Léonard Henry MATHIEU est né le 12 décembre 1898 à Meilhac. Son père, Pierre MATHIEU (1866 – 1935) y était agriculteur.
Léonard avait un frère ainé, Sylvain Pierre (1894-1971), plus âgé de 4 ans. Sylvain a été mobilisé pendant toute la Première Guerre Mondiale. Pour l’époque il était grand, 1m80, et a été appelé au 5ème régiment de cuirassiers basé à Tours.
Léonard a été incorporé au 34e régiment d’artillerie de campagne qui stationnait à Périgueux au moment de la mobilisation et qu’il rejoint le 3 mai 1917 sur la zone armée. Il passe ensuite au 33e régiment d’artillerie et il est blessé à la cuisse droite le 23 aout 1918 à Epagny (Aisne) par un éclat d’obus. Après plusieurs affectations il est renvoyé dans ses foyers le 23 mars 1921.
Revenu à la vie civile il ne goute sans doute pas aux plaisirs de l’agriculture. Il s’endette pour acheter l’harnachement qui va lui permettre d’entrer dans la gendarmerie à cheval. Nommé gendarme à cheval le 27 février 1924 il arrive à l’école de gendarmerie de Toul le 1er avril 1924. A la sortie, le 9 juillet 1924 il est affecté à la 3e Légion de gendarmerie. Mais les missions auxquelles il participe ne lui plaisent pas, en particulier la répression des mouvements ouvriers. Il présente sa démission qui est acceptée le 22 octobre 1924. Il sera resté moins de 8 mois sous l’uniforme bleu des gendarmes. Il regagne Meilhac ou il va reprendre le métier d’agriculteur.

Le 13 juin 1925, à Nexon, il épouse Laure JOUHAUD. De ce mariage naitra une fille, Georgette MATHIEU. Elle épousera Jean BLOND, boucher à Flavignac et ils auront un fils, Alain Blond qui sera médecin à Saint Laurent sur Gorre et maire de cette commune de juin 1995 à mars 2020.
C’est sans doute en fréquentant sa future femme qu’il a rencontré les joueurs de l’équipe de rugby de Nexon et qu’il s’est mis a jouer avec eux.

Après son mariage, Léonard habite à Nexon dans le village de Valeix où il exploite sans doute la ferme de ses beaux-parents. Il décède le 7 juillet 1935, dans sa 37ème année. Il aurait reçu un mauvais coup au ventre lors d’un match et il se plaignait d’avoir toujours mal sur un coté. Il serait mort dans de grandes souffrances après une tentative d’opération.
Merci à Christian MAZABRAUD, son cousin, et à son épouse Mireille pour le formidable travail généalogique qu’ils réalisent.
Je suis toujours à la recherche de documents sur les joueurs de rugby de Nexon de 1920 à 1940.
Laisser un commentaire