Archives de catégorie : Connaissance de Nexon

Un siècle de faits divers à Nexon relatés par la presse (1850 – 1950)

Il ne s’agit pas pour moi de reprendre les travaux de Roland BARTHES quand il publiait en 1981 « Structure du fait divers », dans Essais critiques, aux Éditions du Seuil mais, avec une perspective d’un siècle, de montrer l’évolution de la société et donc des faits relatés, des précisions données dans certains cas (nom et l’âge de la personne …). La protection des personnes est plus stricte aujourd’hui et aucun journaliste ne relaterait un suicide en donnant le nom de la personne et les détails du procédé employé pour se donner la mort.

Le vol de lapins est un événement en période de pénurie alimentaire dans un monde rural ou beaucoup de familles vivent en grande partie des produits de leur jardin et de leurs élevages. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. La collision entre deux vélos n’a que peu de probabilités de se produire en 2018 mais en 1900 c’était un événement. Pour qu’un accident soit relaté il faut une dose d’émotion forte. Aujourd’hui de la tôle froissée ne suffit pas, il faut des morts. Il n’y en a pas beaucoup dans les faits divers relatés par la presse locale au cours des cent années qui se sont écoulées de 1850 à 1950. Il faut dire qu’au cours de cette période le monde a connu la barbarie avec les millions de morts des deux guerres mondiales. Enfin le vocabulaire a changé. Au XIXe siècle une voiture est une voiture à cheval. Tout un vocabulaire lui est lié : phaéton, voiture hippomobile à quatre roues, attelée à deux chevaux, à caisse ouverte haut perchée… Considéré comme un véhicule rapide, plutôt aristocratique, il est dangereux du fait de sa vitesse et de sa hauteur sur roues, ce qui le faisait souvent verser. La charrette anglaise, au contraire est une voiture à deux roues de grand diamètre. La caisse est ouverte, souvent protégée par une capote de toile ou de cuir. C’est la voiture la plus utilisée à la campagne. Mettre en capilotade est un terme désuet aujourd’hui qui signifie mettre dans une situation difficile, en mauvaise situation… 

Les faits recensés sont tous en rapport avec Nexon, soit qu’ils se sont déroulés sur la commune, qu’ils aient engendré l’intervention des gendarmes ou d’un médecin de Nexon, soit que l’un des acteurs est originaire de Nexon.

Bonne lecture

I- LES ACCIDENTS

Les accidents de voiture sont les faits divers les plus classiques mais si aujourd’hui ils sont devenus courants ce n’était pas le cas au siècle dernier. Des accidents qui nous semblent aujourd’hui banals sont relatés avec beaucoup de détail. Mais surtout, ce que nous ne voyons plus maintenant ce sont les accidents et les chutes de vélos… J’ai principalement « épluché » le Populaire du Centre et Le Courrier du Centre.

  • Accident de chemin de fer

Tribunal correctionnel de Saint-Yrieix – Audience du 6 janvier 1887.

Comme nous l’avons annoncé dans un de nos précédents numéros, le 10 octobre dernier, entre Nexon et Beynac, un accident dont très heureusement les suites n’ont pas été graves arrivait sur la ligne du chemin de fer et jetait l’émoi dans un train de voyageurs. Une petite fille, la nommée Julia Bordas, tombait d’un wagon sur la voie par une portière laissée ouverte.

Voici les faits :

A la gare de Nexon, une dame veuve Boucher, venant de Brive et se rendant sur la ligne de Périgueux, descendait à contre-voie et poussait simplement la portière sans mettre le loqueteau pensant que les employés allaient le faire. Dans ce même wagon se trouvaient plusieurs personnes, notamment la femme Bordas et sa fille Julia Bordas, âgée de 8 ans. Le signal du départ fut donné et le train avait déjà acquis une grande vitesse, quand tout à coup la portière s’ouvrit et la jeune fille qui était adossée disparut. Deux boutons d’appel furent aussitôt tirés et le train s’arrêta. La femme Bordas se porta au secours de sa fille et une machine fut aussitôt envoyée de Nexon pour prendre l’enfant qui fut portée chez M. le chef de gare de Nexon, où elle reçut les soins de M. le docteur Frugier.

Ceci fait il restait à la justice le soin de rechercher à qui incombait, au point de vue pénal, la responsabilité de l’accident. Une instruction fut aussitôt ouverte contre la dame veuve Boucher et le sieur Léon Védrune, garde frein. C’est pourquoi ces derniers sont aujourd’hui traduits devant le tribunal correctionnel sous la prévention de contravention à la police des chemins de fer et de blessures par imprudence, et se voient condamner chacun en 16 francs d’amende. Il est bon de dire que la nommée Julia Bordas est aujourd’hui à peu près rétablie, et que les blessures qu’elle s’est faite en tombant, non seulement ne laisseront pas de traces, mais encore ne l’empêcheront pas de trouver plus tard un époux. A ce sujet, et pour éviter de nouveaux accidents, il serait à désirer que la Compagnie d’Orléans dont les règlements sont excessivement sévères à l’égard de ses employés, eut dans les stations importantes, telles que la station de Nexon, un personnel suffisant pour ne pas mettre les employés des gares dans la nécessité d’avoir recours pour les manœuvres, aux gardes-freins des trains de voyageurs. C’est, parait-il, ce qui a eu lieu à la gare de Nexon.

Le Courrier du Centre 8 janvier 1887

Accident. — Un homme tamponné par un train

Ainsi que nous l’apprenait hier une dépêche reçue au cours de notre tirage, un affreux accident s’est produit l’’avant-dernière nuit à la gare de Nexon dans les circonstances suivantes : l’agent Peynichou, gardien de l’entrepôt des postes à la station venait de quitter le train de Paris n° 61 qui arrive à 3 h 2 m., pour se rendre sur le quai de la gare lorsqu’en traversant la voie il fut tamponné par le train 21 qui arrive à 3 h. 13. Le mécanicien, apercevant un homme se disposant à traverser la voie, siffla aussitôt et fit bien tous ses efforts pour ralentir la marche du train ; mais il était déjà trop tard et il ne put prévenir le danger. Le malheureux Peynichou, tamponné par la locomotive fut projeté violemment sur le trottoir. Relevé par le personnel de la gare, on constata bientôt que l’agent Peynichou avait une fracture des côtes et de la clavicule gauche. De plus il avait nue large plaie béante à la tête. Il a été transporté aussitôt à son domicile, situé à 1,500 mètres de la gare, ou le docteur Thomas, médecin de la Compagnie, lui a prodigué les soins dévoués que nécessitait son état. Les blessures sont très graves.

M. Alingry, inspecteur de la Compagnie, M. Soyer, commissaire de surveillance, M. Barbaud, Inspecteur des postes et télégraphes se sont rendus à Nexon par le premier train, pour procéder à l’enquête réglementaire.

Le Courrier du Centre – 16 mars 1893

  • Les accidents de voitures à cheval, de vélos et de motos

D’abord les accidents avec les chevaux, les bicyclettes, qu’il s’agisse de vélos entre eux ou de chocs avec des voitures. On remarquera au passage qu’il y a cent ans on parlait de bicyclette et rarement de vélo et d’automobile. Les voitures sont attelées à des chevaux.

Le 18 courant, le sieur Pierre Berland, métayer au village de Chabreuil, revenait en voiture de la foire de Nexon lorsque, voulant traverser un ruisseau, le collier et les traits de sa bête, s’étant dècrochetés, la voiture chavira, et Berland, en tombant, s’est fait de graves contusions.

Le Courrier du Centre – 22 mars 1882

Chevaux emportés – Samedi dernier, le cocher de M. le marquis de Bony de Lavergne, revenait de la gare de Nexon lorsqu’après avoir passé le bourg de Janailhac, les deux chevaux se sont emportés.

Le cocher a été lancé à terre, la voiture brisée, l’avant-train seul suivait les chevaux. L’un de ces animaux a eu la jambe cassée. Les blessures du cocher sont heureusement sans gravité.

Le Courrier du Centre – 25 janvier 1888

Accident de voiture. — M. François Limousin, avocat, revenait hier à Nexon en compagnie d’un domestique, âgé d’une douzaine d’années, son phaéton longeait, au petit trot, le côté droit de la route de Ladignac à Nexon, quand, arrivée à deux kilomètres de Nexon, il a été atteint et culbuté sur le bord du fossé, entre deux tas de cailloux encore à l’état de moellons, par une charrette anglaise qui allait à grande vitesse et dans le même sens, et à laquelle la place ne manquait cependant pas sur le côté gauche et sur le milieu de la route.

Le phaéton a été mis en capilotade, et M. Limousin, âgé de quatre-vingts ans, a couru un grand danger, car son cheval effrayé par la collision, a traîné la voiture renversée depuis le fossé de droite jusqu’à celui de gauche.

Ce vieillard en a été quitte pour une forte commotion et pour quelques contusions et ecchymoses au bras et à la figure qui a frappé sur les moellons.

Quant à la charrette anglaise, elle était conduite par M. Pierrou, capitaine en retraite, ancien directeur d’une école de dressage, aujourd’hui gardien de la maison de campagne de Mme veuve L …, à Lafarge.

Arrivé à une quarantaine de mètres du lieu de l’accident, M Pierrou a arrêtés la charrette, contemplé ses victimes pendant cinq ou six secondes, puis continué sa route sans daigner venir leur porter secours.

Le Courrier du Centre – 1 août 1891

Accident de cheval. — Notre correspondant de Nexon, dans son compte rendu sur le fonctionnement de la commission chargée de réquisitionner lu chevaux, nous signalait dès hier l’accident arrivé au magnifique cheval de Mme Gourinchas, qui avait été tué sur le coup par le brancard d’une voiture.

Voici aujourd’hui quelques renseignements complémentaires que nous adresse notre correspondant de Châlus sur cet accident : « M. Paul Gourinchas, de Châlus, conduisait à Nexon, hier matin deux chevaux de réquisition pour l’armée. A un tournant de la route, le brancard d’une voiture arrivant au galop a frappé si violemment le poitrail du cheval tenu en laisse, qu’il s’est enfoncé dans les chairs. L’animal s’est abattu et a expiré an bout de quelques instants.

L’auteur de l’accident est resté inconnu, s’étant bâté de s’éloigner.

Le Courrier du Centre – 4 novembre 1894

Sauvetage — Jeudi, vers deux heures de l’après-midi, un cheval attelé à une voiture de boucher, privé momentanément de son conducteur, est parti au triple galop au milieu d’une foule énorme qu’avait attirée la foire mensuelle de La Meyze. Il y avait donc à redouter les plus graves accidents, lorsqu’un jeune homme d’Aixette, près de Nexon, Léonard Imbert, maréchal ferrant, s’élança au-devant de l’animal et réussit à l’arrêter dans sa course désordonnée.

Grâce au courage tic ce brave garçon, on n’a eu aucun accident à déplorer. Qu’il reçoive toutes nos félicitations.

Le Courrier du Centre – 13 novembre 1898

Accident de voiture. — Dimanche soir, les voyageurs qui se trouvaient dans le courrier de Flavignac à Aixe ont été victimes d’un accident qui aurait pu avoir de graves conséquences. Le conducteur arrivait au village d’Excette lorsque le cheval, brusquement effrayé par la vue d’une brouette de cantonnier renversée à plat sur la route, tourna court. Dans ce mouvement, l’un des voyageurs qui se trouvait à l’arrière du break fut violemment projeté à terre. Fort heureusement, il se releva sans autre mal que quelques contusions.

La position de la brouette mise en travers de la route prouve que cet accident ne peut être imputé à un simple amusement d’enfants. On se trouve en présence d’une tentative raisonnée pour amener un grave accident.

La gendarmerie de Nexon a été informée et il est probable qu’il sera procédé à une enquête. Espérons qu’elle aboutira à la découverte et à la punition exemplaire des auteurs de ce méfait stupide.

Le Courrier du Centre – 25 février 1903

ACCIDENT. — Le 1er mars courant, le domestique de M. Léon Bragard, marchand de vins à La Plaine, revenait de la gare de Nexon, lorsque son cheval prit peur et s’emballa. Arrivé au pont du Moulin-Barlet, où la route fait un coude, le cheval ne voulant plus obéir à son conducteur, alla buter contre le pont et la voiture versa. M. Fernand Richard, de Nexon, qui se trouvait sur le lieu de l’accident, releva le domestique et le mena chez lui où le docteur Frugier lui prodigua ses soins. Il a été sérieusement contusionné et se plaint de douleurs Internes.

Le cheval n’a pas eu beaucoup de mal, mais la voiture a été brisée.

Le Courrier du Centre – 4 mars 1905

DANGEREUX ACCIDENT. — Mardi dernier, 11 mars, à Nexon, M. Beaudon, propriétaire à Beautrichard, défilait au galop dans une voiture à deux roues. Mme Vve Marchadier, âgée de 50 ans, propriétaire à Nexon, qui passait par là, n’eut pas le temps de se garer, la voiture la renversa et lui fit de graves blessures.

Mme Vve Marchadier avait un trou énorme à la tête, de plus, elle a trois cotes de défoncées. Le docteur Frugier, appelé en toute hâte, lui prodigua les premiers soins, et constata l’état de gravité de la malheureuse, qui allait dans quelques jours marier son fils.

Le Populaire du Centre – 15 mars 1907

ACCIDENT DE BICYCLETTE. — M. Henri Charreix, ferblantier à Nexon, descendait à bicyclette, samedi soir, la route de la Meyze. Il fit la rencontre de deux voitures, et sa machine accrocha l’une des roues du véhicule de M. Rousseau, marchand de légumes, et le cycliste fut projeté dans les jambes du cheval de l’autre voiturier.

Charreix n’eut heureusement aucun mal. Quant à la machine, elle exigera des réparations.

Le Populaire du Centre – 13 août 1908

VOITURE ET AUTO. — Avant-hier soir, un peu avant la tombée de la nuit, M. Malefont, fermier aux Prunes, commune de Saint Priest-Ligoure, revenait de la foire de Nexon en voiture avec sa femme, son fils et une voisine.

L’attelage, qu’il conduisait au petit trot, était ‘arrivé au croisement des routes de Betours, quand venant de Saint-Yrieix, survint une automobile. Le conducteur de l’auto manœuvra pour éviter la voiture, mais le choc ne put être évité. Voiture, cheval et voyageurs de la voiture, tout fut renversé.

Par un heureux effet du hasard, les voyageurs n’eurent d’autre mal que la peur. Il n’en fut pas de même pour la voiture et les harnais ;

Ils sont endommagés. Quant au cheval, il boite. Mais de ce qu’il a pu s’en aller par ses propres moyens, on peut conclure qu’il n’est pas très gravement blessé. Les voyageurs de l’auto n’ont aucun mal et l’auto elle-même pas grand-chose.

Le Populaire du Centre – 22 janvier 1910

ACCIDENT. — M. Delauménie, boucher aux Cars, revenant de la foire de Nexon, mercredi vers cinq heures, versait au pont de Biard, commune de Nexon. M. Delauménie ne se fit aucun mal, mais voyant son cheval blessé et désormais inutilisable, il crut devoir l’achever pour lui éviter des souffrances inutiles.

Le Populaire du Centre – 23 septembre 1912

C’est un acte que l’on a du mal à imaginer aujourd’hui! On n’a même pas un couteau dans la poche…

ACCIDENT DE VOITURE. — Lundi, vers 16 heures, la voiture de Mme de Lachapelle, de Saint-Maurice-les-Brousses, descendait l’avenue de la Gare de Nexon. Le cheval s’emballa, un trait fut brisé ; la voiture versa et le cocher, qui était seul dans la voiture, fut projeté sur le trottoir de droite. Quoique assez fortement secoué et contusionné, il a eu, heureusement, plus de peur que de mal.

Le Populaire du Centre –  12 juillet 1913

Blessures par imprudence – Le 5 mars 1914, le sieur Perriard, plombier à Nexon, a renversé avec sa voiture la dame Lacotte, 66 ans. Poursuivi par le tribunal de Saint-Yrieix qui l’a condamné à de la prison avec sursis, il fait appel.

Le Populaire du Centre – 20 juin 1914

Accidents. — Un accident, qui aurait pu être grave s’est produit le 14 juillet. Mme Marguerite Jourde se trouvait dans un pré devant des vaches attelées à une faucheuse. Tout à coup, les bêtes agacées par tes mouches s’avancèrent et renversèrent la jeune femme, sur laquelle elles passèrent avec la machine. Relevée aussitôt, la victime ne se plaignit tout d’abord que de contusions, mais le médecin appelé constata un peu plus tard qu’elle avait une côte brisée. Mme Jourde n’est mariée que depuis quelques jouas. — Un accident occasionné également par une faucheuse, est arrivé le même jour au jeune Brunerie, de la Seynie. Moulé sur le siège d’une machine que l’on rentrait des champs, l’enfant eut l’imprudence pendant un arrêt de poser son pied droit sur les engrenages. L’attelage s’étant mis en mouvement, le pied, heureusement chaussé d’un sabot solide, se trouva coincé et faillit être écrasé. Délivré de cette position, avec beaucoup de peine, le jeune Brunerie en sera quitte pour quelques soins.

Le Populaire – 18 juillet 1920

Accident de bicyclette. — Ces jours derniers, M. Rebeyrol, de la commune de Rilhac-Lastours, venait à Nexon et descendait à bicyclette la côte de la Jalade, lorsqu’un pan de son vêtement en caoutchouc s’étant coincé dans la roue arrière, M. Rebeyrol fut projeté sur le sol et se fit à la face des blessures graves, notamment au nez et aux livres. Son étal ne parait pas actuellement inspirer d’inquiétude.

Le Populaire du Centre, 7 octobre 1920

Accident. — Dimanche dernier, M. Auzeméry Henri charpentier à Nexon, fut renversé par une automobile ; il eut son vêtement déchiré, sa bicyclette un peu détériorée et se fit dans sa chute quelques contusions.

Le Populaire du Centre – 22 juin 1923

Bizarre accident. — M. Guyot, boucher à Nexon, se rendait à La Meyze, lorsque la roue droite de sa voiture sortant de son essieu et roulant sur la route alla blesser M. Pierre Blancher qui passait à ce moment.

Le Populaire du Centre – 15 décembre 1924

Collision d’autos – Une collision d’autos s’est produite hier matin, nouvelle route d’Aixe, au Pont de Condat, M. Antoine Baillot d’Etiveaud, garagiste à Nexon, venait à Limoges en compagnie de son associé, M. Boisson Roger. Au moment où il arrivait au pont, la voiture de M. Nénert, épicier à Poulouzat, débouchait de la route de Condat. Une collision sa produisit. L’auto de M. Baillot-d’Etiveaud fut renversée. Le conducteur, le bras gauche brisé, a été conduit à la clinique du docteur Descazals.

Le Populaire du Centre – 21 septembre 1929

Voiture contre moto. — Le 11 juillet, près de Nexon, un motocycliste, M. Moreau, fut renversé par une voiture attelée d’un cheval, conduite par M. Léonard Mérigaud, âgé de 59 ans.

M. Moreau a été assez grièvement blessé. Me Charrière se portant en son nom partie civile, demande pour, son client une rente de 3.600 francs. L’affaire est mise en délibéré. Défenseur : Me Labesse.

Le Populaire du Centre 14 janvier 1930

Accident mortel – Une collision s’est produite sur la roule de Nexon, à Saint-Maurice les-Brousses, entre une motocyclette conduite par M. Jarry, journalier à Brégéras, commune de Saint Maurice, et une auto conduite par M. André Aliphat, régisseur à Nexon.

Le motocycliste a été tué sur le coup.

Le Populaire du Centre, 1 juillet 1930

Accident de voiture. — Vendredi soir, revenait de la foire de Nexon, M. Touvaud, métayer à Objat, commune de Janailhac, et trois de ses amis.

Tout près du village de Leycuras, commune de Nexon, pour des raisons inconnues, le cheval que M. Touvaud guidait pris peur. La voiture alla verser dans le fossé où les malheureux occupants se blessèrent plus ou moins.

On croit que M. Touvaud a une fracture de la jambe.

Le Populaire du Centre –  19 décembre 1932

Accident. — Devant l’église de Nexon, un vieillard, M. Barry Pierre, 74 ans, cultivateur, à Sallas, commune de Nexon, a été heurte par une voiture hippomobile, conduite par M. Ratinaud, domicilié à La Valette, commune de Ladignac-le-Long.

L’état du blessé n’inspire pas d’inquiétudes.

Le Populaire du Centre, 22 novembre 1934

LA MOTO D’UN ACROBATE BLESSE UN ENFANT – M. Auguste Abry, 28 ans, acrobate forain, se livrait à ses exercices en plein air pendant la fête organisée à Nexon.

Tout à coup il tomba de la motocyclette sur laquelle il accomplissait ses acrobaties. La machine, continuant sa course, alla heurter dans la foule, Mlle Léonie Piquet, 29 ans, et le jeune Claude Bernard, 6 ans, qu’elle tenait par la main.

La jeune fille se releva sans aucun mal, mais l’enfant avait eu le bras gauche fracturé.

Le Populaire du Centre – 28 septembre 1935

Auto contre cycliste. —Une collision s’est produite à l’entrée du bourg de Nexon entre l’auto de M. Henri Glouton, 32 ans, cultivateur à Noyéras, commune de Jourgnac, et un cycliste, M. Henri Lagorce, 18 ans, agriculteur à Puypot, commune du Vigen.

Le cycliste a été blessé à la fête et à la jambe droite, mais son état ne parait pas grave. Le vélo est hors d’usage.

Les gendarmes de Nexon ont procédé aux constatations.

Le Populaire du Centre, 14 mai 1936

Accident d’auto. — Alors qu’il voulait doubler une voiture bouchère qui le précédait, M. Juète Pierre, 42 ans, cultivateur au Bas-Texon, commune du Vigen, a dérapé et a été se jeter contre un cerisier qui bordait la route.

Cet accident s’est produit au lieu-dit Petit-Sazerat, à quelques kilomètres de Nexon. Le conducteur, M. Juète, ainsi que M. Royer Jean, qui l’accompagnait ont été assez sérieusement blessés et ont reçu les soins de M. le docteur Jumeaux-Lafond. Quant à Mme Juète, la mère du conducteur, elle est sortie indemne de l’accident.

Le véhicule semble hors d’usage. La gendarmerie de Nexon a procédé aux constatations d’usage.

Le Populaire du Centre – 22 mai 1937

UN CYCLISTE EST RENVERSE PAR UNE AUTO – Henri Restouin, 36 ans, employé auxiliaire aux bureaux de la S.N.C.F., à Nexon, se rendait à bicyclette à son domicile en suivant le chemin de grande communication n° 17. Il était 20 h. 30 environ lorsque M. Restouin fut renversé par une auto conduite par M. François Gourinchas, 63 ans, livreur à Nexon, et qui venait en sens inverse.

Le cycliste tomba sur le capot de l’auto et fut assez sérieusement blessé au coude et à la tête.

Il a reçu les soins du docteur Boudoux, de Nexon, qui lui a prescrit quelques jours de repos. Son état est très satisfaisant.

Le Populaire du Centre, 15 septembre 1938

Accident d’auto près Saint-Yrieix-la-Perche – Une automobile conduite par M. Guillaume Frugier, 31 ans, cultivateur à Nexon, revenait de Saint-Yrieix-la-Perche lorsque, vers Bourdelas, un véhicule automobile conduit par M. Mitout, domicilié à Limoges, rue Montmailler, arriva derrière lui.

Afin de le laisser passer, M. Frugier dirigea son auto vers l’accotement de la route où il eut le malheur de l’enliser dans la terre fraîchement déposée. Perdant l’équilibre, l’auto se renversa. Comme l’automobile de M. Guillaume Frugier était chargée de plusieurs personnes, deux des occupants furent blessés : M. Martial Redon, 47 ans, domicilié à Sallas (commune de Nexon) fut atteint au front ; M. François Lelong, boucher à Nexon, eut une côte fracturée. MM. Pierre Delliat, 60 ans, Combrouze et son neveu Raymond furent indemnes.

M. Mitout, conducteur de l’autre voiture, s’arrêta quelques mètres plus loin et vint porter secours aux blessés.

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie,

Le Populaire du Centre – 22 janvier 1939

AUTO CONTRE CYCLISTE – Une collision s’est produite près du passage à niveau de Nexon, entre l’auto de M. Bonnet, industriel à Nexon, et un cycliste, M. Frugier. Ce dernier, assez gravement blessé, a reçu les premiers soins du docteur Lelong, qui l’a fait transporter à l’hôpital de Limoges.

Les gendarmes ont procédé aux constatations

Le Populaire du Centre 9 novembre 1939

COLLISION ENTRE CYCLISTES- Près de Saint-Laurent-sur-Gorre, dans une descente assez rapide, M. Paul Penot, 31 ans, demeurant, à Sélive, commune de Nexon, qui se rendait à bicyclette à Rochechouart entra en collision avec une autre cycliste Mlle Charlotte Ory, 17 ans. Tous deux tombèrent à terre et furent assez sérieusement blessés

Le Populaire du Centre 16 avril 1942

COLLISION ENTRE CYCLISTES -Au lieu-dit « Le Communal » commune de Nexon, sur le chemin numéro 11, une collision s’est produite entre une cycliste, Mme Jeanne Coudert, cuisinière, à Nexon et M. Léon Brunet, retraité des postes, qui tenait son vélo à la main.

Dans le choc l’un et l’autre roulèrent à terre et furent blessés, Mme Coudert à la tête et aux mains et M. Brunet à la poitrine.

Le Populaire du Centre, 8 décembre 1942

Accident. — Alors que Mme Faye, du Pont de St ­Hilaire les Places, arrivait à Nexon par la descente des Rochilles, les freins de sa bicyclette n’ayant pas fonctionné, elle ne put prendre le virage devant la maison Lagorce et alla s’écraser contre le pan de mur de l’immeuble de Mme Marcel Nouhaud.

La violence du choc projeta la malheureuse femme contre la maison Lagorce.

Relevée, très grièvement blessée à la tête et transportée à la pharmacie Longequeue, elle reçut les soins que nécessitait son état par les docteurs Jumeaux ­Laffont et Lacour.

La blessée est mère de quatre enfants. Nous faisons des vœux peur sa prompte guérison.

Le Populaire du Centre 2 novembre 1943

Renversée par une auto elle décède des suites de ses blessures – Samedi, vers 16 heures, avenue de la Gare à Nexon Mme veuve Rivière, âgée de 86 ans, a été renversée par une automobile qui opérait une marche arrière.

Le véhicule au volant duquel se trouvait M. Nys, boulanger à Nexon, poursuivant son chemin passa sur le corps de la vieille femme. Mme Rivière devait décéder dans la nuit de dimanche â lundi.

Le Populaire du Centre 1947/05/07

  • Accidents de camions et de voitures

Accident — En revenant de Pierre-Buffière, M. Debord, âgé de 45 ans, marchand de moutons à Clairfaye, a été renversé accidentellement près du hameau de La Plaine, par une voiture dont une roue lui a passé sur la jambe droite.

Relevé aussitôt, le blessé a été conduit à Nexon par l’auteur involontaire de l’accident, M. Jean-Baptiste Faure de Meilhac.

Le docteur a déclaré que l’état de M. Debord était sans gravité.

Le Courrier du Centre 25 décembre 1900

ACCIDENT DE VOITURE. — Jeudi dernier, vers 7 heures du soir, M. Faure, marchand de bière, demeurant à Valette, commune de Nexon, rentrait chez lui en voiture en compagnie de son fils et d’une jeune fille, lorsqu’en sortant du bourg de Nexon, dans un tournant assez brusque, la voiture versa. M. Faure fut aussitôt conduit dans la maison la plus voisine, où le docteur Cubertafond vint lui prodiguer ses soins. Il n’a eu que quelques contusions et les personnes qui étaient avec lui dans la voiture en sont sorties indemnes.

Le Courrier du Centre 8 juillet 1905

Blessures par imprudence – Le 5 mars 1914, le sieur Perriard, plombier à Nexon, A renversé avec sa voiture la dame Lacotte, 66 ans. Poursuivi par le tribunal de Saint-Yrieix qui l’a condamné à de la prison avec sursis, il fait appel.

Le Populaire du Centre – 20 juin 1914

Accident. — le 12 courant, M. Dumazeau, marchand forain à Nexon (Haute-Vienne) revenait de la foire de Masseret en camion automobile, lorsque voulant éviter une bicyclette il donna un brusque coup de volant. La direction s’étant rompue le camion monta sur le talus et se renversa.

Heureusement les occupants du camion n’ont eu que quelques contusions sans gravité.

Le Populaire du Centre 17 juin 1922

Accident. — Dimanche dernier, M. Auzeméry Henri charpentier à Nexon, fut renversé par une automobile ; il eut son vêtement déchiré, sa bicyclette un peu détériorée et se fit dans sa chute quelques contusions.

Le Populaire du centre 22 juin 1923

Le camion capote – par suite d’une fausse manœuvre, un camion-auto conduit par M. Meynier, 24 ans, entrepreneur à Nexon, a capoté sur la route de Meilhac. Le malheureux jeune homme a été tué sur le coup.

Le Populaire, 5 août 1923

Bizarre accident. — M. Guyot, boucher à Nexon, se rendait à La Meyze, lorsque la roue droite de sa voiture sortant de son essieu et roulant sur la route alla blesser M. Pierre Blancher qui passait à ce moment.

Le Populaire du Centre 15 décembre 1924

Mortel accident d’auto. — M. Roux, gouverneur des colonies, en villégiature à Nexon, revenait en auto dans cette localité, en compagnie de Mme Roux et de neuf autres personnes. A peu de distance de Pierre-Buffière, sur la route de Saint-Jean-Ligoure, la voiture capota, par suite croit-on de l’éclatement d’un pneu. Mme Roux a été tuée sur le coup. Il y a plusieurs blessés, plus ou moins gravement.

Le Populaire du Centre 10 septembre 1929

Collision d’autos – Une collision d’autos s’est produite hier matin, nouvelle route d’Aixe, au pont de Condat, M. Antoine Baillot d’Etiveaud, garagiste à Nexon, venait à Limoges en compagnie de son associé, M. Boisson Roger. Au moment où il arrivait au pont, la voiture de M. Nénert, épicier à Poulouzat, débouchait de la route de Condat. Une collision se produisit. L’auto de M. Baillot-d’Etiveaud fut renversée. Le conducteur, le bras gauche brisé, a été conduit à la clinique du docteur Descazals.

Le Populaire du Centre – 21 septembre 1929

Une collision s’est produite dimanche 3 août, près du village des Bordes, commune de Lavignac.

Pierre Thomas, 31 ans, cultivateur aux Cars, se rendait à Burgnac pour voir sa famille, lorsque, dans un tournant, son automobile entra en collision avec un cycliste, nommé Marcel Genest, 20 ans, cultivateur au village des Bordes.

Thomas releva le malheureux jeune homme, assez gravement blessé, et le transporta à Nexon, où le docteur lui prescrivit deux mois de repos.

Le Populaire du Centre – 8 août 1930

Collision – Une collision s’est produite près de Nexon entre une automobile conduite par le docteur André Villoutreix, 26 ans, et une motocyclette sur laquelle se trouvaient M. Fernand Chauprade, demeurant à St Yrieix, et son camarade, M. Gizard.

Projetés tous deux sur la route, les deux motocyclistes ont été blessés. M. Chauprade, atteint grièvement, a été transporté à Nexon où le docteur Gloumeau lui a prodigué les soins nécessaires.

Auto et moto sont fortement endommagées.

Le Populaire du Centre – 11 juillet 1931

Accident d’auto – M. Roche, passant en automobile près du bourg de Nexon, a heurté M. Charles Varot, âgé de 30 ans.

Celui-ci, gravement blessé à la tête, a été conduit à l’hôpital de Limoges où il a subi l’opération du trépan. Son état reste grave.

Le Populaire du Centre – 20 juillet 1932

Grave accident d’auto. — Mercredi soir, M. Fabre, étameur à Nexon, rentrait de voyage avec sa camionnette et suivait la grande route de Limoges. A environ cent mètres des quatre routes de Rongeras, il voulut doubler un camion de la Brasserie Bertrand Mapataud, de Limoges. Dans sa manœuvre, M. Fabre reprit trop brusquement sa droite et sa voiture accrocha le lourd véhicule ; un pneu éclata et l’auto de M. Fabre capota sur la route.

Le conducteur du camion, ayant voulu éviter le choc, obliqua tellement à droite, qu’il dérapa dans le fossé et le camion versa. Par un heureux hasard les deux occupants du camion furent indemnes.

Quant à M. Fabre qui gisait sous sa voiture, il fut relevé avec de nombreuses contusions et une fracture du crâne.

Un docteur fut appelé et jugea son admission d’urgence à l’hôpital.

L’état de M. Fabre est grave.

Le Populaire du Centre 24 décembre 1932

HEURTÉE PAR UNE AUTO – La petite Suzanne Faucher, âgée de 3 ans traversait la route l’autre jour à l’entrée du bourg de Nexon, lorsqu’elle fut heurtée par l’auto de M. André Lèvêque, 36 ans, représentant de commerce à Limoges. L’enfant fut très légèrement contusionnée.

Le Populaire du Centre – 18 juin 1933

Accident. — M. Breix, au volant d’une torpédo, n’a pu éviter le jeune Maurillegand qui traversait en courant la route de La Meyze en face du café tenu par ses parents, aux Landes.

Violemment heurté, l’enfant après avoir été soigné par le docteur Nouhaud, fut transporté à l’hôpital de Limoges.

Le Populaire du Centre – 19 avril 1934

Une jeune fille saute d’une auto en marche – M. Breuil, cultivateur à Sazerat, commune de Nexon, a signalé à la gendarmerie que sa fille Léonie, âgée de 19 ans, avait été gravement blessée dans les circonstances suivantes : Alors qu’elle revenait de la foire de Nexon, un jeune homme du nom de Theillaumas, jardinier dans une localité voisine, l’avait invitée à prendre place dans l’auto qu’il conduisait.

Il avait tant insisté, disant qu’il la déposerait au chemin qui conduit à Sazerat, que la jeune fille avait fini par accepter. Mais au lieu de s’arrêter, le jeune Theillaumas avait conduit sa compagne jusqu’à un débit, l’invitant à entrer boire avec lui et avec un ami qui se trouvait aussi dans l’automobile.

Mlle Breuil refusa et déclara au trop galant jeune homme qu’elle voulait rentrer chez elle. Celui-ci partit avec sa voiture après avoir promis de ramener la cultivatrice chez elle. Mais il ne tint pas plus compte de ses promesses que la première fois.

Aussi, voyant que le chemin de Sazerat était dépassé malgré elle, Mlle Breuil qui était seule avec Theillaumas fut prise de peur. Brusquement, elle sauta hors du véhicule.

Ou la releva avec une grave blessure à la tête et le docteur Jumeaux-Lafond, qui fut appelé auprès d’elle, n’a pu jusqu’à présent se prononcer sur les suites de la chute.

Le Populaire du Centre, 26 mai 1934

AUTO ET MOTO – Jean Rassat, 23 ans, employé de l’entreprise Collet, à Nexon, se rendait à son travail à motocyclette, lorsqu’il a été heurté, près de Nexon, par l’auto de M. Marcellin Dintras, 60 ans, minotier à St-Yrieix-sous-Aixe. M. Rassat, projeté sur le sol, a été légèrement blessé.

Le Populaire du Centre, 11 janvier 1935

Collision d’autos. — Une collision s’est produite au carrefour des Places, commune de Saint-Hilaire-les-Places, entre l’auto de M. Paul Belle, 42 ans, cultivateur à Nouzière, commune de Ladignac, et celle de M. Georges Girardy, 27 ans, boulanger à Nexon.

Les dégâts sont assez importants et M. Belle a été contusionné à la cuisse gauche.

Le Populaire du Centre, 9 décembre 1935

ACCIDENT D’AUTO – Le petit Marcel Bonnet, 6 ans, jouait sur la place de son domicile, à Rilhac, commune de Rilhac-Lastours, lorsqu’arriva en auto, M. Jacques Crouzille, 38 ans, pâtissier à Nexon.

L’enfant, intéressé par le jeu, ne prêta pas attention à la voiture et recula jusque sur la route. Il fut heurté et renversé sur le sol.

Blessé aux jambes, peu gravement semble-t-il, il fut aussitôt relevé et porté chez ses parents, où un médecin de Nexon vint lui donner des soins

Le Populaire du Centre 9 septembre 1936

RENVERSE PAR UNE AUTO – André Lacorre, cultivateur à l’étang de Barlet, se rendait à la gare de Nexon pour conduire un cochon qu’il avait vendu.

Soudain l’animal s’échappa et le cultivateur se mettant à sa poursuite ne s’aperçut pas de l’arrivée de la voiture de M. Auguste Adam, qui le renversa.

Blessé à la tête et aux Jambes, il a été conduit à son domicile où il a reçu les soins du docteur Jumeaux-Lafont

Le Populaire du Centre, 21 novembre 1937

Les dangers de la circulation : Un camion en feu sur la route

André Thomas, 34 ans, entrepreneur de transports et maire de La Caneda (Dordogne) était allé à Paris emmenant du bétail dans son camion six tonnes à gazogène. Au retour, il avait pris un chargement de meubles et de bois.

Le camion se trouvait sur la route nationale 704, au lieu-dit « Les Quatre Routes » commune de Janailhac (Haute-Vienne), lorsque l’employé de M Thomas, M. Marcel Roche, 39 ans, qui conduisait à ce moment, s’aperçut que son camion ne répondait plus aux commandes. Il arrêta le véhicule et les deux hommes se livrèrent à une inspection. Le camion, à l’arrière, était en feu. Les extincteurs furent vidés. Peine, perdue, le sinistre continua à se développer.

Thomas prévint les pompiers de Nexon qui eux aussi essayèrent inutilement de circonscrire le sinistre. Un camion-citerne de l’administration des Ponts et Chaussées vint sur les lieux et apporta un appui précieux aux pompiers et aux gendarmes de Nexon.

Enfin vers 23 heures, le camion et son contenu étaient complètement détruits. Le véhicule avait coûté 130.000 francs et n’était pas assuré contre l’incendie. La cargaison elle, était assurée.

Les gendarmes de la brigade de Nexon enquêtent sur les causes du sinistre.

Le Populaire du Centre, 14 août 1939

AUTO CONTRE CYCLISTE – Une collision s’est produite près du passage à niveau de Nexon, entre l’auto de M. Bonnet, industriel à Nexon, et un cycliste, M. Frugier. Ce dernier, assez gravement blessé, a reçu les premiers soins du docteur Lelong, qui l’a fait transporter à l’hôpital de Limoges.

Les gendarmes ont procédé aux constatations

Le Populaire du Centre 9 novembre 1939

HEURTÉE PAR UNE AUTOMOBILE – Mme veuve Dudognon, 44 ans, domiciliée à Sazerat, sortait d’une visite à sa sœur à Nexon et passait devant l’Hôtel du Nord portant dans ses bras son enfant de huit mois.

Elle fut heurtée à ce moment-là par l’auto de M. Michel Desthieux, chauffeur au camp de Nexon.

Mme Dudognon sous le choc, tomba sur la route et tandis que l’enfant n’avait aucun mal elle fut relevée avec quelques blessures paraissant peu graves.

Le Populaire du Centre 15 mars 1943

  • Accidents au travail

Explosion de dynamite à Nexon – Jeudi matin, à 8 heures et demie, le nommé Guillaume Guyot, carrier au bourg de Nexon, ayant voulu faire dégeler une cartouche de dynamite, celle-ci a fait explosion. Le malheureux a eu une partie du bras droit entièrement mutilée.

Les docteurs Frugier et Thomas, appelés en toute hâte à donner leurs soins au blessé, ont constaté que l’amputation du poignet droit était indispensable. En effet, ces messieurs ont procédé, à 11 heures, à cette triste opération, qui a parfaitement réussi.

Le Courrier du Centre 8 décembre 1888

Blessures accidentelles – Dans un chantier situé au hameau de Montézol, commune de Nexon, un accident vient de se produire. Sur l’ordre de l’entrepreneur, un ouvrier, le nommé Arpignon, était monté sur un chêne pour y attacher une corde afin de le renverser plus facilement. Malheureusement, l’arbre se trouvant déraciné à une assez grande profondeur, le poids de l’ouvrier suffit pour lui faire perdre l’équilibre et le chêne tomba entraînant avec loi le malheureux Arpignon.

On releva sans connaissance l’ouvrier qui reçut les soins empressés de M. Thomas, docteur à Nexon.

Ses blessures, sans être légères, n’offrent pas un caractère de gravité suffisant pour faire craindre des complications.

Le Courrier du Centre  26 juillet 1892

  • Accidents dans les bâtiments

Une noce renversée – Samedi dernier se célébrait dans une commune des environs de Nexon, le mariage de la fille d’un ex gendarme.

La cérémonie terminée, le couple et les invités assez nombreux se rendirent dans la salle où le banquet attendait les convives.

Potage, entrées, rôtis avaient été absorbés sans encombre, malgré quelques légers craquements entendus de temps à autre, mais que l’on attribuait à diverses causes, et sur la proposition de l’amphitryon, on tendait gaiement son verre pour prendre le « coup du milieu ».

Tout à coup, an moment où l’un des convives se levait pour entonner une chanson de circonstance, le plancher s’ouvrit brusquement sous ses pieds et il disparut dans le sol, avec les mariés, et plusieurs des convives. Tables, chaises, vaisselles, bouteilles, verres à demi pleins, plats chauds et froids, avec ou sans sauce, suivirent.

Le tumulte qui se produisit alors est impossible à décrire ; absolument ahuris, les invités restés dans la salle revinrent bien vite de leur stupeur et procédèrent immédiatement an sauvetage des personnes qui pêle-mêle sons des objets ou meubles de toute sorte poussaient des cris ‘effroi.

Après un quart d’heure de travail, on avait réussi à retirer du plancher effondré tous les convives, plus ou moins contusionnés, mais avec des vêtements en déplorable état.

Le sol, fort heureusement, n’était qu’à un mètre cinquante du parquet et les invités en ont été quittes presque tous pour la peur. Deux d’entre eux cependant ont dû être transportés à leur domicile où ils ont reçu les soins d’un docteur.

Commencée gaiement, la noce s’est terminée de cette façon.

Espérons que cet événement ne sera pas d’un mauvais présage pour les nouveaux époux.

Le Courrier du Centre 6 novembre 1892

  • Accidents de chasse

Accident mortel de chasse. —Un accident de chasse s’est produit dimanche, M. Jean Mathieu âgé de 53 ans, retraité à Nexon, chassait en compagnie de deux amis, lorsque par suite de circonstances non déterminées, un coup de feu partit, et M. Mathieu fut tué sur le coup,

Le corps du défunt a été transporté à son domicile. La gendarmerie a ouvert une enquête.

Le Populaire du Centre  – 23 octobre 1923

II – LES INCENDIES

Incendie — On nous écrit de Nexon : « Hier, un feu de cheminée assez intense s’est déclaré chez M. Cubertafon, notaire à Nexon, en ce moment absent de son domicile. Cet accident, qui pouvait avoir les plus déplorables conséquences, n’a eu aucune suite fâcheuse, grâces au dévouement de quelques habitants, parmi lesquels l’on a principalement remarqué les gendarmes Sage et Ramat, de la brigade de Nexon, M. Victor de Saint-Genis, receveur de l’enregistrement, et le vicaire de la paroisse, dont nous regrettons de ne pas connaître le nom. Le gendarme Sage a été légèrement blessé.

A cette occasion, nous avons entendu exprimer le regret que chaque chef-lieu de canton ne soit pas pourvu d’une pompe à incendie ; c’est là l’une de ces dépenses de première nécessité pour lesquelles les principaux habitants de chaque canton n’hésiteraient, sans doute, à concourir de manière à couvrir les premiers frais ; la commune ferait le reste. »

Le Courrier de Limoges Le 20 Décembre 1853

Un château, de construction très récente, situé près de Nexon et appartenant à M. de Veyrinas, a été dimanche dernier complètement détruit par un incendie accidentel. Nous manquons, du reste, de détails sur ce sinistre qui, nous assure-t-on, a causé une perte de 30,000 fr. Tout était assuré.

Les dames du château ont à peine eu le temps de se sauver avec quelques bardes.

Le 20 Décembre 16 décembre 1857

Nous recevons la lettre suivante :

« Monsieur le rédacteur,

Il me revient de divers côtés qu’on dit que c’est moi qui vous aurais fourni les détails que vous avez publiés, le 21 du courant, sur l’incendie qui a éclaté a Nexon le 18, et quelques habitants qui avaient certainement payé de leur personne et fait amplement leur devoir, me savent mauvais gré de les avoir omis.

» Veuillez, je vous prie, monsieur le rédacteur, inhumer, par la voie de votre estimable journal, ces braves et honnêtes citoyens que je ne suis pour rien dans ce compte-rendu ; que je ne l’ai ni inspiré, ni rédigé, ni écrit, ni signé.

» Agréez, monsieur le rédacteur, avec mes excuses de vous occuper encore de Nexon, l’assurance de ma parfaite considération.

» J.-B. FOURNIER,

» Instituteur communal, nous déclarons, à notre tour, que M. Fournier n’est pour rien dans la première lettre que nous avons reçue sur l’incendie de Nexon. Nous aimons à croire que celle qu’il nous écrit ce malin sera la dernière à ce sujet.

Le Courrier du Centre 25 juillet 1876

Un procès pour incendie qui montre à la fois comment la presse donne des détails de l’audience, le fait que l’accusé ne parle pas français…

Henri Charreix, 29 ans, ferblantier à Nexon, a travaillé pour Combrouze et n’a pas été payé. Il a néanmoins obtenu un acompte et s’est fait délivrer une valeur pour le reste. Cette valeur fut protestée. Combrouze, quelque temps après, lui fit proposer une pendule et des candélabres. Le témoin accepta.

Cette déposition, faite en bon français, doit de nouveau être traduite en patois par l’interprète qui, pour la circonstance, prend place entre les gendarmes à côté de l’accusé.

— M. Louis Mathieu, tailleur, a vendu à Combrouze deux habits. L’accusé, en paiement, lui a offert des rideaux, mais sans lui en dire le prix, expliquant que ces rideaux ne seraient au tailleur que si les costumes n’étaient pas payés par lui. Il fit de même à propos de draps de lit.

— M. Jules Moirand, cordonnier à La Meyze, fut réveillé dans la nuit du 12 au 13 mars par les cris : « Au feu ! ». Il put intervenir à temps, sa maison attenant à celle de l’accusé.

Le témoin avait reçu le matin même la visite de Combrouze qui lui avait offert en vente divers objets.

C’est M. Moirand qui, pour la tomme de 2 fr., put se procurer chez l’accusé la vaisselle mentionnée plus haut. Le témoin déclare que la rumeur publique accusa dès le début Combrouze d’avoir incendié son immeuble au moyen d’une bougie.

Le cordonnier de La Meyze passe pour être assez fier, et son intérieur présentait un luxe qui jurait avec ta condition.

Moirand est le dernier témoin cité par l’accusation. Pierre Lescure, qui lui succède, est entendu comme témoin à décharge. C’est lui qui lui apprit son métier. Lescure déclare qu’il est un peu sourd et un peu bête.

Cette déposition provoque quelques rires, surtout quand elle est traduite en patois à l’accusé.

Le réquisitoire et la plaidoirie

Binos, substitut de l’avocat général, prononce un réquisitoire énergique au cours duquel il développe tous les arguments de nature à faire ressortir la culpabilité de l’accusé dont l’attitude à l’audience ne semble nullement faite pour lui concilier l’indulgence du jury.

L’honorable organe du ministère public ne veut pas insister sur ce qu’il appelle « la comédie pitoyable » jouée par Combrouze au cours des débats.

Il demande au jury une condamnation sévère et ne s’oppose cependant pas l’admission des circonstances atténuantes

Me Saulnier prend la défense du prévenu. L’accusé est digne d’intérêt, c’est un être faible, infirme, qui dans sa jeunesse fut le jouet de ses camarades et, depuis qu’il est homme, ne connaît de la vie que ce qu’elle a d’amer.

L’excellent défenseur, en réponse aux arguments de l’accusation, qualifiant son client de simulateur, donne lecture d’un certificat du docteur Escorne établissant que Combrouze est atteint réellement de surdité.

Après avoir démontré que l’accusé ne pouvait avoir aucun intérêt à incendier son immeuble, il termine son habile plaidoirie en faisant appel à la pitié du jury et à sa justice, et demande un verdict d’acquittement.

Après une courte délibération, le jury rapporte un verdict négatif. En conséquence, la cour déclare Combrouze acquitté des charges relevées contre loi et ordonne sa mise en liberté immédiate.

L’audience est levée.

Le Courrier du Centre – 15 mai 1903

UNE GRANGE BRÛLE -Un incendie s’est déclaré au village de Laplaud, commune de Saint Hilaire-les-Places, dans une grange de la ferme exploitée par les époux Berland. Les voisins, alertés, ont réussi à, sauver le bétail, sauf deux cochons, et ils avaient commencé à protéger la maison d’habitation lorsque les pompiers de Nexon vinrent achever de noyer le foyer. Mais la grange et son contenu : fourrage, paille, charrettes et instruments de toutes sortes, ainsi que les deux cochons, furent complètement carbonisés. On ignore les causas du sinistre. Le propriétaire, M. Laplaud, de Nexon, était couvert par deux assurances.

Le Populaire du Centre – 23 septembre 1936

UNE PORCHERIE EST DÉTRUITE PAR UN INCENDIE – Léon Devaux, 36 ans, cultivateur métayer, au village de la Sélive, commune de Nexon (Haute-Vienne) entendit soudain, pendant qu’il déjeunait un ronflement qu’il attribua au passage d’une automobile sur la route distante de 300 mètres environ du village et n’y prêta pas attention. Mais le ronflement continua il sortit de son habitation et vit un bâtiment servant de porcherie, qui était en flammes.

Avec l’aide de voisins il libéra les porcs se trouvant à l’intérieur et prévint les pompiers de Nexon qui, après quelques instants d’efforts, réussirent à circonscrire l’incendie.

Les dégâts sont évalués à 15.000 fr., environ.

Les gendarmes de la brigade de Nexon ont ouvert une enquête pour déterminer les causes du sinistre.

Le Populaire du Centre – 27 juillet 1941

III- LES VOLS ET LES MALVERSATIONS

Les tromperies sur la qualité et le poids du pain sont fréquentes au XIXe siècle mais les boulangers de Nexon ont été particulièrement sanctionnés au cours du mois d’août 1857.

Suivant jugement rendu par le tribunal de police correctionnelle de l’arrondissement de Saint-Yrieix le vingt août mil huit cent cinquante-sept, le nommé Jean Meynier, boulanger, demeurant à Nexon, a été condamné pour délit et tentative de délit de tromperie sur la quantité de la chose vendue, à vingt francs d’amende, à l’affiche du jugement au chef-lieu de la commune de Nexon et à l’insertion du dit jugement par extrait dans le journal le 20 Décembre, et aux frais, le tout par application des articles 1er , nos 3, 6 et 7 de la loi du vingt-sept mars mil huit cent cinquante-un ; 423, § 1er et 463, § dernier du Code pénal.

Pour extrait conforme : Le commis-greffier, A. CLÉMENT.

Suivant jugement rendu par le tribunal de police correctionnelle de l’arrondissement de Saint-Yrieix le vingt août mil huit cent cinquante-sept, le nommé Léonard Lelong, boulanger, demeurant à Nexon, a été condamné pour délit et tentatives de délit de tromperie sur la quantité de la chose vendue, à vingt francs d’amende, à l’affiche du jugement au chef-lieu de la commune de Nexon et à l’insertion du dit jugement par extrait dans le journal le 20 Décembre, et aux frais, le tout par application des articles 1er, n° 3, 6 et 7 de la loi du vingt-sept mars mil huit cent cinquante-un ; 423, § 1er et 463, § dernier du Code pénal.

Pour extrait conforme : Le commis-greffier. A. CLÉMENT.

Suivant jugement rendu par le tribunal de police correctionnelle de l’arrondissement de Saint-Yrieix le quinze octobre mil huit cent cinquante-sept, le nommé Jean Meynier, boulanger, demeurant à Nexon, a été condamné pour tentative de délit de tromperie sur la quantité de la chose vendue, à un mois d’emprisonnement, cinquante francs d’amende, à l’affiche du jugement au chef-lieu de la commune de Nexon et à l’insertion par extrait dans le journal le 20 Décembre, et aux frais, le tout par application des articles 1er, nos 3, 6 et 7 de la loi du vingt-sept mars mil huit cent cinquante-un ; 423, § 4e et 403, S dernier du Code pénal.

Pour extrait conforme : Le commis-greffier, A. CLÉMENT

On nous écrit de Saint-Yrieix : Le 11 du courant, il a été volé un fusil Lefaucheux, d’une valeur de 75 fr., pendant la nuit, chez le sieur Gibaud, résidant au hameau du Puy-Fayard, commune de Saint Yrieix, appartenant au nommé Baillot Léonard son domestique.

Le nommé Nouhaud (Léonard), demeurant à Biard, commune de Nexon, s’était présenté chez le sieur Gibaud pour lui demander à être domestique ou manœuvre ; ce dernier l’a pris en cette dernière qualité, mais deux jours après, le 13 du même mois, vers huit ou neuf heures du soir, il est parti de la maison sans rien dire à  personne et sans exiger le salaire de ses deux journées de travail. Des recherches ont été prescrites, afin de savoir si à Nexon il existe une personne de ce nom, le nommé Nouhaud étant soupçonné d’avoir commis ce vol.

Le Courrier du centre – 18 octobre 1882

Tribunal de police correctionnelle ; Audience du 14 décembre – Vol. — Léonard Jacquet, né à Nexon en 1825, a déjà à son actif une demi-douzaine de condamnations. Il y a quelques jours, histoire sans doute de vaincre les rigueurs de la saison, Jacquet a soustrait une forte et grosse couverture de laine à M. Monget, boulanger ; un paletot à une femme Senèque, et uni bouteille de rhum à un aubergiste quelconque.

C’est ce dernier larcin qui a causé sa perte. Jacquet s’est tellement « réchauffé l’intérieur », avec la trompeuse liqueur qu’il a fini par rouler sur la chaussée où il est resté jusqu’à l’arrivée de charitables agents qui lui ont offert une couche moins dure au bureau de la permanence. Six mois de prison et 5 fr. d’amende.

Le Courrier du Centre – 16 décembre 1885

Tribunal correctionnel de Saint-Yrieix – Audience du 29 janvier 1891

Le nommé Joseph Joinville, qui a déjà subi 5 ans de réclusion et la nommée Marie Bounicaud, originaire de Marval, sa maîtresse, tous deux actuellement en fuite, sont traduits devant le tribunal sous l’inculpation de vol.

Joinville voyage pour l’élixir Météorifuge-Brillant (remède contre la météorisation ou enflure des animaux) . Le 30 novembre, il descendait avec sa maîtresse à Nexon chez le sieur Dieuaide, maître d’hôtel, et demandait une chambre. Avant de quitter l’hôtel et sons le prétexte de faire ses paquets, Marie Bounicaud monte dans sa chambre ; elle se trompe sans doute de porte et fait passer par la fenêtre qui donne sur le derrière de l’hôtel une malle appartenant au sieur Dieuaide. Ce n’est qu’après le départ des voyageurs que celui cl constate la disparition de la malle qui contenait 240 fr. en argent et diverses valeurs.

Quelques jours après, Joinville qui est un voleur relativement honnête ne sachant que faire des valeurs qui consistaient en de simples billets à ordre, les retourne au brigadier de gendarmerie, mais il a soin de ne pas faire connaitre son adresse, et toutes recherches pour découvrir sa résidence sont restée sans résultat.

Le tribunal les condamne, par défaut, savoir : Joinville, à 1 an et un jour d’emprisonnement, et Marie Bounicaud six mois de la même peine.

Le Courrier du Centre, 2 février 1891

Le bourg de Nexon est en ce moment-ci victime de l’existence d’une société en commandite sous la raison sociale : Canard, Delage et Lasconjarias, dont le but est le vol.

Aujourd’hui, la femme Canard comparait seule au banc des accusés. C’est une petite femme, maigre, âgée de 42 ans, née an hameau de Valette, fille de Canard et de Catherine Gavinet. Elle est mère de quatre enfants, par elle dès l’enfance dressés à la mendicité et au vol. La justice, dans un but de sage prévoyance, a dû les lui enlever successivement et les mettre entre meilleures mains. Aussi, maintenant, à défaut d’autres ressources, la femme Canard vit de recel. Elle a de plus, ajoute l’honorable M. Thomas, maire de Nexon, cité comme témoin, des tendances à célébrer le culte de Bacchus.

Dernièrement, elle a été surprise à glaner des châtaignes dans un bois avoisinant une ferme. Elle soutient, pour sa défense, qu’autorisation lui avait, au préalable, été donnée par la fille du fermier, mais, outre qu’une mineure n’a pas le droit de disposer de ce qui ne lui appartient pas en quelque sorte, cette assertion est controuvée.

En conséquence, le tribunal, en vertu des articles 38 et 463 du Code pénal, inflige huit jours de prison à la fille Canard, qui n’a pas l’air de beaucoup s’en émouvoir.

Le Courrier du Centre, 6 novembre 1892

Vol de bois. — M. Frugier, garde particulier des propriétés de M. de Nexon, a déposé une plainte contre le sieur Thomas, journalier à Nexon au sujet d’un vol de 70 jeunes chênes qui ont été coupés dans un taillis.

Interrogé, Thomas a reconnu être l’auteur de ce délit en ajoutent qu’un le commettant il ne croyait pas être bien coupable.

Le Courrier du Centre – 25 juillet 1895

Tribunal correctionnel. — Audience du 12 octobre 1896. – Emile Sancet, voyageur de commerce à Châlus, étant à la gare de Nexon, monta dans le train de Brive au lieu de monter dans celui de Bussière-Galant. II ne s’aperçut de son erreur qu’après le départ du train et alors que celui-ci avait dépassé la station de La Meyze.

Il ne trouva rien de mieux que d’avoir recours au signal d’alarme. Le train s’arrêta et ce naïf voyageur conta son erreur au chef de train qui lui fit continuer sa route jusqu’à Saint-Yrieix, première gare d’arrêt.

Le tribunal condamne Sancet à 5 fr. d’amende pour lui apprendre que l’on ne doit faire usage du signal d’alarme qu’en cas de danger et que l’erreur commise par un voyageur ne peut être invoquée comme un motif plausible.

Le Courrier du Centre – 25 octobre 1896

Aux assises : Tentative de viol, défiguration…

Le sieur Taillou, de Nexon, aura à, répondre du crime de tentative de viol. Le premier janvier, se trouvant en état d’ivresse et d’humeur joyeuse il a tenté de violer une jeune bergère qu’il rencontrait dans la campagne.

Les débats auront lieu à huis clos.

La nommée Catherine Pradaud, âgée de vingt ans, demeurant à Nexon, sera poursuivie pour avoir aspergé de vitriol la figure de son amant, le sieur Denardou. A la suite de ce fait, Denardou a complètement perdu l’usage de l’œil droit. On parle déjà d’une réconciliation probable à l’audience.

Le courrier du centre 3 février 1897

Perte ou Vol –  La nommée Doumy-Louise Renard, âgée de 25 ans, cuisinière chez M. Bonnet, à Nexon, de passage à Limoges, s’était endormie ce matin, vers une heure, dans une salle d’attente de la gare.

A son réveil, elle a constaté avec regret la disparition de deux pièces de cinq francs qu’elle avait cachées dans son manchon. Etant donné l’état dans lequel elle se trouvait en se rendant à la gare où elle devait prendre le train pour Bourganeuf, il se pourrait qu’elle ait perdu son argent.

Le Courrier du Centre – 23 janvier 1897

Guyot, boucher à Nexon, avait mis hier dans son pré sept moutons. Lorsqu’il revint les chercher, il constata qu’ils avaient disparu. Il ignore si on les lui a volés ou si les moutons sont sortis du pré et se sont égarés.

Le Courrier du Centre – 20 mai 1897

Vol. — Un vol de 200 francs vient d’être commis au village de Salas, commune de Nexon, au préjudice de M. Guyot, propriétaire. Le malfaiteur a dû profiter du moment où la famille Guyot prenait son repas du soir pour s’introduire dans une chambre du premier étage.

L’auteur de ce vol, qui est un repris de justice, ne tardera pas à reprendre logement dans la maison de la place des Hors, d’où il est récemment sorti. La brigade de Nexon est, en effet, à sa recherche et ne tardera pas à l’arrêter.

Le Courrier du Centre – 13 décembre 1898

Saint-Yrieix. — Audience correctionnelle. — Flagrant délit. — Le nommé Jean Maury, sans profession ni domicile fixe, récemment libéré d’une condamnation pour vol qu’il avait purgée à Saint-Yrieix, a été arrêté de nouveau par la gendarmerie de Saint-Yrieix dans la journée d’hier, sous l’inculpation d’un vol de 209 fr.50, commis au préjudice d’un sieur Guyot, propriétaire à Salas de Nexon.

Le tribunal lui a infligé aujourd’hui une condamnation à 5 mois d’emprisonnement. Il a fait d’ailleurs des aveux complets, mais il avait déjà dépensé une partie du produit du vol.

Le Courrier du Centre – 15 décembre 1898

Vol à la tire — Le jour de la foire à Nexon, un adroit pickpocket a coupé la poche de robe de la nommée Françoise Nénert, épouse Gauthier, cultivatrice à Liauneix, près de Ladignac, et s’est emparé d’un porte-monnaie contenant 21 francs.

Le Courrier du Centre – 22 février 1902

Escroquerie à la carte de visite.

M. de Nexon semble avoir été spécialement choisi comme victime dans notre région, par un ou plusieurs escrocs, qui ont dû faire imprimer un stock de cartes de visites à son nom. En effet, un nommé Raphaël Dufourc actuellement détenu à la maison d’arrêt d’Ancenis (Loire Inférieure), aurait commis des escroqueries au moyen d’une carte de visite portant le nom de M. de Nexon et où il est question de deux personnes absolument ignorées de l’ancien maire.

Peut-être le détenu d’Ancenis et l’individu qui a réussi à escroquer Mme Girard armurière, et M. Marbouty, droguiste, ne font-ils qu’un ? Cela semble même probable. La justice continue son enquête.

Le Courrier du centre – 17 mai 1902

Pour chasser sur le terrain d’autrui, le nommé Martial Truchassou, tuilleur à Nexon, est condamné à 16 fr. d’amende.

Le Courrier du Centre – 2 juin 1902

Perte ou vol ? —Le 23 avril, jour de foire à Chalus le nommé Martial Rabier, propriétaire au Pavillon, commune de Janailhac, est parti de la gare de Nexon par le premier train du matin pour se rendre à cette foire à l’effet d’y acheter un cheval ou une bourrique.

Avant son départ, il prit 500 francs en billets de banque qu’il plaça dans un carnet ou il marquait ses journées de travail. Après avoir fait l’acquisition d’une bourrique et voulant payer l’animal qu’il venait d’acheter Rabier ne trouva dans ses poches ni billets ni carnet. Il ne peut se rendre compte de quelle façon il a pu être volé ; Il ne peut préciser s’il a perdu les billets ou s’ils lui ont été volés dans sa poche.

Le Courrier du Centre – 28 avril 1903

TRIBUNAL CORRECTIONNEL. — Audience du 13 février. Pour infraction à la police des chemins de fer, en gare de Nexon, Jean Frugier, sans domicile fixe, est condamné à 50 francs d’amende par défaut.

Le Populaire du Centre – 18 février 1913

VOL — Mme Valérie Mounier, née Raynaud, âgée de 32 ans, ménagère à Nexon, a déposé une plainte contre un inconnu qui s’empara d’une somme de 14 fr. 50 que sa fillette laissa tomber de la fenêtre dans la rue.

La gendarmerie a ouvert une enquête.

Le Populaire du Centre – 7 septembre 1913

Les prochaines assises – C’est lundi prochain, 28 février, à midi, que s’ouvrira la première session des assises de l’année 1916, sous la présidence de M. Lacombe, conseiller à la Cour d’appel, assisté de MM. Villemaud et Rigaud, conseillers.

A l’audience de lundi comparaîtra William Bartholomew, sujet anglais, âgé de 56 ans, palefrenier, demeurant à Nexon, inculpé de vol qualifié au préjudice de sa patronne, Mme Lepetit, domiciliée à Bourdelas (Haute-Vienne), à laquelle, le 9 août, il a dérobé une somme de 1.100 francs.

Le Populaire du Centre, 25 février 1916

Vol- Le nommé Henri Chazelas, né à Nexon en 1893, cultivateur, a, été arrêté sous l’inculpation de vol d’une somme de 1.150 fr. au préjudice de M. Daudet, cultivateur à Guillac, commune de Saint-Maurice-les Brousses, en complicité avec Jeanne Doudet, âgée de 21 ans.

Le couple se trouvait place de l’hôtel de ville quand les agents ont procédé à son arrestation.

Le Populaire du Centre – 14 juin 1917

TRIBUNAL CORRECTIONNEL – Jean Doudet, né en 1890, à Nexon, est poursuivi pour vol de vitres dans un chantier du Champ de Juillet. Ce délit est d’autant moins excusable que Doudet est employé au Champ de Juillet, et reçoit un salaire de 8 francs par jour. Le tribunal lui a infligé 15 jours de prison avec sursis et 20 francs d’amende.

Le Populaire du Centre 21 juin 1918

Série de vols – Une enquête est ouverte contre un ouvrier bijoutier, âgé de 43 ans, se faisant appeler Louis Martin, auquel on reproche d’avoir commis plusieurs vols en notre ville et de s’être emparé, chez Mme Parot, à Nexon, d’une certaine quantité de marchandises d’une valeur de 350 francs. Martin, que l’on soupçonne de dissimuler sa véritable identité, est en fuite.

Le Populaire du Centre – 21 novembre 1918

Tribunal correctionnel. — Audience du 12 octobre 1922- Pour vol de récolte au préjudice de M. Dudognon, Bonnet Catherine, épouse Breuil, 64 ans, à Nexon est condamnée à 16 francs d’amende avec sursis.

Le Populaire du Centre 17 octobre 1922

Les détournements de la Caisse d’Epargne de Nexon – ARRESTATION DE L’INCULPÉ – Nous avions annoncé il y a quelque, temps, qu’une grave affaire de détournements de capitaux commis au préjudice de la Caisse d’Epargne de Limoges avait été découverte dans un chef-lieu de canton de la Haute-Vienne. A la suite d’une plainte en détournements de fonds, déposée au début de l’année, entre les mains du procureur de la République de Saint-Yrieix, ce magistrat fit ouvrir une enquête qui vient d’aboutir à l’arrestation du coupable. Conduit samedi matin à la prison de cette ville, il a été écroué.

Il s’agit d’un nommé Jean Catinaud secrétaire de mairie à Nexon, chargé en même temps de la gestion de la succursale de la Caisse d’Epargne dans ce chef lieu de canton. La rumeur publique disait que, se sentant découvert, l’indélicat caissier avait pris la fuite afin d’échapper à la Justice. En réalité, Catinaud n’était pas loin. Il était parti dans sa famille, domiciliés dans une localité voisine ; il espérait pouvoir trouver la somme nécessaire qui lui servirait à effectuer le remboursement des sommes détournées. Il ne cessa pas cependant de donner de ses nouvelles et envoya même plusieurs télégrammes disant qu’il reviendrait et rapporterait l’argent qu’il avait soustrait.

En effet, Catinaud vint bien à Limoges, il alla trouver le directeur de la Caisse d’Epargne et le pria de retirer sa plainte, lui promettant de le désintéresser intégralement, mais de vouloir bien patienter encore quelques jours. Catinaud est venu également nous rendre visite au journal et nous pria de ne plus parler de cette affaire. Je vous jure, nous affirme-t-il, que je rembourserai dès demain.

Les Jours ont passé, le secrétaire de mairie qui avait probablement dépensé les capitaux qu’il avait dérobés, n’a pas trouvé les moyens de réaliser sa promesse. La gendarmerie perquisitionna à son domicile, mais bien entendu ne trouva rien ; elle conduisit donc l’accusé à Saint-Yrieix. Nous avons dit que les différents détournements s’élevaient à 18.000 francs. Une récapitulation générale montre que de nouvelles irrégularités ont été commises ce qui porterait le montant des soustractions opérées par Catinaud, à plus de 20.000 francs.

Le Populaire du centre – 31 janvier 1923

Arrestation d’un escroc – Depuis quelque temps, un étranger parlant difficilement le français, parcourait les campagnes de notre département et se présentait chez les parents de militaires tués à l’ennemi. Il leur offrait de faire sur émail, une photographie de leur fils. A cet effet, après s’être fait remettre des acomptes, assez importants, il délivrait un reçu indiquant une adresse à Limoges où il était inconnu. Les familles ne reçurent jamais les émaux et n’entendirent plus parler de l’escroc. Plusieurs plaintes parvinrent à la gendarmerie qui ouvrit une enquête. Après d’actives recherches, l’escroc, un Polonais, nommé Basile Wehtalfirkim, âgé de 35 ans, qui se faisait appeler Sylvain Petit, vient d’être arrêté à Nexon. Il sera déféré au parquet de Limoges.

Le Populaire du Centre – 8 mai 1925

Renards à deux pattes. — Onze lapins ont été dérobés dans un clapier appartenant à M. Pierre Defaye, carrier, domicilié aux Places. La gendarmerie de Nexon enquête.

Le Populaire du Centre – 16 juin 1926

Vol de bicyclette – François Sauve, 32 ans, cultivateur à la Bouenne (commune de Nexon), s’était rendu à bicyclette, chez le coiffeur au bourg.

Ayant laissé sa machine devant la porte, il eut la surprise de ne pas la retrouver. Le voleur est recherché.

Le Populaire du Centre – 22 janvier 1932

Un cycliste est dévalisé – M. Antoine Sautarainier, âgé de 40 ans, demeurant à Nexon, (Haute-Vienne), rentrait chez lui à bicyclette, son travail terminé. Comme il arrivait près de hameau de Montbessier, deux individus qui se trouvaient au milieu de la route lui intimèrent l’ordre de s’arrêter. M. Sautarainier essaya cependant de passer, mais un lourd morceau de bois lancé sur sa machine le fit tomber. Les deux malandrins se jetèrent sur lui, le frappèrent avec violence et lui prirent son portefeuille.

Le Populaire –  6 février 1933

L’Est républicain du 8 février relate ce vol et précisent que M. Sautarainier habite Valette, et que l’un des deux bandits braquait une lampe électrique devant ses yeux pendant l’autre le dévalisait d’une modeste somme de quinze francs. Puis sans avoir prononcé un mots les deux bandits disparurent dans les ténèbres.

VOL A LA TIRE – Pierre Forgeron, 42 ans, domestique chez M. Laroudie, marchand de volailles à Nexon, s’était rendu au marché de Saint-Yrieix dimanche dernier. Il devait acheter une assez grosse quantité de poulets et de lapins et sa sacoche était lestée de plus de 3.000 francs.

Au bout d’un moment, alors qu’il se disposait à payer une paire de poulets, il s’aperçut qu’un habile filou avait pris tout ce que contenait sa sacoche, soit 2.284″ francs.

Malgré les recherches qui furent faites aussitôt, l’auteur du vol ne put être découvert.

Le Populaire du Centre, 24 août 1933

VOLS – Léon Massaloux, 40 ans, serrurier, à Nexon, a déposé une plainte pour vol d’un étau qu’il venait d’acheter à une vente publique et qu’il avait laissé dans un coin, jusqu’à la fin de la vente.

Le Populaire du Centre, 26 septembre 1935

Vol de bois. — Mlle Lucienne Chatenet, 25 ans, demeurant à Nexon, a déposé une plainte contre Je locataire de son étang de La Villetelle, commune de Saint-Priest-Ligoure, qui a coupé deux cerisiers et a emporté le bois.

Une enquête est ouverte.

Le Populaire du Centre, 30 janvier 1938

POMMES DE TERRE A BON MARCHE – Des inconnus profitant de l’absence de Mme Marie Perrier, cultivatrice à la Croix-de-Leycuras, commune de Nexon ont pénétré chez elle et emporté plus de 200 kg de pommes de terre.

Les gendarmes de la brigade de Nexon enquêtent.

Le Populaire du Centre, 16 avril 1942

LE PORC A ÉTÉ SAISI – En gare de Nexon les gendarmes ont procédé à la saisie d’un porc abattu clandestinement dans la contrée et qui avait été achète, au-dessus du cours, par Maurice Vannier, voyageur de commerce, à Gange (Hérault).

Le cochon a été remis aux services du Ravitaillement.

Le Populaire du Centre – 26 janvier 1943

LE CUIR EST RARE – Deux lanières de cuir, d’une valeur de cinq cents francs, ont été dérobées sur un joug déposé sous un hangar par M. Jean Constant, âgé de 50 ans, cultivateur à Sallas, commune de Nexon. La gendarmerie de Nexon a ouvert une enquête

Le Populaire du Centre – 24 août 1943

La valse des lapins. — Cinq de ces rongeurs sont partis du clapier de Mme Yvonne Deloménie, 40 ans, employée de mairie à Nexon. La gendarmerie enquête.

Le Populaire du Centre – 10 décembre 1947

IV –  DETTES

Audience du soir – Henri Charreix, 29 ans, ferblantier à Nexon, a travaillé pour Combrouze et n’a pas été payé. Il a néanmoins obtenu un acompte et s’est fait délivrer une valeur pour le reste. Cette valeur fut protestée. Combrouze, quelque temps après, lui fit proposer une pendule et des candélabres. Le témoin accepta. Cette déposition, faite en bon français, doit de nouveau être traduite en patois par l’interprète qui, pour la circonstance, prend place entre les gendarmes à côté de l’accusé.

— M. Louis Mathieu, tailleur, a vendu à Combrouze deux habits. L’accusé, en paiement, lui a offert des rideaux, mais sans lui en dire le prix, expliquant que ces rideaux ne seraient au tailleur que si les costumes n’étaient pas payés par lui. Il fit de même à propos de draps de lit.

— M. Jules Moirand, cordonnier à La Meyze, fut réveillé dans la nuit du 12 au 13 mars par les cris : « Au feu ! ». Il put intervenir à temps, sa maison attenant à celle de l’accusé.

Le témoin avait reçu le matin même la visite de Combrouze qui lui avait offert en vente divers objets.

C’est M. Moirand qui, pour la tomme de 2 fr., put se procurer chez l’accusé la vaisselle mentionnée plus haut. Le témoin déclare que la rumeur publique accusa dès le début Combrouze d’avoir incendié son immeuble au moyen d’une bougie.

Le cordonnier de La Meyze passe pour être assez fier, et son intérieur présentait un luxe qui jurait avec ta condition.

Moirand est le dernier témoin cité par l’accusation. Pierre Lescure, qui lui succède, est entendu comme témoin à décharge. C’est lui qui lui apprit son métier. Lescure déclare qu’il est un peu sourd et un peu bête. Cette déposition provoque quelques rires, surtout quand elle est traduite en patois à l’accusé.

Le réquisitoire et la plaidoirie

Binos, substitut de l’avocat général, prononce un réquisitoire énergique au cours duquel il développe tous les arguments de nature à faire ressortir la culpabilité de l’accusé dont l’attitude à l’audience ne semble nullement faite pour lui concilier l’indulgence du jury. L’honorable organe du ministère public ne veut pas insister sur ce qu’il appelle « la comédie pitoyable » jouée par Combrouze au cours des débats. Il demande au jury une condamnation sévère et ne s’oppose cependant pas l’admission des circonstances atténuantes

Me Saulnier prend la défense du prévenu. L’accusé est digne d’intérêt, c’est un être faible, infirme, qui dans sa jeunesse fut le jouet de ses camarades et, depuis qu’il est homme, ne connaît de la vie que ce qu’elle a d’amer. L’excellent défenseur, en réponse aux arguments de l’accusation, qualifiant son client de simulateur, donne lecture d’un certificat du docteur Escorne établissant que Combrouze est atteint réellement de surdité. Après avoir démontré que l’accusé ne pouvait avoir aucun intérêt à incendier son immeuble, il termine son habile plaidoirie en faisant appel à la pitié du jury et à sa justice, et demande un verdict d’acquittement.

Après une courte délibération, le jury rapporte un verdict négatif. En conséquence, la cour déclare Combrouze acquitté des charges relevées contre loi et ordonne sa mise en liberté immédiate.

L’audience est levée.

Le Courrier du Centre – 15 mai 1903

V – MEURTRES, ASSASSINATS, SUICIDES…

Un pendu à Nexon – On nous écrit de Nexon, le 14 décembre : Hier dimanche, 13 décembre, le nommé Boisset (Elie), âgé de 64 ans, ancien sergent de ville en retraite à Nexon, a été trouvé mort dans son domicile. Le malheureux profitant de l’absence de sa femme qui était à la messe, s’est suicidé en se pendant au moyen de son foulard qu’il avait attaché à l’espagnolette de sa croisée.

La femme Boisset, rentrant de l’église, a trouvé la porte de sa chambre fermée à clé ; elle a appelé son mari, mais ses appels sont restés sans réponse. Comme elle sortait pour demander si on avait vu son mari M. Tarrade, huissier, lui dit qu’il avait aperçu M. Boisset appuyé sur le bord de la croisée ; Mme Boisset appela de nouveau son mari, mais inutilement.

Alors M. Tarrade, prenant une échelle, monta jusqu’à la croisée et là, découvrit l’affreuse vérité : il brisa une vitre, pénétra dans la chambre et aidé du beau-frère de M. Boisset, il coupa le foulard dont le malheureux s’était servi pour mettre à exécution son funeste projet.

On a prévenu immédiatement M. le juge de paix, la gendarmerie et M. le docteur Massy, mais on n’a pu que constater le décès.

Le défunt était père de quatre enfants dont l’un est actuellement lieutenant d’artillerie.

Le Courrier du Centre 16 décembre 1885

Sous les rails à minuit – La population d’Agonac a été vivement émue par un drame qui s’est passé hier sur la ligne du chemin de fer d’Orléans.

Une employée de la poste, Mlle Jeanne Bagneux, s’est donné la mort dans les circonstances suivantes : Profitant de l’absence momentanée de sa directrice, vers 7 heures, pour aller se jeter sur les rails, au moment du passage du train de Périgueux.

Ce train ayant un grand retard, elle a attendu pendant cinq heures son passage. Enfin a minuit, au moment ou le sifflet raisonnait, dans la plaine couverte de neige, elle s’est résolument couchée en travers de la voie ; La machine a emporté, jusqu’à Nexon, dans son cendrier, une des jambes de la malheureuse. Le reste du corps a été trouvé le matin, près de la gare d’Agonac

La Croix 23 janvier 1891

Le suicide n’a pas eu lieu à Nexon mais on imagine la tête de l’employé à la gare de Nexon qui trouve une jambe sur la locomotive!

Tué par un voisin – Limoges, 29 juillet. Au Gorsat, commune de Nexon, à 20 kilomètres  de Limoges, des personnes passant sur la route avaient aperçu un corps étendu à terre sous un cerisier. La tête était couverte d’un chapeau comme pour la garantir du soleil. Les vêtements étaient ensanglantés. Elles s’approchèrent, et reconnurent le cadavre de Pierre Villoutreix, 55 ans, propriétaire. Il portait à la tête de profondes blessures faites avec un instrument tranchant. La mort remontait à quatre jours. Le corps était à peu près décomposé.

Les soupçons se sont portés sur le voisin du défunt.

Une perquisition opérée a amené la découverte d’une hache qui a servi à perpétrer le crime, et d’une brouette tachée de sang, où le corps a dû être transporté sous le cerisier.

Cet individu, Plaisantin, a été arrêté. Interrogé, il a répondu sans aucune émotion : « il est mort ; s’il avait pu mourir il y a dix ans, j’aurais 400 francs de plus ».

Le mobile du crime serait l’intérêt. La limite du terrain située entre la maison du meurtrier et celle de la victime a été à plusieurs reprises la cause de vives disputes entre eux.

La Croix – 30 juillet 1891

Hier soir vers 5 heures, une femme mariée, habitant hors de la commune de Nexon, ayant été brutalisée par son mari s’est rendu chez sa mère habitant le quartier de Cornedie, et s’est jetée par la fenêtre pensant se tuer, elle n’a pas réussi, le public prétend qu’elle a manifesté des signes de démence.

Le Courrier du Centre – 28 juillet 1892

Suicide. — On a trouvé, samedi dernier, pendu A une branche de châtaignier, a Lafarge le corps d’un ouvrier treillageur connu sous le nom de Montintin. Une des mains du cadavre, accrochée à la branche au-dessus de sa tête, témoignait des efforts qu’avait faits le malheureux lorsque l’instinct de la conservation avait été le plus fort. Montintin était veuf et n’avait qu’un fils, actuellement sous les drapeaux. On ignore les motifs qui l’ont poussé au suicide. Ce n’est pas la première fois d’ailleurs qu’il a tenté de se donner la mort; on l’avait aperçu un jour sa couchant sur la voie du chemin de fer, puis s’apercevant qu’on l’observait, il s’était relevé et s’était enfui.

Le Courrier du centre – 19 novembre 1897

— Enfant noyé. — Hier, jour de foire à Nexon, plusieurs jeunes enfants âgés de 8 à 12 ans, habitant cette ville, profitant de l’occupation de leurs parents, sont allés se baigner à l’étang de La Lande, où étant, cette petite troupe ne se sentant pas surveillée, chacun voulait être le plus fort dans l’art de la natation. Mais, à un moment donné, le jeune Lamoure aîné, âgé de 10 ans, qui avait quitté ses jeunes camarades pour aller recommencer ses ébats un peu plus loin et dans un endroit plus profond, disparut sous l’eau en y arrivant, et ce n’est que quelques instants après que les autres enfants, ne voyant plus le jeune imprudent, se mirent à crier. M. Martial Truchassou, tailleur d’habits à Nexon, qui est la providence des baigneurs de cet étang*, d’où il a eu la satisfaction de retirer déjà plusieurs personnes sur le point de se noyer, est arrivé à ce moment, et, quoique bouillant de chaleur, s’est jeté résolument à l’endroit indiqué par les enfants, qui est profond d’environ 2 mètres, et en a retiré le jeune Lamoure, qui avait déjà cessé de vivre. Malgré les soins intelligents qui lui ont été prodigués sur le champ par M. Truchassou et Mmes Texier et Laborie arrivées en toute hâte sur les lieux, il a été impossible de le rappeler à la vie. Cette triste nouvelle s’étant répandue à Nexon comme une traînée de poudre, le garde champêtre, M. le docteur Thomas, M. le curé et une foule d’autres personnes se sont immédiate ment transportés sur les lieux, mais, en y arrivant, M. le docteur n’a pu que constater le décès.

On peut juger de la douleur des pauvres parents en apprenant que leur fils qui venait de les quitter avait trouvé la mort d’une façon aussi tragique. Nous adressons, dans cette circonstance, toutes nos félicitations à M. Truchassou. qui mériterait à juste titre une récompense.

Le Courrier du Centre – 19 juillet 1900

* On trouve en effet dans Le Courrier du Centre du 1er novembre 1896 que M. Truchassou est honoré pour ces actes de bravoure : « Nous relevons aujourd’hui, à l’Officiel, la petite note qui concerne chacun d’eux. MM. François Pader, à Limoges, et Martial Truchassou, tailleur d’habits à Nexon, ont fait preuve de courage et de dévouement en portant secours à des personnes sur le point de se noyer. » Idem au Journal Officiel du 30 novembre 1896 :Médaille d’argent de 2e classe. — Martial Truchassou, tailleur d’habits à Nexon (a sauvé au péril de sa vie des personnes en danger de se noyer).

Tragique suicide. — La Veuve Massaloux, âgée de 43 ans, à laquelle la justice reprochait l’infanticide que nous avons relaté ces jours derniers-, s’est suicidée. Lundi matin, vers 9 heures, on a retiré son corps de l’étang de La Lande, à Nexon. La veuve Massaloux avait été laissée en liberté provisoire, en raison de son état de santé.

Le Populaire du Centre – 25 février 1926

Infanticide ou assassinat – Nous avons relaté que le juge d’instruction avait fait écrouer une jeune fille de 24 ans, Louise Garlandier, domiciliée à Pageas, accusée d’avoir tué son enfant nouveau-né. La date du crime correspondrait assez exactement, suivant les constatations du docteur Gilbert Raymondaud, à celle de la découverte, dans un étang, près de Nexon, du cadavre d’un jeune enfant et l’enquête cherche à établir s’il y a corrélation entre ces deux affaires.

Le docteur qui avait examiné le petit noyé n’avait pu déterminer exactement les causes de la mort, mais il est certain que l’enfant avait vécu quelques jours.

Il n’y aurait donc pas infanticide mais assassinat

Le Populaire du Centre – 21 juin 1927

UN MALADE SE PEND – Souffrant depuis plusieurs années, Mme Maria Pradeau, 46 ans, épicière à Nexon, s’est donné la mort en se pendant à une poutre dans son grenier.

Le docteur Nouhaud a constaté le décès

Le Populaire du Centre – 11 novembre 1932

SUICIDE D’UN VIEILLARD – Pour mettre fin à ses souffrances, M. Jean Sazerat, 79 ans, cultivateur au village de Montezol, commune de Nexon, s’est pendu dans le grenier de son habitation.

Le Populaire du Centre – 18 mars 1936

Malade, il se pend. — Alors qu’elle entrait chez elle au Petit ­Betour, commune de Janailhac, Mme Faure, a découvert son mari, âgé de 86 ans, pendu à la main courante de l’escalier. D’après l’enquête menée, par la gendarmerie de Nexon, M. Faure, qui souffrait depuis quelques années de maux de tête et d’étourdissements, a mis volontairement fin à ses jours.

Le Populaire du Centre – 25 septembre 1947

Asthmatique il se suicide – Ces jours derniers, François Penot, 44 ans, cultivateur à Valette commune de Nexon, pénétrant dans sa grange pour donner du foin au bétail, découvrit son père, Antoine, âgé de 68 ans, pendu à une poutre. Aidé de son neveu, ils le décrochèrent, mais la mort avait déjà fait son œuvre.

D’après l’enquête effectuée par la gendarmerie de Nexon, M. Antoine Penot qui souffrait de crises d’asthme aurait préféré se donner la mort.

Le Populaire du Centre – 4 novembre 1947

VI- MALAISES, CHUTES, NOYADES, BAGARRES, INSULTES…

Barthélemy Tarrade, travaillait au moulin d’Ebras à Nexon ( Haute- Vienne) ; saisi par ses habits, il allait être broyé par les engrenages quand des personnes sont heureusement accourues pour arrêter le moulin. Blessures assez graves.

La Croix – 6 juin 1884

Explosion de dynamite à Nexon- Jeudi matin, à 8 heures et demie, le nommé Guillaume Guyot, carrier au bourg de Nexon, ayant voulu faire dégeler une cartouche de dynamite, celle-ci a fait explosion. Le malheureux a eu une partie du bras droit entièrement mutilée.

Les docteurs Frugier et Thomas, appelés en toute hâte à donner leurs soins au blessé, ont constaté que l’amputation du poignet droit était indispensable. En effet, ces messieurs ont procédé, à 11 heures, à cette triste opération, qui a parfaitement réussi.

Le Courrier du Centre – 8 décembre 1888

Dans un chantier situé au hameau de Montézol, commune de Nexon, un accident vient de se produire. Sur l’ordre de l’entrepreneur, un ouvrier, le nommé Arpignon, était monté sur un chêne pour y attacher une corde afin de le renverser plus facilement.

Malheureusement, l’arbre se trouvant déraciné à une assez grande profondeur, le poids de l’ouvrier suffit pour lui faire perdre l’équilibre et le chêne tomba entraînant avec loi le malheureux Arpignon. On releva sans connaissance l’ouvrier qui reçut les soins empressés de M. Thomas, docteur à Nexon.

Ses blessures, sans être légères, n’offrent pas un caractère de gravité suffisant pour faire craindre des complications.

Le Courrier du Centre – 26 juillet 1892

Entre voisins – Une journalière de 42 ans, se nommant Marie Thomas, veuve Astier, et demeurant à la Petite Bouène, commune de Nexon, qui avait à se plaindre de certains propos tenus par un sieur Salvador Villalba, domestique, lui allongea un soufflet.

Celui-ci riposta et envoya dans une haie sa voisine qui a porté plainte.

Le Courrier du Centre – 17 septembre 1892

— Le tribunal condamne à 16 fr. d’amende le nommé Jean S… , propriétaire à Nexon, prévenu de violences et coups volontaires envers un sieur Dugros, facteur des postes dans la même localité.

Le Courrier du Centre – 4 novembre 1897

Saint Yrieix. – Tribunal correctionnel. — Audience du 4 août 1898

Les nommés Meynier et Dupuy, cultivateurs à Nexon, s’étant vus, le 17 juillet dernier, refuser une cigarette par le sieur Penot, maçon à Nexon, le rouèrent de coups. Celui-ci porta plainte, procès-verbal fut dressé, et les deux agresseurs s’entendent condamner aujourd’hui, chacun à quatre jours de prison avec bénéfice de la loi de sursis

Le Courrier du Centre – 6 août 1898

Grave accident. — Jeudi Soir, M. Barry, journalier è Nexon, qui était monté sur un arbre pour ramasser du tilleul, est tombé à terre, une branche s’étant rompue. Il a été transporté de suite à son domicile, où le docteur Cubertafon lui a donné ses soins.

Le blessé a reçu de fortes contusions à la tête et sur plusieurs parties du corps. Son état est grave.

Le Courrier du Centre – 26 juin 1904

LE DÉPUTÉ, COGNE – De notre correspondant

Boutard est venu hier devant le tribunal correctionnel de Limoges. Nouhaud, conseiller général de Nexon (Haute-Vienne), et futur candidat aux élections législatives contre M. Boutard, le député actuel de Saint-Yrieix, poursuivait celui-ci pour voies de fait.

Après plaidoiries de Me de Lacrouzille pour M. Nouhaud, et de Me Deslouis pour M. Boutard, ce dernier a été condamne à 25 francs d’amende et aux frais.

La Croix – 7 novembre 1909

ACCIDENT. — M. Jouhaud, ouvrier huilier chez M. Laspougeas, industriel au bourg de Nexon, en descendant d’un magasin est tombé et s’est fracturé plusieurs cotes.

VICTIME DU FROID. — Pendant la foire, M. Chazelas,  cultivateur au village de Pomaret, frappé d’un commencement de congestion, est tombé sans connaissance. Relevé aussitôt par des gendarmes de service et le garde champêtre, il a été transporté dans un hôtel voisin où des soins lui ont été donnés.

Revenu à lui, il a été confié à ses parents que l’on avait pu prévenir.

Le Populaire du Centre – 20 janvier 1914

Les suites d’une agression. – MM. Robert de Nexon et Pierre de Jumilhac qui, le 29 janvier dernier, vers dix heures du matin, au Champ de Mars, s’étaient livrés à des voies de fait qui furent « sévères », suivant leur propre expression, sur M. Georges Anquetil, directeur du Grand Guignol, pour se venger d’un article paru dans ce journal et qu’ils avaient jugé diffamatoire, étaient poursuivis pour coups et blessures, devant la onzième chambre correctionnelle, présidée par M. Mayet. Après plaidoiries de Mes Aubépin et Champetier de Ribes, ils ont été condamnés à 200 francs d’amende chacun, et solidairement, à 1 000 francs de dommages et intérêts envers M. Anquetil, partie civile et pour lequel s’étaient présentés Mes Zévaès et Albert Salmon.

Le Temps – 22 mars 1923

Le Journal du 30 janvier rend compte de l’expédition punitive de MM. Robert de Nexon et Pierre de Jumilhac:

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Le Journal des débats politiques et littéraires du 22 mars 1923 résume le procès:

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Noyade – La jeune Irène Chagne 14 mois, jouait sous la surveillance de sa mère, cultivatrice à Barrège, commune de Nexon (Haute-Vienne). Profitant d’un moment d’inattention de cette dernière, l’enfant s’échappa pour se rendre près d’une mare. A la suite d’un faux pas, elle tomba dans l’eau et se noya.

La Croix – 10 août 1924

Il est défendu de ridiculiser le chef de gare- Au retour d’un match de football, deux joueurs, Giovanni Fornier et Antoine Demartin, vingt-quatre ans, ayant chanté la chanson bien connue devant M. Alfred Deparday, chef de gare à Nexon, ce dernier porta plainte.

Les deux jeunes gens ont été condamnés, par défaut, par le tribunal de limoges à un mois de prison sans sursis.

Le Petit Parisien – 7 décembre 1927

Cette « information » a été largement reprise par la Presse. Mais il s’avère que les faits ne sont pas ceux décrits, c’est ce que le chef de gare écrit au Petit Journal.

Le chef de gare de Nexon, M. Deparday, à qui l’on a imputé à tort d’avoir fait condamner deux voyageurs pour avoir chanté une chanson connue, proteste contre la publicité faite sur son nom. « Voici, dit-il, les faits tels qu’ils se sont passés : le 9 octobre dernier, les italiens Forner et Demartin, occupés comme manœuvres par une entreprise pour une entreprise pour la réfection des voies, ont voulu pénétrer de force sur les quais de la gare, pour prendre le train sans billet. Comme je m’y opposais, ils m’ont insulté dans les termes les plus grossiers et ont voulu me frapper. » tels sont exactement les faits qui ont motivé leur comparution devant le tribunal de limoges, ou ils ne se sont, d’ailleurs, pas présentés.

Il ne s’agit donc pas d’une plainte pour une chanson que, d’ailleurs, ces étrangers ne connaissent peut-être pas. Depuis seize ans que je suis chef de gare, j’ai entendu bien des fois ce couplet sans y prêter aucune importance et je m’en suis jamais froissé. Au contraire, comme tous mes collègues, je me suis contenté d’en rire.

Le Petit Parisien (Paris) – 14 décembre 1927 (Numéro 18551)

Escroquerie – Un certain Pierre Cuzin, se disant domicilié 17, rue des Petits-Carreaux, à Paris, avait passé commande à M. Jean Pradeau, épicier à Nexon, pour l’envoi de 2.000 kilos de haricots, à 145 francs les 100 kilos. Il ajoutait qu’il faudrait adresser une facture payable fin février à la banque William, rue Amelot, à Paris.

Pradeau envoya 1.000 kilos de haricots à l’adresse indiquée, puis une facture à la « Banque William ». Il lui fut répondu par un M. William qui se défendait d’être banquier et ajoutait que le client Cuzin, insolvable, lui avait fait envoyer ainsi plusieurs factures. Pradeau a déposé une plainte pour escroquerie.

Le Populaire du Centre – 10 mars 1932

MENACES DE MORT – M. Clément Porcher, 69 ans, propriétaire à Meilhac, rencontrait à la foire de Nexon, mardi dernier, le sieur Charbonniéras, de Guillat, commune de St-Maurice-les-Brousse. Ce dernier, s’approchant, lui demanda 1.500 francs pour l’avoir cocufié pendant la guerre. « Si dans trois jours, dit-il, tu ne m’as pas remis cette somme, je te ferai ton affaire. »

Très peu rassuré, M, Porcher est allé conter sa mésaventure à la gendarmerie, où il a déposé une plainte pour menaces de mort sous condition.

Une enquête est ouverte.

Le Populaire du Centre – 20 août 1932

VII- VAGABONDAGE

Vagabondage. — Marie Bonnet, 18 ans, originaire de Nexon, a un penchant très prononcé pour le métier de rentier. En attendant que les rentes arrivent, elle se paye le plaisir de ne rien faire. Quinze jours de vivres lui sont assurés.

le Courrier du Centre – 2 novembre 1885

La nommée Marie Laplaud. 29 ans, née à Nexon, a été arrêtée à la gare des Bénédictins, sous l’inculpation de vagabondage.

Le Courrier du Centre – 27 janvier 1895

MANDAT DE DÉPÔT CONFIRME – Dans son audience du 22 janvier, le Tribunal a confirmé le mandat de dépôt délivré contre Alfred Landreau, 33 ans, et Martin Temprin, 25 ans, arrêtés à Nexon, pour vagabondage, mendicité et défaut de carnet anthropométrique.

Le Populaire du Centre – 23 janvier 1935

Vagabond. — Arrêté à Nexon pour vagabondage, défaut de carnet anthropométrique et mendicité André Cordelet, 46 ans, comparaît devant le tribunal qui confirme le mandat de dépôt délivré contre lui.

Le Populaire du Centre – 7 mai 1936

Défaut de carnet anthropométrique. — Le tribunal confirme le mandat de dépôt délivré contre Yves Poupon, 40 ans, qui avait été arrêté à Nexon pour défaut de carnet anthropométrique.

Le Populaire du Centre – 4 mai 1937

VIII – ACTES DE PROBITÉ

On nous écrit de Nexon, le 13 juillet 1874 : « Hier dimanche, à trois heures du matin, à l’avenue de la gare, M. Rastouille, brigadier de gendarmerie à Nexon, a trouvé une montre d’argent, avec sa chaîne du même métal ; il s’est empressé d’en faire la remise à M. le juge de paix pour la tenir à la disposition de la personne qui l’a perdue.

Ce n’est pas la première fois que ce brave et loyal militaire a donné des preuves de sa parfaite probité.

Cette montre n’a pas encore été réclamée par son propriétaire. »

Le Courrier du Centre – 16 juillet 1874

Le 12 août, le nommé François Nicot, âgé de 15 ans, fils de M. Nicot, boulanger à Nexon, trouva sur la route des Places un porte-monnaie contenant une certaine somme. Ce jeune homme s’est empressé, en arrivant chez lui de remettre sa trouvaille entre les mains de M. le juge de paix. On est heureux de signaler ces traits de probité chez des jeunes gens de cet âge.

Ce porte-monnaie n’a pas été encore réclamé par son propriétaire.

Le Courrier du Centre – 21 août 1874

Acte de délicatesse – Le 17 du mois dernier s’est accompli, gare Limoges-Bénédictins, un fait, passé inaperçu, mais dont mention doit être faite.

Le sieur Etienne Betoulle, de Nexon, avait perdu dans l’intérieur de la gare un billet de 3e classe d’une valeur approximative de 20 à 22 francs. Les recherches auxquelles il se livra furent cause qu’il manqua son départ.

Au moment où, désespérant de le retrouver, le sieur Betoulle s’éloignait, le billet lui a été remis par le surveillant Lachenaud, qui n’a voulu accepter aucune récompense.

La délicatesse de Lachenaud étant toute à son honneur, nous avons tenu à signaler le fait.

Le Courrier du Centre – 6 novembre 1892

— Nous recevons la lettre suivante : « Un nouvel acte digne d’éloge à enregistrer à l’actif de M. Rafflé chef de gare à Nexon. Hier, jour de foire, au train de trois heures du soir qui monte sur Limoges, et au moment où une foule de voyageurs se pressaient pour passer sur le trottoir d’embarcation, un d’entre eux, le sieur Rocque, habitant Limoges, qui se croyait en retard et malgré la défense du chef de gare, s’engageait sur la voie même où arrivait le train qui n’était plus qu’à cinq mètres et allait être infailliblement broyé, lorsque M. Rafflé, au risque de sa vie, s’élançait sur le sieur Rocque et par un mouvement aussi prompt que la situation le réclamait, l’enlevait de la voie sur le trottoir. Rafflé fut lui-même poussé hors de la voie par la machine.

Nos félicitations à ce brava et digne chef de gare qui a déjà commis de nombreux actes de dévouement qui lui ont valu une première récompense.

Le Courrier du Centre – 19 février 1895

Médaille d’argent de classe. — M. Désiré Rafllé, chef de gare à Nexon ; 16 février 1895 (déjà titulaire d’une médaille eu argent de 2e classe), s’est de nouveau distingué en sauvant au voyageur sur le point d’être écrasé par un train.

Le Courrier du Centre  – 31 août 1895

Objet trouvé — Dimanche, à 9 heures environ, en rentrant de la gare de Nexon, le sieur Imbert, maréchal ferrant, a trouvé sur la route une belle couverture de voyage qu’il tient à la disposition de la personne qui l’a perdue.

Le Courrier du Centre – 3 novembre 1896

Traits de probité. — Ce matin la jeune Gabrielle Verneuil, âgée de onze ans, fille de M. Verneuil, cordonnier à Nexon, a trouvé, sur la place du Champ-le-Foire, un porte-monnaie contenant une certaine somme et spontanément, sans même avoir vu ses parents, cette charmante fillette est allée déposer sa trouvaille à la mairie, où elle est à la disposition de la personne qui l’a perdue. Toutes nos félicitations.

— Une autre fillette, Flavie Bouchoule, dont les parents habitent, 8, rue du Dorât, à Limoges, a trouvé sur la voie publique un mouchoir, dans le coin duquel était nouée une certaine somme ;

Cette fillette, âgée de 8 ans, qui se trouve momentanément chez sa tante, Mme Lauzeille, hôtel du Nord, à Nexon, n’a pas hésité un instant à venir déposer ce qu’elle considérait comme un trésor, à la mairie, où il est à la disposition de son propriétaire qui ne doit pas être millionnaire.

Décidément il y a d’honnêtes enfants à Nexon.

Le Courrier du Centre – 21 juin 1902

Chien errant. — M. Bonnet, maître d’hôtel à la gare de Nexon, a fait la déclaration à la mairie de cette commune qu’un chien d’arrêt sous poils blancs marqué de ronge, s’est retiré chez lui ou la personne qui l’aurait perdu peut le réclamer. Le chien n’a pas de collier.

Le Courrier du Centre – 25 février 1903

Trait de probité. — On nous écrit : Ces jours derniers, en faisant des recouvrements dans le bourg de Nexon, M. Raynaud, facteur rural en cette localité, a perçu en trop un billet de banque de 100 fr. qui avait été glisse par inadvertance parmi d’autres billets ; cet honnête employé s’étant aperçu de son erreur n’a pas eu de répit avant d’avoir retrouvé le Crésus qui donne ainsi les billets de banque sans les compter, et il a formellement refusé toute espèce de récompense.

Toutes nos félicitations.

Le Courrier du Centre – 6 juin 1903

ACTE DE PROBITÉ. – Le Jeune Léon Sazerat, âgé de 11 ans, demeurant chez ses parents aux Rochilles, près Nexon, en allant porter du lait en ville, hier matin à la première heure, a trouvé sur la voie publique un porte-monnaie contenant 190 fr.

L’enfant a fait part de sa trouvaille et en rentrant chez lui il a remis le porte-monnaie à son père qui se disposait à aller le déposer à la mairie lorsque la propriétaire de l’objet, prévenue par des personnes auxquelles l’enfant en avait parlé est venu le réclamer et est ainsi rentrée en possession de son bien.

Toutes nos félicitations.

Le Courrier du Centre – 21 juin 1905

Probité. — Mme Jeammie, a trouvé, le jour de la foire du 16 mai, dans son débit, situé près la gare de Nexon, un portefeuille contenant une somme de 515 francs qu’elle s’est empressée de remettre à son propriétaire. Toutes nos félicitations à cette brave femme.

Le Populaire du Centre – 21 mai 1916

Trouvaille. — Un parapluie neuf a été trouvé à la gare de Nexon par M. Deville, poseur à la Compagnie d’Orléans Le réclamer au secrétariat de la mairie.

Le Populaire du Centre – 21 octobre 1922

Probité. — Dimanche dernier, M. Boucher Pierre, propriétaire à Meilhac, perdit son portefeuille contenant une somme de 172 fr. 60- M. Edmond Truchassou, cordonnier à Nexon l’ayant trouvé, s’est empressé de le déposer à la mairie, où sou propriétaire est venu le réclamer.

Le Populaire du Centre – 1er février 1923

Probité. — M. Léon Dudognon, journalier, au Pavillon, commune de Janailhac, a trouvé une montre le 14 juin, à Nexon (jour de foire) et l’a déposée à la mairie de notre ville.

Le Populaire du Centre – 22 juin 1923

Probité. — Le jour de la foire de Nexon, M Charles Guyot a trouvé un portefeuille contenant un titre de pension au nom de Grenier Martial, et qu’il s’est empressé de déposer à la mairie.

Le Populaire du Centre – 25 septembre 1923

Probité. — Un porte-monnaie contenant 1.800 francs et appartenant à M. Bonnet, facteur à Nexon, a été trouvé, près du château de La Garde, par Mme Denaudy, marchande de volailles à Limoges.

Le Populaire du Centre – 8 juillet 1928

Le tennis à Nexon

1937, naissance du premier club

André Longequeue venait de s’installer à Nexon et il avait sans doute la nostalgie des parties de tennis qu’il effectuait lorsqu’il était étudiant. Mais à Nexon il n’y avait pas de court. Il se trouvait pourtant que plusieurs personnes étaient intéressées par le tennis.

Il faut dire que l’épopée des « quatre mousquetaires » avait fait connaitre le tennis en dehors des cercles restreints de la bourgeoisie des grandes villes. En effet les « Quatre mousquetaires », Jean Borotra (1898-1994), Jacques Brugnon (1895-1978), Henri Cochet (1901-1987) et René Lacoste (1904-1996) ont gagné six fois la Coupe Davis entre 1927 et 1932 et remporté de nombreux tournois.

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de gauche à droite : Jacques Brugnon, Henri Cochet, René Lacoste et Jean Borotra

Les étudiants suivaient plus assidûment leurs exploits que les jeunes ruraux nexonnais. Il n’est donc pas étonnant qu’André Longequeue, le pharmacien, rencontre le dentiste, Guy Durengue, un ingénieur François Laplaud et surtout Roger Gaumy qui sera maire de Nexon en 1944.

Ils cherchent un terrain sur lequel ils pourraient construire un court. Un terrain, bien isolé et très proche du centre du bourg leur semble parfait pour cela. C’est une carrière, aux Rochilles, à l’endroit où quelques années plus tard sera construit le garage des pompiers qui sera transformé par la suite en gymnase.

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Le court de tennis aux Rochilles. Les hommes jouent en pantalon, le short est considéré comme indécent…

Avec les moyens du bord ils construisent un court, créent une association et disputent des matchs entre eux mais aussi contre leurs amis d’Aixe sur Vienne. Le club s’étoffe de nouveaux joueurs mais, en conflit avec la municipalité ils doivent quitter le terrain des Rochilles.

Monsieur Laspougeas qui avait rejoint le club proposa de créer un court sur son terrain, derrière la maison familiale en haut de l’avenue de la gare. Le nombre des joueurs a progressivement augmenté et le club a engagé des équipes en compétition.

Avec le boom que le tennis a connu dans les années 1980 un court a été construit et il a été possible d’utiliser le gymnase comme court couvert.

 1977 : Monsieur Longequeue cède la présidence à Christian Laspougeas

En 1977, Christian Laspougeas succède à André Longequeue à la présidence du club. De nombreux jeunes garçons pratiquent à la fois le football, souvent en équipe première, et également le tennis. Il suffit de rappeler les noms de Patrice Valette ou de Frédéric Jarry-Lacombe, mais aussi de jacques Célérier et plus tard de Bruno Kocielny, passé par la suite au Red Star.  Sans oublier les filles comme Evelyne Fonchy qui a débuté et progressé à Nexon.

A la fin de la saison 1980 le club compte 114 licenciés, 74 adultes et 40 jeunes. depuis le mois de juin 1980 le club dispose 4 jours par semaine d’un court en béton poreux que la municipalité vient de faire construire. L’inauguration officielle a eu lieu le 14 juillet avec deux joueurs de deuxième série, Pierre Jauffret de Bordeaux et Gérard Valleron de Limoges.

Avec la saison 1981 les effectifs du club continuent de croître. Il compte 148 licenciés, 77 adultes et 71 jeunes et dispose de deux courts, celui en terre battue avenue de la gare et le nouveau court en béton. Le gymnase n’est pas encore terminé ce qui limite la pratique du tennis aux périodes de beau temps. L’école des jeunes est animée par Patrice Valette et Michel Marcelot.

Avec l’année 1982 le nombre des licenciés bat des records. Ce sont 152 licenciés, 73 adultes et 79 jeunes que le club a enregistré. Tous ces joueurs trouvent des créneaux horaires pour s’entraîner grâce à la disponibilité de madame Jarry-Lacombe qui , depuis sa pâtisserie, gère les plannings des deux courts.

Le tournois interne du club a été remporté par Michel Voisin battant en finale Frédéric Jarry-Lacombe.

L’ouverture du gymnase permet à l’école de tennis de fonctionner pendant toute l’année scolaire sous la responsabilité des deux éducateurs, Bernadette Rebeyrol et Patrice Valette.

En 1983 le tournoi interne a été remporté par Jean marie Massy qui a battu Patrice Valette.

L’AG du 26 octobre 1984 a élu le bureau suivant :

Président : Christian Laspougeas

Vice-Présidents : Jacques Célérier et Frédéric Jarry-Lacombe

Secrétaire : André Longequeue

Secrétaire adjoint : Daniel Roche

Trésorier : Patrice Valette

Trésorier adjoint : Michel Marcelot

Jean-Marie Massy est responsable de l’équipe 1 et Yves Roussin de l’équipe 2. Trente jeunes fréquentent l’école de tennis.

Le tournoi interne du club de l’année 1985 a été remporté par Guy Chausse qui a battu en finale Daniel Roche. Pour les femmes Evelyne Fonchy a battu Bernadette Rebeyrol.

Au début de l’année 1990 le club comptait une centaine de licenciés et une école de tennis. Trois éducateurs l’animaient : Claudine Boulesteix pour les 7-9 ans, Bruno Kocielny pour les 9-11 ans et Jean Marie Massy pour les 11-13 ans. Deux équipes masculines sont engagées en compétition, l’une en 5e division et l’autre en 3e tandis qu’une équipe féminine joue en 2e division du Limousin.

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Limousin Magazine . janvier 1990

En 1991 Ahmet Ercelik a battu Patrice Valette et Evelyne Fonchy a triomphé de Bernadette Bosselut.

En 1992 François Célérier bat Yves Roussin et Françoise Benoit l’emporte face à Andrée Dujacques.

En 1993 Ahmet Ercelik bat Claude Pouletaud et Bernadette Bosselut l’emporte face à Stéphanie Vallet.

En 1996 François Célérier a emporté la finale face à Jean-Marie Massy et Nathalie Emard s’est imposée face à Stéphanie Vallet.

En 1997 les deux équipes masculines ont terminé à la 1ere place de leur poule du championnat d’été et accèdent à la 3eme division régionale.

Pour le tournoi interne François Lansade s’est imposé face à Nicolas Marcelot tandis que chez les dames, Stéphanie Vallet battait Nathalie Emard.

1997 : Dominique Duverneuil élue présidente

Lors de l’assemblée générale du 7 novembre 1997, Dominique Duverneuil est élue à la présidence du club. Elle remplace Christian Laspougeas qui après vingt années à la tête du club a souhaité prendre un peu de recul.

En 1998 François Lansade remporte le tournoi interne face à Bernard Theillaumas, et Françoise Benoist s’impose devant Stéphanie Vallet.

Lors de l’AG du 6 novembre 1998 le bureau est ainsi constitué :

Présidente : Dominique Duverneuil

Vice-Président : Frédéric Jarry-Lacombe

Secrétaire : Nathalie Emard

Secrétaire adjoint : André Lemire

Trésorière : Stéphanie Vallet

Trésorier adjoint : Jean Marie Massy

Cette année-là 4 joueurs accèdent à la 3eme série : François Lansade classé 15/3, Laurent Guery, Ahmet Ercelik classés 30 chez les hommes et Nathalie Emard classée 30 chez les dames.

2000 : Patrice Piquet devient président

Lors de l’AG du 15 septembre 2000 le bureau est totalement renouvelé et se compose ainsi :

Président : Patrice Piquet

Vice-Président : Olivier Breuil

Secrétaire : Michèle Piquet

Secrétaire adjoint : Mireille Breuil

Trésorière : Anita Redon

Trésorier adjoint : Emmanuel Amar

L’AG du 15 octobre 2004 a élu le bureau suivant :

Président : Patrice Piquet

Vice-Président : Bruno Royer

Secrétaire : Michèle Piquet

Trésorière : Elisabeth Dupuis

Pour la saison 2005 Didier Chausse est classé 15/5 et Ludovic Reillier 30. Chez les dames, Valérie Chausse est classée 15/4, Amandine Piquet 15/5 et Emmanuelle Royer 30.

Emmanuelle Royer a remporté le titre de championne régionale de 4ème série 2008.

La saison 2011-2012 a vu l’équipe composée de Hugo Gerville-Reache (15/5), Raphaël Pradeau (15/5) et Sébastien Fougeras (15/4) accéder à la 3ème division. Le club comptait alors 79 licenciés dont 49 de moins de 18 ans.

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L’équipe qui accède à la 3ème division

Patrice Piquet est président et Fabienne Goncalves secrétaire.

Fabienne Goncalves présidente

Le bureau 2013-2014 est ainsi composé :

Présidente : Fabienne Goncalves

Vice-Présidente : Marie Cubertafond

Secrétaire : Hervé Vigné

Trésorier : Sébastien Fougeras

En 2014 le Tennis Club Nexon s’est associé avec le Tennis Club Bosmie l’Aiguille et a déclaré la nouvelle association, le Tennis club Bosmie Nexon à la préfecture de la Haute-Vienne le 19 septembre 2014. Il dispose de ce fait de 4 courts : un gymnase et un béton poreux à NEXON et une résine et un béton poreux à BOSMIE.

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Le nouveau bureau est alors le suivant :

Présidente : Fabienne Goncalves

Vice-Présidents : Marie et Annie Cubertafond, Hervé

Secrétaire : Lucie Lecerf

Secrétaire adjointe : Paméla Breton

Trésorier : Sébastien Fougeras

Trésorier adjoint : Raphaël Pradeau

Le nouveau club comptait 69 licenciés dont 40 jeunes pour la saison 2014/2015.


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Le court de plein air et le court dans le gymnase à Nexon

Les notaires à Nexon

Me Léonard de CEZERAT, alias  SAZERAT et M. de LAGARDE sont notaires à Nexon en 1560.

Jean François GUYOT, né en 1620, Notaire royal au bourg de Nexon

François Clément GUYOT, né après 1650 et décédé le 29 avril 1708 à Nexon ou il est Notaire royal. Il épouse le 21 mai 1687 à La Meyze, Françoise Desmoulins. Ils ont deux jumeaux, nés le 18 décembre 1692, appelés tous deux François. L’un (1692-1751) lui succédera, le second (1692-1756) sera d’abord praticien puis greffier de la juridiction de Nexon

JOURDE, 1682 – 1712

SAZERAT, 1679 – 1717

François GUYOT, né le 18 décembre 1692 à Nexon, décédé après 31 mars 1761 est notaire à Nexon. Marié en 1721 à Nexon avec Jeanne DELURET (1696-1750) ils ont deux enfants qui s’appellent tous deux François. L’un d’eux, décédé le 10 mai 1756 à Nexon ou il est Greffier de Justice.

Annet TARRADE, né le 21 septembre 1695 à Nexon, décédé le 23 juin 1760 à Nexon à l’âge de 64 ans. Il était arpenteur royal, notaire, juge et procureur d’office des juridictions de Nexon. Marié le 18 juillet 1724 à Jourgnac avec Marie SUDUYRAUD (1706-1783). Ils ont un fils, Jean-Baptiste qui sera notaire à Nexon.

Mathurin GIZARDIN, né le 19 septembre 1692 à Saint-Hilaire-les-Places, décédé le 21 août 1762 à Nexon à l’âge de 69 ans. Notaire et Procureur d’Office de la Juridiction de Nexon. Son fils Pierre, né en 1745, sera chirurgien à Nexon.

Jean-Baptiste TARRADE, né le 29 mars 1729 à Nexon, décédé le 8 décembre 1793 à l’âge de 59 ans. Il était également procureur et arpenteur. Son frère Annet Tarrade (1737-1821) était Officier de Santé de la commune de Nexon et Chirurgien.

DEVERNEILH ou (DUVERNEILH), 1743 – 2 pluviôse an VIII

Le 2 Germinal de l’AN 8, DUVERNEILH notaire public à Nexon adresse sa démission en ces termes :

« Citoyens Administrateurs j’ai l’honneur de vous, prévenir qu’en raison de mon grand âge et des infirmités qui en sont la suite, je renonce à ce jour, purement et simplement, à l’exercice des fonctions de notaire public. Entendant néanmoins conserver la garde ou le dépôt de mes minutes jusqu’à ce qu’il en soit autrement ordonné par les lois. Je vous prie citoyens administrateurs de m’en donner acte ».

GIZARDIN Nicolas, né le 2 septembre 1770 à Nexon, décédé  le 8 octobre 1806  à Nexon.

GUYOT François, Louis né à Nexon le 17 septembre 1774, décédé le 3 juin 1810. Marié à Nexon le 13 octobre 1772 avec Anne DUVERNEILH (ca 1750-1784) ils ont onze enfants, plusieurs décèdent très jeunes. Aucun ne sera notaire.

GUYOT Joseph, est né le 31 aout 1777 à Nexon et il est mort le 16 janvier 1824. Son père, Louis François était notaire et son grand père greffier. Joseph GUYOT a été maire de Nexon du 19 janvier 1794 au 4 septembre 1806.

Voici la nécrologie publiée dans les Annales de la Haute-Vienne le 13 février 1824:  Une mort prompte et prématurée vient d’enlever, presque à la fleur de l’âge, M. Joseph Guyot, maire de Nexon, et notaire à la suite de ses pères. Ce coup terrible brise les liens de la plus douce union et ravit un père à de tendres enfants. Il n’en eut pas fallu davantage pour jeter la consternation parmi les habitants de cette contrée ; mais leur douleur s’augmente encore par le souvenir des vertus modestes et des qualités précieuses, dont leur infortuné compatriote leur donna l’exemple pendant sa trop courte carrière. Ils n’oublieront jamais le zèle éclairé et la probité, sévère jointe au plus parlait, désintéressement qu’il leur prodigua dans l’exercice de ses doubles fonctions ; et si une pensée consolante sur le sort de ce malheureux père de famille s’offre encore à leur esprit, c’est celle qui leur laisse la persuasion, qu’à ses derniers moments, il a dû éprouver la douce satisfaction de n’avoir fait que du bien , et celle plus douce encore , de transmettre à ses enfants l’exemple d’une vie pure et sans reproche.

Par ordonnance royale du 20 août 1824, M. Arnoul CUBERTAFOND a été nommé notaire à la résidence de Nexon, en remplacement de feu M. Joseph GUYOT.

CUBERTAFOND Arnoul, 27 septembre 1824 – 1863. Il est nommé maire par le préfet le 28 août 1830.

BOUTAUD-LACOMBE Louis, 1864 – 6 août 1893 ; gérance Meilhac du 24 décembre 1880 au 14 juillet 1881

BOUTAUD-LACOMBE Albert, François, 10 août 1893 – 1899

André GARRAUD, 1920- 1945

Jean Marie GARRAUD 1945- 1990. Ancien président du conseil régional des notaires du ressort de la cour d’appel de Limoges, Chevalier de la Légion d’honneur du 2 septembre 1990 et officier du 17 avril 2003.

CODET Hervé, 10 décembre 1990 – 1996.

4 juillet 1996, M. PINLON Bruno, Henri est nommé notaire à la résidence de Nexon en remplacement de M. CODET Hervé, décédé.

Par arrêté de la garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 6 août 2007 la démission de M. PINLON (Bruno, Henri), notaire à la résidence de Nexon (Haute-Vienne), est acceptée. La société civile professionnelle Bruno PINLON et Catherine EXBRAYAT, notaires, associés d’une société civile professionnelle titulaire d’un office notarial, constituée pour l’exercice en commun par ses membres de la profession de notaire, est nommée notaire à la résidence de Nexon (Haute-Vienne), en remplacement de M. PINLON (Bruno, Henri). M. PINLON (Bruno, Henri) et Mme Buisson (Catherine, Émilienne, Marie), épouse EXBRAYAT, sont nommés notaires associés.

Les juges de paix à Nexon

I – Historique de la justice de paix

C’est la Constituante qui instaure en France les justices de paix par la loi des 16 et 24 août 1790. L’objectif de cette création est de mettre au service des citoyens une justice plus proche et efficace, en parallèle à la justice classique : c’est la volonté d’une justice simple, rapide, gratuite et équitable, héritière de la Justice seigneuriale de l’Ancien Régime. Les juges de paix avaient pour principale mission de régler les litiges de la vie quotidienne par une démarche conciliatrice : petites affaires personnelles et mobilières, conflits bénins entre particuliers, contraventions de simple police.

Accessible gratuitement, le juge de paix était présent dans chaque canton. De plus, l’accès à la fonction ne nécessitait aucune qualification particulière en droit, mais résultait d’un vote, puis d’une nomination. Dès lors, on retrouve principalement des personnes dotées d’une autorité morale et d’une situation sociale établies. Il était également chargé de tâches administratives notamment la présidence de diverses commissions locales.

La professionnalisation des juges de paix et le regroupement des justices de paix (nouveau maillage face à l’urbanisation croissante), débutés en 1929, ont constitué les prémices de la disparition de ces juridictions originales liée initialement à la déprise des campagnes.

De plus la judiciarisation de la société a nécessité des institutions plus qualifiées. Supprimées en 19581, les justices de paix sont remplacées par les tribunaux d’instance et les médiateurs, dont le point de vue sur l’efficacité est relatif à la compétence des intervenants et de la formation de ces professionnels, alors que le besoin d’une justice de proximité s’accroît.

  1. Historique de l’institution

Avant la Révolution, la sénéchaussée de LIMOGES comptait dans son ressort 136 justices seigneuriales. Beaucoup d’entre elles n’avaient ni officiers, ni postulants, ni auditoire, ni greffe, ni prison.

Les justices de paix, créées en 1790 ne commencent à fonctionner réellement qu’en 1802. Elles sont présidées par un juge élu jusqu’en 1814 puis nommé. IL est assisté d’un greffier.

L’arrêté du 30 novembre 1801, sous le Consulat, fixe à 26l le nombre des juridictions de paix est pour le département de la Haute-Vienne.

A partir de 1809, le juge de paix siège au chef-lieu du canton, assisté de son greffier.

Parallèlement dans le département, sont mis en place en 1800 quatre tribunaux de première instance : LIMOGES, BELLAC, ROCHECHOUART et SAINT YRIEIX LA PERCHE.

L’ancrage territorial et familial des juges de paix leur de tenir compte des particularismes locaux (baux ruraux, droit d’usage et de successions…). Ils pouvaient comprendre les plaideurs qui n’étaient pas toujours capable de s’exprimer en français.

La professionnalisation des juges de paix avec le recrutement sur concours débute en 1930 et marque les prémices de la disparition de ces juridictions originales. Elle sera effective par l’ordonnance du 22 décembre 1958 qui supprime les justices de paix en les remplaçant par des tribunaux d’instance. A partir du 1er janvier 1959 le Tribunal d’instance de Saint-Yrieix-la-Perche remplace le juge de paix de Nexon.

Les tribunaux d’instance héritent des compétences des anciennes justices de paix. Ils disposent d’un ou plusieurs magistrats et d’un secrétariat-greffe qui aide les parties dans leurs démarches et dispense de l’assistance obligatoire d’un avocat. Ils deviennent des tribunaux de police compétents en matière pénale pour les contraventions.

Jusqu’au 31 décembre 2009, il y aura 4 tribunaux d’instance en Haute-Vienne : LIMOGES, BELLAC, ROCHECHOUART et ST YRIEIX LA PERCHE

II – liste des juges de paix nommés à Nexon

L’installation du 1er Juge de Paix eut lieu en grande pompe le 3 Janvier 1791.

Le 2 décembre 1790 avait été élu comme Juge de Paix le sieur Audonnet de la FERRANDIE, homme de loi Commandant de la Garde Nationale de Rilhac Lastour, y demeurant au village des Combes. Il se présenta donc ce 3 janvier à 9 heures du matin au Conseil Général et à la population. Il fut accompagné à l’Eglise par la Garde Nationale et une Grande messe fut célébrée, l’Eglise était archicomble. Après l’Évangile ledit Juge de Paix, dit un grand discours et prêta serment entre les mains des Officiers Municipaux et désigna comme son greffier Jean Baptiste GUYOT qui rempli également les fonctions d’huissier et de porte-drapeau. La messe terminée, le sieur SAZERAT, Procureur de la Commune fit un discours au nom de toutes les municipalités du Canton et le Juge fut conduit en sa demeure où il dût tenir ses audiences.

François Audonnet de La FERRANDIE siège au Directoire du département à partir du 16 novembre 1792, maintenu par arrêté du 2 frimaire an III (22 novembre 1794). Il a présidé l’administration départementale de la Haute- Vienne du 1er thermidor au 1er fructidor an II (19 juillet 1794 au 22 septembre 1794)

Le 13 décembre 1792 il fut procédé à l’installation du nouveau Juge de Paix du Canton de Nexon, en la personne du citoyen Jean Baptiste GUYOT, administrateur au Conseil du District de St-YRIEIX. Cette cérémonie eut lieu en l’Eglise de NEXON, après la messe chantée à l’intention du St-Esprit, en présence du peuple assemblé et du Conseil Général.

Le Maire SIRIEX adressa, un compliment au Juge de Paix qui remercia et prêta serment « de vivre libre ou mourir, de maintenir de tout son pouvoir la loi et la constitution, la Liberté et l’Egalité ou de mourir à son poste en la défendant, de remplir avec zèle et courage toutes les fonctions civiles et politiques qui lui seront confiées ».

Le 9 Frimaire An X ( lundi 30 novembre 1801), Les Consuls ordonnent la réduction des justices de paix. Nexon reste chef lieux de justice de paix avec 9 communes (leur orthographe a évolué depuis) : Hilaire-Lastour (Saint). – Janailhac. – Lameize. – Laroche l’Abeille. – Melhac et Saint Martinet. – Nexon. – Priest (Saint) et Fressinet. – Reilhac-Lastour. -Royère.

Le 16 septembre 1809 l’Assemblée du canton de Nexon est convoquée par décret Impérial du 30 juin 1809 à Janailhac. Elle a jusqu’au 30 septembre pour nommer 4 membres au collège électoral de département, 4 membres au collège électoral d’arrondissement, 2 candidats aux fonctions de juge de paix, et 4 candidats pour les fonctions de suppléants juge de paix. Cette assemblée se réuni à Janailhac car le président en est Mathieu Joseph d’ARBONNEAU. M. Pierre DUMAS est élu.

1825 – 1849 : M. MOUSNIER il signe BURGUET-MOUSNIER en 1832

1er mai 1849 : est nommé juge de paix du canton de Nexon, M. DESVAUD, suppléant du juge de paix du Dorat, en remplacement de M. MOUSNIER, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Par décret impérial, en date du 23 juillet 1860 est nommé juge de paix du canton de Nexon, M. SENAMAUD, juge de paix du canton nord de Tulle, en remplacement de M. DESVAUD, nommé juge de paix du canton de Saint-Germain-les-Belles- Filles.

20 février 1864 : M. SENAMAUD, juge de paix à Nexon est nommé juge au tribunal de Saint Yrieix.

Par décret impérial du 13 avril 1864, M. CROUZAUD, avocat à Bellac, a été nommé juge de paix du canton de Nexon

9 janvier 1878 : M. DUPETY André- Jean-Baptiste, licencié en droit, est nommé juge de paix à Nexon en remplacement de M. CROUZAUD, nommé juge de paix à Jarnages (Creuse).

Le Populaire 10 novembre 1882 : « Un Infanticide.

On nous écrit de Saint-Priest-Ligoure, le 8 octobre : D’après un réquisitoire délivré par M. le juge de paix de Nexon, la gendarmerie s’est rendu au village de Boucaunaud pour faire une enquête qui a eu pour résultat de découvrir un infanticide.

La fille Anna Latouille a déclaré que, le 26 septembre dernier, travaillant avec son père et sa mère à couper du blé noir jusqu’à deux heures du soir, heure à laquelle ils sont allés manger, après le repas, elle est allée accompagner sa sœur qui conduisait les moulons au pâturage ; vers quatre heures, elle s’en revenait ; chemin faisant, elle a accouché d’un enfant dans un champ de bruyères qui se trouve à environ 500 mètres de la maison d’habitation. L’enfant était un garçon qu’elle a étouffé et porté à 207 mètres environ, près le ruisseau de Ligoure.

Après cela, elle s’est rendue dans le champ où elle avait travaillé le matin, dans lequel se trouvait également son père, auquel elle n’a point parlé de son accouchement.

La fille Latouille a montré l’endroit où elle avait enfoui son enfant qui a été retiré en la présence de la gendarmerie.

  1. Massy, docteur à Nexon, ayant été requis par M. le juge de paix, a certifié que l’enfant avait vécu.
  2. le juge de paix, après une enquête, a reconnu qu’il n’y avait pas de complice, et que Latouille (Anna) était seule coupable du crime d’infanticide.

Sur son ordre, elle a été conduite à Saint-Yrieix, pour être mise à la disposition de M. le procureur de la République ».

BILLOT (Louis-Antonin-Auguste-Raymond), né le 06/10/1881, remplace BONNAFY (Arsène) dans la fonction de greffier à Nexon (Haute-Vienne), le 13/10/1907.

Avril 1886 : M. DUPETY, juge de paix à Nexon, est nommé juge de paix d’Aubusson. Il est remplacé par M. VERDIER.

13 avril 1887 : M. Adolphe SARAUDY, conseiller municipal à Limoges est nommé juge de paix à Nexon, en remplacement de M. VERDIER, nommé juge de paix à Bugeat (Corrèze). M. SARAUDY publie en aout 1890 un ouvrage : « Du Bail à Colonat et des usages locaux de la Haute Vienne »

26 avril 1889 : M. MANDON, juge de paix à Chateaurenault (Indre et Loire) est nommé à Nexon.

8 Novembre 1892, M. Prosper PAGEOT est nommé juge de paix à Nexon, en remplacement de M. MANDON, nommé à Pontarion (Creuse).

Février 1893 : M. DUBRAC, juge de paix de Brinon les Allemands (Nièvre) est nommé à Nexon.

Mai 1903 : M. DUBRAC est nommé juge de paix à Saint Yrieix. Il est remplacé par M. PORTES.

Le Populaire du Centre 11 mai 1906 : « AFFAIRE d’HONNEUR

  1. Portes, juge de paix à Nexon, envoie ses témoins à M. Maurice Delcaire — Entrevue de témoins— Lettres relatives à l’incident

Au cours de la période électorale qui vient de se terminer, l’honorable M. Portes, juge de paix à Nexon, ayant été violemment attaqué dans un journal qui soutenait la candidature de M. Delcaire, a chargé deux de ses amis. M. le docteur Vacherie, député de l’arrondissement de Bellac, et M. le capitaine Pitance, de demander à M. Delcaire, une rétractation ou une réparation par les armes.

Voici les documents qui nous sont communiqués au sujet de cet incident :

LETTRE DES TÉMOINS DE M. PORTES

Saint-Yrieix le 9 mai 1906.

Mon cher ami,

Conformément à votre désir, nous nous sommes présentés hier à 4 heures 40 de l’après-midi chez M. Delcaire, avocat à Saint-Yrieix, auquel nous avons fait pari de voire intention de lui demander réparation par les armes pour les injures à votre égard contenues dans un écrit signé : « Un électeur » qui a été distribué, à la fin de la période électorale par ses amis ou par ses agents, dans l’intérêt de sa candidature.

Après nous être mis en relation avec MM. Bayle et Lacoste, tous deux avoués à Saint-Yrieix, ces messieurs nous ont déclaré, au nom de M. Delcaire, que leur client est étranger à l’écrit signé : « Un électeur », distribué jeudi dernier, et que cet écrit ayant été répandu à son insu, il en décline par suite toute responsabilité.

Devant une pareille déclaration, nous avons considéré notre mission comme terminée.

Veuillez agréer, mon cher ami, l’assurance de nos meilleurs sentiments.

Signé : Capitaine PITANCE ; Docteur VACHERIE, Député de l’arrondissement de Bellac.

LETTRE DE PORTES A SES TÉMOINS

Nexon, le 9 mai, 1906.

Mes chers amis,

  1. Delcaire se dérobe. J’espérais qu’à son défaut, j’aurais trouvé quelqu’un de ses amis acceptant la responsabilité qu’il décline.

Je regrette de vous avoir dérangés inutilement et je laisse à l’opinion publique le soin de juger la conduite inqualifiable du sieur Delcaire en même temps que l’attitude piteuse de ses partisans.

J’avais en effet le droit de croire qu’il accepterait celte responsabilité, ou que l’auteur se serait montré. Tous fuient.

Triste et lâche !

Encore une fois merci, et bien cordialement à vous.

  1. PORTES »

5 mars 1908, M. PORTES Étienne-Henry-Pierre-Édouard, né le 21/12/1864, est nommé receveur des finances à Gex (Ain). Il est remplacé par M. LACOSTE Bernard dans la fonction de juge de paix à Nexon.

13 janvier 1910, Bernard LACOSTE, né le 16/03/1840, démissionnaire, est remplacé par M. BONNAFY dans la fonction de juge de paix à Nexon ; M BONNAFY est ancien greffier et ancien adjoint au maire.

Bonnafy loue au département un immeuble qui abrite la gendarmerie. Le bail qui expirait le 31 décembre 1935 a été renouvelé pour 9 ans à compter du 1er janvier 1936 contre un loyer annuel de 7000 francs, le loyer précédent était de 4000 francs.

1er janvier 1929 M. BONNAFY fait valoir ses droits à la retraite.

30 juin 1929 : M. NEBOUT quitte Châteauneuf la Forêt et il est nommé juge de paix de Saint Yrieix et Nexon.

17 septembre 1934 : M. NEBOUT est nommé à Montbron et Montembœuf. Le poste de Saint-Yrieix et Nexon est supprimé.

Le Cercle de la Concorde

                   Les différentes catégories de cercles

Maurice Agulhon dans son étude « Le Cercle dans la France bourgeoise 1810-1848 » (1), montre que, dans la société bourgeoise de Louis-Philippe, entre 1830 et 1848, la fréquentation des cercles s’est progressivement substituée aux salons. Mais pour autant les grands salons mondains n’ont pas disparus des grandes métropoles, principalement Paris. Le Cercle de l’Union, le plus prestigieux, le Jockey club ou le Cercle de la Rue Royale comptent plus de 90% de nobles parmi leurs membres (2). On peut donc considérer que vont coexister deux catégories de cercles, les cercles aristocratiques et les cercles bourgeois.

Ces derniers se sont créés pour que leurs membres se rencontrent, lisent les journaux auquel le cercle est abonné, jouent aux cartes ou au billard mais aussi discutent de questions professionnelles et politiques. Ces cercles qui se développent rapidement à partir du milieu du XIXe siècle sont le produit de la culture bourgeoise, fondée sur l’égalité, la masculinité et la recherche de loisirs nouveaux. Avec la IIIe République ils vont devenir le creuset du renforcement du sentiment républicain, surtout au moment où le clergé et la bourgeoisie locale se déchireront à travers la querelle de l’école. Ces cercles ont contribué à la créations d’un « espace social » fraternel, solidaire et démocratique (3). Cela se traduit dans leurs noms : « de la concorde », « de l’union », « de la paix », « des travailleurs », « de l’avenir », « des démocrates », « des citoyens » …

1- Maurice Agulhon, Le Cercle dans la France bourgeoise 1810-1848, Cahiers des Annales, 36, Paris, Librairie Armand Colin, 1977, 105 p.

2- Bravard Alice, « Le cercle aristocratique dans la France bourgeoise 1880-1939 », Histoire, économie & société 1/2011 (30e année), p. 85-99

3- Bernard Traimond – Cercles et Sociabilité en Gascogne- Annales du Midi, n° 152-juin 1981).

Les cercles en Haute-Vienne

On ne connait pas de cercle purement aristocratique en Limousin. Le plus prestigieux et le plus ancien en Haute-Vienne, Le cercle de l’Union a été créé par la haute-bourgeoisie limougeaude en 1844. Il est né place Royale (aujourd’hui place de la République) en 1844 fondé par les industriels de la porcelaine et de la chaussure. A la création le droit d’entrée était de 125 F et la cotisation annuelle de 100 F. Elle baisse ensuite à 75 F en 1865. En 1878, les sociétaires déménagent pour se réunir dans le bâtiment qu’ils ont fait construire boulevard de Fleurus. En 1888 ils y ajoutent un jardin d’hiver abrité sous une somptueuse véranda jalonnée de vitraux réalisés par Chigot. Le cercle abrite alors 4 salons, une bibliothèque, 2 salles à manger et une salle de jeux.

C’est un cercle luxueux qui avec sa vie intellectuelle et sociale importante a marqué l’histoire de Limoges jusqu’à la fin du XXe siècle. A partit des années 1990 la fréquentation baisse régulièrement. La décoration a vieilli, les cuisines ne sont pas adaptées aux normes et aux exigences nouvelles aussi en 2003 les tableaux et les meubles sont mis en vente et le cercle ferme ses portes en 2007. La reprise du bâtiment par un établissement bancaire avait fait germer l’espoir d’une réouverture mais en août 2016 l’acheteur a renoncé à ce projet.

En 1865 le Cercle des jeunes gens a été créé avec les mêmes objectifs pour un public moins riche puisque la cotisation est de 25 F.

Bellac a un cercle en 1853, Saint Léonard en 1856 et celui de Saint Junien naît sous la république, en 1872.

Le Cercle de la Concorde à Nexon

Le cercle de Nexon, a été fondé en 1876, principalement par des commerçants et des membres des professions libérales.  Pour A. Corbin c’est un cercle politique, ce qui serait un cas unique dans le département (4). A ce sujet il cite un propos du sous-préfet de Saint Yrieix considérant le patron du café de l’Univers ou les membres se réunissent, comme étant « un rouge écarlate ». (Archives dep. M 972)

4 – Archaïsme et modernité en Limousin au XIXe siècle (1845-1880), nouvelle édition, Presses universitaires de Limoges, Limoges, 1999 (1re éd. 1975), 2 vol.

Les 13 membres fondateurs se réunissent le 20 septembre 1876 et, partant des statuts qu’ils viennent d’adopter, ils élisent le bureau suivant :

Président : Louis Boutaud-Lacombe, notaire à Nexon*

*Notaire à Nexon de 1864 à 1893, il assure la gérance de l’étude de Meilhac, du 24 décembre 1880 au 14 juillet 1881.

Secrétaire-trésorier : Joseph Faure

Membres : Crouzeau d’Azat, Frugier notaire, Bonnet J.B. et Eyssartier.

Commissaires : Michel Frugier, Eugène Cubertafond, Ludovic Guilhaumaud, Ferdinand Gizardin.

Trois journaux sont choisis : Le Temps, Le Courrier du centre et La Vie Parisienne.

création du cercle

Les statuts du cercle

statuts 1statuts 2statuts 3

statuts 4statuts5

L’année suivante les membres décident de supprimer l’abonnement à la Vie parisienne et prennent des abonnements d’essai pour 4 nouveaux journaux :  le Républicain, L’Union Conservatrice, Le Soleil et Le Figaro. L’Assemblée décide également de supprimer les quatre commissaires.

Le 10 mars 1878, deux membres, présentés, comme le stipulent les statuts, par deux membres sont cooptés : Messieurs Dupety, juge de paix et Deynat percepteur tous deux à Nexon.

Le 2 juin 1878 deux nouveaux membres sont admis : Messieurs Capel, employé des contributions indirectes et Alfred Desmaison, propriétaire à Nexon.

Lors de l’Assemblée générale de septembre 1878 la composition de la Commission a été modifiée à la suite de la démission du trésorier, Joseph Faure.

La nouvelle composition est alors :

Président : Boutaud-Lacombe

Secrétaire-archiviste : Ferdinand Gizardin

Trésorier : Deynat

Membres : J.B Bonnet, Eugène Cubertafond, Frugier notaire, Ludovic Guilhaumaud.

L’assemblée décide de renouveler les abonnements à 4 journaux : Le Temps, le Courrier du Centre, Le Soleil et le Monde Illustré.

Lors de l’Assemblée générale de décembre 1879 les comptes présentés laissent apparaître un excédent sur les deux derniers exercices. Six nouveaux membres sont admis : Bonnel, pharmacien, Nouhaud, pharmacien, Gabriel Thomas, aspirant au notariat, Joseph Tarrade, tous à Nexon et Gabriel Tarrade, bijoutier à Limoges. C’est la première personne n’habitant pas à Nexon à être admise.

Le 14 juin 1881 l’assemblée élit Joseph Tarrade, huissier, comme nouveau trésorier à la suite du départ de Nexon de M. Deynat. Elle coopte deux nouveaux membres : le Docteur Frugier, médecin et M. Dumas, nouveau percepteur à Nexon. Les quatre journaux choisis sont : Le temps, Le Soleil, La France Centrale et le Charivari.

Le loyer du cercle est de 400 francs, sans changement depuis la création ainsi que la cotisation fixée à 24 francs. Les abonnements coûtaient 51 francs pour La république, 48 pour Le temps, 30 pour Le Courrier du Centre, 14 pour le Monde Illustré.

En février 1882 trois nouveaux membres sont admis : Henri Lelong, René Tarrade et Laurent Lelong, propriétaires à Nexon.

Tous les candidats ne sont pas admis. Ce fut le cas pour M. Sallon en août 1882.

En octobre 1882 le cercle comptait 31 sociétaires. Leurs cotisations de 24 francs généraient une recette de 744 francs ne couvre pas totalement les dépenses du cercle qui s’élèvent à 766, 40 francs. Les principaux postes de dépense sont :

-loyer : 400

– abonnements 193,10 : Le Charivari (80,10 F.), Le temps (68 F.), Le Soleil (20 F) et la France centrale (20 F).

– Impôts : 130,50

-divers : 42,60 dont cartes du cercle (30 F.), affranchissement (7 F.)

L’équilibre de la trésorerie est assuré par l’excédent des recettes des années précédentes.

Pour l’année 1884-1885 le cercle compte 26 sociétaires, les abonnements sont les mêmes et le bureau est reconduit.

En octobre 1884 M. Suidureau, commerçant à Nexon a admis parmi les membres du Cercle et le 13 décembre trois nouveaux membres sont admis : Messieurs Raby, Laleu, Sergent.

Au début de l’année 1886, M. Raby, propriétaire du grand Hotel fait savoir au président qu’il ne pourra plus continuer à louer au cercle les appartements qu’il occupe.

raby denonce le bail 1885

Les membres décident de transférer le Cercle dans une grande salle , au premier étage d’une maison que possède M. Raymond Limousin. Un bail est établi le 3 février 1886.

bail 25 septembre 1875

En avril 1886 neuf demandes sont faites par MM. Bonnafy , Pierre et François Lelong, Georges Janety, Albert Bouteau-Lacombe, Antoine Tarrade, Henri Bragard, Raymond Limousin et Breguin. Ces admissions ont sans doute été réalisées pour compenser les démissions, en moyenne une chaque année. Monsieur Raymond Limousin, dès son admission est élu secrétaire en remplacement de Fernand Gizardin qui a démissionné.

Au cours de cette assemblée le trésorier signale que plusieurs membres, dont un fondateur, n’ont pas payé leurs cotisations depuis plusieurs années. Pourtant la cotisation est payable d’avance !  Négligence ? Dans plusieurs comptes rendus les membres se plaignent que des anciens membres ayant démissionné viennent dans les locaux du cercle lire les journaux ou jouer aux cartes. A chaque fois il est demandé aux membres du bureau d’être rigoureux dans les contrôles.

En mai 1886 trois nouvelles admissions : Léon Decoulhac et Antoine Thomas de Nexon, Augustin Fournier, maire de Meilhac, Philibert Beaufort, maire de La Roche l’Abeille. C’est la première fois que des maires de communes autres que Nexon sont admis es-qualité au sein du Cercle.

Le budget prévisionnel pour l’année 1886-1887 est établi sur la base de 35 cotisations à 24 francs soit une recette de 840 francs.

membres du cercle 1885

membres du cercle 1885 suite

Liste des membres à la fin de l’année 1886

En septembre 1887 est présentée la demande d’admission de M. Tremplin, directeur de la distillerie du Courdein. Cette distillerie est devenue ensuite un moulin, acheté par mon grand-père en 1945 et qui a fermé en 1974.

cotisation 1887

 

Les membres renouvellent les abonnements à l’Illustration, Soleil et le Temps.

abonnements 1887

Le 13 janvier 1889 M. Rebeyrolle, instituteur à Nexon est admis au cercle. Le trésorier encaisse 34 cotisations ce qui permet au Cercle de dégager, comme les années précédentes, un excèdent. Le président Boutaud-Lacombe est reconduit chaque année à la tête du cercle.

comptes 1888

Le 14 juillet 1892 le marquis de Bony, de Saint Priest Ligoure est admis comme membre du Cercle.

A partir de 1892 le nombre d’abonnements augmente et le cercle achète des livres que les membres peuvent emprunter.

le 18 septembre 1893, M. Chatelard, chef de district à Nexon est admis comme 35 ème membre du club.

cotisation 1895

En 1895 le cercle est abonné à 9 journaux :

L’autorité (25 F.), Le radical (25 F.), L’Illustration (36 F.), Journal amusant (17 F.), Petit centre (18 F), Chasseur français (1,50 F), Le fermier (24 F), Le Jockey (45 F), Le soleil du dimanche (14 F), Le courrier français (20 F).

Les cotisations ont généré des recettes de 716 francs auxquels se sont ajoutés les reliquats de l’année précédentes, 208 francs. Les 924 francs de recettes ont largement couvert les frais qui se sont élevés à 684,15 francs. Le cercle ne devait plus avoir de billard puisqu’une délibération du 18 septembre 1895 chargeait une commission de se renseigner sur le prix d’un bon billard, le propriétaire du café ne voulant pas en acquérir à ses frais. Une proposition est faite en octobre pour un billard à 460 francs. Pour financer cet achat le cercle décide de réduire les abonnements au seul journal l’illustration pour une année au moins et de procéder à une souscription. Celle-ci a rapporté 112 francs et ainsi le déficit de l’année 1896 a été limité à 56 francs.

achat billard

En 1898 les effectifs du Cercle sont de 36 membres. Les cooptations compensent largement les départs. Avec ce nombre de membres les comptes retrouvent leur équilibre et le Cercle reprend les abonnements aux journaux. Le trésorier indique que les impôts du cercle ont baissé du fait que chaque sociétaire qui était imposé précédemment à hauteur de 4 francs ne sont plus que de 2 francs ce qui fait que le cercle ne paye plus que 46,90 francs depuis 1891 contre 150,10 en 1890. L’assemblée décide de ce fait de réduire les cotisations à 22 francs pour les membres de Nexon et à 12 francs pour les extérieurs.

Le 28 septembre 1899 la réunion annuelle du Cercle n’a pu se tenir qu’à la troisième convocation, les 18 et 22 septembre le quorum n’était pas atteint.

1900 : le changement de siècle.

Au cours de l’année 1900 le cercle perd quatre membres : les démissions de MM. de Bony et G. Thomas, le décès de M. Frugier et le départ de Nexon de M. Vergnolle. Le Cercle ne compte plus que 30 membres.

le 6 janvier 1901 les membres examinent la demande de Léon Sazerat fils. Le procès verbal , comme tous ceux qui figurent dans le registre, rappelle fidèlement la procédure : présentation par deux membres, affichage dans les locaux, vote. le candidat ayant été admis les parrains sont chargés de faire connaitre la réponse du cercle au candidat.

cercle procedure admission 6 janvier 1901

Lors de l’assemblée du 18 septembre 1901 M. Bouteau-Lacombe a été réélu président. Il occupe ce poste depuis la création. Le secrétaire est Léonce Gizardin, M. Gourinchas, trésorier et Albert Thomas, Pierre Balaise, M. Suidureau père, Pierre Lelong, membres.

Cinq candidatures sont acceptées le 1er mai 1902 : le docteur Boutard, député de la circonscription, de Saint Yrieix ; M. Bridgland, entraîneur ; Armand Bonnet, propriétaire ; M. Chambon ; Guyonnet, percepteur tous les quatre de Nexon.

A la fin de l’année 1903, le cercle compte 37 membres, nombre le plus élevé depuis la création. Ce nombre élevé de membres permet au Cercle d’encaisser des recettes supérieures aux dépenses et ainsi, chaque année, de dégager un excédent. Parmi les recettes nouvelles le Cercle décide, lors de la réunion du 18 septembre 1906, de prélever 5% de la somme que le joueur de baccara annoncera mettre à la banque.

fournitures 1906

Le 1er mai 1907, M. Sazerat est élu trésorier à la place de M. Gourinchas qui a quitté Nexon. Au cours de cette même réunion, les membres proposent de faire éclairer le local du cercle à l’électricité ainsi que l’escalier qui y conduit. Un devis pour l’installation des lampes s’élève à 100 francs. Les membres le trouvent un peu élevé et chargent une commission d’obtenir une réduction et de suivre les travaux. Une souscription est lancée auprès des membres.

Décès du président fondateur.

Le 15 juin 1908 l’assemblée générale doit procéder à l’élection d’un nouveau président suite au décès de M. Bouteau-Lacombe. L’assemblée présidée par M. Balaize, doyen d’âge, élit M. Albert Bouteau-Lacombe (1864-1960) comme président du Cercle. Ainsi le fils succède au père. Les autres postes du bureau ne changent pas de titulaires. Les abonnements au matin, à La Vie au grand air, à l’Illustration, au Jockey et au Journal amusant sont renouvelés pour un montant de 146 francs.

En 1909 le nombre de membres est tombé à 31, de ce fait les recettes baissent. Les membres du Cercle choisissent de souscrire 4 abonnements, Le Matin, L’Illustration, Le Journal Amusant et de remplacer le Jockey par Paris Sport. Le montant total de ces abonnements s’élève à 92 francs.

Le 16 février 1910 le Cercle admet six nouveaux membres : Camille Bonnet, André Lelong, Isnard, percepteur, Jouhannetand, clerc de notaire, tous de Nexon ; Marc Guilhaumond de Lallet et Emile Bonnet d’Entraigas. Les effectifs augmentent et s’établissent à 36 membres. Trois journaux sont choisis : le matin (24 F.), L’Illustration (36 F.) et Tour du Monde (26 F.)

Le bureau est ainsi composé: Boutaud-Lacombe, président. Dr Ribière, trésorier; Gizardin, secrétaire ; Dr Thomas, Suiduiraud, Bragard et Papel membres.

En 1911 le Cercle enregistre 3 démissions. Les membres décident de souscrire 3 abonnements, Le matin, l’Illustration, Excelsior.

Le 22 octobre 1911 Paulin Laspougeas, industriel à Nexon et Jean Barret, propriétaire à Royer, commune de Jourgnac sont admis à l’unanimité des 14 membres présents. C’est une faible participation pour une réunion au cours de laquelle il doit être procédé à l’admission de nouveaux membres. La faible participation aux réunions a conduit presque systématiquement à reporter l’Assemblée générale. C’est encore le cas le 18 septembre 1912 ou l’assemblée a dû être reportée au 24 septembre. Le Cercle compte 32 membres, 22 habitent Nexon et 11 dans les communes voisines.

Le 5 octobre 1913 le cercle enregistre un déficit du fait d’une dépense imprévue de 130 francs pour une réparation du billard. Il est alors décidé de souscrire seulement deux abonnements, Excelsior et l’Illustration.

La guerre éclate, le cercle va perdre son rayonnement

Le 2 octobre 1914 a lieu l’Assemblée générale. Du fait du départ de plusieurs membres à la guerre il est décidé que l’assemblée délibérera quel que soit le nombre de présents. Le Dr Ribière étant mobilisé, Emile Suiduiraud est nommé trésorier adjoint pour le suppléer pendant son absence. Pour pallier l’absence de cotisation des membres éloignés les cotisations sont augmentées et passent à 24 francs pour les habitants de Nexon et à 14 francs pour les autres.

L’assemblée générale de 1915, après plusieurs reports du fait du petit nombre de présent du fait de la guerre a finalement lieu le 26 septembre. Devant l’incertitude sur l’avenir du cercle, M. Raymond Limousin, propriétaire du local, fait savoir qu’il ne demandera pas le loyer cette année et attendra la décision du cercle quant à son avenir. Le 10 octobre devant les faibles recettes enregistrées décident une nouvelle fois d’augmenter les cotisations et de les porter à respectivement à 30 francs pour les locaux et à 17 francs pour les extra-muros ; N’ayant pas de nouvelles de Léonce Gizardin les membres décident de nommer Raymond Limousin comme secrétaire jusqu’à nouvel ordre. Le cercle souscrit un seul abonnement, à l’Illustration.

Le 1er juillet est examiné la candidature de M. Beylier, agent d’assurance. Mais devant la faible participation des membres aux acticités du fait des mobilisations, le cercle décide de suspendre toute les admissions jusqu’à la fin des hostilités. Le 1er septembre 1916 l’assemblée décide de poursuivre les activités du cercle et de maintenir le montant des cotisations au montant fixé en 1915 et de souscrire un seul abonnement à l’Illustration.

En 1917 et 1918 les comptes font apparaitre un léger déficit que comblent les membres non mobilisés. Mais devant la hausse des prix du chauffage et de l’éclairage et de l’incertitude qui pèse sur le nombre de membres cotisants il n’y a pas de budget prévisionnel pour 1918 et pas d’abonnement souscrit.

L’assemblée du 18 septembre 1919 constate un déficit de 79 francs que comblent les membres présents. Le bureau est reconduit sauf le trésorier, M. Suiduiraud qui ne souhaite plus exercer cette charge. Il est remplacé par Camille Bonnet. A la demande des membres extérieurs leur cotisation est abaissée de 17 à 15 francs. Six nouveaux membres sont admis : M. Pradeau fils du Plantadis, Queyroi fils, Garraud, clerc de notaire, Bonnel fils, Marcel Rioblanc, Jouhaud, négociant en vin et Vignéras.

L’association compte 17 membres de Nexon et 11 extérieurs mais la fragilité des finances ne permet pas encore de renouveler les abonnements aux journaux.

membres 1919

L’assemblée du 18 septembre 1920 constate que les comptes font apparaitre un léger excédent, pour autant il est décidé de ne pas souscrire d’abonnement. Les recettes sont presque totalement absorbées par la location des pièces pour le cercle, par les impôts, le chauffage et l’éclairage. Les prix du charbon et du pétrole ayant augmenté M. Limousin, le propriétaire demande 200 francs de plus pour ces deux dépenses.

Le 16 février 1921, sept nouveaux membres sont admis : Etienne Thomas, capitaine à Limoges ; Rivaud, clerc de notaire à La Meyze ; Dr Jumeaux Lafond, médecin à Nexon ; Catinaud, secrétaire de mairie ; Bragard, propriétaire à Champsiaux ; Coulaud Dutheil, industriel à Limoges ; Debrégeas, conseiller général. Le 19 septembre, lors de l’assemblée général, M. Bonnafy remplace au bureau le Dr Thomas, décédé. Les comptes de l’année. Cette fois encore un déficit apparait, comblé par les membres. De ce fait les abonnements aux journaux ne sont pas encore renouvelés. Les membres viennent principalement pour jouer aux cartes et au billard et discuter entre eux.

L’assemblée du 3 octobre 1922 constate un excédent de trésorerie pour autant les abonnements ne sont pas encore renouvelés. En effet M. Limousin, propriétaire de l’immeuble dans lequel se réunit le cercle est décédé et ses héritiers l’ont vendu à Madame veuve Prunet. Il convient donc de négocier avec elle un nouveau bail ou une résiliation. D’autre part les héritiers acceptent de vendre au Cercle le matériel utilisé par les membres à savoir 9 tables, 26 chaises, 2 lampes et les queues de billard pour une somme de 300 francs. A cela s’ajoutent 70 verres à 1 franc pièce. Les membres acceptent ces achats et décident que si les recettes ne sont pas suffisantes ils organiseront une collecte entre eux.

Le 5 novembre 1922, quatre nouveaux membres sont admis.

Le 16 août 1923 le président lit un courrier par lequel Mme Prunet demande 500 francs pour le chauffage et l’éclairage du Cercle. En cas de refus elle donnerait congé au Cercle le 1er octobre. Devant le court délai courant jusqu’au 1er octobre, les membres décident de payer la somme demandée. Pour faire face à cette nouvelle dépense la cotisation des locaux est augmentée de 10 francs et de 5 francs pour les autres membres.

L’assemblée du 29 septembre 1923 constate un déficit de 172 francs. Elle décide de faire un appel aux membres pour le couvrir et ne renouvelle toujours pas les abonnements. Le Cercle verse 50 francs à un distributeur pour qu’il fournisse les journaux pendant 24 heures ;

Le 20 septembre 1924 malgré un léger excédent de trésorerie l’assemblé ne renouvelle pas les abonnements, verse 50 francs au distributeur de journaux et reconduit le bureau. M. Boutaud Lacombe est président ; André Lelong trésorier et secrétaire ; MM. Bragard, Suiduiraud, Papel et Bonnafy membres.

Le 16 octobre 1925 le bureau est reconduit; les abonnements aux journaux ne sont pas repris et le Cercle verse 50 francs à un distributeur.

Le 21 septembre 1926 l’assemblée note que les comptes font apparaître un excédent mais que l’équilibre est fragile. les membres reconduisent les décisions de l’année précédente. Le bureau est reconduit avec un seul changement, M. Bardin est élu comme membre à la place de M. Bragard. Le Cercle compte 19 membres locaux et 16 extérieurs.

Le 16 mars 1927 MM. Delage, directeur des écoles et Pialloux, ancien directeur sont admis comme membres.

Le 19 septembre, les comptes présentés par le trésorier font apparaitre un excédent de 106 francs. Cependant la fragilité des finances amène les membres à reconduire les mêmes décisions que les années précédentes. Le bureau est reconduit, M. Vergonjeanne remplaçant M. Bardin comme membre.

Le 13 octobre 1928 l’assemblée se réunit et comme souvent c’est à la seconde convocation qu’elle peut délibérer. L’année se termine avec un faible déficit de 3 francs. Les mêmes décisions sont reconduites. M. Lelong ne souhaitant plus remplir les fonctions de trésorier, M. Pierre Rioblanc est élu pour le remplacer. Le Cercle compte 34 membres, 16 locaux et 18 extérieurs. Pour la première fois les membres extérieurs sont majoritaires. Du fait du prix réduit de leur cotisation les recettes n’augmentent pas. On peut se poser la question de savoir pourquoi le Cercle n’attire pas les notables nexonnais ? M. de Nexon n’en fait plus parti, son départ a eu lieu pendant les années de guerre.

Le 6 octobre 1929 le trésorier présente une nouvelle fois des comptes en déficit. Le bureau est reconduit.

La dissolution

Le 22 juin 1930 l’assemblée réuni ne compte que 7 présents mais elle peut valablement délibérer puisqu’il s’agit d’une seconde réunion, la première, convoquée le 15 juin, n’avait réuni que 9 membres. Devant le désintérêt manifeste des membres les 7 présents décident la dissolution du Cercle à compter du 1er octobre 1930, date d’échéance du bail.

Étaient présent : Boutaud Lacombe, président ; Suiduiraud et Vergonjeanne, commissaires ; Vignéras, Thomas, Lelong et Garraud, membres.

dissolution du cercle

 

Madame Prunet prend acte de la résiliation du bail.

lettre Prunet fin du bail 1930

Le cercle de la Concorde aura vécu près de 54 ans. Il a été dirigé par 2 présidents, Messieurs Boutaud Lacombe, père et fils. Les membres se réunissaient pour lire, jouer et discuter. A-t-il été, comme l’écrit A. Corbin, une exception dans le paysage Limousin en étant un cercle politique ? A lire l’intégralité des comptes rendus rien ne permet de le penser. Dès sa création le baron Armand de Nexon en est membres et pourtant on ne peut pas le considérer comme un militant « rouge ». Les titres des journaux choisis ne révèlent pas non plus une orientation exclusivement Républicaine. Le Soleil était un quotidien monarchiste, plus modéré que les autres, qui certes a déconcerté ses lecteurs en choisissant de défendre le capitaine Dreyfus. De même Le Jockey, bi-hebdomadaire fondé en 1863, puis quotidien à partir de 1882 n’est pas connu pour ses engagements politiques ! Il était, avec le Sport, le premier journal sportif à être publié en France.

Avec le temps la fréquentation se réduit, les nexonnais sont de moins en moins nombreux à solliciter leur admission. La guerre, par la mobilisation d’un grand nombre de membres en a signé l’arrêt de mort. Le cercle n’a jamais pu équilibrer ses finances. Il a réduit ses dépenses en supprimant les abonnements. Venir au Cercle pour lire le journal, boire un verre, discuter perd de son intérêt, surtout s’il faut faire plus de 10 km pour cela. L’engagement citoyen s’est progressivement émoussé car il était pratiquement de réunir une assemblée générale avec un quorum suffisant pour délibérer valablement. Une seconde convocation était presque toujours nécessaire. Il y a rarement plus de 20 membres présents à ces assemblées générales, essentielles pour la vie démocratique de l’association.

J’en conclus que le cercle de la Concorde n’était pas un lieu très politisé. Comme tous les cercles il était un lieu de rencontre, de discussion dont la vie a été active pendant une trentaine d’années. Avec la Première guerre mondiale on est entré dans un autre monde et dans un autre siècle, les cercles ne correspondaient plus aux besoins d’une société qui changeait. Certes la question de la mixité n’était pas encore posée mais on peut imaginer que les notables et les commerçants préféraient le confort de leurs domiciles ou ils pouvaient lire le journal, écouter la radio et prendre l’apéritif sans avoir besoin d’aller à l’extérieur.

 

les comices agricoles

Les sociétés d’agriculture, des précurseurs des comices agricoles

En 1757, est créée la « Société d’agriculture, de commerce et des arts des États de Bretagne ». C’est la première société de ce genre en France. Il existait déjà des sociétés analogues en Europe, en particulier la Société de Dublin pour l’amélioration des Elevage, Agriculture et autres arts utiles (« Society for improvement of husbandry, agriculture and other useful arts ») créée en 1731, sans doute la première en Europe, et d’autres à Londres, Florence…

La Société de Bretagne bénéficia de la notoriété de Jean Claude Vincent de Gournay, un négociant malouin, devenu intendant du commerce en 1751. Fervent partisan de la liberté du commerce il est connu pour être le père de l’expression « laisser-faire et laisser passer », expression qu’il utilise en septembre 1753 dans la conclusion de ses réflexions sur la contrebande : « Ces deux mots, laisser faire et laisser passer, étant deux sources continuelles d’actions, seraient donc pour nous deux sources continuelles de richesses ».

Dès le milieu des années 1750 un nouveau courant de pensée, la Physiocratie, va redonner à l’agriculture ses lettres de noblesse. Il est né des réflexions d’un brillant médecin, François Quesnay, anobli en 1752 par Louis XV pour avoir guéri le Dauphin de la petite vérole. Cet anoblissement le conduit à acquérir un domaine dans le Nivernais. Pour l’exploiter efficacement il lit tous les traités d’agriculture et procède à une analyse rationnelle de tous les procédés d’exploitation. Il compare le cout et les bénéfices qu’il aurait à utiliser des bœufs ou des chevaux, à mettre un fermier ou un métayer… Il publie les articles « Fermiers » (1756), « Grains » (1757), « Hommes » (1757) dans l’Encyclopédie de Diderot et Le Tableau économique en 1758. Sa notoriété est grande et il est entouré de véritables disciples, régnant en maitre sur ce que l’on appelle « la secte des économistes ». Parmi eux Turgot, maitre de requête au Parlement de Paris. Il a accompagné Gournay dans ses tournées à travers la France et il est séduit par les idées de Quesnay. Il est nommé en 1761 intendant de la généralité de Limoges ou il remplace M. de Pajot de Marcheval. Dès 1759 il avait réuni un groupe de propriétaires pour créer une institution ayant pour but d’améliorer les pratiques agricoles.

Le 22 août 1760, Trudaine, Directeur du Commerce et à ce titre gouverneur de l’ensemble des intendants, et Bertin, Contrôleur général des Finances, avaient invité les intendants à créer des Sociétés royales d’agriculture. Un arrêt du Conseil d’Etat du 12 mai 1761 donne à la Société de Limoges le statut de Société Royale d’Agriculture avec deux bureaux annexes l’un à Brive, l’autre à Angoulême. Elle est remplacée en 1801 par la Société d’agriculture, des sciences et des arts de la Haute-Vienne.

Sous Napoléon l’agriculture n’occupe pas une place de choix mais dans les années 1820 quelques propriétaires vont relancer l’intérêt pour ce secteur en portant leurs regards vers l’agriculture britannique et suggérant que l’on s’en inspire. Le duc Elie Decazes, ministre de l’intérieur de Louis XVIII, fait de ceux que le modèle britannique séduit.

Mais la renaissance des sociétés d’agriculture ne s’opère véritablement que dans les années 1830. Des concours de charrues sont organisés, les premières fermes modèles sont présentées…et les premiers comices agricoles ont lieu.

Les premiers comices agricoles.

Corinne Marache, maitre de conférences à l’université de Bordeaux et spécialiste du développement agricole de la Dordogne montre que dès les années 1820 ce département se dote de comices agricoles avec ceux fondé en 1824 à Lanouaille et en 1827 à Montagrier. L’initiateur de ce mouvement est le futur maréchal Bugeaud (né à Limoges le 15 octobre 1784, mort à paris le 10 juin 1849). Après une première partie de sa vie consacrée à la carrière militaire son soutien indéfectible à Napoléon le fait entrer en disgrâce avec la restauration. Il se consacrer alors à son domaine de la Durantie sur la commune de Lanouaille en Dordogne. Quand il a acquis la certitude d’avoir trouvé les meilleures méthodes pour exploiter les terres de son domaine il en fait profiter les autres agriculteurs au cours de réunions. C’est le premier comice agricole. Il continuera à œuvrer pour le développement d’une agriculture moderne et quand il sera élu député il prononcera à la Chambre, le 28 février 1832, un discours dans lequel il propose d’établir un comice agricole dans chaque canton

Mais, comme dans le reste du pays, le phénomène ne prend toute son ampleur que dans les années 1830. Un comice se crée pour les cantons de Limoges en 1834, suivi par Nieul la même année, puis Aixe en 1835, le Dorat, Saint Léonard… Ils sont 9 en 1870, 12 en 1880 et ce n’est qu’en 1910 qu’il y en a un dans chaque canton, parfois sous le nom de « syndicat d’élevage ».

Pendant tout le XIXème siècle, les comices agricoles se multiplient sur tout le territoire. Ils sont le reflet de la France rurale ouverte au progrès. On y met en avant les découvertes en agronomie, les nouveaux matériels, on récompense les agriculteurs qui innovent avec des prix et des médailles.  Dans le seconde moitié du XIXème siècle, les comices s’ouvrent à l’ensemble de la population et deviennent de véritables fêtes.

Dans son célèbre roman, Madame Bovary, publié en 1857, Flaubert dans la deuxième partie, chapitre 8 décrit l’ambiance des comices agricoles à Yonville. Rodolphe y retrouve Emma. Il écoute les discours, celui de M. Lieuvain, délégué par le Préfet, celui de M. Derozerays qui préside le comice. C’est un sujet classique au lycée de demander aux élèves de commenter ces discours.

La race bovine Limousine

Au début du XIXe siècle les bœufs ne pèsent pas lourd, 300 à 350 kg, et mesurent 1,5 mètre au garrot. Cela vient à la fois de la génétique mais aussi de la médiocrité des terres et donc de leur alimentation. De plus, le faible niveau de vie des paysans ne leur permet pas de nourrir des bêtes qui ne travailleraient pas, aussi tous les bovins participent aux travaux des champs. La race limousine est alors considérée comme une race de travail.

Avec la création du comice de Limoges, en 1834, la question de l’avenir de cette race va donner lieu à de nombreux débats. Que faut-il faire pour la rendre plus prospère ? Faut-il croiser la race limousine avec d’autres comme la charolaise, faut-il pratiquer une sélectionner rigoureuse des meilleurs bovins limousins, faut-il abandonner cette race régionale pour passer à une race plus nationale, voire internationale comme la durham ? Cette dernière option est défendue par ceux qui s’appuient sur l’arrivée du chemin de fer à Limoges en 1856, offrant ainsi les débouchés vers les grands marchés parisiens

L’opposition se fait en fait entre les agriculteurs qui privilégient l’élevage d’un animal pour le travail et ceux qui préfèrent un animal pour la boucherie. Mais pour développer l’élevage d’animaux de boucherie qu’il faut engraisser rapidement il faut développer parallèlement la production fourragère et donc passer aux prairies artificielles, employer beaucoup de chaux… D’un côté un système qui demande des capitaux, pratiqué par des propriétaires qui emploient des domestiques, de l’autre un système plus traditionnel ou les fermes sont exploitées par des métayers, une agriculture de bourgeois opposée à une agriculture de paysans.

L’économiste Frédéric Le Play qui a acheté en 1856 une propriété au Vigen dirigée par son fils Albert, jouera un grand rôle au sein de la société d’agriculture et prendra parti pour une agriculture de paysans. C’est également la position de M. Teisserenc de Bort, député, sénateur, plusieurs fois ministre de l’agriculture, présidant du comice du canton d’Ambazac et auteur en 1889 de la brochure « La vérité sur la race limousine »

Dès 1860 on constate que le choix a été fait de procéder à l’amélioration de la race limousine en sélectionnant les meilleurs taureaux afin de faire gagner du poids à chaque animal. Cela passe par l’amélioration de la qualité des prairies à la fois grâce aux engrais et à l’utilisation du trèfle. De 350 kg les bœufs passent à plus de 500kg. De race de travail la limousine devient une race de boucherie et ses représentant gagnent de plus en plus de prix dans les concours. La consécration arrive avec le prix d’honneur, toutes races confondues, obtenu en 1886 par le taureau d’Achille Caillaud au concours général de Paris et le grand prix d’honneur pour son troupeau, également toutes races confondues, obtenu par Charles de Léobardy en 1889.

Le couronnement de ces efforts sera la création du herd-book limousin en 1886, le second après celui de la nivernaise-charolaise créé en 1864. Après deux ans d’existence, 479 animaux sont inscrits. Ils sont 674 en 1890, 3.142 en 1897 et 6.416 en 1914. Pour faire la promotion de leurs animaux les propriétaires créent en 1893 le syndicat de la race bovine limousine. Les foires et les concours vont connaitre un développement continu jusqu’à la Première guerre mondiale.

Philippe Grandcoing et Raymond Julien, La belle Limousine, Culture et patrimoine en Limousin, coll. « Patrimoine en poche », 2004

Le Comice de Nexon

Camille Larcher a réuni une belle documentation sur le « Comice agricole du canton de Nexon » et a publié en 2006 une brochure « Mémoire du Comice de Nexon ».  Nous ne présenterons qu’un résumé de ce travail.

memoire du comice de nexon

Dans les délibérations du Conseil municipal on note que pour le 23 septembre 1860, jour de Fête et de Comice Agricole, il est voté une somme de 150 francs.  M. de Veyrinas et Frugier sont chargés d’en surveiller l’emploi. Et pourtant le comice de Nexon n’est pas encore créé puisque l’assemblée générale constitutive se réuni à la mairie de Nexon le 7 avril 1877. Plus de 100 personnes ont leur nom transcrit sur la liste des souscripteurs. On compte 52 personnes de Nexon, 23 de Janailhac, 10 de Saint Priest, 9 de la Meyze, 5 de saint Hilaire et 2 de Meilhac. Presque tous sont propriétaires, et parmi eux on trouve Ludovic Eyssartier, percepteur à Nexon, Jean Baptiste Fournier, instituteur à Nexon, Frank Limousin, curé à Janailhac ou Louis Gary, négociant à Lafarge.

Un bureau provisoire est composé de Messieurs Boutaud Lacombe, Léon Frugier et Ernest Morterol, tous de Nexon. Une fois les statuts adoptés il est procédé aux élections du bureau. Ont été élus :

Président : Boutaud Lacombe

Vice-Président : Armand de Nexon

Trésorier : Joseph Faure

Secrétaire : Michel Frugier

Membres : Léon Frugier, Alfred Demaison, Jean Baptiste Bonafy, Ludovic Guillaumaud, Jean de Bony, Antoine de Beaune, Joseph Bessoule, Eugène Cubertafond, Fernand Gizardin, Dazat Crouzaud, Pierre Lauzeille, Cyprien Frugier, David Lalleu, Maurice Duverger, Pierre Suidraud et Jean Baptiste Nicot.

22 septembre 187822 septembre 1878. verso jpg

Médaille d’argent du concours du 22 septembre 1878

1880 « Le Comice agricole de Nexon.

Le temps n’a pas favorisé hier cette fête qui s’annonçait, cependant, sous les meilleurs auspices. La pluie qui a commencé dès la pointe du jour a cessé un instant pendant la journée pour reprendre dans la soirée avec plus de force que jamais. Malgré tout, les exposants avaient tenu bon et le foirail était très amplement garni. Ainsi que dans les précédents concours, les génisses et les vaches se distinguaient par un remarquable ensemble de qualités. La mission au jury a été très longue et très laborieuse; nous avons même entendu former le souhait qu’à l’avenir le jury fonctionnât le matin, de façon à éviter aux animaux les inconvénients résultant d’une aussi longue station et à épargner au public les fatigues d’une attente que la température d hier rendait encore plus sensibles.

A trois heures, M. Baury. député, président, prenait place sur l’estrade dressée devant la mairie. Près de lui on remarquait M. Boutaud-Lacombe, président du comice ; M. Bonnet, maire de Nexon, conseiller général ; les membres du bureau du comice, M. de Beaune de Beaurle, souspréfet de Semur ; M. Fournier, intituteur à Nexon ; M. Roche, instituteur à BaintYrieix, et plusieurs de leurs collègues de l’arrondissement. Une partie de l’estrade était occupée par la Fanfare de Saint Yrieix, qui s’est fait entendre plusieurs fois pendant la distribution des prix. La séance étant ouverte, M. Boutaud-Lacombe a pris la parole en ces termes :

« Messieurs, » La première période triennale de l’existence de notre comice s’est écoulée d’une manière satisfaisante ; il est k désirer qu’il en soit ainsi de la seconde période qui commeuce aujourd’hui, et même que nos progrès agricoles, déjà très sensibles, s’accentuent davantage ; dans ce but, je viens faire un nouvel appel à l’intelligence et au bon vouloir des habitants de tout le canton. » La concurrence redoutable que les produits étrangers portent sur nos marchés, rend nos comices plus nécessaires que jamais ; ils constitue ut une arme dont il faut se servir pour lutter contre cet ennemi ; c’est défendre « Son pays que de s’y associer ». On a dit que notre Société agricole avait une nuance politique ; bien que le public n’ait pas partagé cette erreur, il est de mon devoir de déclarer qu’il n’en est rien ; ici, Messieurs, toutes les opinions s’effacent, tout le monde se tend la main, il n’y a que des Français aimant leur patrie et travaillant de leur mieux au bien de tous. »

Groupons-nous, chaque année, plus nombreux autour de cette heureuse institution ; que chacun, qu’il fasse ou non partie de ses membres, nous dise ses impressions, nous signale les améliorations qui peuvent y être faites, chaque observation sera discutée dans nos assemblées, et tout ce qui paraîtra bon sera adopté. » C’est le cri de l’intérêt public que je vous transmets, et j’ai la pleine confiance qu’il sera entendu et compris. » Que M. le député de l’arrondissement me permette de le remercier, au nom du comice, de ses largesses pour nos coucours, et surtout d’avoir bien voulu venir présider nos assises; merci s nos deux jurys, dont le dévouement tris précieux k notre agriculture ne se dément pas ;

Merci à la Fanfare de Saint-Yrieix pour avoir assisté à la distribution de vos prix; merci, enfin, à tous ceux qui nous entourent pour applaudir aux vainqueurs. » A la suite de ce discours, M. Frugier secrétaire, a donné lecture du rapport de M. Ernest Morterol sur la visite des cultures, puis il a proclamé la liste des prix. Le reste de la journée s’est passé gaiement en dépit de la pluie ; nos rustiques et solides paysans la redoutent moins que les gens de la ville. On s’est égayé de la course aux ânes, au jeu du lapin et devant la diseuse de bonne aventure qui, armée d’un long tube en fer blanc annonçait gravement l’avenir à l’oreille de ses clients ébahis. Le soir un bal a eu lieu dans la salle de la mairie.

Liste des prix.

Prix des cultures. — Prime d’honneur, médaille d’or, à M. Honoré Sazerat. 1er prix, médaille d’argent à M. Limousin, aux Places ; 2e, médaille d’argent, à Mlle. H. Cubertafon ; 3e, médaille d’argent, à M. Martial Faure ; 4e, médaille de bronze, M. Laurent Lelong. 30 fr., à Guillaume Desmaison, colon au Plantadis ; 25 fr., à Terrasse, colon aux Places ; 20 fr., à Portefaix, colon aux Landes; 20 fr., à Chabrier, colon au Mourier ; 20 fr., à Frugier, colon à Sazerat ; 15 fr. à Larcher, colon à Monbessier; 10 fr., à Charbonniéras, colon à Meilhac.

Prix aux propriétaires-cultivateurs. — ler prix, médaille d’argent, à M. Cubertafon, de Las Panicias ; 2e, médaille de bronze et 10 fr., à M. Picquet.

Prix aux ménagères. — 1er prix et 15 fr., à la femme Portefaix, aux Landes ; 2e et 10 fr. à Marie Desbordes, femme Desmaison, aux Plantadis ; 3e et 10 fr. à Marguerite Demignon, veuve Tricard, au Mourier.

Taureaux. — 1er prix, 50 fr., à Mathieu Deschamps, colon de M. Bonafy, à Betour ; 2°, 40 fr., à M. Cubertafon, à Pœnissias ; 3e, 30 fr., à Mathieu Deschamps, colon de M. Bonafy, à Betour.

Vaches suitées. — ler prix, 45 fr., à Mathieu Deschamps, colon de M. Bonafy, à Betour ; 2e , 35 fr., à M. Cacatte, aux Plantadys ; 3e , 25 fr., à Léonard Bazaire, colon de M. Faure, à La Plaine; 4e, 20 fr., à Léonard Duverneix, colon de M. Roche, à Plaud.

Vaches pleines. — 1er prix, 45 fr., à M. Pierre Desplanches, propriétaire, à Viallette; 2e, 35 fr., à Christophe Peynichon, colon de M. de Veyrinas, à Veyrinas ; 3e, 25 fr., à Léonard Duverneix, colon de M. de Veyrinas, à Veyrinas; 4e, 20 fr., à M. Cacatte, aux Plantadys.

Génisses de 16 mois à 2 ans. — 1er prix, 30 fr., à M. Cacatte, aux Plantadys ; 2e, 25 fr., à Léonard Chabrier, colon de M. Faure, à Mourier ; 3e, 15 fr., à M. Cacatte, aux Plantadys ; 4e, 10 fr., à Léonard Bazaire, colon de M. Faure, à La Plaine.

Génisses de 8 à 16 mois. — 1er prix, 30 fr., à Léonard Chabrier, colon de M. Faure, à Mourier ; 2e, 25 fr., à Jean Nicolas, colon de M. de Beaune de Beaurie à Chapelle ; 3e , 15 fr., à M. Martini Bragard, à La Plaine ; 4e, 10 fr., à Mathieu Deschamps, colon de M. Bonafy, à Betour.

Veaux Âgés de moins d’un an. — 1er prix, une médaille d’argent et 35 fr., à Mathieu Deschamps, colon de M. Bonafy, à Betour ; 2′, 35 fr., à M. Arsène Olivier, au Pay ; 3e, 25 fr., à M. Martial Bragard, à La Plaine ; 4e. 20 fr., à Mathieu Deschamps, colon de M. Bonafy, à Betour.

Prix d’ensemble. — Une médaille de vermeil et 35 fr., à Guillaume Desmaisons, colon de M. Sazerat, aux Plantadys; 25 fr., à Mathieu Deschamps, colon de M. Bonafy ; 15 fr., à François Limousin, pour sa truie; 10 fr., à Guillaume Desmaisons, colon de M. Sazerat, aux Plantadys.

Verrats. — 1er prix, 45 fr., à M. Louis Jouhaud, à Rilhac; 2e, 30 fr., à Léonard Barrière, colon de M. Beaurie, à Teulet.

Truies pleines et suitées. — 1er prix, 30 fr., à Mathieu Deschamps, colon de M. Bonafy, à Betour ; 2e, 25 fr., à Léonard Chabrier, colon de M. Faure, à Mourier ; 3e, 15 fr., à Laplaud, colon de M. Tarrade, à La Plaine.

Brebis. — 1er prix, 35 fr., à M. Coste, à Lafarge ; 2e, 25 fr., à Guillaume Frugier, colon de M. Lelong, à Sazerat.

Aux vieux serviteurs. — 1er prix, médaille d’argent et 10 fr. à Léonard Nicolas, domestique chez Mme veuve Halary, à Bellevue ; 2e, médaille d’argent et 10 fr. au ménage Larcher, domestiques chez M. Duverger, a Meilhac ; 3e. 15 fr., à veuve Romanet, domestique chez Mme Veuve Halary, à Bellevue ; 4e, 10 fr., à Pierre Desvalois, domestique chez M. de Nexon; 5e, 5 fr., à François Auxeméry, chez M. Guillaumaud, à Puycheny ; 6e, 5 fr., à Jean Jarry, domestique chez M. Bonnafy, à Betour.

Labourage. — 1er prix, 20 fr,, à Pierre Duverneix, colon de M. de Nexon, à La Seine ; 2e, 15 fr., Pierre Desmaisons, colon de Mme Roche, à Plaud ; 3e, 15 fr., à Martial Truchassou, colon de M. de Nexon, à La Seine ; 4e, 10 fr. à Pierre Villoutreix, colon de M. Bragard, à Baillaut ; 5e, 5 fr., à Martial Duverneix, colon de M. de Nexon, à La Seine; 6e, 5 fr., à Cosma Penot, colon de M. Beaudemoulin, à Lajoussannie.

Instruments agricoles. — Ier prix, médaille d’argent et 10 fr.,à Pierre Peyrat, de Nexon ; 2e, médaille d’argent et 5 fr., à Paul Desmaison, de Nexon. Horticulture. — Rappel de 1er prix hors concours, Elie Frugier, jardinier chez M. de Nexon; 2e prix, une médaille d’argent, Tampetit Desmaison, jardinier chez M. Sazerat ; 3e, une médaille d’argent, à pierre Desvalois, jardinier chez M. de Nexon.

Animaux de basse-cour. — 1er prix, médaille d’argent, à Cadette Desmaison, jardinière chez M. Sazerat, au Plantady ; 2e, médaille d’argent, à François Limousin, chez M. de Nexon . ( Le Courrier du Centre  21 septembre 1880)

Le premier concours dont les archives possèdent des traces a eu lieu en 1884. Trois médailles d’or ont été décernées à Jean Duverneix de Plaud, Guillaume Fruitier de Sazerat et Martial Barry aux Landes.

Un concours a lieu en 1885. Voici le discours prononcé, par M. Boutaud-Lacombe, maire, à cette occasion:

« Messieurs,

Un rapport publié récemment et adressé au ministre par M. Borral, sur l’agriculture dans la Haute-Vienne, dit que notre département est l’un des plus favorisés de France, sous le rapport des prairies.

Cette haute appréciation, qui est aussi celle d’autres personnes très compétentes, semble nous dévoiler un devoir à remplir. Puisque la nature de notre sol et les sources qui s’y trouvent nous favorisent, pourquoi ne profiterions-nous pas de cet avantage et n’en ferions-nous pas profiter nos concitoyens.

Il a été créé, depuis quelques années, bien des prairies dans le canton ; mais il peut s’en faire beaucoup plus, et nous devons y travailler activement jusqu’à complète réalisation; la société est en droit do le réclamer, et chacun de nous lui doit le tribut de ce qu’il peut faire d’utile ; nous y avons-nous même un intérêt personnel que nous ne pouvons pas négliger : en augmentant nos prairies, nous augmenterons les produits de nos excellentes races de bétail et nos engrais, et si nous diminuons l’étendue de nos terres, elles seront mieux fumées et produiront relativement davantage. Les départements moins heureux que le nôtre, qui ne peuvent produire que du grain, nous fourniront celui qui pourra nous manquer et nous leur enverrons le bétail qui leur est nécessaire ; c’est là le véritable libre-échange qui convient à l’agriculture française.

Vous savez que la différence du prix de ces deux choses de première nécessité, comme la différence des frais qu’occasionne leur production, est entièrement à notre profit. Tout propriétaire se doit à ce changement, c’est un moyen d’augmenter sa fortune et le bien-être de tous.

Il arrive souvent que celui qui devrait faire ces améliorations recule devant la dépense qu’elles occasionnent et qu’il n’a pas toujours l’argent qui y serait nécessaire, mais, dût-il l’emprunter, que son intérêt, bien entendu, lui commanderait de le faire.

Sa dette le disposerait à l’économie et s’éteindrait graduellement au moyen des bénéfices qu’il ferait sui les foins de ses « nouvelles prairies, bénéfices élevés, si on les compare aux produits de son terrain cultivé en seigle ou froment, diminués des frais de la main-d’œuvre qui les absorbe presque en entier. Après quelques années d’amortissement, il posséderait, libre de son emprunt, des prairies dont la valeur serait au moins triple de celle qu’avait sa terre.

Les prairies naturelles n’excluront pas les prairies artificielles et il faut reconnaître que le canton de Nexon a compris leur utilité ; on en fait déjà beaucoup et leur nombre ne peut que s’augmenter considérablement dans un avenir très prochain.

Il ne suffit pas d’avoir des prairies, il faut les Soigner, les entretenir, et par suite lies bien fumer ; invitons les cultivateurs qui vendent une grande partie des pailles qu’ils récoltent, à comprendre que toutes ces pailles ont leur place marquée dans leurs étables pour faire des engrais destinés à améliorer le sol et non ailleurs.

Vous serez heureux d’apprendre que désormais il vous sera facile d’acheter à bon compte et d’une qualité assurée toutes les matières premières nécessaires à l’agriculture ; il s’est formé à Limoges, pour tout le département, un syndicat qui a pour but de procurer ces matières et d’éclairer sur le choix de celles qui sont appropriées à chaque nature du terrain. Ceux d’entre vous qui voudront user des précieux avantages qu’offre cette société, pourront prendre connaissance de ses statuts, ils sont déposés au secrétariat du comice et le bureau de ce comice est à votre disposition si vous le croyez utile, pour vous mettre en rapport avec ce syndicat.

Personne ne sera surpris d’apprendre que M. Boury nous continuera le don généreux qu’il nous a toujours fait de notre plus belle médaille, chacun de vous sait qu’il favorisait l’agriculture non seulement de ses conseils, mais encore de son exemple et de sa bourse, qu’il reçoive les plus vifs remerciements du comice.

Merci aussi aux membres du jury qui nous ont fait connaître les plus méritants du concours, leur dévouement à notre cause agricole ne se dément pas.

Merci encore à l’excellente fanfare de St-Yrieix qui nous assiste. » (Le Courrier du Centre 1885/09/23)

En 1889 Ernest Morterol est élu Président, Baptiste Bonnet vice-président, Léonce Gizardin secrétaire et Alfred Demaison trésorier. Les membres du comité passent de 16 à 6.

En 1891 la Fête Patronale et le Comice Agricole se déroulent en même temps.

Voici le compte rendu publié dans le Courrier du Centre: « Hier ont eu lieu la fête patronale de Nexon et le comice agricole du canton. Favorisée par un temps magnifique, la fête était splendide et une affluence considérable de personnes s’y était donné rendez-vous ; aussi les hôtels et cafés ont-ils faits de bonnes recettes.

Les jeux de toutes sortes, cirques, manèges de chevaux de bois, tirs, loteries, etc., n’ont cessé d’être occupés toute la journée et une partie de la nuit. Un magnifique feu d’artifice a été tiré sur la place de la Mairie par M. Delaty, ferblantier à Nexon qui s’est fort bien acquitté de ses fonctions d’artificier. Une illumination bien préparée a été légèrement dérangée par la pluie qui cependant n’a pas empêché l’exécution d’une superbe retraite aux flambeaux par la jeune fanfare de Nexon. Enfin de nombreux bals ont duré jusqu’au jour.

Le champ de foire était abondamment pourvu de beau bétail. L’exposition des fruits, légumes et conserves était aussi remarquable. Nous y avons particulièrement admiré les collections horticoles exposées par Mme veuve de Boys, de MM. Gabriel Thomas et de Bony, ainsi que les conserves et les beaux fruits de M. Pranet.

A trois heures de l’après-midi a eu lieu la distribution des récompenses. Sur l’estrade ont pris place MM. Morterol, président ; de Nexon, maire ; Mandon, juge de paix ; le bureau du comice, MM. les experts et les notabilités. M. Morterol, président, a ouvert la séance et a prononcé un discours qui a été très applaudi. Nous regrettons de ne pouvoir le reproduire.

Voici la liste des lauréats du comice ;

Agriculture

Récompenses accordées aux propriétés en 1891.

Grand prix d’honneur, médaille d’or, M. Henri Bragard, pour sa réserve de Villeneuve, et 40 fr. au sieur Louis Léonard, son maître valet ; 1er prix, médaille-de vermeil, à M. Henri Bragard, pour son petit domaine de Baillant, et 40 fr. à Jean Faye, son métayer.

Rappel de médaille de vermeil et 10 fr. au-sieur Faucher, métayer du domaine de Lavaud ; 2e prix, médaille d’argent, à M. le marquis de Bony, pour son domaine de Caches-Nid, et 20 fr. à Jean Longequeue, son colon ; 3e, médaille d’argent, à H. Dumas, pour son domaine de Charreneuve, et 10 fr. au sieur Rabot, son métayer ; 4e, 10 fr. à Jean Faye, colon de Mme du Boys, à Varnet ; 5e, 10 fr. à Léonard Marquet, colon de la même.

Domaine Hors concours

Médaille d’argent grand module offerte par la société des agriculteurs de France et 10 francs à Jacques Charreix, colon à La Pouce ; 10 fr. à Desroche, métayer du grand domaine de Baillant ; médaille de bronze offerte par la société des agriculteurs de France i M. La porte, pour sa réserve de la Roche l’Abeille, et 10 francs à son maître valet Jean Vanteau.

Prix des ménagères. — 1er prix, médaille d’argent, à la femme de Louis Léonard, de Villeneuve ; 2e, médaille d’argent, à la femme de Pierre Rabot, de Charreneuve.

Concours d’animaux. — Taureaux ayant obtenu la prime cantonale. — 1er prix, 30, à M. Gabriel Thomas, à Ribière ; 2e, 20 fr. ; à M. Frugier, à Saint Priest, colon Laplaud,

Veaux âgés de plus d’un an. – 1er prix, 40 fr., à M, Bonnafy, à Betour, colon Deschamps ; 2e, 30 fr., à M. de Nexon, aux Landes, colon Brunerie ; 3e, 10 fr., à M. de Bonny, au château de Lavergne (réserve).

1ère Section — Vaches pleines ou suitées. — 1er prix, 30 fr., à Mme veuve Sazerat, au Plantadis (réserve) ; 2e, 26 fr., à Mme veuve Sazerat, colon Desmaisons : 3e, 15 fr. à Mallefond, colon aux Primes. 4e, 10 fr., à Mme veuve Du Boys, à Varnet, colon Faye ; 5e, 10 fr., à M. Beaudemoulin, à la Josonnier.

Génisses âgées de trente mois. — 1er prix. 25 fr., à M. Beaudemoulin, colon Château ; 2e, 10 fr., à M. de Bony, domaine des Trois-Hommes, colon Nicot ; 3e, 15 fr, à M. Michelet, colon Narbonne ; 4e, 10 fr., à M. de Nexon, réserve.

Génisses de six à seize mois. — 1er prix, 15 fr., à M. Mallefond, aux Primes; 2e, 10 fr., à M. Morterol, an Courdein, réserve ; 3e, 15 fr., à M. Beaudemoulin, colon Chatard ; 4e, 10 fr., à M. de Bony, colon Malissain.

Veaux de 6 mois à us an. —1er prix, 10 fr. à Mathieu, à Pontinont de Meilhac.

Prix d’ensemble. — 2e sections. — Rappel de 1er prix, n° 16, M. Morterol, au Courdein, colon Desbordes.

Vaches pleines ou suitées. — 1er prix, [30 fr.; à Auguste de Nexon, aux Biez, colon Laurent ; 2e, 10 fr., au même et même colon ; 3e, 20 fr., à M. Gabriel Thomas, domaine de Chez-Nardy, colon Degoutiéras.

Génisses au-dessus de 30 mois. — 1er prix. 15 fr, à M. Bragard, réserve de Villeneuve ; 2e, 10 fr., à M. Bessoule, domaine de Pluvier, colon Calet.

2* Section. — Génisses de 6 à 16 mois. — 1er prix, 25 fr., à M. Henri Bragard, pour sa réserve de Villeneuve.

Veaux âgés de 6 mois à 1 an. — 1er prix, 10 fr., à M. Auguste de Nexon au Biez, colon Laurent ;2e, 15 fr., à M. Bessoule, colon Calet.

Prix d’ensemble 1ere section, – 1er prix, 20 fr. à M. Mallefond aux Prunes ; 2e 18 fr. à M. Desçhamp, colon à Betoure, pour le plus bel animal de la section. Une médaille de bronze à M. Bonnafy à Betours, colon Deschamps.

Prix d’ensemble. — 2e section. — 1er prix 20 fr. à M. Morterol, domaine du Mas Pellisson, colon Desbordes, pour le plus bel animal de la section

Verrats. — 1er prix, 30 fr., à M. Chassagnes à l’Hôpital ; le, 20 fr., à M. Baury aux Pargues,  Colon Barrière.

Truies pleines ou suitées. — 1er prix, 30 fr. à M. Henri Bragard, à Villeneuve ; 2e, 10 fr., à M. Combrouze, au Boucheron ; 3e. 15 fr., à M. Gabriel Thomas, à la Ribière (réserve).

Espèce ovine

Brebis. -1er prix, 10 fr., à Mme veuve Sazerat, colon Demaison; 2e, 15fr., à M. Beaudemoulin, colon Château.

Instruments agricoles. —1er prix, 10 fr., à M. Pierre Peyrat à Nexon ; 2e, médaille d’argent à M. Perrier de Nexon

Horticulture. – 1er prix, 15 fr., à Mme veuve de Boys, jardinier Bonnet ; 2e, 10 fr., à M. de Bony, à Saint-Priest (réserve).

Prix supplémentaire : Médaille d’argent. — MM. Prunet et Frugier, à Nexon.

Animaux de basse-cour : Médaille d’argent à Mme veuve de Boys, de Varnet.

Vieux serviteurs : 5 francs à Anne Mathieu, servante chez M. Boutaud-Lacombe.

Concours de labourage

1er prix, 30 fr., à Latouille, colon de M. Thomas au Brouilhet ; le, 15 fr., à Bonneau, colon à Lapouge ;  3e, 15 fr., à Boyer, colon à Sélive; 4e. 10 fr . à Mallemauvais, colon à Betours.

Prix de défoncement : 10 fr. et une médaille d’argent, à Pécout, aux Trois-Hommes.

Aujourd’hui, 21, ont eu lieu les jeux annoncés au programme et tout s’est terminé dans d’excellentes conditions grâce à l’habile direction de MM. les administrateurs qui ont fait preuve d’un réel dévouement.

Nous devons adresser, en terminant, nos plus chaleureuses et sincères félicitations à la jeune fanfare de Nexon qui, sons l’habile direction de M. Denard, a largement contribué à rehausser l’éclat de cette charmante fête. (Le Courrier du Centre 1891/09/23)

 

En 1892 c’est Jean de Bony qui est élu Président. Au concours d’animaux vient s’ajouter un concours de labourage et un prix pour le meilleur forgeron ayant apporté une amélioration à un instrument ou une machine.

A l’occasion de leur assemblée générale de janvier 1893 les membres, moins nombreux qu’à la création puisqu’ils ne sont plus qu’une petite soixantaine, adressent un vœu au Ministre de l’agriculture pour qu’il défende devant la Chambre le maintien des tarifs douaniers. En effet un vaste mouvement libre échangiste s’est développé à partir du milieu du XIXe siècle. Il est né au Royaume Unis avec l’abolition des « corn laws », les droits de douane sur les importations, en 1846. En 1860 Napoléon III signe le traité de Commerce franco-britannique qui fait entrer la France, contre l’avis des députés, dans le monde du libre-échange. Mais dans le monde agricole les échanges extérieurs sont faibles par rapport à la production. Les choses changent lorsque les Etats-Unis et la Russie exportent des quantités importantes de blé vers l’Europe. A partir de 1879 les prix agricoles s’effondrent. Pour faire face à la crise la France adopte, dès 1881, une politique protectionniste.

A cette époque, comme aujourd’hui l’agriculture est coupée en deux : d’un côté les céréaliers qui souhaitent un prix élevé pour le blé, de l’autre les éleveurs plus soucieux du coût de l’alimentation des animaux. La politique agricole de l’époque a été incarnée par Jules Méline, un des plus célèbres Ministres de l’agriculture.

Le Ministère soutien les concours agricoles par des subventions. En 1895 celle ci est de 450 francs ( soit plus de 1800 € en 2016). Cette somme est indiquée sur le programme ainsi que les médailles, en or et en vermeille qu’il offre et qui sont remises respectivement par M. Lavertujon, député,  et  M. Teisserenc de Bort , sénateur.

programme 1895

Programme du 22 septembre 1895

On constate qu’à coté du concours d’animaux, bovins, porcins et ovins, un concours de labourage est organisé . ( Aujourd’hui on parle plus facile de concours de labour mais les deux expressions sont correctes)

En 1898 le bureau décide de baisser le montant des cotisations pour les petits propriétaires. Fixée à 10 francs depuis la création du Comice, la cotisation est inchangée pour les propriétaires possédant plus de 10 hectares, par contre elle n’est que de 5 francs pour les autres.  Le bureau décide également de la création d’un concours de printemps destiné à la seule présentation d’animaux. La date en est fixée au lundi de pâques le couplant ainsi avec la fête patronale. Une troisième décision marque un changement dans la pratique des concours : la mise en place d’un concours de labourage.  Il est prévu le 11 septembre à saint Priest Ligoure. Le premier prix a été remporté par Martial Pauliat.

Au début de l’année 1900 des ennuis de santé éloignent M. de Bony de l’association dont il démissionne. Le trésorier en encaissé 62 cotisations.

comice agricole 1902 versocomice agricole 1902 recto

 Une médaille du comice de 1902

Pour l’année 1903, le Comité est présidé par M. Morterol. Les archives détiennent les comptes détailles. Les recettes s’élèvent à 2376 francs (équivalent en pouvoir d’achat à 9192 euros de 2015).

Elles proviennent de :

  • Reliquat de 1902 : 326
  • Département : 400
  • Etat : 1050
  • Cotisations : 600

Les dépenses s’élèvent à 1619,80 francs laissant apparaître un bénéfice substantiel de 726,2 francs.

Les dépenses sont ainsi réparties :

  • Courrier et enveloppes :7
  • Tambour de ville et affiches : 2,30
  • Abonnement Race limousine : 20,70
  • Abonnement Syndicat des Agriculteurs : 20,70
  • Déjeuners chez Lauzeille : 84
  • Déjeuners chez boucher à Meilhac : 21
  • Primes : 20
  • Recouvrement des cotisations : 14,10
  • Timbres de vœux : 1
  • 1/5 des cotisations à la Mairie : 120
  • Plaques payées à Delaty : 66,60
  • Médailles payées à Desplanches : 58,20
  • Rousseau entrepreneur : 18

Dans le palmarès de cette année 1903 on note que des prix ont été remis pour les porcs d’espèce limousine et pour les brebis. Le concours de labours dans la catégorie jeunes est remporté par Louis Meau de la senne et dans la catégorie Hommes par Jean Jouhaud du Jalinier.

Des médailles sont remises aux « Vieux serviteurs, Métayers et ménagères ».

L’assemblée du 21 janvier 1910 abandonne le nom de Comice et le remplace par Syndicat d’élevage du canton de Nexon. Cette année les récoltes ont été mauvaises du fait du mauvais temps, en particulier des inondations. Le Syndicat demande que des dégrèvements fiscaux soient accordés aux plus défavorisés.

L’activité de l’association, interrompue pendant la guerre, reprend en 1919 avec un concours organisé en septembre. Cette même année a vu la création d’un syndicat professionnel agricole affilié à l’Union fédérale des agriculteurs limousins (U.F.A.L.).

En 1928 une caisse d’assurance mutuelle agricole est créé pour faire face à la mortalité du bétail.

concours 1929

Le 2ème prix d’ensemble du concours du 14 avril 1929

Les agriculteurs portent une cravate et on revêtu la blouse bleue, lo blaudo.

Le 13 avril 1936 les statuts sont modifiés. Le bureau est ainsi constitué :

Président : P. Bouteau-Lacombe

Vice-Président : M. de Nexon

Secrétaire : J. Laspougeas

Membres : R. Bonnet, S. Rebeyrol, L. Pradeau.

Sur la période 1936- 1958 les archives municipales sont pauvres en documents mais on trouve les comptes rendus dans la presse locale.

Une note de la préfecture du 25 mai 1938 suspend les rassemblements d’animaux en raison d’une épizootie de fièvre aphteuse.

1943 : « Comice agricole. — Palmarès du concours du 19 septembre 1943

— Veaux âgés de moins de 15 mois inscrits au herd­book : 1er prix, 100 fr., M. Frugier, à Bostrichard ; 2e prix, 70 fr., M. Mazeau, colon de M. de Nexon, à la Grange ; 3e prix, 50 fr., M. Basset, à Janailhac ; 4e prix, 50 fr., M Ménicot, à Nexon. 5e prix. 50 fr., M. Rabaud, à Galiford ; 6e prix, 50 fr., M. Lelong Eugène, à Nexon ; 7e prix, 50 fr., M. Massy, colon de Mme Laspougeas, à Betour ; 8e prix, 50 fr., M. Cacoye à Frontonin ; 9e prix, 50 fr., M. Lacorre, au Brouillet ; 10° prix, 50 fr., M. de Nexon, réserve ; 11e prix, sans argent, M. Basset, précité ; 12e prix, 50 fr., M. Clermonteil, colon de M. Lelong Eugène à Nexon ; 13e prix, sans argent, M. Rabaud, précité.

Veaux âgés de moins de 15 mois non-inscrits : 2e prix, 60 francs, M. Penot, colon de M. de Nexon, à la Sélive.

Génisses de six mois à un an. — 1er prix, 80 francs, M. Lelong Eugène, à Nexon ; 2e prix, 60 fr., M. Rabaud, à Galiford ; 3e prix, sans argent, M. Lelong, précité ; 4e prix, 50 fr., M. Penot, colon de M. de Nexon, à la Sélive.

Génisses au-dessus d’un an et ayant toutes leurs dents de lait : 1er prix, 100 francs, M Penot, colon de M. de Nexon, à la Sélive ; 2e prix, 60 fr., M. Lelong Eugène, à Nexon.

Fortes, génisses, — 1er prix, 200 fr., M. Massy, colon de Mme Laspougeas, à Betour ; 2e prix, sans argent, M. Massy, précité ; 3e. prix. 150 fr., M Lelong Eugène, à Nexon ; 4e prix, 100 fr., M. Mazeau, colon de M. de Nexon, à la Grange ; 5e prix, 100 fr., M. Gizardin, colon de M. Malary, à Bellevue.

Vaches suitées. — 1er prix, 200 fr., M. Penot, colon de M. de Nexon, à la Sélive ; 2e prix, 150 fr., M, Mazeau, colon de M. de Nexon, à la Grange ; 3e prix, 150 fr., M Rabaud, à Galiford ; 4e prix, 100 fr., M Lelong Eugène, à Nexon ; 5e prix, sans argent. M. Penot et de Nexon, précités ; 6e prix, 100 fr., M. Massy, colon de Mme Laspougeas, à Betour ; 7e prix, sans argent, M. Massy et Mme Laspougeas, précités ; 8e prix, sans argent, M. Rabaud, précité.

Vaches pleines — 1er prix, 150 fr., M. Mazeau, colon de M. de Nexon à la Grange ; 2e prix, 100 fr., M. Penot, colon de M. de Nexon, à la Sélive ; 3e prix, 80 fr., M Lelong Eugène, à Nexon; 4e prix, 50 fr., M Furelaud, aux Réserves ; 5e prix, 50 fr., M. Massy, colon de Mme Laspougeas, à Betour ; 6e prix, 50 francs, M. Rabaud, à Galiford ; 7e prix, 50 francs, Mme Denis, au Plantadis ; 8e prix, sans argent, M. Rabaud, précité ; 9e prix, sans argent, M. Lelong, précité ; 10e prix, 50 fr., M. Limousin, colon de M. Grassin, à Champagnac ; 11e prix, 10 fr., M. Lacorre, au Brouillet ; 12e prix, sans argent, ­M. Penot, précité ; 13e prix, sans argent, M. Massy, précité.

Taureaux. — 1er prix, 250 fr., M. Beyrand, colon de M. Tarrade, au Mas ; 2e prix, 200 fr., M. Gizardin, colon de M. Massy à Bellevue ; 3e prix, 150 fr., M. Limousin, colon de M. Grassin, à Champagnac ; 4e prix, 100 fr., M. Massy colon de Mme Laspougeas, à Betour ; 5e prix, 80 fr., M. Lelong Eugène, à Nexon ; 6e prix, 80 fr., M. Villars, aux Martigues, commune de Rilhac.

Prix d’ensemble. — 1er prix, médaille de vermeil et 150 fr., M. Massy, colon de Mme Laspougeas, à Betour ; 2e prix, médaille de bronze et 100 fr., M. Penot colon de M. de Nexon, à la Sélive ; 3e prix, 80 fr., M. Lelong Eugène, à Nexon ; 4e prix, 80 fr., M. Rabaud, à Galiford.

Prix d’honneur. — Mâle : M. Beyrand colon de M. Tarrade, au Mas.

Femelle : M. Mazeau, colon de M. de Nexon, à la Grange

Brebis. — 1er prix, 100 fr., M. Mazeau, colon de M. de Nexon, à la Grange.

Béliers. — 1er prix, 100 fr., M. Mazeau, colon de M. de Nexon, à la Grange ; 2e prix, 80 fr., M. Mourier, colon.de M. de Nexon, à Chantelauve. » (Le Populaire du Centre 22 septembre 1943)

 

Après la guerre l’association reprend ses activités sous la présidence de Georges de Nexon et de Jean Nouhaud comme secrétaire. Les concours sont organisés chaque année dans une commune différente : Nexon en 1956, La Meyze en 1957, Nexon en 1958.

Le concours de l’année 1958 se déroule les 20 et 21 septembre. Il réunit un grand nombre de participants, tant du côté des agriculteurs que du côté des marchands de machines agricoles. En effet la motorisation du travail est en marche, chaque agriculteur va chercher à acheter un tracteur.

En 1959 le concours a lieu à La Meyze et à Nexon en 1960.

En 1961 le concours a lieu à Janailhac, couplé avec le concours départemental puis à Saint Priest Ligoure en 1962. Le concours se déroule ensuite à Nexon jusqu’en 1968.

Le 2 février 1963 l’assemblée générale élit un nouveau bureau :

Président : Jean Marie Garraud notaire à Nexon

Vice-Présidents : Pierre Rabaud, La Meyze ; Pierre Penot

Secrétaire : Jean Nouhaud

Membres : A. Mariaud, G. Debrégeas, J. Pacherie, J. Mousnier, M. Duverneix, A. de Reilhac, J. Dugoua, J. Massy.

1963 mairie et foirail1963 foirail vers poste

Le foirail en avril 1963, côté marie et côté poste

1963 foirail

Les taureaux en 1963 ne ressemblent plus à ceux des années 1860!

1963 jeunes

Les jeunes qui ont concouru pour le prix du meilleur jeune juge

Le 17 janvier 1967, lors de son assemblée générale les membres, devant la diminution du nombre des éleveurs du canton aux concours souhaitent un regroupement avec un autre comice. Celui d’Aixe sur Vienne a la préférence de la majorité. Le président Garraud et le président Souppat d’Aixe s’étant mis d’accord une réunion extraordinaire des deux bureaux à Nexon le 25 juin 1967. Il est convenu :

  • Le maintien de chaque comice avec son organisation propre.
  • Une entente entre les deux comices pour l’organisation du concours inter cantonal.
  • Un tirage au sort pour l’organisation du premier concours.

Le tirage au sort désigne Nexon et c’est ainsi que le dimanche 24 mars 1968 a lieu le premier concours inter cantonal Aixe – Nexon, une première dans le département.

Concours 1968

Le foirail le jour du concours de 1968

L’habillement a changé, fini la cravate et la blouse…

Le centenaire du Comice.

concours 1978

Le programme du centenaire

Il est fêté le 1er avril 1978 à Nexon. Un grand nombre d’agriculteurs ont revêtu la blouse traditionnelle, le groupe de l’Ecolo dau Barbichet fait résonner le son des chabrettes et des accordéons.

1er avril 1978 le barbichet

L’Ecolo dau Barbichet en pleine représentation

Les stands regorgent des spécialités limousines, une exposition de matériel fait côtoyer la charrue de 1750 avec la batteuse…

Plus de 200 animaux sont présents,

1er avril 1978 le champ de foire et le bétail

1er avril 1978 la foule

La foule se presse, nombreuse, pour voir les plus beaux spécimen

Un concours de jugement est organisé pour les jeunes..

1er avril 1978 le maire et le president

Les jeunes « juges » entourés par le président J.M. Garraud et le maire, R. Rebiere.

1970 le president

Le préfet Olivier Philippe entouré de J.M. Garraud, président du Comice, du président de Herd Book, et de Maurice Deschamps, maire de saint Maurice les Brousses. Au second plan, Pierre Rabaud, Maire de La Meyze et René Rebiere, maire de Nexon.

Le  préfet Olivier Philip honorait de sa présence cette manifestation et remettait la médaille du mérite agricole à Messieurs Aimé Célerier, Robert Lacore, André Mariaud et Pierre Villeneuve.

Le Comité en 1980 :

Président : Jean Marie Garraud notaire à Nexon

Vice-Présidents : Pierre Rabaud, La Meyze ; Camille Larcher, Nexon

Secrétaires : MM. Lacorre, Nexon et Pacherie, Janailhac.

Membres délégués :

Nexon : Mariaud, Delomenie, Dupuydenus

La Meyze : Blancher

Janailhac : Buxeraud

Meilhac : Jean Mousnier, Desbordes

Saint Hilaire les Places : Dugoua, Arragon, J.P. Defaye

Saint Priest Ligoure : de Reilhac, Villeneuve

La Roche l’Abeille : Duverneilh

Saint Maurice les Brousses : Faucher

Rilhac Lastour : Massaloux, Boniface.

Les concours des deux comices d’Aixe et de Nexon ont continué leurs activités. Nexon a reçu le comice le samedi 22 mars 1980, le samedi 20 mars 1982, le samedi 17 mars 1984…jusqu’au samedi 14 mars 1992.

D’un commun accord chacun reprend son autonomie. Les concours ont eu lieu jusqu’en 1998 puis ils ont disparu pour laisser la place à des présentations ponctuelles d’animaux.

En près de 120 ans d’existence le comice a connu une très grande stabilité dans sa gouvernance puisque seulement 5 présidents ont exercé ce mandat , Messieurs Boutaud-Lacombe,  de Bony, Tarrade, de Nexon et Garraud.

Le monde rural a changé. Les agriculteurs sont de moins en moins nombreux. Le coût en temps et en argent des différentes manifestations est élevé. Il reste le salon de l’agriculture à Paris pour que la race bovine limousine puisse présenter à un nombre de plus en plus grand de spectateurs ses plus beaux spécimens.

salon agriculture 2016

Les champions du concours 2016 de la race limousine au Salon de l’agriculture 2016

A gauche Hippy chez Emmanuel Zerger a Dinsac, à droite garniture du GAEC Camus à Arnac la Poste

La déclaration de la 2 eme guerre mondiale

En plein été, le 23 août 1939, le monde entier est stupéfait par l’incroyable nouvelle : l’Allemagne et l’Union soviétique viennent de signer à Moscou un pacte de non agression. Une clause secrète de ce pacte prévoit même le partage de la Pologne le mois suivant. Le 25 août, Chamberlain confirme le soutien de la Grande-Bretagne à la Pologne par la signature à Londres d’un accord anglo-polonais.
Le 1er septembre 1939, sans déclaration de guerre préalable, 52 divisions de la Wehrmacht franchissent la frontière polonaise. La radio française annonce aussitôt la mobilisation générale décrétée par le gouvernement pour le lendemain. Cette mobilisation est confirmée par voie d’affichage.

mobilisation 1939

Le télégramme officiel  adressé par le Ministre de la Guerre au Maire de la Commune de Nexon arrive le 1er septembre 1939 à 20h20. Le texte est court: « Ordre de mobilisation. Le premier jour de la mobilisation est le samedi 2 septembre 0 heures ».

telegramme ordre mobilisatio 1914

Les Allemands ne retirent pas leurs troupes de Pologne comme le demandent les gouvernements français et britannique. Du coup, le 3 septembre à 11 h, l’Angleterre, qui avait rétabli le service militaire obligatoire le 27 avril, entre en guerre contre l’Allemagne. Elle constitue un Cabinet de Guerre dirigé par Sir Winston Churchill et déclare le blocus naval de l’Allemagne. Trois pays du Commonwealth, l’Australie, l’Inde et la Nouvelle-Zélande entrent en guerre au côté de la Grande-Bretagne. Les Français entrent à leur tour en guerre contre l’Allemagne à 17 h.

 

 

 

 

 

L’US Nexonnaise et l’Hirondelle, le rugby à Nexon de 1920 à 1940

 I- L’Union Sportive Nexonnaise et le rugby.

Le premier sport collectif pratiqué à Nexon a été le rugby, tout de suite après la fin de la première guerre mondiale. On parlait à l’époque de Football-rugby et de Football-Association, c’est à dire notre football actuel.

On trouve dans le Populaire, au mois d’avril 1919, le compte rendu de matchs de rugby disputés par les Hirondelles de Nexon.

Match contre l’Education Physique de Limoges . Le Populaire 4 avril 1919

Match contre l’Amicale Sportive . Le Populaire 19 avril 1919

L’association l’Hirondelle Sportive Nexonnaise a été fondée le 12 septembre 1920 (paru au Journal Officiel le 6 novembre 1920. Agréée du Ministère de la Guerre le 20 octobre 1920).

Les matchs se disputaient sur un terrain qui n’était en fait qu’un près, aux Garennes. Ce près était la propriété de la famille de Nexon. Puis le terrain a été déplacé sur la route des Vanneaux, à la Seyne. Les déplacements s’effectuaient en train ou en cars, parfois en camionnettes les joueurs étant assis sur des bancs. Quand ils prenaient le train les joueurs de Nexon descendaient à la gare à pied et inversement les visiteurs montaient au terrain à pied, ce qui constituait un bon échauffement.

La lecture du Populaire m’a permis de retrouver un certain nombre de matchs disputé par le club de rugby, quelques noms de joueurs sont cités, rarement. Quant aux dirigeants je n’ai rien trouvé avant les années 1930. Albert Adam a été président pendant les années 1930.  Le joueur le plus souvent cité est F. Laplaud. Il était capitaine ainsi que Gibeau.

M. Colmar m’a transmis cette photo des Hirondelles mais elle ne comporte pas de date. Si quelqu’un peut me renseigner ce sera un grand plaisir.

106 - SPO - Hirondelle Sportive - football (photo Blanchon) - Photothèque Paul Colmar

Saison 1920-1921

Le Populaire du 7 octobre annonce un match de la Société Athlétique de Limoges (S.A.L) contre l’Hirondelle de Nexon.

Le même jour on lit dans Le Populaire, le compte rendu d’un match contre Saint Junien : « Union sportive Saint-Junien (2) bat Nexon (1) par 6 points (2 essais) Vevaud à 5 points (l’essai transformé). Partie jouée avec ardeur, par nos Jeunes « espoirs », qui eurent, la victoire grâce à leur supériorité en vitesse sur Nexon. L’aile rouge Lachaud-Vevaud, bien lancée par le demi d’ouverture Chabaneau, fit une belle partie et surclassa ses adversaires directs. L’arrière rouge fut mauvais. Le « sprinter » Vevaud fut l’as de la journée. Bravo ! Robert. En avants : Bonneau, Dumont, Nougier et le poids mouche Texaud furent les meneurs. Les demis furent bons : celui de la mêlée un peu souvent « off side ». L’ouverture lança bien ses trois-quarts et ses coups de pied de déplacements furent dangereux pour la défense adverse. A Nexon, Laplaud fut le meilleur avec le meilleur avec le trois-quart aile droite. Les lourds Nexonnais se firent bloquer supérieurement par les « bébés rouges ». Ces derniers garderont ils longtemps leur virginité ? Espérons-le. »

Football rugby. — Hirondelle Sportive Nexonnaise et Union Sportive Saint-Junien font match nul. 3 points un essai de chaque  côté. Le Populaire 19 octobre 1920.

Football Rugby. — Sous la pluie, dans la boue… ils jouent… et gardent leur virilité… les bébés rouges de l’U. S. S. J. Il pleuvait ! II pleuvait toujours ! Dimanche dernier nos « jeunes as » se déplaçaient à Nexon pour rencontrer les sympathiques joueurs de l’H. S. N. Disputée sous les ondées, la partie fut jouée par deux quinze animés par deux raisons différentes. Les hirondelles désirant reprendre leurs plumes laissées au ground du Châlet ; les « Bébés rouges » désirant garder leur virginité et si possible ajouter une nouvelle victoire à leur palmarès. Mais hélas pour les « rouges » le ballon glissant ne leur permit pas de faire leur jeu habituel. A Nexon, Laplaud fut le meilleur joueur. A remarquer Gandeix, Lévèque, Rebeyrolle, Villoutreix. A Saint-Junien, on ne plaque pas aux jambes et beaucoup de progrès sont à faire. L’essai de Saint-Junien fut marqué dans les 10 premières minutes du jeu sur déplacement du demi-d’ouverture bien suivi par l’ailier gauche. Nexon égalisa sur mêlée à 5.

Il pleuvait toujours. Après le match, Phœhus souriait doucement, mais ce n’était pas le soleil d’Austerlitz.

Le Populaire 22 octobre 1920

En novembre à Brive contre l’équipe 3 du CAB : « Rugby. — Aujourd’hui dimanche au terrain de Lascamps à Brive, l’Hirondelle sportive nexonnaise (1) rencontrera le C. C. A. B. (3), à 13 heures 45. » Le Populaire, 28 novembre 1920

Parc des Sports (avenue de Louyat). — C’est ce soir, à 13 heures, que sera sifflé le coup d’envoi qui mettra aux prises, en championnat
3e série, Nexon (1) contre Bourganeuf (1). Ces deux équipes doivent nous faire assister a du beau jeu.

Le Populaire 5 décembre 1920.

9 janvier 1921,  à 13 heures : Hirondelle de Nexon (2) contre S. A. U. L. (4).

Au Parc des Sports. — Le Stade Olympique de Limoges (2) et l’Hirondelle Sportive Nexonnaise (1) font match nul 0 à 0.
Après une partie des plus confuses ou aucune équipe ne parvint à marquer, malgré la supériorité des noir et blanc, qui firent là une mauvaise exhibition, beaucoup d’hommes ne tenant pas leur place, trop de gris, aucun sens l’attaque, voilà ce que l’on ne devrait plus voir dans cette équipe qui contient d’excellents éléments.
De Nexon, à signaler l’arrivée handicap, très espacée de l’équipe ! ! ! Quand donc arriverons-nous à obtenir l’exactitude ? Quand à l’heure fixée, le club qui reçoit, le public qui paie, ont droit de l’exiger. Espérons que la leçon servira. Le Populaire 10 janvier 1921.

S. A. U. L. (4) bat Hirondelle de Nexon (2) par 12 points. 2 essais, 1 but, 1 drop goal à 0. Le Populaire 12 janvier 1921.

Parc des Sports (avenue de Louyat). — Hirondelle Sportive Nexonnaise (mixte), bat Stade Olympique de Limoges (3) par 6 à 0. Partie jouée sur un terrain détrempé où aucune équipe ne put faire de jeu, ceci se borna à un duel d’avants, où Nexon plus lourd que ses adversaires imposa son jeu. Le Populaire 24 janvier 1921.

29 janvier 1921, Union Sportive de Saint Léonard reçoit l’Hirondelle Nexonnaise.

6 février 1921, l‘Hirondelle Nexonnaise joue en lever de rideau d’un saut en parachute !

L’expérience de parachute
L’ENGIN NE FONCTIONNE PAS
Blanquier, fort heureusement, n’est que légèrement contusionné

La promesse faite par Blanquier de se lancer dans le vide en parachute Robert d’une hauteur de 500 mètres avait attiré au Vélodrome du Grand-Treuil des milliers de spectateurs.
En attendant ce périlleux exercice le public assista à deux intéressants matches de football ( rugby) qui mirent aux prises
diverses équipes de notre ville et l’Hirondelle Nexonnaise. La foule applaudit chaleureusement les joueurs, mais, malgré
tout l’intérêt que présentait la partie, l’esprit n’était pas complètement fixé sur les matches.
Ce qu’il fallait au public c’était la descente en parachute et, ma foi il faut constater qu’elle se faisait attendre. On comprend aisément d’ailleurs que le parachutiste ne soit pas aussi pressé que le public. Il sait qu’il joue sa vie dans l’expérience qui, vue par la foule, constitue
pour elle une attraction, un divertissement, un amusement.
Annoncée pour deux heures trente environ l’assistance s’impatientait ; tout comme au théâtre elle frappait des pieds sur les gradins des tribunes pour marquer son mécontentement d’attendre ; des farceurs donnaient de faux espoirs en criant : « Le voilà ! Le voilà !…  » On voyait
sur le ciel gris filer un pigeon ou un corbeau et l’on riait. D’autres disaient que Blanquier faisait son testament.

Pourtant vers quatre heures et demie, les têtes des spectateurs se levèrent vers un point du ciel ; cette fois c’était vrai. Deux avions arrivaient et bientôt évoluaient au-dessus de la piste du vélodrome sur laquelle un large disque en toile blanche avait été étendu pour indiquer le
terrain et marquer approximativement le point de chute.
Les avions évoluaient toujours et tous les yeux étaient braqués sur eux. Tout à coup l’on vit quelque chose d’informe se détacher d’un avion puis, immédiatement une silhouette humaine, un peu minuscule et grotesque, qui pendait au bout d’un câble qui, lui-même, était relié au parachute.
On avait l’illusion de voir un pantin dont les ficelles ne marchaient pas. On vit fort bien et tout de suite que l’engin ne fonctionnait qu’imparfaitement. Gonflé à demi par le vent il ne se déployait pas connue il était prévu. La chute fut donc trop rapide et l’on eût l’intuition
d’un malheur. Impressions rapides qui passent successivement dans l’esprit et qui sont beaucoup plus longues à lire ou à écrire qu’à ressentir.
L’homme s’abattit sur le sol d’un champ voisin. On n’avait pas le sentiment qu’il fut mort mais on le croyait certainement
blessé. La foule se rua vers le champ. Mais que de difficultés pour y parvenir. Les portes de sortie trop étroites où l’on s’écrasait ; les haies aux ronces piquantes qui déchiraient les vêtements, les fils de fer, les palissades, la boue et l’eau d’un petit chemin fangeux, tout cela fut franchi
en une sorte de cross-country inconscient et affolé.
Lorsqu’on arriva près du parachutiste on le trouva fort mal en point ; on le souleva. Deux personnes lui prêtèrent assistance et clopin-clopant, soutenu sous les bras, on le dirigea sur le vélodrome où lui furent prodigués les premiers secours. En chemin, il n’eut d’autre souci que de savoir si l’on prenait soin de son parachute. En somme Blanquier peut s’estimer chanceux d’en avoir été quitte pour un choc violent, Limoges a bien failli voir la mort d’un parachutiste.

Dans la soirée d’hier nous avons téléphoné à l’Hôtel Vialle où le parachutiste Blanquier était descendu. Nous avons appris par M. Besnard, patron de l’Hôtel, qui a bien voulu fort aimablement nous renseigner, que Blanquier n’avait reçu dans son atterrissage trop brusque, que des contusions sans gravité. Nous nous en félicitons pour cet homme courageux. Le Populaire, 7 février 1921.

12 avril 1921, Hirondelle Nexonnaise contre Union Sportive de Saint-Léonard;

Saison 1921-1922

L’Hirondelle Sportive nexonnaise sera dimanche 23 octobre, à Juillac contre le Sport Club Juillacais. Rendez-vous des joueurs à 7 heures directement, salle des pas-perdus, gare de Nexon. Le Populaire 23 octobre 1921

25 décembre 1921 – Stade Olympique de Limoges. — Deux très bonnes équipes mixtes du S. O. L. se rendront en déplacement de vulgarisation du rugby, dimanche 25 courant, l’une à Aubusson contre l’équipe (1) de la J. S. Aubussonnaise ; la deuxième à Nexon contre l’équipe (1) de l’Hirondelle Nexonnaise. Les équipes des blancs et noirs ont surtout l’intention de bien jouer, faire du beau jeu, tout en défendant hautement le fanion de Limoges.
Souhaitons donc le succès aux sympathiques stadistes. Rendez-vous pour l’équipe se rendant à Aubusson, gare des Bénédictins à 1 h. 45. Pour l’équipe se rendant à Nexon en auto-car, à midi 30, place de l’Hôtel de Ville. Le Populaire 24 décembre 1921.

Dimanche 15 janvier  1922 à Nexon. — C. A. E. P. de Limoges (1) contre Hirondelle Sportive Nexonnaise (1).
Le terrain des Garennes sera le théâtre d’une belle partie qui mettra aux prises deux équipes ayant une connaissance parfaite du rugby.
Le quinze nexonnais, dirigé avec compétence par Laplaud, passe pour une des meilleures équipes du Limousin, dans sa catégorie. Quant, au C. A. E. P., toujours en progrès, il doit disposer de ses adversaires si l’on se souvient qu’il a battu et tenu honorablement en échec des clubs de 1ère  série.
C’est à un vrai régal sportif que sont conviés les amateurs de beau jeu qui se presseront nombreux sur la pelouse. Le Populaire, 14 janvier 1922.

Saison 1922- 1923

Employé Club de Limoges. — L’équipe 1 se rendra dimanche 10 décembre à Nexon rencontrer en un match amical l’équipe 1 de l’Hirondelle Sportive Nexonnaise. Rendez-vous des joueurs à 2 heures, gare des Bénédictins.

Dimanche prochain 10 décembre, à 8 heures du soir, une belle soirée sera donnée par l’Hirondelle sportive nexonnaise.

Des artistes comiques, genre Polin et excentrique ; Emile Tombelaine et Georgy’s dans leur répertoire ; Leprêtre, violoniste virtuose, et un orchestre de choix se feront entendre dans les vastes salles du Café de la Promenade. La fête se terminera par un grand bal. Se presser pour retenir des places numérotées. Le Populaire 9 décembre 1922

Football Rugby. — Championnat du Limousin (2° série). — Nous rappelons aux fervents du ballon ovale que c’est dimanche à 2 h. 30 que M. Maury, arbitre officiel du Limousin, sifflera le coup d’envoi de la partie Nexon– Saint-Léonard.

Les deux équipes sont de même valeur, si l’on en juge par les résultats acquis cette année. Dans les éliminatoires, Nexon triompha de Saint-Léonard à Nexon par 3 à 0 et gagna sur Beaulieu par 6 à 3. Saint-Léonard a battu Beaulieu de 9 à 3, il y a donc égalité au point de vue points marqués. Saint-Léonard jouant sur son terrain et devant son public devrait gagner la partie par un essai au moins. Que la foule vienne nombreuse encourager ces deux belles équipes.

Le match étant organisé par le Comité du Limousin, toutes les places sont payantes : 1 franc et 0 fr. 50. Le Populaire dimanche 14 janvier 1923.

Dimanche dernier, l’Hirondelle Sportive Nexonnaise recevait sur son terrain des Garennes, le Sporting-Club de Limoges.
L’Hirondelle s’étant présentée à peu près au complet a surclassé son adversaire en marquant 42 points (12 essais et 3 buts) à
3 (1 essai).
Aujourd’hui 8 avril, l’Hirondelle Sportive (1) recevra également sur son terrain des Garennes, l’équipe correspondante du Stade
Olympique de Limoges, pour disputer un match comptant pour la coupe du Limousin. L’Hirondelle, quoique n’étant pas de la classe
de son adversaire, jouera avec son cœur habituel et fournira une bonne partie.
Très belle rencontre qui ne manquera pas d’attirer la foule des grands jours. Le Populaire, 8 avril 1923.

Saison 1923-1924

NEXON – Hirondelle Sportive nexonnaise (1) bat Sporting-Club de Saint-Yrieix (1)  par 4 points (1 drop goal) à 3 points. Partie jouée devant un très nombreux public, record de la recette battu. Equipe très près l’une de l’autre Nexon  marque un drop goal en premier mi-temps. Saint-Yrieix marque un essai en deuxième.  Manque d’entraînement de part et d’autre.  Partie toute amicale, sans brutalité. Bon arbitrage de M. Philippon. Le Populaire du centre – 27 septembre 1923

A l’occasion d’un article consacré à l’équipe réserve du S.A.U.L on apprend que Nexon fait partie de la même poule.  La Section Athlétique et Universitaire de Limoges (S.A.U.L) est l’ancien nom de l’U.S.A.L. Rugby. La S.A.U. de Limoges était le club phare du Limousin et 10 ans de suite, de 1921 à 1930, elle a remporté le titre de Champion du Limousin. Le calendrier de l’équipe réserve, publié dans le Populaire du 28 septembre 1923, nous montre les équipes que les Hirondelles de Nexon ont été amenées à rencontrer.Voici ce que l’on apprend sur la composition de la poule: » Après les deux parties qui se sont jouées au Vélodrome du Grand-Treuil, les supporters de note grand club local ont pu se convaincre que l’équipe première des bleu et rouge avec du travail et de la discipline, était à même de défendre avec succès les couleurs limousines.

Chacun se demande ce que sera l’équipe réserve. L’an dernier les cadets saulistes ont donné bien des déboires nu Comité directeur. Cette année il n’en sera pas de même et l’équipe seconde doit attirer au Grand Treuil tous les amateurs de rugby au même titre que la première. Ceci pour deux raisons. En premier lieu, le calendrier du team second qui est présenté au public aujourd’hui, peut rivaliser avec celui de beaucoup de clubs de première série de la région par la qualité des équipes et la diversité des méthodes de jeu qu’elles pratiquent. Nous relevons parmi les équipes engagées, des équipes premières de première série comme Nexon et le Stade Olympique Périgourdin, des équipes premières de deuxième série comme Marengo de Toulouse, le Réveil Basco-Béarnais de Paris, l’Aviron Cadurcien, l’A. S. de Châteauroux, Ussel, etc. et enfin des équipes réserves de clubs de première série connus. Parmi ces derniers le C. A. P. qui a succombé devant le Sporting-club Tulliste (1) seulement de 8 à 6, le C. O. P. O. de Périgueux qui fut battu par le Stade Olympique de Limoges dimanche dernier par 8 à 5. Les réserves de Poitiers, Moulins, La Rochelle, Angoulême donneront également la réplique aux réserves de la S. A. U. le public limousin est donc assuré d’assister à de belles rencontres lorsque le team premier sera en déplacement. »

Suit le calendrier . Il montre que les équipes vont à Figeac, Périgueux, Angoulême, Chateauroux, Moulin…

SAISON 1923-1924, Equipe seconde de la S. A. U. L. :

30 septembre : Groupe Sportif Figeacois (1), Figeac.

7 octobre : Club Athlétique Périgourdin (2), Périgueux.

14 octobre : Aviron Cadurcien (1), Cahors.

21 octobre : S.O.L. (championnat), Parc des Sports.

28 octobre : Réveil Basco-Béarnais de Paris (1), Vélodrome.

4 novembre : Sporting-Club Montluçonnais (1), Vélodrome.

11 novembre : Hirondelle Sportive Nexonnaise (1), Nexon.

18 novembre : Foot-Ball Club Moulinois (2), Moulins.

25 novembre : Vainqueur poule B., Poule B

2 décembre : Compound Club Athlétique Capdenacois (1), Vélodrome.

9 décembre : Vainqueur Poule B., Vélodrome.

16 décembre : Union Sportive Terrassonnaise (1), Terrasson.

23 décembre : Stade Rochelais (2), La Rochelle.

30 décembre : Stade Poitevin (2), Poitiers.

1er janvier, Sport Olympien Marengo de Toulouse (1), Vélodrome.

6 janvier : Compound Club Athlétique Capdenacois (1), Capdenac.

13 janvier : Club- Athlétique Périgourdin (2), Vélodrome.

20 janvier : Hirondelle Sportive Nexonnaise (1) Nexon.

27 janvier : Sporting Club d’Angoulême (2), Vélodrome.

3 février : Stade Rochelais (2), Vélodrome.

10 février : Stade Olympique et Coqs Périgourdins (1), vélodrome.

17 février : C. O. P. O. Périgueux (2), Périgueux.

24 février : Association Sportive de Châteauroux (1), Vélodrome.

2 mars : Foot- Ball club Moulinois (1), vélodrome

9 mars : C.O.P.O. Périgueux (2), Vélodrome.

16 mars : Union Sportive Terrassonnaise (1), Vélodrome.

23 mars : Stade Poitevin (2), Vélodrome.

30 mars : Union Sportive Usselloise (1), Vélodrome

6 avril : Sporting club d’Angoulême (2), Angoulême.

13 avril : Association Sportive de Châteauroux (1), Châteauroux. Le Populaire du Centre 28 septembre 1923

28 octobre 1923 : A Limoges. — S. O. Limoges bat H. S. Nexonnaise, par 3 à 0.

Championnat du Limousin. — S. A. U. L. (1) contre Nexon (1). — Demain, 11 novembre, à 14 heures 30, Nexonnais et Saulistes s’aligneront au Grand-Treuil pour le dernier acte de la poule A.

Nexon ayant engagé seulement son équipe première dans la compétition régionale, les équipes 2, 3 et 4 de la S. A. U. L. sont qualifiées d’office pour la finale. L’équipe 2 en profitera pour rendre au Sporting-Club de Montluçon la visite que ce dernier lui a fait dimanche dernier. L’équipe 3 se rendra de son côté à Objat pour rencontrer l’Union Sportive Objatoise (1). Quant à l’équipe 4, elle jouera contre l’équipe 3 au Stade Olympique à Limoges.

Les équipes premières de Nexon et de Limoges se sont préparées activement en vue de la rencontre de demain. Pour les poulains de M. Baulieu c’est le match capital de la saison, celui qui permettra d’avoir une ligne sur la valeur comparée de l’équipe avec celle des grands clubs français.

Nexon a succombé devant Saint-Junien par 6 à 0 seulement. Ce résultat a encouragé les dévoués qui s’occupent si activement du développement du rugby à Nexon. S’ils n’ont pas de prétentions exagérées, si pour eux le résultat du match ne fait pas de doute, Ils veulent néanmoins faire une belle exhibition devant le grand club local.

En évitant toute obstruction, en profitant de toutes les occasions pour éclaircir le jeu, ils rendront service â la cause sportive. Le public demande à voir du Jeu, il se lasserait bien vite si on lui présentait le Jeu de championnat dans toute son horreur.

Le Populaire 10 novembre 1923

On peut lire le compte rendu du match qui opposait la S.A.U.L. à Nexon le 11 novembre 1923 :

« FOOTBALL RUGBY – Championnat du Limousin. — A Limoges, Hirondelle Sportive Nexonnaise (1) contre S. A. U. L. (1).

A 14 heures 30, M. Dupont, arbitre officiel du Périgord-Agenais sifflera le coup d’envoi de la rencontre Nexon – S. A. U. L.

Nexon se présentera sur le terrain dans la formation suivante Bonnet, Ponstéaud, Truchassou, Chambon, Boucher, Gaudeix (cap.), Nicard, Gibaud, Naquin (m.), Vacquin (o.), Thomas, Chanaud ou Villoutreix, Parthonnaud, Iras, Jouhaud.

Limoges sera formée parmi les joueurs suivants : Moccand, Ribert, Faure, Nanot, Caen, Apcher, Parcelier, Soubé (cap.), Jandou, Migaud (m.), Boyer (o.), Lefort, Michaud, Lescombes, Lalande, Nouhaud, Silles, Cousty. Deux joueurs, Crouzy et Sohm sont encore indisponibles.

Que fera la jeune équipe de Nexon devant cette équipe plus lourde, plus athlétique ? Le résultat ne peut faire aucun doute. Limoges gagnera, mais par quelle marge de points ?

Les avants de Nexon réussiront-ils à contrebalancer l’action des avants saulistes pour empêcher leurs adversaires de prendre le commandement des opérations ? C’est là que réside toute l’inconnue de la partie.

La S. A. U. est à quinze jours d’un match décisif pour le championnat du Limousin. Elle profitera de la rencontre de ce soir pour mettre son quinze définitivement au point. Les avants tenteront de mettre en pratique les combinaisons apprises au manège. Les lignes arrières composées d’individualités brillantes, chercheront à perfectionner leurs moyens d’attaque. La ligne d’avants s’efforcera de prendre un avantage dans tous les compartiments du jeu pour permettre à la ligne de trois-quarts de développer ses qualités offensives.

Si l’équipe bleue et rouge joue avec tout le cœur nécessaire, il faut prévoir une nette défaite de Nexon par un score important.

Souhaitons que les équipiers de Gaudeix laissent jouer et ne cherchent pas l’obstruction.

La meilleure façon de se défendre est d’attaquer. Les blancs et rouges en le faisant, mériteront la reconnaissance du public et ses applaudissements. » Le Populaire du Centre – 11 novembre 1923 .

Le journaliste ne s’était pas trompé dans ses pronostics puisque la Section Athlétique Limoges a battu l’Hirondelle – Nexon, par 50 à 0.

6 janvier 1924, Hirondelle nexonnaise contre Sporting Club de Tulle à Tulle.

Dimanche 13 janvier 1924 – L’Employé Club de Limoges (E. C L.) se rendra légèrement mixte, à Nexon, pour disputer une rencontré amicale avec l’excellente équipe de l’Hirondelle Nexonnaise.
Ayant à cœur de démontrer que la dure défaite subie à Aubusson, ne provient point, comme certains le prétendent, de son manque de cohésion, mais plutôt de la différence énorme de poids qui la séparait de son concurrent valeureux, notre équipe se déplaçant jouera avec ardeur et avec la seule pensée de confectionner du beau rugby.
Le déplacement s’effectuant par auto, tous les équipiers du E. C. L. devront se trouver réunis à 12 h. 15, place Denis-Dussoubs. Les joueurs Lhermitte, Poultaud, Planchat sont convoqués. Le Populaire 12 janvier 1924.

Employés-Club. — A Rugby-Park, demain à 2 heures, aura lieu la rencontre Hirondelle Nexonnaise (1) contre Employés-Club (1). Cette partie sera très ouverte, les deux quinze étant assez près l’un de l’autre ; le public qui fera le déplacement est assuré d’assister à une belle rencontre.
Le Populaire 2 février 1924.

Championnat des équipes premières de première série, 7 clubs en première série :

S.A.U. Limoges, C.A. Briviste, U.S. St Junien, S.O. Limoges, S.C. Tulliste, H.S. Nexon, R.C. Guéret.

Exempt : S.A.U. de Limoges

2 poules de 3 :

poule A — C.A. Briviste, S.C. Tulliste, R.C. Guéret.

poule B. — U.S. St Junien, S.O. Limoges et H.S. Nexon.

12 octobre. — C.A. Briviste contre S.C. Tulliste à Brive ; U.S. de St-Junien contre S.O. de Limoges, à Limoges.

26 octobre. — C.A. Briviste contre R.C. de Guéret, à Guéret ; U.S. de St-Junien contre H.S. de Nexon, à. St-Junien.

9 novembre. — R.C. Guéret contre S.C. Tulliste, à Tulle ; H.S. Nexon contre S.O. Limoges, à Nexon.

23 novembre. — Vainqueur A contre vainqueur B, chez A.

7 décembre. — Finale S.A.U. de Limoges contre vainqueur division d’honneur à Limoges

Le Populaire 23 mai 1924

Saison 1924- 1925

Nexon dispute le championnat du Limousin, 3ème série.

Union Sportive Nexonnaise. — Calendrier de l’équipe pour la saison 1924- 1925

  1. — 14 septembre, S. C. Limoges à Nexon ; 21 septembre, Saint-Yrieix S. C. à Nexon ; 28 septembre, S. A. Bordelais à Bordeaux ; 5 octobre, A. S. Ambazac à Nexon ; 12 octobre, R. C. Guéretois à Guéret ; 19 octobre, U. S. Saillat à Nexon ; 26 octobre, U. S. Saint-Junien à Saint-Junien (champ) ; 1 novembre, U. A. Gujan-Mestras à Gujan ; 2 novembre, en pourparlers ; 9 novembre O. L. à Nexon (champ) ; 16 novembre, C. A. Briviste (R) à Brive ; 23 novembre, R.C. Limoges à Limoges ; 30 novembre, R. C. Guéretois à Nexon ; 7 décembre, A. S. Ambazac à Ambazac ; 14 décembre, Saint-Yrieix à Saint-Yrieix ; 21 décembre, E. C. Limoges à Nexon ; 25 décembre (Noël), S. A. U. L. (R) à Limoges ; 28 décembre, C. A. Périgueux (R.) à Périgueux.
  2. —11 janvier, C. A. Briviste (2) à Nexon ; 4 janvier, A. S. Nontron à Nontron ; janvier R. S. C. A. P. à Nexon ; 18 S -C. Tulliste à Tulle ; 25 janvier, A. S. Nontron à Nexon ; 1er février, E. C. Limoges à Limoges ; 8 février, S. A. U. L. (R.) à Nexon ; 15 février, U. S. Saint-Junien (R.) à Nexon ; 25 février, R. S. C. A. P. à Limoges ; 1er mars, C. A. Périgourdin (R) à Nexon ; 8 mars, U. S. Saint-Junien (R.) à Saint Junien ; 15 mars, S.C. Tulliste, à Nexon ; 22 mars en pourparlers avec Montluçon ; 29 mars Saillat à Saillat. Le Populaire du Centre, 19 août 1924

Sporting Park. — Par suite de déplacements les nombreux admirateurs du Sporting ont été privés des beaux matches joués par l’équipe première. Du fait du forfait de Pierre-Buffière, c’est la brillante équipe de l’U. S. Nexonnaise qui donnera la réplique au team premier du Sporting. Les visiteurs ayant dû s’incliner lors du match aller par le score de 6 à 3, viennent avec l’intention de se réhabiliter. Quelques bonnes rentrées assureront à leur équipe beaucoup d’espoirs mais les bleu de roi, jouant sur leur terrain, espèrent tenir leurs dangereux adversaires en confirmant leur première victoire. Coup d’envoi à 14 h. 30. Le Populaire dimanche 30 novembre 1924.

Employé-Club de Limoges. — Dimanche, le quinze premier des blancs et verts ira donner la réplique au quinze correspondant de
l’Union Sportive Nexonnaise.
Nexon qui possède une excellente équipe s’efforcera de remporter la victoire sur nos jeunes Eclistes, aussi, nul doute que cette
partie soit chaudement disputée.
Tous les équipiers sont priés de se trouver dimanche à midi 30 très précises au Siège. Le Populaire samedi 20 décembre 1924.

Employé Club de Limoges. — Résultats du dimanche : A Nexon, Limoges-Employé-Club (1) bat Hirondelle Sportive Nexonnaise (1)
par 6 points (2 essais à 0) après une superbe partie ou tous donnèrent un furieux coup de collier. Néanmoins il faut signaler le jeune
demi de mêlée du E. C. L., Max, qui fut réellement le roi de la partie.
Partie des plus cordiales ; arbitrage légèrement incompétent, mais impartial. Le Populaire, mardi 23 décembre 1924.

On constate que le club est appelé Union sportive le samedi et Hirondelle sportive le mardi!

Noël sportive au Grand-Treuil. — U. S. Nexon (1) contre S. A. U. L. (2). — Le jour de Noël ne se passera pas sans qu’il y ait une
rencontre de rugby au Grand-Treuil ; les réserves saulistes recevront l’excellent équipe première de l’Union Sportive Nexonnaise,
classée en première série du Comité du Limousin.
Les saulistes sont obligés de s’attaquer à des équipes de première série puisque les clubs de seconde série, qui devraient être à leur niveau, ont été notamment battus jusqu’alors.
La rencontre entre les poulains de Nacquin et la vaillante équipe nexonnaise doit être pleine d’intérêt. Nexon a produit d’excellents
joueurs qui ont fui ensuite vers d’autres cieux. Avec les moyens dont dispose cette société, à Nexon, on ne peut que féliciter ses
dirigeants d’être arrivés a obtenir des résultats satisfaisants. –

La rencontre de demain doit attirer au Grand Treuil tous ceux qui aiment le sport, et savent reconnaître les efforts fournis ; les
deux équipes ont, à des titres différents, les plus grands mérites. On ne sait ce qu’il faut le plus admirer chez les deux adversaires de
demain : la ténacité des Nexonnais ou le superbe rétablissement opéré par les réserves saulistes au lendemain de leur défaite
imméritée de Brive. C’est pourquoi, malgré les fêtes, il faut prévoir une belle chambrée demain, à 14 heures 30, lorsque sera sifflé le coup d’envoi. Dans un but de propagande sportive, la S. A. U. L. a mis le prix des places à 3 fr. et 2 fr. Le Populaire, 24 décembre 1924.

FOOTBALL RUGBY AU GRAND-TREUIL – U. S. NEXONNAISE (1) CONTRE S.A.U. L. (1)
C’est à 14 heures précises que sera sifflé aujourd’hui le coup d’envoi qui opposera l’équipe première de l’Union sportive Nexonnaise à l’équipe réserve des champions du Limousin.
Nexon équipe de première série vient précédé d’une excellente réputation due à la qualité de son jeu et à la courtoisie de ses équipiers. Ce quinze a disputé ses chances en championnat du Limousin dans la poule du Stade Olympique et de Saint Junien. Bien que battu, il fit bonne figure devant ses deux adversaires ; à St-Junien, Nexon termina la première mi-temps sur le score de 5 à 5 ; sur son terrain le Stade Olympique pris le meilleur de 13 à 5. En rencontres amicales, Nexon fit un déplacement dans la région bordelaise et y laissa une excellente impression.

Il est inutile de présenter l’équipe sauliste, il suffit de noter que les poulains de Nacquin en sont à 243 points marqués pour et 23 contre ; ils comptent 13 rencontres, 12 victoires. C’est un palmarès qui se suffit à lui même, sans autres commentaires.

C’est, pourquoi tous les rescapés du réveillon se donneront rendez-vous autours des barrières du Grand-Treuil pour applaudir indistinctement nexonnais et saulistes.
Prix d’entrée : tribunes, 3 fr. populaires, 2 francs. Le Populaire, Jeudi 25 décembre 1924.

Une assemblée fixe des amendes pour les absences aux réunions et aux matchs! 

A l’Union Sportive Nexonnaise. – Dimanche soir, joueurs et dirigeants., de notre société sportive s’étaient réunis. D’importantes décisions furent prises. Les principales sont les suivantes :

Tout membre du comité absent sans raison sérieuse sera passible d’une amende de cinq francs. Trois absences sans raison entraînent la radiation. Pour les joueurs, la cotisation de fin de saison a été fixée à cinq francs, payables immédiatement. Il a été institué une amende de trois francs pour absence sans raison à un match. Deux absences sans raison entraînent la radiation,

Disons enfin qu’un comité des fêtes a été nommé et s’occupe activement de mettre sur pied un programme qui donnera satisfaction aux plus difficiles.

A l’issue de la soirée récréative, il sera procédé au tirage d’une tombola dont les lots sont exposés chez M. Laplaud

Le Populaire du Centre 8 janvier 1925

Saison 1925-1926

Au Stade Montjovis. — Red Star C. A. (1) contre U. S. Nexonnaise (1). — Dimanche, au Stade Montjovis, aura lieu cette rencontre.
On se souvient du dernier match qui opposa ces deux quinze en Championnat, la saison passée. Le Red Star l’emporta de 8 à 4, après une partie épique et encore fallut-il deux prolongations pour que d’un coté et d’autre on parvienne à marquer. Depuis, de grandes modifications ont été faites dans les deux équipes, aussi attendons nous avec curiosité le résultat de cette rencontre,

Du côté du R. S. C. A. l’équipe devra bien se comporter malgré l’absence de Chauviret, Bertrand, Chabrillat, Dauriat, Richard, Dupuch, indisponibles. Les Rassat, Barrière, Plumeau, Jacquet, etc., joueront pour la deuxième fois avec leur nouveau club.
Quant à Nexon, sa belle victoire de dimanche sur Saint-Yrieix indique sa bonne forme. Aussi pouvons-nous être assurés d’assister
à un joli match. Le Populaire, samedi 26 septembre 1925.

Hirondelle Sportive de Nexon (1) contre Sporting Club (1). Demain dimanche aura lieu à Sporting-Park, l’ouverture de la saison de rugby du Sporting qui l’an dernier fit une excellente saison terminant en finale du championnat de 3e série. Sa performance le font classer cette  saison en 2e série, et tout fait prévoir une saison pleine de succès ; Le Populaire 12 septembre 1925.

A Sporting Park. — Sporting-Club de Limoges (1) bat Hirondelle sportive de Nexon (1) par 9 points (3 essais) à 0. Partie d’entraînement et toute amicale qui permit aux deux quinze une première mise au point en vue de la formation définitive de leur équipe première.
L’équipe du Sporting doit bien faire, mais il lui faut beaucoup d’entraînement. M. Shom, arbitre officiel du Comité du Limousin
fut impartial et apprécié des deux quinze. Le Populaire 15 septembre 1925

Le calendrier publié dans le Populaire montre que le club a changé de nom et qu’il est devenu l’Union Sportive Nexonnaise (U.S.N.)

Calendrier de l’Union Sportive Nexonnaise (1) :

— 27 septembre : Red Star C. A. E. P. (1) à Limoges.

— 4 octobre : Sporting-Club Limoges à Nexon. — 11 octobre : Stade Olympique Limoges (2) à Limoges. — 18 octobre : C. A. Pompadour à Nexon. — 25 octobre : Saint-Yrieix S. G. à Saint-Yrieix.

—1er novembre : S. C. Saillat à Nexon. — 8 novembre : en pourparlers. — 15 novembre : C. A. Pompadour à Pompadour.  — 22 novembre : en pourparlers. — 29 novembre : en pourparlers.

—13 décembre 1 S. A. U- Limoges (3) à Nexon. — 20 décembre : C. A. Briviste (2) à Briviste. — 27 décembre : Employés-Club Limoges à Nexon.

—3 janvier : S. C. Saillat à Saillat. — 10 janvier : Championnat en déplacement. — 17 janvier : S. A. U. Limoges (3) à Limoges. — 24 janvier : Championnat à Nexon. —31 janvier : Championnat.

—7 février : C. A. Briviste (2) à Nexon. — 14 février : Le Bugue A. C. au Bugue. — 21 février : Le Bugue A. C. à Nexon. — 28 février : Employés-Club Limoges à Limoges.

7 mars : A. S. Nontronnaise à Nontron. — 14 mars : en pourparlers. — 21 mars : A. S. Nontronnaise à Nexon. — 28 mars : en pourparlers.

4 avril : Stade Olympique Limoges (2) à Nexon. — 11 avril : A. S. Châteauroux à Châteauroux. — 18 avril : A. S. Châteauroux à Nexon. — 25 avril : Red-Star C. A. E. P. à Nexon. Le Populaire du Centre, 25 octobre 1925

Le R. S. C. A. E. P. à Biarritz – Après avoir ouvert brillamment la saison 1925-26 sur le « ground du Stade Montjovis » en battant l’U. S. Nexonnaise par 42 à 3 après une emballante partie de jeu ouvert l’équipe 1ère du R S.C.A.E.P. se déplacera aujourd’hui à Biarritz. Le Populaire 3 octobre 1925.

Rugby – Sporting-Club Limoges (1) contre Union Sportive Nexonnaise. A 14 heures, au Stade des Garennes aura lieu cette rencontre tant attendue par les supporters de Nexon dont l’équipe aura à cœur d’effacer la mauvaise impression de dimanche dernier. D’autre part, le Sporting qui a été battu sévèrement dimanche s’efforcera de vaincre. Aussi nous pouvons être assurés d’assister à un match sévèrement disputé. Le Populaire 3 octobre 1925.

Championnat du Limousin 2° série. — Poule A
A Rugby-Park (cité Beaublanc). — U. S. Nexonnaise (1) contre Employé-Club (1). — Cette partie promet d’être des plus intéressantes. En effet, Nexon nous arrive avec le prestige d’un club de première série, battu l’an dernier en barrage par le C.A.E.P. par un faible écart de points.
S’ils veulent gagner il faudra qu’ils déploient toute leur science car leurs adversaires sont de taille à leur répondre, et voudraient bien eux aussi fournir les vainqueurs. M. Nicard arbitrera, ce qui sera pour les clubs en présence, une garantie de parfaite impartialité. Le Populaire, 6 novembre 1925.

A Sporting-Park. — Demain, si le temps le permet, aura lieu, a Sporting-Park, la rencontre U. S. Nexonnaise (1) contre Employé-Club (1). Chacun des adversaires s’efforcera de vaincre, car, de cette partie, doit sortir le finaliste du championnat de 2e série qui sera qualifié pour rencontrer l’A. S.P. O. Briviste pour le titre.
Une note brève sur le Journal de dimanche indiquera si cette partie a lieu. Le Populaire, 19 décembre 1925.

Championnat du Limousin (2e Série) – A Sporting-Park, — Aujourd’hui, à 14 h. 30 sera sifflé le coup d’envoi de la partie comptant pour le Championnat du Limousin, a disputer entre l’U. S. Nexonnaise (1) et le E. C. L. (1).
Le public qui viendra assister à ce match peut être assuré de voir du beau jeu, ces deux quinze, très homogènes, pratiquant un rugby intéressant, exempt de brutalité.
Rendez-vous des équipiers du E. C. L., chez Boulaud à 13 h. 15. Le Populaire, 20 décembre 1925.

Au Vélodrome. En lever de rideau du match Stade Saintais (1) contre S.A.U.L. (1), la S.A.U.L. (3) rencontrera l’excellente équipe première de l’Union Sportive Nexonnaise. Le Populaire 16 janvier 1926.

Saison 1926-1927

La publication du calendrier du Red Star C. A. au seuil de la saison de rugby, permet de noter les dates auxquelles ce club affrontera l’ U. S. Nexonnaise.

Le Red Star C.A. a, cette année, un fort beau calendrier.  Qu’on en juge :

Septembre : 12, entraînement à St-Junien ; 19, Employés-club a Limoges ; 26 Agen à Agen.

Octobre : 3, U. S. Royannaise, à Royan ; 10, S.  Tulliste, à Tulle ; 17, S. C. Decazeville à Decazeville ; 24, A. S. Châteauroux à Limoges ; 31, U. S. du Berry, à Limoges.

Novembre : 1er, Stade Saintais à Limoges ; 7, U. S du Berry, à Bourges ; 14, Championnat à Limoges ; 21, Championnat, à Limoges ; 28, Stade Saintais, à Saintes.

Décembre : 5, réservé ; 12, Championnat ; 19 Bordeaux-Etudiants-Club, à Limoges ; 25, U. A. Cadillaçaise, à Limoges.

Janvier : 8, S. C. Tulliste, à Limoges ; 9, R. C. Guéret à Guéret ; 16, U. S St-Junien, à Limoges ; 23, L. E. C, à Limoges ; 30, Stade Foyen à Sainte-Foy.

Février :  6, R.C. Guéret, à Limoges ; 13, U.S. Nexonnaise, à Nexon ; 20, Stade Poitevin à Portiers ; 27, C. O. P. O. Périgueux, à Péri gueux.

Mars : 6, U S St-Junien à St-Junien ; 13, U. S. Nexonnaise, à Limoges ; 20. U. A. Cadillacaise, à Cadillac ; 27, U. S. de Vichy, à Vichy.

Avril : 3, Stade Foyen, à Limoges ; 10, C.O. P. O. Périgueux, à Limoges ; 17. Stade Ruthenois, à Rodez.

Le début de la saison est marqué par quatre déplacements de suite et cela à cause des transformations du terrain du Stade Montjovis. Comme les voyages forment la jeunesse, le quinze de Paulin ce devra de faire ensuite de belles exhibitions devant son fidèle public. Le Populaire du Centre – 12 septembre 1926

– Union Sportive Nexonnaise (1) contre Club Athlétique P. O. Limoges (1). C’est à 14 h. 30 que sera donné le coup d’envoi qui mettra aux prises l’Union Sportive Nexonnaise et le C. A. P. O, Limoges. « Malgré l’absence de bons joueurs indisponibles au C. A. P. O. et le manque d’entraînement, la partie semble devoir être intéressante à suivre. Les deux équipes ont, en effet l’intention de pratiquer le jeu ouvert, le terrain de la Croix-des-Places, en très bon état s’y prêtant parfaitement.

Nous éperons que les fervents du rugby viendront nombreux applaudir nos Capistes, qui la saison dernière défendirent si vaillamment les couleurs limousines.  Le match sera arbitré par M. Couchet Pierre, arbitre officiel. » (Le Populaire, 12 septembre 1926)

— Par suite du forfait d’Aubusson l’Union Sportive Nexonnaise rencontrera aujourd’hui les réserves du Sporting Olympique de Limoges
Sont convoqués pour jouer à Nexon : Pâquet II, Coste, Faucher, Cheyroux. Paris, Broussaud, Marquet, Baron, Bardet, Duvernet, Vitau, Bazinet, Fargeaudou, Redon, Lamousse, Breuil, Poutout, Poncet II, Roux Manager. Martin).
Rendez-vous à 1 h 30 gare des Bénédictins. Le Populaire, 31 octobre 1926.

Saison 1927-1928

Employé Club, — Rugby, — Tous les joueurs sont priés de se trouver demain, à 20 heures 45, manège Beaublanc (caserne Beaublanc). Entraînement obligatoire sous la direction de M. Leroy. Formation définitive de l’équipe se déplaçant, à Nexon dimanche prochain et de l’équipe (2) rencontrant la Pervenche Normalienne à Rugby-Park. Le Populaire du centre, 13 octobre 1927

A 2 h. 30, M. Sohm, arbitre officiel du Comité, donnera le coup d’envoi de la rencontre U. S. Nexonnaise-Employé Club. Elle est d’un gros intérêt pour les deux équipes car elle compte pour le championnat de 3e série. Elle devrait logiquement donner la victoire aux Employés, qui par deux fois en rencontres amicales, ont battu très nettement leurs adversaires d’aujourd’hui. Le Populaire 12 novembre 1927.

FOOTBALL RUGBY CHAMPIONNAT (3e série) – A Rugby Park. — Employé-Club (1) bat U. S. Nexonnaise, par 27 points (9 essais), à zéro.
Ainsi que l’indique le score, cette partie fut menée, de bout en bout, par le Lec et, sauf quelques rares réactions Nexonnaises, le jeu se cantonna dans le camp adverse. Les avants « verts et blancs », dont les lignes avaient été sérieusement modifiées, jouèrent toute la partie avec beaucoup d’entrain. Quelques beaux dribblings sont à signaler. Le roi de la partie fut, comme toujours, l’excellent demi de mêlée du Lec : Max Couturier. Son compère, Barbat, à l’ouverture, tint également très honorablement son poste ; l’ailier, Chazolas, marqua à lui seul 4 essais.
Nous féliciterons toute l’équipe en bloc de son excellente partie. Lorsque les quelques indisponibles auront repris leur place, elle sera encore de taille à tenir tête à de bonnes équipes régionales. A Nexon, équipe courageuse, mais manquant de métier, seuls deux ou trois joueurs émergèrent. Partie jouée très correctement. Arbitrage excellent de M. Michaud, remplaçant, au pied levé, l’arbitre désigné par le
Comité. Le Populaire 15 novembre 1927.

Rugby. — S. O. L. (2) bat U. S. Nexon (1) par 11 points à 3.
Dimanche dernier, les réserves solistes, ont eu raison du quinze premier de l’Union sportive nexonnaise. Partie assez plaisante et tout amicale, au cours de laquelle les deux équipes dominèrent tour à tour. Les sang et or jouant la première mi-temps avec le soleil dans les yeux, ne purent que marquer un essai qui fut transformé. En deuxième mi-temps, deux nouveaux essais non transformés vinrent grossir le score, tandis que les Nexonnais marquaient également un bel essai très applaudi. Le Populaire 8 décembre 1927.

S. O. L. — Rugby. — Les joueurs désignés pour se rendre à Nexon, afin d’y rencontrer l’Union Sportive Nexonnaise, sont priés de se
réunir aujourd’hui à la gare des Bénédictins, à 14 heures. Réunion sous l’horloge extérieure. Le Populaire, 25 mars 1928

Les jeunes zèbres du S.O.L. sont allés rendre visite à l’Union Sportive de Nexon, qui s’est assurée la victoire par 3 à 0, après une partie très amicale où de nombreux jeunes se sont signalés. Ici encore, nous croyons que le S.O.L récoltera bientôt les-fruits de son labeur opiniâtre ; L’arbitrage de M. Touze, de Nexon, fut impeccable et tout le monde fut satisfait. Le Populaire du centre, 27 mars 1928.

Saison 1929-1930

A Nexon. — Hirondelle Sportive (mixte) bat U. S. Nexonnaise, par 8 (2 essais, 1 but) à 6 (2 essais). En première mi-temps, les locaux s’assurent l’avantage et marquent deux jolis essais par leur trois-quarts. La mi–temps arrive sur le score de 6 à 0 en faveur de Nexon. En deuxième mi-temps, les visiteurs marquent 2 essais dont 1 transformé. Excellent arbitrage. Dimanche, l’H. S. L. se déplace à Brive. Le  Populaire 28 mars 1930

Saison 1930-1931

Calendrier de l’Hirondelle Sportive. — Dimanche prochain, l’H. S. L. effectuera sa première sortie à Nexon. Malgré quelques départs relatifs au régiment, l’équipe, composée de jeunes éléments et encadrée par quelques anciens, espère faire bonne figure. Faisons-lui confiance et espérons que la saison qui va s’ouvrir sera aussi brillante que ses devancières.

Voici le calendrier 1930-31 : Septembre : 21, Nexon (1) ; 28, C. A. P. O. (2). Octobre : 5, S. O. L. (1); 12. St-Junien (2); 19. Rochechouart (1); 26, S. O. L. (1). Novembre : 2, Saint-Yrieix (2); 9, Guéret (2); 16, Réservé championnat 23. Pourparlers Saintes ; 30, réservé championnat…

H. S. L. — Réunion de tous les joueurs ce soir, vendredi, à 20 h. 30, au siège. Cotisation, Match de dimanche à Nexon. Le  Populaire 19 septembre 1930

H. S. L. — Les joueurs suivants sont priés de se trouver à 13 h 45 à la gare des Bénédictins : Asthier, Tricard, Leboutet, Rabe, Armand, Viteau frères, Barget, Hervieu,  Peynichou, Delage, Jeandeau, Raynaud, Frontou, Mounier, Marelaigue, Martin, Chassin, Redat, Savary, Rebeyrolles. Le Populaire 21 septembre 1930.

Hirondelle Sportive bat U. S Nexonnaise par 3. 1 essai à 0.
Dimanche, pour l’ouverture de la saison, à Nexon, l’ H. S. L. a battu, sur le terrain de la Belle, l’équipe locale qui se trouvait, assez forte.
C’est devant un public nombreux que s’est déroulé cette partie. Elle ne tint pas ce qu’elle promettait car nous étions au début de la saison.
Avec de l’entraînement, ces deux équipes peuvent très bien faire.
A Nexon, nous avons remarqué Charret, Pradou, Guyonnaud.
A l’H. S. L. nous avons remarqué Jeandeau, Delage, Raynaud, Chasseing et Hervieu. le nouveau capitaine ex-professeur de la piscine de Limoges. Le Populaire 24 septembre 1930.

Au Parc des Sports. — S. O. L (2) bat U. S. Nexon (1), par 6 à 3 ; Le Populaire 18 novembre 1930

Saison 1931-1932

Hirondelle Sportive. — Continuant son calendrier pour la saison 31-32, l’H. S. L. va se déplacer, dimanche, à Nexon, pour y rencontrer l’équipe locale. Venant après son match d’Angoulême, dimanche dernier, nos jeunes joueurs se rendront à Nexon pour y faire du rugby où le fair play sera à l’honneur. Le Populaire 1 octobre 1931

A Saint-Léonard. — Au terrain de la Belle, U. S. Nexon contre U. S. St Léonard. — Après la victoire des miaulétous sur leurs visiteurs de dimanche dernier, victoire acquise dans un style brillant, tous les amis de notre club local auront à cœur applaudir dimanche leurs valeureux représentants en face des Nexonnais. Le Populaire 10 octobre 1931

Le 18 octobre 1931, Le Populaire annonce la rencontre Football Employés-Club (2) contre U. S. Nexonnaise (1)

« Stade Montjovis. — Aujourd’hui, à 15 heures, l’équipe réserve du Football-Employés-Club de Limoges sera opposée à l’US Nexonnaise au Stade Montjovis.

Le quinze second des Tout-Noirs limousins, énergiquement pris en mains par son nouveau capitaine Simon, a été entièrement remanié et renforcé par de nouvelles unités, il doit vaincre après une belle partie, s’inspirant en ceci de l’équipe première dont les brillantes performances ont attiré l’attention des sportifs limousins depuis le début de la saison.

Entrée générale : 2 francs.

P.-S. — Les équipiers du Football Employés Club sont invités à être présents sur le terrain à 14 heures. » (le Populaire 18 octobre 1931)

S.O.L. —- Rugby. — Ce soir samedi à 19 heures, réunion des rugbymen au siège Comptoir Lyonnais. Formation de l’équipe se rendant à Nexon. Match de Coupe du Limousin.

L’équipe sera formée avec les éléments présents. Cotisations, remise des cartes 1932. ( Le Populaire du Centre, 23 janvier 1932)

A Nexon. — Limoges Etudiants Club (2) contre U. S. Nexonnaise (1). Tandis que leurs aînés se rendront à Clermont, les  » espoirs  » du L. E. C. rencontreront la bonne équipe de l’Union Sportive. Ils présenteront une formation remarquable composée de joueurs excellents dont quelques-uns dignes de figurer en équipe première. Citons Dessus, Dagoury, etc., et aussi Ribette, Saulière et Bonnamy, dont ce sera la rentrée. Avec les conseils éclairés de Bragard, ce sympathique groupement satisfera les plus difficiles. Le Populaire du Centre, 28 février 1932

A Nexon. — Limoges Etudiants Club (2) contre U. S. Nexonnaise (1). Tandis que leurs aînés rencontreront les valeureux gantiers, les « espoirs » du L. E. C. se mesureront à la belle équipe locale de Nexon pour laquelle ils ne sont pas des inconnus. C’est encore une belle rencontre en perspective, capable d’attirer tous les sportifs de la région. (Le Populaire du Centre, 13 mars 1932)

Saison 1932-1933

U. S. NEXON (1), libre 16 et 23 octobre . Ecrire : Gibeau, Café Moderne, Nexon. (Le Populaire 12 octobre 1932)

AU VÉLODROME : U.S NEXON (1) CONTRE S. A. U. L. (2)

Les équipes se présenteront à 14 h. 30 dans la formation suivante :

Nexon : Charreix ; Beyrand, Dugoua, Perrier, Cubertafond, Bouby (ouv.), Pradeau (m.), Guyonnaud, Lagorce I, Lagorce II, Barrière, Sanciaud, Dufroid, Faure, Laplaud, Gibeau.

S.A. U. L. : Cathelinaud ; Tamagnaud, Raynaud, Menudier, Picout, Delage (ouv.) (cap.), Vitau (m.), Martin, Buisson, Chatard I, Jaby, Jarraud, Beausoleil, Lagueny, Grany, Plazanet.

Pailler dirigera la rencontre qui s’annonce des plus ouvertes. En lever de rideau, à 13 heures, les équipes troisièmes du Club Athlétique Périgourdin et de la S. A. U. L. s’affronteront en une partie amicale où le jeu ouvert sera à l’honneur

Prix des places : Tribunes, 5 fr. ; tribunes et gradins populaires, 3 fr. (Le Populaire 23 octobre 1932)

Demande de match : U.S. Nexonnaise libre le 20 novembre par suite de forfait, demande match sur son terrain ou terrain adverse de préférence. Ecrire F. Gibeau, secrétaire, café Moderne, Nexon (Le Populaire 13 novembre 1932)

A NEXON – S.A.U. Limoges (3) bat U.S. Nexonnaise (mixte) par 5 points (1 essai transformé) à 3 (1 essai).

Nexon, où opèrent de nombreux remplaçants, débuta avec 12 joueurs. La S. A. U. L. présenta une équipe jeune, très homogène, qui tenta sa chance en toutes occasions et réussit à enlever la partie, bien que Nexon ait sérieusement dominé. Belle partie de la ligne d’avants nexonnaise. A signaler dans les lignes arrières Jean Bouby et Queyroi.

Excellent arbitrage de M. Maurice Jouhaud –(Le Populaire du centre 16 novembre 1932)

Le 25 novembre 1932 le journal rend compte du match de l’USN contre Pompadour : « Dimanche 20 novembre, les équipiers de l’U.S. Nexonnaise, rencontraient à Pompadour, l’équipe locale. Ils durent s’incliner devant leurs valeureux adversaires qui l’emportèrent par 9 points (3 essais), à zéro.

— Dimanche prochain, 27 novembre, les Arédiens seront les hôtes de Nexon. L’U.S.N. rencontre le S.C. St Yrieix, en championnat. Tous les sportifs nexonnais iront au terrain des Buissons assister à cette belle rencontre. Saint Yrieix possède une équipe très complète, redoutable pour les meilleurs, mais les Nexonnais se laissent difficilement manœuvrer sur leur terrain.

Coup d’envoi : 2 h. 30. » (Le Populaire 25 novembre 1932)

Photo publiée dans Match, le 6 décembre 1932

Le S. O. L. à Nexon. — Le S. O. Limoges, qui vient de faire une belle démonstration de rugby en face d’Ussel et Bourganeuf, se rendra aujourd’hui à Nexon, rencontrer le club local dirigé avec maestria par le sympathique Gibaud. Il est certain que nos représentants doivent faire è Nexon une très bonne impression, et que nos « sang et or » sauront démontrer que le fanion limousin est toujours debout.

Le Populaire 25 décembre 1932

Au Parc des Sports Dimanche, 15 janvier, le Parc des Sports du S. O. L. va reprendre une activité que les divers déplacements des équipes solistes de ces derniers dimanches lui avaient momentanément fait perdre. Après avoir visité Angoulême, Périgueux, Ussel, Nexon, tant en basketball qu’en rugby, la série des matches au Parc va reprendre, par une belle rencontre, S. O. L. contre Union Sportive Nexonnaise.

Au match aller à Nexon, nos « sang et or » ne purent enlever la décision que par un seul essai à rien. C’est dire que le quinze de Gibeaud, qui est bien connu des Limousins pour l’avoir vu opérer à Limoges où sa grande valeur fut justement appréciée, est un club sympathique qui joint à une vitesse générale, une très grande compréhension du vrai rugby. Ce sera, n’en doutons pas, un match qui sera plaisant à suivre et qui sera suivi par tous les amateurs de rugby, amis de nos petites Sociétés. .Pour corser cette réunion de rugby (S.O.L.-Nexon), deux matches de basketball auront également lieu à Beaublanc. A 14 heures, un match comptant pour le Championnat du Limousin, entre le Red Star (4) et l’équipe première de l’Association Sportive Aixoise. Ce patch nous promet de belles émotions sportives et, enfin, pour terminer, match amical entre le R. S. (5) et l’A.S. Couzeix (2). Le Populaire du centre 12 janvier 1933

Après demain dimanche l’équipe première de la section Athlétique Universitaire de Limoges disputera, sur son terrain du Vélodrome du Grand-Treuil, le quatrième match comptant pour le Championnat de France de la division d’excellence.

En lever de rideau, à 13 heures précises, l’équipe troisième de la S. A. U. L. sera opposée à l’équipe première de l’Union Sportive Nexonnaise. Le Populaire du centre – 20 janvier 1933

Au Stade Montjovis: A 13 h. l’U.S. Nexonnaise rencontrera les jeunes « tout noir ». Cette partie sera un intéressant prélude au morceau de résistance de l’après-midi. M. Brouillaud dirigera les ébats des jeûnes. Le Populaire du centre – 12 février 1933

Saison 1933-1934

« Réunie en assemblée générale le 29 juin 1933, l’U. S. Nexonnaise a réélu son bureau pour la saison 1933-1934, dont voici la composition :

Président : M. Albert Adam.

Vice-présidents : MM. Deloze et Ratier.

Trésorier : F. Laplaud.

Secrétaire : F. Gibeau.

Membres du bureau : MM. Maisongrande, Maurice Jouhaud, F. Queyroi, F. Penot, M. Clermonteil, J. Bouby, Alex Guyonnaud, René Desbordes.

Nous espérons qu’avec ce nouveau comité et la bonne volonté de tous, l’U.S. N. fera parler d’elle encore cette saison.

Les clubs désirant conclure sont priés d’adresser la correspondance à M. Gibeau, Café Moderne, Nexon. » (Le Populaire – 9 juillet 1933)

L’U.S. NEXONNAISE et la Préparation militaire

On nous prie d’insérer : L’Union sportive a depuis quelques années organisé son effort, suivant la mesure de ses moyens qui sont par trop restreints, vers la préparation militaire. Mais cette année elle a vu ses efforts récompensés ; malgré le nombre peu imposant de candidats qui avaient suivis les cours; sur sept, six ont passé avec succès leur examen et ce sont classés dans un bon rang. Malheureusement dans nos campagnes, peu de jeunes connaissent les avantages que peut leur accorder le brevet de préparation militaire ; puissent ces résultats encourager les jeunes de notre ville et des environs à venir nombreux s’inscrire au club.

Il nous est agréable, à l’occasion de ces résultats de l’U. S. N., en tant que préparation militaire, de féliciter ses dirigeants, et surtout son dévoué instructeur, M. Beaubrieul, qui se consacre entièrement à sa tâche et qui trouve dans les magnifiques résultats obtenus par ses élèves, la plus belle des récompenses.

Les jeunes gens qui désirent suivre les cours de préparation militaire sont priés de se faire inscrire chez M. Gibeau, secrétaire de l’U. S. N., café Moderne, Nexon. Le Populaire du Centre – 13 septembre 1933

A Nexon. – F. E. C. Limoges (2) contre U. S. Nexonnaise. Après Saint-Léonard, voilà que les réserves du F. E. C. rendront visite dimanche au quinze premier de l’U. S. N. Ce sera encore un bien beau match; et vraiment les sportifs nexonnais sont gâtés dans leur sport préféré. Le F. E. C. présentera une équipe jeune dont le point fort réside en sa ligne d’avants au jeu sobre et puissant, unis combien efficace. Du coté nexonnais, l’équipe sera à peu de chose près celle qui dimanche dernier triompha de Saint-Léonard. Le Populaire du Centre – 1 octobre 1933

A NEXON, S. A. U. L. (3) CONTRE U. S. NEXONNAISE (1)
Dimanche, les équipiers troisième de notre grand club limousin rendront visite aux Nexonnais, les dirigeants saulistes nous annoncent une bonne équipe, un peu jeune, mais n’est-ce pas dans-les éléments jeunes que la S. A.U. L. a puisé pour son équipe première, depuis de longues années, non par un système de racolage, comme certains  grands clubs le pratiquent, pour ceci nous pouvons rendre hommage
aux dirigeants saulistes.
Du côté nexonnais, la forme arrive et l’équipe sera la même que celle qui fit une si belle démonstration de rugby dimanche dernier à Juillac.
Les dirigeants nexonnais et leur capitaine Laplaud, peuvent avoir confiance en leurs hommes; ils seront fin prêts dans quinze jours pour affronter en championnat Saint-Yrieix sur son terrain.
Pour permettre aux spectateurs et joueurs d’assister au meeting d’aviation, le coup d’envoi aura lieu à 12 heures 30 précises. Le Populaire, samedi 14 octobre 1933.

A Nexon. — U. S. Nexonnaise contre U. S. Juillacoise (1).

C’est à 14 heures 30 que M. Jouhaud appellera les deux équipes sur le terrain. Ce match devrait certainement attirer un nombreux public sur le terrain des Buissons ; car l’équipe de Juillac n’est pas à dédaigner et pratique un jeu vraiment spectaculaire. Nexon, privé des services de son demi d’ouverture Bouby, blessé dimanche dernier, se présentera, vraisemblablement dans cette formation.

Avants : Barrière, Rougerie, Lagorce, Clermonteil, Dudognon, Dugoua, Faure, Laplaud (cap.) ; demis : Malissin (m), Gibeau (o) ; trois-quarts Charliat, Perrier, Beyrand, Cubertafond

Remplaçants : Desbordes, Reynols.

Arrière : Cubertafond

Le Populaire du Centre – 22 octobre 1933

S. Y. S. C (1) BAT U. S. NEXONNAISE (1) PAR 3 POINTS (1 ESSAI) A 0
Cette partie de championnat fut agréable à suivre, surtout en deuxième mi-temps. Il faut en remercier les « blanc et rouge » et les « bleu». C’est assez rare de voir deux équipes essayer de confectionner du beau jeu pour que nous le remarquions et en félicitions ces rugbymen au bon esprit.
Pourtant la tâche était bien difficile ce jour-là, à cause du ballon glissant et du froid assez vif pour engourdir les mains.
Saint-Yrieix gagna son match pour un seul essai acquis en deuxième mi-temps.
De l’avis unanime, la marge était plus grande entre les deux équipes et c’est à une quinzaine de points que les supporters des deux camps
avaient évalué dès le début, la victoire arédienne. Ce score est donc tout à l’honneur des Nexonnais qui se défendirent bien et ne se considérèrent jamais comme battus.
Les deux mi-temps furent identiques. Butant les premières minutes les Arédiens fournissent un gros travail, bousculent les Nexonnais. Mais le jeu se ralentit et se déplace d’un but a l’autre grâce à de longs coups de pied ou interceptions heureuses. Soit malchance, soit énervement, à 3 ou 4 reprises des essais tout faits sont manqués par Saint-Yrieix. Nexon n’est jamais inquiétant.
S. Y. S. C. nous a paru en grands progrès sur le dernier match joué au Pinet. Mais l’on commet encore bien des fautes. La mêlée est mal soudée, en première mi-temps, elle tenait à peine les huit avants adverses beaucoup plus légers. Les trois-quarts ailes ne poussent pas assez leur action offensive et devraient chercher a « recentrer ». Les meilleurs joueurs furent Redon et surtout Eyrolle, arrière très sûr, et joueur complet puisqu’il tint, un temps, les places de trois-quart centre et d’avant troisième ligne. Le jeune Rouchet a de l’étoffe.
Nexon possède une équipe très accrocheuse, où se distinguent le demi d’ouverture et le capitaine GIBEAUD. Le Populaire, mercredi 1er novembre 1933.

U. S. NEXON – Nexon contre C. A. Pompadour
Nous rappelons que seuls les joueurs munis de leur laisser-passer et les spectateurs ayant des cartes d’invitation auront l’entrée gratuite sur le terrain.
Il est également rappelé que la fédération fixant elle-même le prix d’entrée. L’entrée générale est de 3 fr. par place.
Dimanche l’Union Sportive recevra sur son terrain le C. A. Pompadour, en un match comptant pour la Coupe du Limousin.
Les visiteurs nous arrivent précédés d’un brillant palmarès, leur magnifique victoire sur Saint-Yrieix en dit long sur les possibilités de cette belle équipe.
De leur côté les Nexonnais mettront tous leurs atouts en main pour faire triompher leurs couleurs.
Nul doute que l’enjeu, la perspective d’un beau match doivent attirer la foule des grands jours sur le magnifique terrain de la Seine.
Arbitre, M. Pallier.

Le Populaire du centre, samedi 9 décembre 1933

Assemblée générale de l’U. S. N.
Tous les membres actifs et honoraires sont priés d’assister à la conférence qui sera faite par M. Maury Pierre, arbitre fédéral, sur le rugby : ses origines, application des nouvelles règles, le jeudi 14, à 20 heures, salle Café Moderne. Le Populaire du centre 14 décembre 1933.

U. S. . Nexonnaise (1) contre U. S. Saint-Léonard
Dimanche prochain, si toutefois le temps le permet, aura lieu cette rencontre annuelle entre les équipes de Nexon et de Saint-Léonard ; Nexon semble cette année avoir retrouvé, sous l’impulsion de GIBAUD et LAPLAUD, sa grande forme des saisons 1925-1926 où, on s’en souvient, les Nexonnais comptaient parmi les bonnes équipes limousines ; de son côté, Saint-Léonard essayera d’aligner son
équipe au grand complet, et à la veille de la reprise de la Coupe du Limousin, il sera intéressant d’assister à ce match, car chacun des deux clubs doit aller loin dans cette compétition.
Nexon vient, du reste, de battre en Coupe du Limousin, le C. A. Pompadour, dimanche dernier, cependant que Saint-Léonard est à la tête de sa poule. Nexon voudra justifier de sa bonne forme en face de Saint-Léonard. Le Populaire du centre samedi 16 décembre 1933.

L’annuaire Dumont pour l’année 1934 donne les informations suivantes sur l’Union Sportive Nexonnaise:

Société fondée le 12 septembre 1920 ( paru au Journal Officiel le 6 novembre 1920. Agréée du Ministère de la Guerre le 20 octobre 1920).

Président d’honneur : M. BOUTAUD-LACOMBE, maire

Vice présidents d’honneur : M. JUMEAUX-LAFOND, M. de NEXON.

Président : M. TOULEMONT

Vice-Présidents : MM. DELOZE et RATIER

Secrétaire : M. JARRY-LACOMBE.

Le 7 janvier 1934, le journal annonce :  » Dimanche l’U. S. Nexonnaise recevra sur son terrain de la Seine l’équipe première du S. C. de Saint Yrieix en un match comptant pour la Coupe du Limousin. Saint-Yrieix, possède cette année une belle équipe, dont le point fort consiste en sa ligne d’avants, bien emmenée par les frères Latournerie. Nexon battu par un essai au match aller présentera sa grande équipe, celle qui triompha si brillamment de Pompadour. » Le Populaire 7 janvier 1934

Dimanche 14 janvier match au Grand Treuil à 13 heures contre les juniors Saulistes, en lever de rideau du match des réserves du Sporting Club d’Angoulême et de la Section Athlétique Universitaire de Limoges. Le Populaire 11 janvier 1934.

ASSOCIATION : OZANAM (1), CONTRE E. P. S. SAINT-LEONARD (1). RUGBY : U.S. NEXON (1), CONTRE U. S. SAINT-LEONARD (1).

Le public de Saint-Léonard et des environs est convié à assister ce soir à une belle manifestation sportive. C’est d’abord deux équipes scolaires d’Ozanam et de l’E. P. S. Saint-Léonard, qui disputeront un match d’association. On commit la valeur de ces deux équipes, c’est donc là un lever de rideau de premier ordre.

Ensuite, les équipes premières de l’U. S. Nexonnaise et de l’U. S. St. Léonard prendront possession du terrain pour un match de rugby. Nexon nous arrive précédé d’une excellente réputation et avec une équipe au grand complet ; nul doute que les poulains de Gibaud et Laplaud feront leur possible pour enlever la décision à nos locaux. Saint-Léonard, à la veille de la reprise de la coupe du Limousin, alignera aussi une excellente formation, c’est dire qu’à lui seul ce match vaut le déplacement de la Belle. Le temps étant beau, ces deux marches doivent attirer un grand nombre de spectateurs qui n’auront qu’à se louer des efforts des soccers et des rugbymen, qui veulent démontrer l’attrait de leur jeu respectif. Arbitres. — Association : M. Bosse; Rugby : M. Couloudon ou Dezon. Le Populaire du centre 11 février 1934

On note que dans la presse à cette époque on ne parle pas encode football, mais de rugby association que l’on réduit à « association ». Deux noms ressortent parmi les joueurs : Gibeau et Laplaud.

Saison 1934-1935

RUGBY – A L’ U. S. NEXONNAISE

L’U. S. Nexonnaise réunit en assemblée générale a réélu son bureau pour la saison 1934-35.

Président : Albert ADAM.

Vice-présidents : MM. DELOZE et RATTIER

Trésorier : M. F. LAPLAUD.

Secrétaire : M. F. GIBEAU.

Préparation militaire ; M. BEAUBREUIL.

Membres du bureau : M. A. GUYONNAUD, F. PENOT, J. MAISONGRANDE, J. BOUBY.

Les clubs désirant conclure avec l’U. S. N. sont priés d’adresser la correspondance à M. GIBEAU, secrétaire de l’U. S. N., Café Moderne, Nexon. Le Populaire du Centre – 5 août 1934

Coupe du Limousin des séries inférieures- Clubs engagés.
U. S. Objatoise, U. S. St-Léonard, Saint Yrieix S. C., C. C. A. Usselois, C. S. Ussacois, U. S. Nexonnaise, U. S. O. Saint Junien, U. S. Argentacoise, C. A. Larchois, U. S. Meymacoise. Le Populaire 12 septembre 1934

U.S. Nexonnaise. — Rugby. — Libre le 7 octobre par suite de forfait, demande match sur son terrain ou terrain adverse. Ecrire à M. GIBEAU, Café Moderne, Nexon (H.-V.), Tél. 48. Le Populaire du Centre, 4 octobre 1934

En observant le calendrier du Saint-Yrieix-Sports-Club pour la saison 1934-1935 on constate que l’USN, outre Saint Yrieix, affronte des équipes à Allassac, Angoulême, Larche, Limoges, Périgueux, Saint Leonard, Thiviers… Il y avait donc des déplacements importants à effectuer et il fallait amener une vingtaine de personnes. Comme il n’y avait pas assez de voitures individuelles c’était en camion que l’équipe se déplaçait. On mettait des bancs à l’arrière et serrés les uns contre les autres joueurs et dirigeants se tenaient tant bien que mal dans les virages. Il est vrai que la vitesse était réduite par rapport à aujourd’hui. Mais disputer un match après un tel déplacement donnait un sérieux avantage à l’équipe qui recevait.

CALENDRIER DE L’EQUIPE 1ere du Saint-Yrieix-Sports-Club.

Octobre 14 : B- C. Angoulême, à Angoulême ; 21 : U. S. Thibérienne, à Saint-Yrieix ; 28 : E. N. Limoges, à St Yrieix.

Novembre 1er : Périgueux, à Saint Yrieix ; 8 : C. A. Larchois, à Larche (Championnat) ; 11 : C.S. Allasacois, à Saint-Yrieix (Championnat) ; 13 : U. S. Objatoise, à Objat ; 25 : E. C. Limoges, à Saint-Yrieix.

Décembre : 2, U. S. Nexonnaise à Nexon ; 9 : Hirondelle Sportive Limousine, à Saint-Yrieix, 10 : S. A. U. L., Limoges ; 23 : Réservé (Championnat) ; 30 : U. S. Saint-Léonard, à Saint-Léonard.

Janvier 6 : Réservé Championnat ; 13 U. S. Nexonnaise, à Saint-Yrieix ; 20 : U. S. Thibérienne, à Thiviers ; 27 : C. O. P. O., à Saint-Yrieix.

Février : U. S. Yézerienne, à Condat ; 10 : En pourparlers ; 17 : S.A.U.L., à St Yrieix ; 27 ; U. S. Saint-Léonard, à St Yrieix.

Mars 3 : En pourparlers ; 10, C. A. Pompadour à Pompadour ; 17 : S. C. Angoulême, a Angoulême ; 24, U.S. Objatoise, à St-Yrieix. 31, En pourparlers. (Le Populaire 11 octobre 1934)

Dimanche prochain, 11 novembre, U.S.O. disputera son deuxième match de championnat contre l’Union sportive Nexonnaise. Nexon n’a succombé, devant Saint- Léonard que par le faible écart d’un essai. La ligne d’avants, point fort de l’équipe, est très accrochante, et notre huit devra s’employer à fond pour lui résister victorieusement, Sur le papier, Saint-Junien doit fournir le vainqueur et terminer le premier de sa poule, nous serons fixés dimanche. Nous engageons le public à se rendre nombreux au stade municipal pour encourager nos joueurs. Prix d’entrée habituel. La rencontre débutera à 14 heures 30 précises, sous la direction de M. Lapleau. Le Populaire du centre 9 novembre 1934

Soirée de gala. — C’est le 10 mars que l’U. S. Nexonnaise organisera une soirée de gala qui aura lieu salle Charreix.

Au programme : « Le droit aux étrennes », pièce de Courteline ; « Un client sérieux », pièce de Courteline ; « Napoléon fait dit cinéma », pièce en 1 acte. Ces trois pièces seront interprétées par l’excellente troupe des Amis de la Gaieté, dont l’éloge n’est plus à faire. La U. S. N. convie tous ses membres honoraires à assister, sans exception à cette excellente soirée.

Prix de places : 6 francs et 4 francs. Enfants, demi-tarif. Les joueurs de l’U. S. N. auront l’entrée gratuite sur présentation au contrôle de leur carte de membres actifs.

Un superbe bal terminera cette agréable soirée.

L’après-midi, à 2 heures, au terrain de la Seyne, un match de rugby opposera les jeunes joueurs aux vétérans de l’U. S. N. (Le Populaire du Centre 6 mars 1935)

En mars 1935 on lit l’annonce du match  » A NEXON – EX DE LIMOGES CONTRE H.S- NEXON

Dimanche 31 mars, l’Hirondelle Sportive de Nexon convie son fidèle public à assister au plus grand match de la saison.

En effet, au prix de gros sacrifices, un match vient d’être conclu avec les « Ex » de Limoges. Nous ne pensons pas qu’il soit utile de présenter ce groupement, signalons cependant que les « Ex » n’ont pas encore connu la défaite, et qu’ils ont battu ces derniers temps : l’Hirondelle Sportive de Limoges, par 36 à 0 : le S. L U. C. (réserve), par 21 à 3 ; le S. O. L., par 31 à 6.

Nous reviendrons demain sur la composition de leur équipe qui groupe d’excellentes individualités ». (Le Populaire 29 mars 1935)

Saison 1935-1936

Disputant le Championnat du Limousin pour la saison 1935-1936 on trouve l’annonce de la rencontre  :  »  U. S. NEXON CONTRE C. A. POMPADOUR.

Dimanche, l’U. S. Nexon recevra sur son terrain en un match comptant pour le championnat du Limousin (4e série), le C. A. Pompadour.

Coup d’envoi à 2 h. 30. Arbitre : M. Clapeaud. (Le Populaire, 21 décembre 1935)

Saison 1936-1937

Avec la saison 1936- 1937, le club revient à son ancien nom, l’US Nexonnaise comme le montre l’annonce du match  » U. S. SAINT-LEONARD contre U. S. NEXONNAISE. Pour l’ouverture de la saison, l’Union Sportive reçoit aujourd’hui sur son terrain, le quinze de Saint-Léonard ; on se souvient de la belle saison que fit ce club l’année dernière. Nul doute que ce match attirera au terrain de la Seyne de nombreux spectateurs. » (Le Populaire 27 septembre 1936)

Championnat du Limousin – S. O. L. CONTRE U. S. NEXONNAISE. Dimanche, le Sporting recevra, sur son terrain, l’U. S. Nexonnaise, en championnat du Limousin. La partie sera très disputée, car Nexon viendra pour prendre sa revanche de dimanche dernier et fera son possible pour arracher la victoire.

D’autre part, le S. O. L. jouera au complet, et le public pourra applaudir les exploits d’anciens joueurs qui ont repris, cette saison, du service dans les rangs du Sporting, ainsi que certaines vedettes venant de clubs d’excellence et d’honneur qui tiennent à débuter sous les couleurs « sang et or » et en championnat.

La composition des deux quinze n’est pas encore connue, et nous y reviendrons sous peu ; néanmoins, le public qui fera le déplacement du Parc des Sports, dimanche, est sûr d’assister à une belle partie. (Le Populaire 8 novembre 1936)

Les matchs ne se déroulent plus aux Garennes mais sur un terrain situé route des Vanneaux, à la Seyne. Dans la presse il est orthographié soit La Senne, soit La Seyne.

U.S.N. contre U. S. SAINT-LEONARD – Dimanche prochain, l’U. S. S. L. recevra, sur son terrain l’équipe de rugby de Nexon. Venu, il y a un mois, pour remplacer un forfait, Nexon avait déplacé une jeune équipe sympathique et accrocheuse ; pourtant cette équipe était, ce jour-là, fort mixte. Aussi, dimanche prochain. Nexon déplacera sa meilleure formation et nous fera assister à une partie rondement menée. Coup d’envoi à 14 h. 30. Arbitrage de M. Mazelaigue. Le Populaire du Centre – 1 janvier 1937

L’équipe de rugby à une date non déterminée.

Que devient le club de rugby ensuite ? Si vous avez des réponses elles sont les bien venues…

Les donneurs de sang bénévoles à l’honneur

Mai 1962: 21 donneurs mis à l’honneur

donneurs de sang mai 1962

Le 21 mai 1962, M. Pradeau, maire, et le conseil municipal étaient entourés du Docteur Malinvaud, directeur du Centre de transfusion sanguine, de M. Méré, président de l’Association des Donneurs de sang de la Haute-Vienne et de M. Peyronnet, administrateur de la Fédération des donneurs de sang pour remettre 21 diplômes et insignes aux donneurs de sang bénévoles de la commune.
Dans la Salle du Conseil, décorée avec gout, cette manifestation toute sympathique se déroula dans une cordiale amitié.
Le Maire présenta les excuses du Dr Jacques Boutard, Député Maire de St-Yrieix, retenu par des obligations antérieures et déclara: »S’il existe en France un nombre impressionnant de croix, de médailles, de décorations, de rubans et d’étoiles, dont nul ne met en doute la valeur, je crois que le diplôme de donneur bénévole de sang dépasse, et de loin, toutes les autres récompenses et décorations. »
Il adressa ses remerciements au Docteur Malinvaud, à M.M. Méré et Peyronnet.
Le docteur Malinvaud adressa ses félicitations aux récipiendaires et à la Municipalité pour son bon accueil.

Mr le Maire remit la médaille de la Famille Française à Madame Martaillé, mère de 5 enfants ainsi qu’une gerbe aux femmes décorées.

Un champagne d’honneur termina cette cérémonie où l’on remarquait Mr le Docteur Jumeaux-Lafond, M.M. Maillet, Percepteur, Capeau, Receveur des P.et T., Barbe, Contrôleur Principal des Contributions Indirectes, Lasperas, Chef du Corps des Sapeurs Pompiers et son Adjoint Sanciaud, Richemond, Chef de Brigade, Lathiere et Clermonteil, Présidents des A.C. et des P.G., Mlle Jouhaud, Assistante Sociale, Madame Sanciaud, Sage Femme, M.M. Penot, Président de la C.G.A., Longequeue de la Gare de Nexon, ancien donneur de sang, etc.

Liste des diplômés :
BEYRAND André à Sazerat,
BEYRAND Louis à Sazerat,
BOSBATY Émile, Place de la république
BOSBATY Gabrielle, Place de la république
CLERMONTEIL Renée, Place de la république
COINAUD Armand à la gare,
DEBORD Jean Pierre, place de l’église,
DELAGE Françoise, moulin de Biard,
DENARDOU Armand, rue Gambetta,
DESBORDES Simon, route du Courdein,
GUYOT Pierre, rue Pierre Curie,
JOUHAUD Marie, avenue de la gare,
LAPLAUD François, avenue de la gare,
LASPOUGEAS Henriette, avenue de la gare,
LAVEYSSIERE Pierre à Biard,
MASSY Martial, La Meyze,
MICHAUD Lucien, Nexon,
NYS Andrée, le Courdein,
NYS Lothaire, le Courdein,
QUEYROI Maurice, avenue de la gare,
RICHEMONT Jean, gendarmerie.

Nexon au temps de Richard Cœur de Lion par les élèves de la classe de 5ème B du collège A. Bonneaud.

La Fédération Patrimoine-Environnement (http://patrimoine –environnement.fr) organise depuis 2005 un concours national, agréé par l’éducation nationale, dans le but de faire découvrir aux élèves le patrimoine de proximité tout en les initiant aux nouvelles technologies de l’information et de communication (NTIC) et au métier de journaliste.
En 2015, 1 512 élèves ont réalisé un petit journal sur le patrimoine de leur commune en lien avec le thème « Le Moyen Âge toujours présent » ; Parmi les 74 petits journaux reçus, celui réalisé par les élèves de la classe de 5ème B du collège Arsène Bonneaud de Nexon.
Sur l’initiative de leur professeur de français, Madame Duhard, et de leur professeur d’histoire-géographie, Monsieur Duranteau, les 26 élèves de la classe ont effectué des recherches aux Archives départementales de la Haute-Vienne, sur Internet, au CDI du collège. Ils ont créé un journal « Nex’presse » rapportant les évènements de Nexon à l’époque de Richard Cœur de Lion.On le trouve sur le site de la Fédération, http://patrimoine-environnement.fr/wp-content/uploads/2015/06/87-Coll%C3%A8ge-Ars%C3%A8ne-Bonneaud-5%C3%A8me.pdf   , et je le mets en ligne.nex presse 1nex presse 2nex presse 3nex presse 1

Leur journal a obtenu le deuxième prix. Félicitations aux élèves et à leurs professeurs.