la brigade de Nexon ? L’Établissement central d’administration et de soutien de la gendarmerie nationale (ESCAGN) interrogé n’a pas trouvé les documents créant la brigade de Nexon. La loi du 29 juillet 1850 fixant l’objectif d’une brigade par canton il est certain qu’au moins à cette date Nexon disposait d’une brigade.

En fait c’est bien plus tôt que la gendarmerie a été installée à Nexon. En effet les archives départementales de la Haute-Vienne possèdent les listes nominatives des recensements de la population depuis 1836. En recherchant dans ces listes j’ai trouvé les noms des gendarmes de Nexon et de leur famille dans le registre de 1836 et dans les suivants. J’en donnerait les noms un peu plus loin. On a donc la preuve que la brigade de gendarmerie de Nexon a été crée avant 1836 mais il manque encore la date précise de sa création.

La chaine hiérarchique entre le Ministre et les brigades a changé au rythme des réformes ministérielles. Ainsi la brigade de Nexon a été rattachée à Saint-Yrieix, Rochechouart et Limoges.  

Ainsi par la loi du 24 juillet 1873 qui divisait la France en 18 régions, la Haute-Vienne appartenait à la 1ère subdivision de la XIIe Région et Nexon à la 1ère subdivision.

Les débuts de la Troisième République sont surtout marqués par la question du maintien de l’ordre et la Gendarmerie a fortement été mobilisée lors des grèves et des inventaires des biens du clergé.

Le 21 mars 1904, une petite révolution dans l’uniforme du gendarme : le képi remplace le bicorne.

Quelques interpellations et actes de courage des gendarmes de Nexon entre 1860 et 1900.

La presse rend compte des nominations des officiers généraux mais rarement des gendarmes. Aussi la gendarmerie a créé ses propres journaux. Le Gendarme (1897-1913), Journal de la Gendarmerie, L’Écho de la Gendarmerie (1887 -), L’Avenir de la Gendarmerie, Le phare de la gendarmerie (1909), Le progrès de la gendarmerie, organe de défense des intérêts de la gendarmerie et de la garde républicaine. (1911-), Journal de la gendarmerie de France (1839-1849), Gendarmerie nationale et De la gendarmerie, 1839-1920…

Une tâche importante des gendarmes est la recherche des délinquants et leur interpellation. En juillet 1883 un hommage est rendu aux gendarmes de Nexon pour avoir arrêté un voleur à Charroux à partir d’un simple signalement.

Le Courrier du Centre 28 juillet 1883

L’année suivante, les 4 mars et 5 avril 1884 Le Courrier du Centre rend compte de deux arrestations de deux inculpés :

Le Courrier du Centre, 4 mars et 5 avril 1884

En 1891, c’est la perspicacités des gendarmes de Nexon qui fait avancer l’enquête sur le crime de Gorsas :

Mais les missions de la gendarmerie ne se limitent pas à la recherche et à l’arrestation des délinquants. Le décret du 1er mars 1854, indique que le devoir de l’Arme est d’agir envers « toute personne qui réclame son secours dans un moment de danger » et précise que « l’une de [ses] principales obligations : veiller à la sûreté individuelle » et ajoute, notamment en cas d’incendie.

La plus grande partie des chroniques d’actualité du Journal de la Gendarmerie, lancé en 1839, est consacrée au récit des « belles actions » de gendarmes sauveteurs. Sur les 400 militaires, qui, en moyenne, sont cités à l’ordre de la légion, un tiers environ sont récompensés pour des enquêtes menées à bien, des arrestations dangereuses et des opérations de maintien de l’ordre difficiles. Les autres, une grosse majorité, sont distingués pour des actions de secours, parmi lesquelles la maîtrise d’animaux emballés devance largement le sauvetage des noyés et la lutte contre l’incendie.

C’est ainsi qu’a Nexon, le dimanche 30 décembre 1860, un cheval qui mangeait de l’avoine a été affolé par la foule qui sortait de l’église. Il s’est enfui au risque de blesser beaucoup de monde aussi le gendarme RAMA s’est élancé sur lui et lui saisissant la tête il a pu l’attacher.

Le Courrier du centre 31 décembre 1860

Mais si des animaux peuvent s’échapper et des chevaux s’emballer, les incendies sont une menace permanente dans une société où les murs sont en torchis et beaucoup de toitures en chaume. Vite prévenus par les habitants les gendarmes sont les premiers représentants de l’autorité arrivés sur les lieux. Leur rôle est d’autant plus important que les pompiers restent très rares dans les campagnes, mal formés et inégalement équipés. Leur mission, telle que la définit le décret de 1854 récapitule « [ordonner] toutes les mesures d’urgence », « sauver les individus en danger », « requérir le service personnel des habitants », « empêcher le pillage des meubles et effets évacués », enquêter sur les causes du sinistre, arrêter les suspects éventuels.

Le Petit Journal 19 janvier 1896

Lors d’un incendie qui a éclaté à Nexon dans la nuit du 7 janvier 1876, le gendarme à cheval GODON Jean Baptiste de la brigade de Nexon et trois autres collègues ont fait preuve de courage pour sauver une petite fille âgée de 2 ans qui était couchée dans son berceau, et pour retirer une somme de 800 francs enfermée dans un meuble d’une chambre en feu dont le plafond était près de s’effondrer.

Cet acte de bravoure leur a valu plusieurs citations.

Le Courrier du Centre 11 janvier 1876

Une demande de médaille d’honneur faite en faveur du gendarme GODON a été transmise par le ministre de la guerre à son collègue de l’intérieur. — Cette médaille lui a été accordée avec une citation à l’ordre du corps d’armée « pour le courage qu’il a déployé dans un incendie, à Nexon, et dans lequel il a, au péril de sa vie et en se blessant lui-même, sauvé un enfant de deux ans, abandonné par sa mère malade, et être retourné un instant après dans la même chambre pour sauver une somme de 800 fr. qui était tout l’avoir de celle pauvre femme. »

GRADEPOST, gendarme à Bort (Corrèze), le 20 janvier 1875 est mis à l’ordre de la légion et du 12° corps d’armée pour s’être signalé par son énergie, son entrain et son intelligence dans un incendie qui a eu lieu à Nexon (Haute-Vienne), où il se trouvait en permission.

DEFRENE, gendarme à Nexon, est le 31 juillet, mis à l’ordre de la légion pour le zèle et le grand dévouement qu’il a déployés dans un incendie qui a éclaté à Nexon et qui aurait causé de grands ravages sans l’activité, l’énergie et le courage qu’on a mis à le circonscrire. — GODON et DUCLOUX, gendarmes, même citation.

En avril 1882 les gendarmes de Nexon interpellent arrêtent l’auteur de l’incendie d’une maison à Saint Priest Ligoure :

Le Courrier du Centre 12 avril 1882

Noms de quelques gendarmes en poste à Nexon de 1836 à 1914

En 1836, le recensement révèle qu’il y a 3 gendarmes à Nexon. Le commandant de brigade, Jean GAUTHIER, 53 ans, est brigadier. Il vit à la caserne avec son épouse Justine SARAZIN, 38 ans, et leurs cinq enfants, Olimpe, 17 ans, Estelle 10 ans, les jumeaux Henry et Victor, 6 ans, et Barbe Corinne 3 ans.

Il y a quatre gendarmes :

-Antoine CHEVALIER, 45 ans et son épouse Françoise TIONET, 45 ans.

-Vincent FLOIRAT, 45 ans et Scolastique CHAUMARD, 45 ans, son épouse.

-Louis THIRION, 56 ans et son épouse Marie LESCURAS, 50 ans.

-François MATHIEU, 35 ans, son épouse Joséphine GAUDIER, 28 ans et leurs deux filles Aménoïde 10 ans et Victorine 5 ans.

Recensement général 1836 – Archives départementales de la Haute-Vienne

La moyenne d’age de la brigade est élevée, le commandant à 53 ans, un gendarme à 56 ans, deux ont 45 ans et le plus jeune a 35 ans soit une moyenne de 46 ans et 10 mois.

Le 26 septembre 1839 se présente un sieur MATHIEU Jean, gendarme à cheval qui déclare fixer sa résidence à NEXON et vouloir acquérir la Nationalité Française, étant né en Bavière. Le Brigadier de Gendarmerie de Nexon se nommait LACROIX, la brigade était pourvue de chevaux.

En 1841, le brigadier est Henry LACROIX, 42 ans. Il est avec son épouse Jeanne MUSMEURE, 41 ans, leur fils Victor, 9 ans et leur nièce Françoise JENNE âgée de 11 ans.

Il y a trois gendarmes à la brigade :

-Jean François MATHIEU, son épouse Marie Joséphine GAUDIER et leurs deux enfants, Aménaide, 14 ans, et Julie, 10 ans.

-Antoine CHEVALIER, 48 ans, et son épouse Françoise TIONNET, 52 ans.

-Louis LIMOUSY, 29 ans.

Recensement général 1841 – Archives départementales de la Haute-Vienne

De 1841 à 1886 les listes nominatives des recensements de la population ne sont pas conservées aux Archives départementales de la Haute-Vienne. Cependant on peut suivre quelques gendarmes de Nexon au travers des articles de la presse qui en relatent les actes de courage, les décorations ou les nominations.

En 1866, la presse rend hommage au brigadier REBOUL, décédé encore jeune…

Le Courrier du Centre 9 aout 1866

En 1876 on retrouve les noms des gendarmes qui sont intervenus lors de l’incendie du 7 janvier de cette année évoqué plus haut : les gendarmes DEFRENE, DUCLOUX, DUPUY et GODON et le brigadier RASTOUIT.

On trouve également les noms des gendarmes récompensés par la Société des chasseurs de la Haute-Vienne. Celle-ci honore les gendarmes et les gardes champêtres qui ont œuvré en faveur de la chasse. Les chasseurs sont particulièrement reconnaissants aux gendarmes pour les interpellations de ceux qui chassent sans permis ; ces délits sont fréquemment rapportés par la presse.

En 1882 :

Le Courrier du Centre 26 aout 1882

En 1886, le commandant est le brigadier Jean ESCURE, âgé de 40 ans. Il est avec son épouse Marguerite BELLIGOU, 35 ans, et leurs deux enfants, Jean, 12 ans et Marie Louise 4 ans.

Il y a, à la brigade, quatre gendarmes :

  • Louis GODON, 38 ans, son épouse Marie CAMBREZY, 30 ans et leur fille Marie, 6 ans.
  • Antoine FROMENTIN, 35 ans, son épouse Marie MICHELOT, 29 ans et leurs deux filles Alphansa 7 ans et Marie 5 ans.
  • Pierre ROIG, 30 ans, son épouse Josèphe PARES, 21 ans, et leur fille Marie Jeanne, 16 mois.
  • Georges MARTINET, 35 ans, Marie Louise ARNAUD son épouse, 27 ans, et leur fille Marie âgée de 8 ans.

La moyenne d’âge est de 35,6 ans.

Pendant son affectation à Nexon, Pierre ROIG a eu un fils, Joseph, né le 27 juillet 1889. Il fut un héros de l’aviation pendant la première guerre mondiale et un pionnier de l’Aéropostale. J’ai publié son histoire le 7 novembre 2018 ici : https://etsinexonmetaitconte.fr/wp-admin/edit.php?s=Roig&post_status=all&post_type=post&action=-1&m=0&cat=0&paged=1&action2=-1

Le 24 mai 1889, l’Assemblée générale de la Société des Chasseurs de la Haute- Vienne décerne sa médaille d’argent au brigadier Jean ESCURE et aux gendarmes François DECHAMBRE et Pierre ROIG de Nexon. Le gendarme Georges MARTINET recevra la médaille de bronze.

La brigade en 1891.

Le brigadier est toujours Jean ESCURE et il est avec son épouse et ses deux enfants.

Il y a quatre gendarmes :

  • Antoine FROMENTIN, âgé de 40 ans avec son épouse Marie MICHELET âgée de 34 ans et leurs trois enfants Alphonse 12 ans, Marie 10 ans et Albert 2 ans.
  • François DECHAMBRE, 35 ans, avec son épouse Anne FRUGIER, 26 ans, et quatre enfants, Camille-Françoise, 8 ans, Alice 4 ans, Hippolyte 3 ans et Noémie 1ans.
  • Jean BONET, 35 ans et son épouse Marie CONSTANT, 27 ans.
  • Léonard BREILLOUX, 33 ans, son épouse Jeanne BAYLE, 27 ans, et deux enfants Joseph, 7 ans et Rose, 3 ans.

La moyenne d’âge est de 36,6 ans.

Le 28 décembre 1891 le brigadier à pied DUPUY, de Ruffec (Charente) est nommé à Nexon.

Le 3 juin 1892 les gendarmes Jean BONNET et Léonard BREILLOUX reçoivent la médaille de bronze de la Société des Chasseurs de la Haute-Vienne

Mutations du 28 décembre 1894 : Le brigadier à pied DUPUY quitte Nexon pour Allassac en Corrèze, brigade créée le 15 février 1895 ; Le gendarme à pied MOREAU est nommé brigadier à pied à Nexon.

Par décision ministérielle du 9 juin 1894, Léonard BREILLOUT, gendarme à pied à Nexon, est nommé brigadier à pied à Barbezieux, en remplacement du brigadier DESFARGES, décédé.

La Charente, 22 juin 1894

Mutations d’octobre 1895 : Le maréchal des logis à pied DELAGE, de Saint-Laurent-sur-Gorre à Nexon, devenu poste de maréchal des logis.

La brigade en 1896 : le commandant de la brigade est le maréchal des logis Louis DELAGE, 46 ans avec son épouse Marie DUFOUR et trois enfants Clémence 17 ans, Ferdinand 11 ans et Raoul 9 ans.  

Il y a quatre gendarmes :

  • Antoine FROMENTIN qui était déjà dans la brigade en 1891avec son épouse et leurs trois enfants.
  • François DECHAMBRE également présent en 1891 avec son épouse et leurs quatre enfants.
  • Léonard LAFON, 46 ans, son épouse Anne SATO, 38 ans et leurs deux enfants Blanche 16 ans et Françoise 5 ans.
  • Jean BONNET, 40 ans, et son épouse Marie CONSTANT, 31 ans.

La moyenne d’âge de la brigade a augmenté et passe à 43,4 ans.

Décret du 8 juillet 1896 : Le gendarme GODON, 27 ans de service, est retiré à Nexon.

20 juin 1900 : Le brigadier à pied GAUTHIER, maréchal des logis à pied, est nommé à Nexon.

25 juin 1900 : le maréchal des logis à pied PAULY, de Carlux (Dordogne), passe à Nexon

La brigade en 1901 : le commandant de brigade est le maréchal de logis Lucien PAULY. Il est âgé de 43 ans et habite avec son épouse, Louise BARD âgée de 38 ans.

Il y a dans la brigade 4 gendarmes :

  • Antoine FROMENTIN, déjà présent en 1891 et 1896 avec son épouse et deux enfants, Marie qui a 20 ans et qui est couturière et Albert 12 ans.
  • François DECHAMBRE, 45 ans, avec son épouse Anne FRUGIER, 36 ans et 3 enfants, Françoise, 14 ans, Hippolyte 13 ans et Renée 11 ans.
  • Léonard LAFON, déjà présent en 1896 avec son épouse Anne et leur fille Françoise.
  • Jean BONNET et son épouse Marie CONSTANT, présents en 1896.

La moyenne d’âge de la brigade a encore augmenté pour s’établir à 48 ans ; ceci est dû au fait que deux gendarmes ont plus de 50 ans et que deux gendarmes sont présents depuis au moins dix ans à la brigade.

Recensement de 1901, Source : Archives départementales de la Haute-Vienne

En 1903 la Société des chasseurs de la Haute-Vienne récompense les gendarmes Jean FEVRIER et Pierre CHEVALIER de la médaille de bronze. GORDON, l’ancien gendarme qui a pris sa retraite, est devenu garde à Nexon. Il reçoit la médaille de bronze. (Le Courrier du Centre 14 aout 1903).

Pour les exercices 1905-1906 la Société centrale des chasseurs décerne la médaille d’argent 2eme classe au maréchal des logis BREILLOUT et aux gendarmes FEVRIER et QUILLARD.

En 1906 le commandant de brigade est le maréchal de Logis Léonard BREILLOUT, 48 ans, avec son épouse Jeanne BAYLE, et 43 ans et leur nièce Marguerite, 5 ans.

Il y a toujours quatre gendarmes :

  • Léonard MARQUET, 42 ans et son épouse Jeanne DOUDET, 42 ans avec leur fils Maurice, 4 ans.
  • Louis QUILLARD, 26 ans, et son épouse marie GUILLIN, 22 ans. Ce sont les plus jeunes gendarmes que la brigade de Nexon a connu.
  • Louis CALES, 41 ans et son épouse Marie MERLE, 38 ans.
  • Jean FEVRIER, 33 ans, son épouse Jeanne BLANCHER, 27 ans et leurs deux enfants, René, 4 ans et Germaine, 1 an.

Par rapport à 1901 la brigade a été totalement renouvelée et la moyenne d’âge tombe à 36,6 ans.

Le Courrier du Centre 22 aout 1905

Pour l’année 1907, la Société centrale des chasseurs décerne au gendarme FEVRIER la médaille argent 1ere classe et au gendarme LALOI la médaille argent 2eme classe.

Par décision du Ministre de l’agriculture en date du 9 avril 1907, une plaquette et un diplôme sont attribués aux agents de l’autorité qui se sont spécialement distingués par leur zèle dans la recherche et la constatation des délits de chasse et de pêche. A Nexon sont honorés BREILLOUT, maréchal des logis de gendarmerie, et FEVRIER, gendarme.

Tableau d’avancement aout 1908 : Comme brigadier à pied le gendarme FEVRIER.

23 juin 1909, la Médaille de bronze de la société des chasseurs de la Haute-Vienne est décernée au maréchal des logis BREILLOUT, à Nexon.

En 1911 le chef est le maréchal de Logis Anatole LARGE, 41 ans, son épouse Joséphine LARGE et leur fille Adrienne 10 ans.

La brigade compte toujours quatre gendarmes :

  • Paul LANTINIER, 32 ans avec son épouse Marie Louise, 28 ans, et leur fille Odette 3 ans.
  • Léonard GENET, 32 ans, son épouse Françoise, 29 ans, et leur fils André, 5 ans.
  • Martial MAGNONAUD, 31 ans, son épouse Marie, 28 ans et leur fille Rachel, 3 ans.
  • Albert AGLAURE, 31 ans et son épouse Valérie, 31 ans.

Comme en 1906, la brigade est entièrement renouvelée et la moyenne d’âge baisse encore à 33,4 ans.

Recensement de 1911. Source : Archives départementales de la Haute-Vienne

En 1913, par décision du 9 novembre, le ministre a conféré des récompenses honorifiques pour les soins ou les médicaments donnés gratuitement, soit aux militaires de la gendarmerie et à leurs familles, soit aux chevaux de l’arme. Parmi les médecins récompensés on relève le nom du Dr. THOMAS à Nexon qui reçoit la Médaille de vermeil (délivrées après 25 années de soins gratuits).

A suivre…

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