La Première Guerre mondiale s’achève par l’Armistice du 11 novembre 1918 puis plus officiellement, le 28 juin 1919 avec la signature du Traité de Versailles. l’Union des Grandes Associations Françaises prend l’initiative d’organiser le dimanche 3 août 1919 également, une journée de reconnaissance nationale envers le soldat français et demande aux instituteurs la participation des écoliers et ainsi le 3 août 1919, toutes les communes de France organisent des fêtes de la Victoire, afin de remercier et honorer dignement les combattants, glorifier les morts et rappeler au pays le rôle de la France dans la guerre.
Nexon n’ignore pas cette date et avec le concours d’un escadron du 24e régiment de dragons organise une fête au cours de laquelle les jeunes se livreront à des jeux sportifs avec les militaires.
Le dimanche 12 octobre, grand concours et comice agricole. Toute la journée se tiennent des Jeux de toutes sortes, loteries, chevaux de bois. A 2 heures, lancement d’un ballon ; à 8 heures du soir, grand feu d’artifice, retraite aux flambeaux. Bals de jour et de nuit.
1921 La fanfare de Limoges agrémente la fête du 18 septembre.
1933 Les cosaques à Nexon
Le dimanche 28 mai à l’hippodrome, les cosaques djiguistes, réputés être les meilleurs cavaliers du monde ont donné leur spectacle.
1936 le 19 septembre, toujours la fête avec le comice. A l’occasion de la fête M. BUSSIERE qui vient d’ouvrir son magasin de mode, rue Gambetta, à la place de la fleuriste actuelle, fait pour une des premières fois à Nexon, de la publicité pour son magasin:
Le Populaire 17 septembre 1936
Pour cette fête c’est la fanfare des « Gosses de Limoges » qui viendra animer.
Le Populaire 17 septembre 1936
Le programme de cette fête permet de découvrir deux associations nexonnaises, les Cliqueurs nexonnais et l’association colombophile. Si l’on trouve des traces de la seconde dans les résultats des concours je n’ai jamais rien vu sur la première. On voit également qu’un dirigeable, j’imagine que c’est un ballon, qui est parti et que des parachutistes ont été largués. Ce n’était certainement dans le bourg mais vraisemblablement à La Seyne.
1938, le comité des fêtes a organisé la fête en partenariat avec le Comice agricole. Cette année une course cycliste est organisée le lundi 19 septembre par le Cyclo-Club Limousin.
Le Populaire 16 septembre 1938
En septembre 1939 et pendant les années suivantes l’organisation des fêtes n’était pas une préoccupation importante pour les nexonnais. Pendant toute la période de la guerre les moments récréatifs étaient organisés afin de valoriser les actions du gouvernement. Les fêtes étaient des fêtes des jeunes des chantiers de Jeunesse comme celle du 9 octobre 1942
Le Populaire 10 septembre 1942
Il y avait aussi les tournées de théâtre des JAF, les Jeunes Artistes Français.
18 mars 1942
24 décembre 1942
Mais comme dans toutes les périodes de guerre pendant lesquelles les bals sont interdits il y des transgressions. Des bals sont organisés clandestinement dans des granges et là aussi il y a des dénonciations. C’est ce qui c’est passé à Nexon en 1943 ou trois personnes ont été incarcérées.
Les fêtes de village existent depuis longtemps et dans chaque région elles portaient un nom spécifique.
Fête, frairie, ballade ?
A Nexon au début des années 1900 on parlait principalement de ballade, mais peu a peu ce mot a disparu du langage…
L‘Atlas Linguistique de la France, projet initié par le linguiste Suisse J. GILLERON et mis en chantier en 1896, a conduit E. EDMONT à sillonner la France pendant près de quatre ans pour collecter les différents mots des patois que l’on parlait pour désigner 1400 termes qui avaient été retenus. Les résultats ont été publiés entre 1902 et 1910 et comporte près de 2000 cartes. La carte 556, la fête du village, montre que ballade est principalement utilisé en Haute-Vienne et frairie en Charente.
Atlas linguistique de la France – carte 556
Au début des années 2010 une grande enquête a été lancée « Quel français régional parlez-vous? ». Parmi les questions on demandait , “Comment appelez-vous la fête de votre village ou de votre quartier, qui a lieu en général une fois par an ?” La question était suivie d’une quinzaine de propositions, extraites pour la plupart du Dictionnaire des régionalismes de France (DRF), édité par P. Rézeau en 2001.
Dans les réponses données on constate que des mots ont disparus et en 2016, ballade n’est plus employé en Haute-Vienne et que l’on utilise « frairie ». Je me souviens pourtant qu’entre jeunes, dans les années 1950-1950 il nous arrivait de demander » tu vas à la ballade? » . C’est sans doute la difficultés des homophonies de survivre. « Balade » avec un seul « l » est « une flânerie, promenade sans but précis » ou bien « une sortie, excursion vers des lieux relativement proches ». Si on écrit « ballade » avec deux « l » c’est une « pièce vocale et instrumentale destinée à la danse » ou bien un « poème formé de strophes égales terminées par un refrain et d’un couplet final plus court appelé envoi ». ( source « Trésor de la langue française »).
Comme on dit chez nous : le grand livre du français de nos régions. Le Robert 2016
Les fêtes depuis 1789
Avant la Révolution de 1789 les fêtes étaient principalement adossées à des évènements religieux, le plus important étant tous les 7 ans les Ostensions. Cependant, chaque année, en septembre se tenait une foire-fête importante en l’honneur de St-Ferréol, patron de la paroisse.
Avec la Révolution Nexon a, comme toutes les communes, organiser les fêtes révolutionnaires. Mais en 1792 la plus importante manifestation fut le 3 juin, jour de Fête de la Ste Trinité, la clôture des Ostensions. Ce fut une cérémonie grandiose avec une grande procession derrière toutes les reliques qui avaient été exposées à la vénération publique. cette même année le Conseil organise la fête du 14 juillet sur invitation du ministre de l’Intérieur et vote une somme de 50 francs pour illuminer la nuit et invite les habitants à pavoiser leur maison et à les illuminer.
Par la suite, du fait de l’instauration du calendrier révolutionnaire fixant le début de l’année le 1er vendémiaire an 1, chaque mois étant formé de 3 décadi de 10 jours, il était difficile aux citoyens de s’y retrouver. Les dirigeants imposèrent bien par de nombreuses lois les nouvelles fêtes révolutionnaires mais elles ne furent pas très suivi dans les petites communes, surtout dans celles comme Nexon ou le chatelain, même s’il n’avait pas de pouvoir politique, jouissait d’un respect incontestable.
On note quelques décisions municipales comme le 27 ventôse an 6 ( 17 mars 1798), où le sieur Annet TARRADE est désigné comme Commissaire pour préparer la fête de la souveraineté du peuple fixée au 30 ventôse. Nexon, comme chaque commune, fournit un piquet de 10 hommes de la Garde Nationale auxquels il est remis 3 cartouches. Cette célébration a lieu entre l’arbre de la liberté et l’arbre de la Fraternité.
Mais 10 ans après la Révolution, la commune délibère pour se conformer à la loi du 13 Fructidor an 6 (30 aout 1798) qui imposait la célébration des fêtes décadaires, jusque là peux suivies. La loi imposait que chaque 1er décadi une fête soit célébrée, que les enfants y assistent et pour cela qu’il n’y ait pas classe, que les boutiques soient fermées et que les mariages soient célébrés uniquement ce jour là.
Le 18 brumaire mit fin à toutes ces fêtés et ne subsistèrent que la fête de la Liberté le 89 thermidor (10 aout) et le jour de l’an le 1er vendémiaire ( 22 septembre). le 14 juillet ne sera véritablement instauré comme jour de fête qu’en 1880.
A Nexon on retrouve des fêtes organisées en même temps qu’un Comice agricole. Ce fut le cas le 23 septembre 1860. Le conseil municipal vote une somme de 150 francs et charge MM. de VEYRINAS et FRUGIER d’en surveiller l’emploi.
En 1878 une grande fête est organisée les 22 et 23 septembre en même temps que le Comice.
5 septembre 1878 Le Courrier du Centre
Le Courrier du Centre dans le style ampoulé de cette époque en rend compte et l’on se prend à imaginer des fêtes comparables aujourd’hui avec plusieurs bals, un retraite aux flambeaux avec toutes les maisons illuminées alors qu’il n’y a pas l’électricité, un magnifique feu d’artifice et la fin à 5 heures du matin…
24 septembre 1878 Le Courrier du Centre
Le lendemain, 25 septembre 1878, un autre journaliste dans le même journal, décrit plus particulièrement le concours agricole mais il dépeint le cadre et la fête dans des termes comparables a ceux employés par son collègue la veille.
Le souvenir de la fête de l’année précédente est toujours présent et Le Courrier du Centre annonce celle qui va se dérouler le 21 septembre 1879 dans des termes dithyrambiques. On notera l’invitation a visiter les monuments en particulier l’église et aussi a effectuer une promenade sur la propriété Morterol considérée comme une petite Suisse. cette remarque me va droit au cœur puisque je suis né sur une terre qui avait appartenu à cette famille et qui était toujours propriétaire au Courdein…
Après la fête les commentaires étaient encore plus élogieux .
le Courrier du Centre 24 septembre 1879
La loi du 6 juillet 1880 instaure le 14 juillet comme jour de la fête nationale. Dans les faits, on commémore deux 14 juillet : la prise de la Bastille et l’insurrection populaire du 14 juillet 1789 mais aussi la première fête de la Fédération, le 14 juillet 1790. La
Aussi le 11 juillet 1880, le Conseil organise la fête du 14 juillet sur invitation du ministre de l’Intérieur et vote une somme de 50 francs pour illuminer la nuit et invite les habitants à pavoiser leur maison et à les illuminer.
La presse du 15 juillet n’a pas parlé de la fête de Nexon car l’essentiel des pages étaient consacrées à la Fête à Paris et à celle de Limoges. On peut retenir qu’il c’est vendus des quantités astronomiques de drapeaux et que les rues étaient décorées de guirlandes, de banderoles et même d’arcs de triomphe. Nexon a du vivre la même chose.
Mais le 14 juillet n’a pas détrôné la fête de septembre qu’elle soit ou non jumelée avec un comice agricole.
Pour 1886 le jumelage fête-comice avait été reconduit et ce fut un succès.
En 1892, le 14 juillet a été brillement fêté comme le décrit le Courrier du Centre du 18 juillet :
« La fête nationale a été célébrée cette année avec un éclat inaccoutumé. Annoncée par le carillon de nos cloches, elle a commencé par une aubade donnée aux notabilités par la fanfare. Puis, à neuf heures, a eu lieu une abondante distribution de secours aux indigents.
Le maire, n’ayant à sa disposition qu’une modeste somme de 50 francs, avait ouvert une souscription qui a produit 135 francs, avec lesquels il a é possible d’illuminer l’hôtel de ville et d’organiser le soir un bal au café de la Patrie.
Des jeux de toute sorte avaient été organisés dans la journée.
Le soir, un feu d’artifice très réussi a été tiré sur la place de la mairie. Une retraite aux flambeaux, avec la fanfare, a terminé cette fête splendide.
Tous nos remerciements au sympathique maire, M. Gabriel Thomas. »
Le Courrier du Centre 18 juillet 1892.
Les fêtes à partir de 1900
Il n’y a pas de changement majeur avec le changement de siècle. Comme pour l’ensemble de la vie sociale la rupture est marqué par la Première guerre mondiale.
En 1900, si l’on compare à ce qui c’est passé pour l’an 2000, il a du y avoir de belles fêtes en France. La fête-comice de septembre en 1900. Les hommes portent tous un chapeau et beaucoup de femmes sont coiffées du barbichet. L’essentiel de la fête se déroule sur l’actuelle place Fratellini. Il y a quelques bovins, à gauche, place de la République.
1906 la première fête avec l’électricité.
En Septembre 1906, quelques jours avant la frairie, le grand jour arriva. M. AYMARD allait connecter sa machine à la première ligne destinée à éclairer le bourg. Comment allait se comporter cette installation ? La machine tournerait-elle ? La dynamo ferait-elle son office ? Le courant atteindrait-il les lampes installées. L’angoisse de Louis AYMARD a été de courte durée. Pour éviter tout incident il tint à agir seul ! Il éloigna tous les curieux et même son collaborateur. Dès qu’il mit en action ces mécanismes compliqués et si laborieusement élaborés le miracle se produisit. Dans le crépuscule naissant toutes les lampes installées se mirent à scintiller d’une belle lumière, franche et sans faiblesses. La population était fascinée. A partir de ce jour la vie de tous va changer mais la fête se déroula sans que la fée électricité y joua quelque rôle que ce soit.
1910
Le Populaire du 9 septembre donne le programme de la fête du dimanche 18 septembre et de la foire du lundi 19. Plusieurs choses nous surprennent : la distribution des secours aux pauvres le dimanche matin, le comice agricole de midi à 14 heures, le feux d’artifice avant la retraite aux flambeaux et le lundi la multitude des courses et concours qui se suivent toutes les demi-heures.
Le Populaire 9 septembre 1910
Le manège de bicyclette a vu le jour à la fin des années 1900 lorsque des forains astucieux firent tourner le manège en faisant pédaler les clients. En 1910 Nexon n’avait l’électricité que depuis 4 ans.
Un manège de bicyclette vers 1905
Le 9 septembre 1911, le conseil vote une subvention de 50 francs pour la fête patronale. C’est la première subvention pour cet objet.
Pendant la guerre on ne trouve pas de traces de fête à Nexon. Le 28 avril 1917 le préfet de la Haute-Vienne prend un arrêté affiché à la porte de toutes les mairies, qui interdit les bals publics et tous les divertissements bruyants. Cet ordre valait non seulement pour les salles publiques mais aussi pour les salles privées, en général les granges des fermes où s’organisaient les bals de villages ou de hameaux.
Avec le char suivant on reconnait plus facilement les adultes. A gauche, Louis Jean PRADEAU, maire de Nexon et à droite Mesdames CLRMONTEIL et BOSBATY.
Le char passe devant l’épicerie LAGORCE.
Les chasseurs en Afrique, c’est le char de la place de l’église avec M. LASPERAS au volant et M. CROUZILLAC a ses côtés. Avec le fusil, Bernard LASPERAS.
« Autour du monde » je n’identifie pas les jeunes présents sur ce char.
Ils suivent certainement le char « Autours du monde », habillés en jeunes chinois, Jean Pierre et Patrice VALETTE.
Sur le pont de la Vanelle les pécheurs sont à l’ouvrage.
Traditionnellement la fête la plus importante est celle du mois de septembre. Cela a été confirmé en 1958 puisque la fête des 20, 21 et 22 septembre s’est déroulée en même temps que le comice agricole. Le samedi était principalement consacré au comice, la fête proprement dite avait lieu dimanche et lundi.
Centre Presse 18 septembre 1958
Le dimanche le bal était assuré par l’orchestre de René LOUIT. Outre qu’il était un enfant du pays puisque né à Saint-Hilaire et que son frère, M. CANARD était secrétaire de mairie à Nexon, son orchestre avait une réputation qui s’étendait bien au-delà des limites de la Haute-Vienne. La salle des fêtes qui vient juste d’être construite est trop excentrée des places sur lesquelles sont les manèges et les marchands pour qu’elle accueille les bals. Elle sera avant tout réservée aux séances de cinéma. C’est donc dans la salle CHARREIX, sur l’actuelle place FRATELLINI, que le bal a eu lieu.
Comme en 1957 les chars sont attirent toujours beaucoup de monde. L’enthousiasme est toujours aussi fort pour les réaliser, quartiers par quartiers, recréant l’ambiance des veillées d’autrefois lorsque les voisins se réunissaient dans le hangar ou la grange ou était abrité le char.
Au départ de la gare on trouve le char des familles de la place de l’église. L’attelage de M. DESBORDES tire la roulotte des romanichels.
Il était légitime de prévenir qu’il s’agissait d’une famille nombreuse. Les plus anciens nexonnais reconnaitront dans les deux femmes tout de noire habillées, Jean CROUZILLAC et Jean DEBORD. Parmi les enfants il y a Marie Françoise QUINQUE et Jeanine DELIAT, Michèle DESMOULIN la plus grande fille étant Jacqueline ANDRE, la fille du coiffeur.
Le char a été très entouré tout le long du parcours comme on peut le constater lorsqu’il arrive rue Gambetta.
Toujours au départ de la gare le char des jeunes matelots sur « L’Intrépide ». A la proue Jean Marie DESSELAS. Il ne rêvait d’être Léonardo di CAPRIO sur le Titanic car ce brillant acteur n’était pas encore né.
Le bateau était un classique car on en a vu un qui lui ressemblait, mais je n’ai pas retrouvé l’année. Si quelqu’un se reconnait n’hésitez pas à me le signaler.
Année non déterminée.
Sur les autres chars qui se reconnait ?
Pour la vie Le cirque avec clown et voyanteL’œuf et les poussins
Il y avait beaucoup de très jeunes enfants sur les chars. Dans le cygne ma cousine Marie Claude et sans doute, à ses côtés, Jean Claude CLERMONTEIL. Le char passe devant la scierie LASPOUGEAS devenue depuis l’agence nexonnaise du Crédit Agricole.
« Lous veilladous de las garennas », char réalisé par le quartier des Garennes avec Christian LASPOUGEAS, Robert FRUGIER, Christian JOACHIM… La mixité n’étant par encore la règle, il m’est plus difficile de me remémorer le nom des filles plus jeunes que moi.
Ici ce ne sont pas des enfants, il faut de la force pour manier le fléau et actionner le van… mais après il y toujours le réconfort !
Je ne suis pas certain que les photos suivantes concernent l’année 1958. J’espère que quelqu’un aura des indices pour que je puisse redonner à chaque photo sa bonne place.
Et passant devant l’épicerie LAGORCE, 2 chars. le premier sous forme de château fort et le second qui annonce Nexon en chômage…
Pour la dernière photo que je possède j’ai du mal à identifier ce que le char représentait. Il est suivi par moins de monde que la roulotte et sa famille nombreuse.
Plus de 60 ans après les avoir vus défiler ces chars évoquent à la fois une certaine nostalgie mais aussi de très bons souvenirs des fêtes joyeuses, dans une ambiance bon enfant …
Les fêtes à Nexon avec défilés de chars ont commencé au début des années 1950. Mes souvenirs sont plus précis à partir de 1957. Cette année j’avais 10 ans et je me souviens bien des chars qui défilaient pour la fête de septembre. Comme nous habitions en dehors du bourg nous ne participions pas à leur confection. Chaque quartier prenait en charge la réalisation de son chars. Il fallait trouver une grange ou un grand garage pour le stocker pendant plusieurs mois, fabriquer les fleurs qui allaient les décorer, les habits pour celles et ceux qui seraient sur les chars… bref du travail pour plusieurs soirées mais de la convivialité, de la bonne humeur…
N’ayant pas participé à la création des chars j’avais le plaisir de leur découverte mais aussi une certaine frustration de ne pas être sur l’un deux. Je voyais mes camarades de classe défiler et je ne pouvais que les regarder. J’ignorais tout le travail qu’il avait fallu pour obtenir ces chars qui émerveillaient jeunes et moins jeunes. Et comme le soleil a pratiquement toujours été de la partie ce ne sont que de beaux souvenirs.
Je vais afficher les photos avec très peu de commentaires. La majorité concerne la fête de 1957 mais deux chars presque identiques ne peuvent pas avoir défilés la même année. Peut-être que quelqu’un aura un souvenir précis de tel ou tel char alors n’hésitez pas à corriger, préciser, écrire un commentaire, me proposer des photos ….
Si ma mémoire est bonne le défilé était ouvert par une fanfare que suivaient les grosses têtes. Le cortège partait de la gare et remontait vers le bourg et traversait la fête jusqu’aux 4 routes de la bascule puis repartait en sens inverse.
A la gare en attendant le départ
Les grosses têtes ouvraient souvent le défilé.
Les grosses têtes
Les chars se suivent avec, intercalé, une fanfare ou un défilé costumé.
Ce char doit être celui de Blanche Neige et les 7 nains. Il est monté sur l’attelage de M. DESBORDES. Les mamans sont attentives a ce que les enfants soient bien à leur place.
La voiture des pêcheurs était celles du garage LASPERAS.
Ce char ressemble à celui de Blanche neige mais il n’a pas été réalisé la même année. Il s’appelle « Le petit chaperon rouge ». Il s’apprête à quitter la gare.
Celui-ci s’appelle « Maitre Pierre ». On le retrouvera plus loin dans la traversée du bourg.
La République décrite avec humour: le fisc, le service militaire…
Le défilé a commencé et il remonte l’avenue de la gare. Il n’y a pas la foule…
La Raie Publique !
Pose devant la chapelle des Garennes…
« Maitre Pierre » arrive …
Passage devant l’hôtel du Nord et le salon de coiffure ERNY.
Les grosses têtes arrivent dans le bourg. la foule est dense.
Il y a un char dont je ne me souviens pas du nom mais dont je connais presque tous les participants. Il a été réalisé par les habitants du haut de l’avenue de la gare avec les familles LASPOUGEAS, LAPLAUD, VALETTE, LAMONERIE…
Michèle, mon épouse décédée trop tôt et ses frères Jean Paul et Christian, leur cousine Françoise, Jean Paul, Patrice VALETTE, Jean Pierre LAMONERIE…
Le char des Pieds nickelés sur lequel je ne retrouve pas Croquignol, Ribouldingue, et Filochard mais j’y reconnais Jean Marie DESSELAS.