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La foudre a frappé plusieurs fois le clocher de l’église

-Le clocher est frappé une première fois en 1784

« La nuit du 18 au 19 juillet 1784, la foudre renversa la pointe du clocher de Nexon, qui s’élevait assez haut en forme de pyramide octogone Une cloche a été cassée par la chute d’une des pierres {Feuille hebdomadaire de Limoges, 1784).  Le même journal fournit les indications suivantes touchant la refonte de cette cloche : « On nous écrit de Nexon, paroisse de ce diocèse, un phénomène singulier, et sur lequel nous aurions même peut-être osé former des doutes, si les témoignages les plus respectables n’en avaient attesté la vérité. On a parlé dans ces Feuilles d’un orage terrible qui causa, il y a deux ans, les effets les plus surprenants sur l’église de Nexon. Une partie du clocher avait été renversée, et on avait trouvé une cloche fêlée, sans savoir cependant positivement si cet accident venait de la foudre, ou avait été occasionné par la chute des pierres qui s’étaient détachées du sommet de la flèche. On a entrepris depuis peu de refondre celle cloche. Un ouvrier connu, et d’une expérience de quarante ans, s’était chargé de la mettre en fusion. Après huit heures consécutives du feu le plus ardent, la matière ne coulait point encore, elle paraissait seulement noire et réduite en petits grains. On ranime le feu, et après six heures la matière parait fondue. Elle coule en effet un moment, et se fige presque aussitôt dans le conduit et même dans le fourneau. On répète cinq ou six fois les mêmes épreuves, et le résultat est constamment le même. L’ouvrier étonné change ses fourneaux ; depuis sept heures du matin jusqu’à quatre heures du soir il donne au feu toute l’activité dont il est susceptible. Ces nouvelles tentatives, ces nouveaux soins ne sont pas suivis d’un succès plus heureux. On n’a jamais pu obtenir dans le moule que deux quintaux à peu près de métal, qu’on avait ajouté à celui de la cloche.  » Voilà le phénomène que nous laissons aux réflexions des savants et des métallurgistes : nous accueillerons avec reconnaissance les éclaircissements qui nous seront communiqués à cet égard. Tout ce qui peut concourir au progrès des sciences et à la perfection des arts, sera toujours pour nous des objets infiniment précieux. On voudrait savoir surtout, par la voie de nos Feuilles, les moyens qu’on doit employer pour réussir, s’il est possible, dans le projet de fondre celte cloche ». {Feuille hebdomadaire de Limoges, n° du 14 juin 1786).

-En 1867, la foudre tombe une deuxième fois sur le clocher.

Cloche qui avait été fêlée en 1874 a été de nouveau frappée et elle a dut être à nouveau refondue en 1868.

 

 -Le 1er septembre 1997, la foudre endommage pour la troisième fois le clocher

Ce lundi 1er septembre, peu avant midi, la foudre frappe la pointe couronnée d’une croix en pierre sur plus de trois mètres de hauteur, projetant des débris sur l’ensemble du parvis, heureusement sans faire de victime.

Le Populaire mardi 2 septembre 1997

« La déflagration a été telle que j’ai cru d’abord qu’un avion venait de se crasher dans les environs » racontait Jean Louis Trarieux, secrétaire de mairie. « Le souffle nous a fait reculer de deux bons mètres tandis qu’une boule de feu s’abattait sur l’église » déclarait Gilles Valette qui sortait de l’Office de Tourisme.

Le clocher est entièrement construit en pierres de granit. L’explosion a projeté des blocs de plus de 50 kilos sur la toiture de l’église qui a été perforée en plusieurs endroits ainsi que sur les façades des maisons voisines.

Le clocher décapité

Paul Lacore, adjoint au maire, constate les dégâts

La fête des mères

Contrairement à une idée reçue la Fête des mères n’a pas été créée sous Vichy mais elle est née en en 1908 aux Etats-Unis.

A cette époque Anna Jarvis organise une fête dans son église de Grafton en Virginie occidentale pour célébrer la mémoire de sa mère, morte trois ans plus tôt, et fêter toutes les autres mères. Elle était la 10ème de treize frère et sœurs, dont 7 morts avant sa naissance. Sa mère a consacré sa vie à aider les autres mères et leurs enfants face aux diverses maladies comme la rougeole, la diphtérie ou la fièvre typhoïde qui faisaient des ravages parmi les enfants… Après sa fête, elle milite pour qu’une “journée des mères” soit organisée au plan national. Malgré les ricanements de certains hommes politique son idée fait son chemin. Elle est reprise dans de nombreux Etats américains et s’exporte au Canada, au Japon et en Europe.

En 1914, le Congrès américain décide de faire du second dimanche de mai le “jour de la mère”, Mother’s Day et le président Woodrow Wilson en fait une journée nationale.

Avec l’arrivée des troupes américaines en France à partir de 1917, la « journée des mères » va être célébrée dans plusieurs villes françaises. C’est à Lyon, le 16 juin 1918, que naît la première grande fête des mères organisée par “La Plus Grande Famille” d’Auguste Isaac, association qui honorait les pères de familles de cinq enfants et plus. Il s’agissait d’organiser une « journée des familles nombreuses” comme il s’en faisait dans les milieux natalistes pour s’opposer à l’attitude malthusienne de ceux qui craignaient que la France ne puisse pas nourrir une trop grande population. Mais l’un des organisateurs, le Colonel de Lacroix-Laval propose de s’inspirer des Américains et de la baptiser “journée des Mères”.

 

Après la guerre il devint évident qu’il fallait repeupler la France. Les familles sont invitées à avoir des enfants et « Les mères de familles nombreuses »”sont honorée avec l’attribution de « médaille d’honneur de la famille française » créée par décret du 26 mai 1920. La première « Journée nationale des mères de famille nombreuse  » a lieu le 19 décembre 1920 au Tocadero à Paris devant 7000 personnes. A l’occasion de cette fête seront éditées des cartes postales illustrées par Henri de Nolhac (1884-1948).

Les deux cartes postales dessinées par Henri de Nolhac

Par la suite, chaque année, on remet aux mères de familles nombreuses la Médailles de la Famille française mais cette manifestation n’a jamais eu grand succès jusqu’en 1941.

En 1941, le régime de Vichy dans la logique de sa politique familiale donne à la fête des Mères une dimension particulière en associant l’école aux mouvements familiaux catholiques à son organisation. La mère est représentée comme le pilier de la famille. Elles doivent s’y consacrer totalement et pour cela le travail des femmes mariées est interdit, le divorce est impossible avant 3 ans, puis uniquement pour sévices graves et répétés. Des messes sont célébrées, des spectacles sont organisés, des médailles sont distribuées. Lors de la journée de 1942, chaque enfant reçoit 100 grammes de confiture, 75 grammes de pain et 50 grammes de chocolat.

L’affiche de 1941 est de Alain Saint-Ogan (1895-1974) le créateur de Zig et Puce en 1925:

Les affiches suivantes sont de Pierre Grach (1898-1987), qui signa aussi Phili:

 

Après-guerre, en 1946 avec la nouvelle constitution française, les droits de l’homme seront reconnus comme étant aussi ceux des femmes et le décret n° 47-2109 du 22 octobre 1947 réforme le régime de la médaille de la famille française. Puis la loi du 24 mai 1950 dispose que « la République française rend officiellement hommage chaque année aux mères françaises au cours d’une journée consacrée à la célébration de la « Fête des mères » », organisée par le ministre chargé de la Santé avec le concours de l’UNAF (article 1). Elle en fixe la date au dernier dimanche de mai (sauf si cette date coïncide avec celle de la Pentecôte, auquel cas elle est repoussée au premier dimanche de juin) (article 2), et prévoit l’inscription des crédits nécessaires sur le budget du ministère (article 3). Ces dispositions ont été intégrées au Code de l’action sociale et des familles lors de sa création en 1956, et l’organisation de la fête a été assignée au ministre chargé de la Famille à partir de 2004.

Le décret du 28 octobre 1982 ( n° 82-938 ) a modifié les conditions d’obtention de cette distinction, puis celui du 16 janvier 1962 (n° 62-47), enfin, le décret n° 2013-438 du 28 mai 2013 a changé le nom de cette décoration en « Médaille de la Famille » et ajoute à la liste des récipiendaires des personnes ne répondant pas aux conditions générales mais qui ont rendu des services exceptionnels dans le domaine de la famille. Il tire les conséquences de la disparition de la Commission supérieure de la médaille de la famille et prévoit qu’un seul modèle de médaille sera dorénavant attribué ( et non plus trois en fonction de la taille de la famille ).

La fête des mères à Nexon

Je n’ai pas trouvé de traces de manifestations pour fêter les mères avant 1942. Le 31 mai 1942 l’église était décorée en « Honneur aux mères ».

 

En 1962, le décret du 16 janvier précise :

Art. 1er. — La médaille de la famille française est une distinction honorifique accordée, dans les familles françaises, aux mères qui élèvent ou ont élevé dignement de nombreux enfants, afin de rendre hommage à leur mérite et de leur témoigner la reconnaissance de la nation.
Ne peuvent obtenir cette distinction que les mères de famille de nationalité française dont le mari et tous les enfants sont Français et qui, par leurs soins éclairés, leur activité laborieuse, leur dévouement et leur exemple, ont fait un constant effort pour élever leurs enfants dans les meilleures conditions matérielles et morales, et leur inspirer le sentiment de l’honneur, l’amour du travail, l’attachement au foyer et le souci de leurs devoirs sociaux et patriotiques. La médaille de la famille française ne peut être accordée si la conduite du mari ou celle des enfants donne lieu à des réserves.

Art. 2. — La médaille de la famille française comporte trois modèles.
Aux mères de famille qui réunissent les conditions prévues à l’article 1er du présent décret sont attribuées :
La médaille de bronze lorsqu’elles ont, ou ont eu, cinq, six ou sept enfants légitimes simultanément vivants ;
La médaille d’argent lorsque le nombre des enfants est de huit ou de neuf ;
La médaille d’or lorsque ce nombre est de dix, ou plus.

 

Les trois médailles, bronze, argent et or , modèle 2017

A Nexon la famille SEREZAC reçoit du maire, L.J. Pradeau, la médaille d’or pour ses 10 enfants et la famille DELBURG la médaille de bronze pour ses 5 enfants.

En 1954 ma mère a reçu la médaille de bronze pour les six enfants qu’elle avait alors.

C’était le Premier modèle, utilisé depuis le 26 mai 1920. L’étoiles à huit branches en bronze entoure une partie centrale ronde avec la  gravure d’une mère portant son enfant par Léon Deschamps. entourée de l’inscription  FAMILLE  FRANÇAISE. Sur le revers, l’inscription  LA  PATRIE  RECONNAISSANTE  surmonte un emplacement destiné à la gravure du nom du titulaire, est entourée par la légende  RÉPUBLIQUE  FRANÇAISE  et  MINISTÈRE  DE  LA  SANTE  PUBLIQUE.

1965

Le dimanche 30 mai avait lieu à la mairie la remise de la médaille de la famille française à Mesdames COUDERT et BESSE. Après une brève allocution du nouveau maire, René REBIERE qui insista sur le mérite des mères de famille et les félicita. Un vin d’honneur clôturait cette manifestation à laquelle assistaient plusieurs conseillers municipaux, le lieutenant LASPERAS, chef du Corps des Sapeurs Pompiers, Mme PAUZET, MM. DEBORD et NYS des associations familiales, Mme SANCIAUD, sage -femme, Mlle DEBORD, assistante sociale.

Les récipiendaires et leur famille avec le Maire et les personnalités 

1973

La fête des mères a été célébrée avec éclat cette année à Nexon. Le 27 mai à 11 heures à la Mairie, le maire, accompagné d’une délégation du Conseil municipal et plusieurs personnalités locales remettait la médaille de bronze de la famille française à Sept mères de famille, Madame MARCHIVE Clémence, 7 enfants, Madame FAUCHER Jeanne 6 enfants, Madame CHAMINADE Jacqueline 5 enfants, Madame DEBORD Suzanne 5 enfants, Madame DURAND Denise 5 enfants, Madame FAUCHER Marguerite 5 enfants, Madame FAURE Suzanne 5 enfants.Après avoir mis l’accent sur le mérite des mères de famille et rappelé l’importance capitale du rôle de la mère de famille dans l’éducation des enfants, le Maire remettait des diplômes, offrait au nom de la Municipalité une médaille et un bouquet de roses à chacune des mères de famille à l’honneur. Les pères et enfants étaient bien sur de la fête et un vin d’honneur avec pâtisserie et jus de fruit pour les enfants complétait cette petite mais bien sympathique fête familiale.

1985

Le 2 juin 1985 au cours d’une cérémonie organisée à la mairie, le maire célébrait le mérite des mamans et et remettait à Madame MORTEROL la médaille d’argent des Familles et la médaille de bronze à Mesdames MAZEAU et VILLENEUVE. Après quoi un vin d’honneur était servi à la nombreuse assistance.

1986

Le 25 mai 1986 les mères de familles nombreuses étaient honorées au cours d’une manifestation à la mairie au cours de laquelle le maire a remis la Médaille d’argent des Familles à Mesdames BUISSON et NYS et la médaille de bronze à Mesdames ASTIER, GARRAUD et GUILMAN. Un vin d’honneur était offert à la nombreuse assistance.

Le diplôme et la médaille de ma mère

Cette fois ci la médaille est celle du deuxième modèle. Elle est ronde en bronze argenté avec sur l’avers un groupe familial entouré, sur le bas, de branches de laurier et, sur le haut, par l’inscription  FAMILLE  FRANÇAISE. Sur le revers la légende  RÉPUBLIQUE  FRANÇAISE  surmonte un emplacement destiné à la gravure du nom du titulaire.

1987

Pour la fête des mères le maire a remis la médaille d’or des familles à Madame DESVALOIS et la médaille de bronze à Madame LAGUENY. Un vin d’honneur était offert aux participants.

1988

Le 29 mai, à la mairie, au cours d’une manifestation en l’honneur des mamans, Madame R. MEYRAUD a reçu la médaille d’argent des familles et Madame O. ROGER la médaille de bronze.

1989

A l’occasion de la fête des mères deux médailles d’or des familles ont été remises, l’une à Madame Andrée MASNEUF qui a élevé 11 enfants et l’autre à Madame Anne Marie LASCAUX qui a élevé 8 enfants. Madame Marie BRUN a reçu la médaille d’argent  et Madame Jeanine MAURILLEGANT la médaille de bronze.

1990

La salle des fêtes était comble à l’occasion de la remise de médailles de la famille Française à trois mères de la commune par René REBIERE, Maire et Conseiller général. Les trois récipiendaires étaient Madame Marie BOBEAU qui a élevé 8 enfants recevait la médaille d’or, Madame Marguerite PENOT qui a élevé 7 enfants a reçu la médaille d’argent et Madame Michelle GOURGOUSSE qui a élevé 4 enfants a reçu la médaille de bronze.

1991

Le 26 mai 1991 René REBIERE, Maire et Conseiller général a remis la médaille de bronze de la Famille Française à 4 mères de familles : MM. Marie Augustine GRANET, 5 enfants, Marie Thérèse JAVERLIAT, 5 enfants, Marie Raymonde PUYMIRAT, 5 enfants et Claudie FAYE, 4 enfants.

1999

A l’occasion de la Fête des Mères, Liliane JAMIN, Maire , a remis la médaille de bronze à trois mamans qui ont élevé chacune quatre enfants : Mesdames Marie Thérèse LABETOULE, Marie Jeanne JOUHAUD et Andrée FAURE.

2000

Le 28 mai 2000, à l’occasion de la Fête des Mères, madame Jeannine SYLVESTRE qui a élevé 5 enfants a reçu des mains de Liliane JAMIN, Maire, la médaille d’argent de la Famille Française et madame Amélie BUSSIERE, la médaille de bronze pour avoir élevé 4 enfants.

Le barbichet

Depuis la plus haute antiquité les femmes dissimulent leur chevelure. Cette pratique a été confortée par les religions qui rappellent que « la femme … doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend  » (Saint Paul, 1ère Lettre aux Corinthiens, cette injonction aux maris, » Prescris à tes épouses, à tes filles et aux femmes de croyants un voile sur le visage  » (Coran, sourate XXXIII).

Au XVIIe siècle, les religieuses de St-Vincent de Paul seront les premières à porter de larges coiffes, les cornettes.

À ce motif religieux, la coiffe remplit un rôle utilitaire : elle protège du soleil, du froid et la pluie.

Mais dans tous les milieux la coiffe et la coiffure vont remplir une fonction esthétique. Et puisque la religion impose à la femme de cacher sa chevelure elle orner sa coiffe de dentelles, parfois très luxueuses.

  • La naissance du barbichet

Chaque région, chaque paroisse a sa coiffe qu’on identifie immédiatement. A côté de l’Alsacienne, de la Bigoudène, de la Saintongeoise… la Limousine ne dépare pas. Mais à la différence de ces homologues la coiffe des limousines ne porte pas le nom de son territoire.

G-Michel Coissac dans son ouvrage « Mon Limousin » publié en 1913 écrit : « Le barbichet se portait déjà à la Renaissance comme en témoignent d’anciens « émaux de LIMOGES » conservés. Il avait à la campagne des proportions modeste, les « barbes » assez courtes et non empesées retombaient au niveau du visage

Le barbichet semble venu du Nord, très probablement de la Flandre ce qui explique qu’il n’ait pas un nom limousin. Le mot barbichet a été introduit dans la langue limousine tel qu’il est arrivé du Nord.

Le poète occitaniste Jean Rebier (1879-1966) a consacré un long article au barbichet dans le numéro de mai 1929 de la revue « La vie Limousine et la Brise », repris dans une petite brochure publiée la même année. Il n’est pas séduit par l’hypothèse flamande et rappelle que les émailleurs de Limoges copiaient des productions flamandes ! Il affirme, avec une quasi-certitude que « le barbichet, de de sa naissance à sa disparition, fut toujours appelé « la coiffe » par celles qui le portaient. Ce fut seulement vers 1900, quand la littérature s’en mêla, que ce déplorable vocable fut employé ». Pour lui le barbichet est une coiffe moderne qui se pose sur la tête des belles limousines comme un papillon sur une rose.

Trouvant son origine dans les bonnets de toile à barbes de mousseline, le barbichet naquit vers 1840, sans doute grâce au talent des dentellières d’Aixe sur Vienne qui eurent l’idée d’allonger les ailes de leur coiffe et de les broder plus finement. En effet les dentellières d’Aixe ont acquis une belle réputation de finesse et ainsi leur broderie réalisée sur un tulle porte le nom de « Point d’Aixe ». La dentelle d’Aixe a connu son apogée lors de l’Exposition Universelle de 1878.

Ainsi Aixe devint le centre de rayonnement du barbichet. Les femmes le portaient de Saint Laurent à Pierre Buffière et de Nantiat à Nexon.

Carte de rayonnement du barbichet en Haute Vienne d’après Jean Rebier-1939

Le barbichet est composé de trois parties :

1-            Un bonnet (ou bassin) de mousseline brodée qui enserre le chignon

2-            Deux longs rubans de satin moiré ou broché de couleur crème ou bleu pâle, posés à la base du bonnet

3-            Deux larges ailes ou barbes en dentelle sur tulle richement brodées qui s’envolent et se replient sur le front.

La dentelle est composée de fleurs, roses, églantines, marguerites…

Sa mise en forme est réalisée grâce à un délicat amidonnage. Les dentelles, tulles et mousselines doivent être entièrement ou en partie amidonnés, sans cela les coiffes pendraient sans doute lamentablement autour du visage.

 

Barbichet en pièces détachées, chez Lili. Doc de référence : » Les Coiffes du Limousin – Édition Lemouzi à Tulle (19) n°185-2008

  •  Les éditeurs de cartes postales l’ont fait connaitre dans tout l’hexagone.

C’est une jeune femme avec son barbichet qui nous accueille à Nexon sur cette carte postale expédiée le 3 janvier 1907.

Les deux cartes suivantes sont les plus anciennes que je possède, la première a été écrite le 10 juin 1902 mais non postée, la seconde a été postée à Chalus le 2 octobre 1903le 
Des dizaines de cartes ont été éditées parmi lesquelles :

Le barbichet de face et de dos

 

Une Limousine au regard triste (13 août 1912)

Un barbichet pour le

Les enfants aussi portent le barbichet:


Des images  reproduisent également des femmes portant le barbichet. par exemple cette publicité pour le chocolat Guérin-Boutron avec une faute de frappe avec Nexon écrit Vexon!

Et cette image d’une des collection de F. Nathan qui a du largement être utilisée comme bon point …

  • Pour la fête à Nexon en 1900, les hommes portent le canotier et les femmes le barbichet.

  • Le déclin du barbichet

Cette belle coiffe blanche a été la vedette de l’Exposition de Limoges en 1903, mais son déclin était amorcé car elle n’était plus portée que par des femmes âgées de plus de quarante ans.

A Limoges, l’Ecole du Barbichet, créée en 1923 par l’avocat René Farnier, se consacrait au théâtre, mais, en 1930, souhaitant participer aux fêtes organisées en Provence pour le centenaire de la naissance de Mistral, elle est obligée de présenter un spectacle de danses et de chants. Les danseurs revêtent l’habit traditionnel des Limousins. Le barbichet va connaitre une nouvelle vie.

Cette dentelle valait de 7 à 8 francs le mètre. Il en fallait 2 m. 10, sans compter le fond, pour garnir un barbichet. C’était l’équivalent d’une bonne semaine du salaire d’un ouvrier en province, ce qui en faisait une coiffure de luxe. Seules, les riches paysannes pouvaient, normalement, s’offrir une aussi coûteuse parure. Cependant des jeunes filles des environs d’Aixe ont pu apprendre auprès des dentellières et, en gardant leurs brebis, elles brodaient les fines bandes de tulle qui allaient devenir leurs coiffes des jours de fête.

Son coût élevé n’est sans doute pas la seule cause du déclin du barbichet au début des années 1900, sa cherté, sa fragilité viennent s’ajouter à la forte pénétration de la mode urbaine qui se répand sur tout le territoire et uniformise les tenues.

En 1913 G-Michel Coissac en constate la disparition. Il écrit, page 222, « ces coiffes de nos aïeules, saluons-les tant que nous le pouvons encore, car elles ont le charme ému des souvenirs qui s’en vont, que bientôt on ne reverra plus, et aussi la séduction particulière des choses du passé, d’un passé lointain, bien lointain. Il disparaît, il s’enfuit, ce légendaire barbichet de Limoges, si léger, si seyant à la beauté de nos aimables compatriotes, si gracieux à tous les points de vue et qui ajoutait je ne sais quoi à la poésie de nos paysage. »

Les poètes, les défenseurs de la tradition regrettent cette évolution. Ainsi Jacques Lemasson écrivait dans La Musette en décembre 1911 :

« Hélas ! le temps, cet implacable destructeur de toutes choses, fait lentement disparaître cette ancestrale coiffure des filles de nos champs; les chapeaux multicolores remplacent partout maintenant la blanche dentelle, leur costume n’est plus aussi modeste, nos Limousines perdent leur originalité, devenues semblables aux filles de la ville, elles ne sont plus en harmonie avec nos bois de châtaigniers et nos collines azurées ; c’est le progrès me direz-vous: étrange progrès qui fait perdre aux habitants d’un pays leur singularité.

Vieux barbichet, souvenir du temps passé, je te regrette de toute mon âme ; tu ajoutais à la poésie de notre sol, hélas ! bientôt tes blanches ailes auront cessé de voleter, tu ne couvres plus maintenant que des têtes vieillies, tu chemines lentement vers l’abandon et vers l’oubli. »

Et Jean Rebier concluait ainsi son article sur « Le barbichet » :

« Ce fut en vain que les poètes prodiguèrent les prières et les adjurations ; ce fut en vain que grondèrent les vielles et que pleurèrent les chabrettes. L’imprudente brodeuse avait ourlé ses rêveries romantiques sur une trame arachnéenne, à la merci du moindre vent, et la mauvaise bourrasque est venue qui a tout saccagé.

Les ailes blessées ne voulaient pourtant pas mourir. Elles se révoltèrent contre un aussi injurieux destin, et chassées du village elles se réfugièrent à la ville, où des mains ferventes les ont recueillies, pour nous en offrir l’ostension émouvante, dans les fêtes dédiées à la Tradition.

Car notre barbichet n’est plus qu’une relique. Les ailes inertes reposent désormais, avec tant d’autres souvenirs désuets et charmants, dans l’ombre des massives armoires. Et, derrière les lourdes portes, les Limousines ont enfermé, du même coup, leur grâce essentielle. »

la Société pour le développement de l’Instruction Primaire

  • Création de la Société pour le développement de l’Instruction Primaire dans la Haute-Vienne

Le 14 décembre 1865, M. Boby de La Chapelle, Préfet de la Haute-Vienne adresse à tous les maires du département « un exemplaire des statuts d’une société qui vient de se constituer à Limoges, sous le patronage de son Exc. Le Ministre de l’instruction publique, pour le développement de l’instruction primaire. »

Il ajoute « Aux termes de ces statuts, vous êtes appelé à faire partie de la commission cantonale ; je vous prie d’accepter ces fonctions…

Je vous prie d’user de toute votre influence pour provoquer de nombreuses adhésions, soit à titre de donateurs, de fondateurs ou de membres associés. Toutes les personnes notables du département doivent tenir à honneur de figurer sur nos listes ».

 

  • La mise en place de la Société dans le canton de Nexon

Les statuts de la Société ont été adoptés le 2 décembre 1865 à la Préfecture de Limoges.

Le 22 décembre le Sous-Préfet de Saint Yrieix écrivait au Maire de Nexon en insistant sur la nécessité de « provoquer les souscriptions des fondateurs ou associés ». Le Sous-Préfet précise qu’il se fera « un devoir de présider le plus souvent possible les réunions trimestrielles des commissions cantonales et joindre mes efforts personnels aux vôtres. »

 

La commission du canton de Nexon est ainsi composée : Monsieur le maire de Nexon ; MM. le baron de Nexon, conseiller général ; de Luret de Feix, conseiller d’arrondissement ; Bessoule notaire, conseiller, maire de la Meyze ; le curé doyen ; le juge de paix, Muret de Bort, propriétaire, délégué cantonal ; l’instituteur public.

  • Bilan de l’année 1865-1866

La Commission départementale se réunit le 2 janvier 1866 sous la présidence de M. le Préfet. On note la présence du baron de Nexon en sa qualité de membre du Conseil général. Le préfet se félicite du nombre d’adultes qui fréquentent l’école le soir. Parfois le nombre d’adultes au cours du soir dépasse le nombre des enfants pendant la journée. On attribue ce résultat à la difficulté pour les agriculteurs de se priver de leurs enfants pendant le jour pour les travaux de la campagne.

le Préfet propose d’établir un concours dans chaque canton entre les meilleurs élèves de chaque école de garçons, au mois de juillet ; les vainqueurs se retrouveraient pour le prix d’arrondissement puis les primés de chaque arrondissement concourraient pour le prix départemental. Pour les cours d’adulte, M. le Préfet propose de décider qu’une somme de 50 fr. sera donnée, à titre d’encouragement, à l’instituteur le plus méritant de chaque canton et ayant le plus grand nombre d’élèves ;

Il est intéressant de noter qu’un membre demande que le nombre des élèves ne soit pas considéré comme le principal titre d’un instituteur aux yeux de la Commission; il fait remarquer qu’il arrive souvent qu’un instituteur, malgré tout son zèle, ne peut réunir qu’un petit nombre d’élèves, soit que les villages de la commune soient plus rapprochés d’une autre école, soit pour toute autre raison indépendante de lui; que le mérite d’un instituteur est, avant tout, de faire de bons élèves , de s`occuper activement des enfants qui fréquentent son école, et de mériter la confiance des parents et l’estime de ceux qui l’entourent. C’est une remarque judicieuse pour nous rappeler que la politique du nombre n’est toujours la meilleure !

La commission arrête la somme de 50 francs par canton pour récompenser l’instituteur qui aura obtenu les meilleurs résultats pour les cours d’adultes et que des médailles d’argent et de bronze seront distribuées aux instituteurs dont les cours d’adulte se seront distingués par des résultats exceptionnels.

Le 9 janvier 1866, le Vicomte Marc de La Guéronnière, secrétaire général de la Société, informe le Président de la commission cantonale de ces décisions et demande que les propositions lui soient adressées dans le courant du mois de mars.

La commission communale adopte les propositions suivantes :

  • La somme de 50 francs à M. Besse, instituteur à Nexon
  • Une médaille d’argent pour M. Roche de saint Priest
  • Une médaille de bronze pour M. Fournier de Meilhac
  • Une médaille de bronze pour M. Colin de La Meyze
  • Une médaille de bronze pour M. Florentin de Nexon
  • Une médaille de bronze pour M. Laporte de Laroche.

Le tableau suivant avait été établi pour obtenir ce classement :

Nexon……………….. : 2445 habitants – M. Besse 58 adultes

– Ecole religieuse 48 adultes

Laroche………………. : 1384 habitants – 17 adultes

La Meyze ……………. : 1262 habitants  – 22 adultes

Saint Priest Ligoure : 1236 habitants – 16 adultes

Saint Hilaire …………. : 919 habitants – 9 adultes

Janailhac……………… : 916 habitants 23 adultes

Meilhac ………………… : 680 habitants – 52 adultes

Rilhac……………………….  Absent

 

 

« Le 30 août 1866, a eu lieu, à Limoges, la séance annuelle de la Société pour le développement de l’instruction primaire dans la Haute-Vienne. On y remarquait M. le vicomte de la Guéronnière, sénateur, président d’honneur ; M. le préfet de la Haute-Vienne, président ; MM. Calley de Saint-Paul et Noualhier, députés du département, vice-présidents ; M. Bonnin, inspecteur d’académie à Limoges ; plusieurs membres du Conseil général, M. Malevergne, président de chambre, etc. etc.

  1. le vicomte de la Guéronnière, après avoir rappelé qu’aux termes des statuts, le secrétaire général et le trésorier doivent présenter, dans cette séance annuelle, un rapport et un compte rendu des opérations de la société, a donné la parole à M. Guille¬ mot, secrétaire adjoint, chargé du rapport.
  2. de la Guéronnière a prononcé ensuite l’allocution suivante :

« Messieurs, je crois être votre interprète à tous en remerciant M. le secrétaire général adjoint du rapport remarquable qu’il vient de présenter, et dans lequel les idées les plus justes, les renseignements les plus intéressants sont rehaussés par toutes les délicatesses du goût littéraire le plus pur. Cette lecture laissera dans vos esprits une impression complète de satisfaction et de confiance pour l’avenir de l’institution fondée par M. le préfet de la Haute-Vienne, avec le précieux concours de M. Eugène Rendu et la haute approbation de l’éminent Ministre de l’instruction publique.

« En effet, Messieurs, une œuvre qui répond à de si vrais intérêts ; qui, dès son début, a obtenu l’adhésion des hommes les plus considérables du pays ; qui compte à sa tête les deux honorables députés du département, les représentants les plus élevés de l’administration, de la magistrature, du clergé, de l’Université, le Conseil général tout entier, une telle œuvre ne pouvait que réussir. Son but seul garantissait son succès.

« M. le rapporteur vient de vous le dire, un auguste patronage qui ne fait jamais défaut à aucun intérêt légitime est venu consacrer nos efforts. L’Empereur a voulu être l’un des fondateurs de notre société pour le développement de l’instruction du peuple, et c’est avec bonheur que j’ai transmis à M. le trésorier l’importante souscription qu’il avait daigné m’adresser.

L’Empereur, Messieurs, est avec tous ceux qui luttent contre la misère et l’ignorance, et qui travaillent au progrès moral et matériel de nos populations. C’est pourquoi il est avec nous.

« Poursuivons notre tâche : elle est noble et sainte. Il y a beaucoup à faire dans ce pays, plus que dans tout autre, et c’est avec une réelle tristesse que je constatais hier, dans une délibération du Conseil général, que le tiers des enfants de notre département ne reçoivent aucune instruction. C’est le capital de l’intelligence et de la moralité qui se trouve diminué d’un tiers !

« L’Administration, les députés, le Conseil général, tous les pouvoirs publics, tous les hommes dévoués rivaliseront pour améliorer cet état de choses. Quant à notre Société, créée pour donner l’élan du bien et pour relier tous ces généreux efforts, elle remplira sa mission, et elle peut compter sur l’appui du Gouvernement comme sur la reconnaissance du pays. »

 

Enfin, M. Petiniaud-Dubost, trésorier, a présenté le compte rendu des opérations et a constaté l’état florissant des finances de la Société.

Ses recettes se sont élevées à 7 744 fr. 40c

Et ses dépenses à …………………5 692 fr. 00c

Restent donc en caisse …………2 0552 F 40C, auxquels il convient d’ajouter 1,200 fr. environ, représentant des souscriptions dont le versement n’est pas encore effectué. »

Lors de la séance départementale du 16 avril 1867 il n’est pas référence à la commission du canton de Nexon. Lors de cette réunion la commission adopte un vœu relatif au rétablissement d’une Ecole normale dans la Haute-Vienne. Il est également décidé que le prix de 50 francs sera réduit à 40 francs en argent, plus une médaille d’environ 10 francs au motif que l’argent est dépensé tandis que la médaille reste. Nous sommes loin de la société de consommation !

  • Bilan 1866 -1867

Le 9 aout 1867 le Préfet adresse aux maires un courrier dans lequel il écrit : « Je désire que ces diverses récompenses soient remises à ceux qui les ont obtenues, le 15 aout courant, jour de la fête de l’Empereur, en présence des élèves des écoles de votre commune…Les discours prononcés devront m’être adressés et pourront être reproduits dans le journal du département… »

  • Bilan 1867-1868

La société a décidé d’organiser un concours entre les élèves des écoles de chaque canton. Chaque instituteur public fera concourir ses meilleurs élèves qu’il désignera lui-même dans la proportion d’un sur dix ;

Les compositions eurent lieu le lundi 3 aout dans la salle de l’école publique de Nexon de neuf heures à midi réunissant les élèves des communes de Nexon, Meilhac, Rilhac Lastours et Saint Hilaire Lastours. Les élèves ont été surveillés par MM. Le Curé et le Juge de Paix de Nexon.

Un bel ouvrage sur Nexon

Madame Crosnier est amoureuse de Nexon. Elle y a passé ses vacances quand elle était jeune et lorsque ses parents, M. et Mme Roux, ont quitté Paris au moment de leur retraite ils sont venus s’installer à Nexon. Madame Crosnier a alors commencé une collection de cartes postales de Nexon, anciennes et contemporaines. Chaque fois qu’elle revenais voir sa mère elle cherchait tout ce qui avait été publié sur Nexon. Elle a mis ses documents dans des classeurs pour lesquels elle a fait réaliser des pages pour mettre en valeur les cartes postales, les photos et les documents qu’elle possédait.

Elle a trouvé mon site et elle en devenue une lectrice fidèle, nous nous sommes rencontré et j’ai pu admirer la beauté des classeurs qu’elle avait réalisé. Et puis sa maman est décédée et un fil c’est cassé. Elle n’avait plus les mêmes raisons de venir à Nexon. Les classeurs ne se sont pas enrichis. Mais elle ne pouvait pas les laisser enfermés dans une armoire chez elle. Il fallait qu’elle les fasse connaitre, il fallait que son travail soit partagé aussi a-t-elle décidé d’en faire un livre. Un livre de 514 pages, tout en couleur.

Effectuant un séjour rapide à Nexon pour les fêtes de la Toussaint elle m’a invité à boire un café. Pendant que nous bavardions son frère a sorti de dessous la table un paquet cadeaux. Très surpris par ce geste je le déposais sur la table à coté de ma tasse de café. Elle m’a demandé de l’ouvrir. Ma surprise fut grande de découvrir son ouvrage « Bienvenue au Pays de Nexon ». Pour un amoureux des livres quel plus beau cadeau que d’en recevoir un. Tous ses classeurs sont réunis dans ces 514 pages qui retracent l’histoire de Nexon, le Château et le haras, les foires, l’église, les ostensions, les places et les rues, le jardin des sens, le Cirque et le Sirque, les écoles, la gare, l’économie, les moulins, le folklore …

Tiré à un petit nombre d’exemplaire Madame Crosnier en a remis un exemplaire à Monsieur le Maire et un au Syndicat d’initiative. Je suppose que ceux qui auront envie de le feuilleter pourront le faire. Pour ma part je lui ai fait une place de choix dans la bibliothèque de mon bureau, parmi les nombreux livres et documents sur l’histoire locale qui en occupent les rayons.

Quelques pages pour illustrer :

 

La donation Lelong Marcoff

« Madame Markoff était née Céline Léonide Lucienne Lelong le 4 décembre 1909 à Nexon. De ces trois prénoms Lucienne a été utilisé comme prénom d’usage.

Dernière représentante d’une vieille famille limousine, très attachée à sa terre natale Nexon, elle tenait sa fortune de son père, le Docteur Lelong. Médecin expérimenté, compétent, dévoué et qui a sauvé de nombreuses vies, alors même que la médecine disposait de peu de thérapeutiques efficaces. Félix était le prénom d’usage du docteur Lelong. Né le 31 juillet 1870 à Nexon on père, Léonard Lelong, lui donne comme prénoms François Philibert. Il portera comme prénom d’usage celui de Félix, prénom sous lequel il est connu à Nexon. Il était le dernier d’une famille de cinq enfants : Françoise, née en 1855 ; Catherine née en 1857 ; François né en 1861 et maire de Nexon de 1904 à 1919 ; Lucien né en 1866, mort en 1868.

Le docteur Lelong avait soutenu sa thèse de doctorat en médecine à Paris en 1899. Le 20 août 1908, à Limoges, il a épousé Catherine Céline Gabrielle BORDE (1879-1935). Ils auront une fille, Lucienne. Il décède à Nexon le 11 novembre 1955 à l’âge de 85 ans.

Lucienne épouse le 8 juillet 1939, à Limoges, Boris Markoff, vétérinaire à Nexon. Son mari, d’origine Bulgare, est né le 22 avril 1897 à Rebro, une petite ville située à 50 km à l’ouest de Sofia. Le docteur Marcoff exerce son métier de vétérinaire avec compétence, métier qui ne ressemble plus guère à celui pratiqué aujourd’hui. En effet le vétérinaire est rarement à son cabinet, il parcourt la campagne pour soigner le gros bétail, rarement les chats et les chiens. Il aime cette campagne nexonnaise qui lui rappelle sa Bulgarie natale. Il aime accompagner son beau-père dans les fermes que celui-ci possède. On le voit sur la photo suivante, au côté de son épouse et du docteur Lelong, dans une des fermes de ce dernier.

Le docteur Lelong avec sa fille et son gendre a sa ferme de la Joussonie.

Sur la photo suivante le docteur Lelong est plus âgé. Fatigué, il est assis entouré de sa fille et de son gendre, toujours habillé de la même manière. A gauche, madame Borde, tante de Lucienne Lelong.

A la mort de son père, en 1955, Lucienne Lelong-Marcoff hérite de sa fortune.  Quand son mari décède en 1969, Madame Marcoff qui n’a pas eu d’enfant et qui n’a pas d’héritiers proches souhaite que ses biens profitent à sa commune. C’est tout naturellement que Madame Lucienne Lelong fait de la commune de Nexon son légataire universel avec comme condition d’en faire un usage utile aux habitants. Elle décède le 27 juin 2003 et repose auprès de son époux dans le caveau de la famille Lelong.

Progressivement la commune réalise le souhait de sa donatrice. L’une des dernières étapes a été l’inauguration, vendredi 6 octobre 2017, de l’espace Lelong-Marcoff.    Fabrice Gerville-Reache  et la directrice de cabinet du préfet dévoilent la plaque. 

Le maire, pendant son discours, entouré des personnalités. 

De gauche à droite: M Vincent, représentant le Président de la Région; Mme Pérol-Dumont, sénatrice; La Directrice de cabinet du préfet;

M. Leblois, président du Conseil départemental; Mme Plazzi, Vice présidente du conseil départemental; M. Delautrette, président de la communauté de communes.

Les écoles religieuses à Nexon

Dans de nombreuses communes de France, jusqu’au début de la Troisième république, les écoles primaires sont dirigées par des congrégations religieuses car, surtout dans les campagnes, les communes n’ont pas les moyens de construire des écoles. Nexon n’échappe pas, en partie, à cette règle : il y avait à Nexon deux écoles dirigées par des religieux, l’une pour les filles, l’autre pour les garçons mais pour eux il y avait aussi l’école communale. L’école des filles dépendait des Sœurs de l’enfant Jésus, congrégation née au Puy au XVIIe siècle. Celle des garçons dépendait des Frères du Sacré Cœur, congrégation fondée à Lyon en 1827 par le Père André COINDRE.

  • L’école de garçon et le pensionnat des Frères du Sacré Cœur, créée en 1834.

L’école de garçon, comme celle des filles, a été créée par la volonté du baron Astolphe de Nexon qui a mis à disposition le terrain et apporté un financement. On trouve indistinctement le nom de « Frères du sacré cœur » ou « des Frères du Paradis ». Il s’agit de la même congrégation, le nom de Paradis venant de ce que le Frère POLYCARPE, considéré comme le second fondateur des Frères du sacré cœur a fait acheter à sa congrégation une propriété importante à Espaly, près du Puy en Velay, au lieu-dit Paradis. Cette propriété est devenue la maison mère de la congrégation que l’on appelle parfois du nom de ce lieu-dit, symbolique pour les catholiques.

On connait le fonctionnement de l’école par la nécrologie du Frère FLORENTIN, son directeur, publiée dans « Le Courrier du Centre » du 23 avril 1890.

« Le 17 avril dernier, on a célébré dans l’église paroissiale de Nexon les obsèques de M. ROBERT, en religion Frère FLORENTIN, directeur de l’école libre et du pensionnat des Frères de Nexon.

Le vaste édifice pouvait à peine contenir les nombreuses personnes venues pour rendre hommage à cet homme de bien, aimé et respecté de tous.

Né dans la Haute-Loire, d’une nombreuse famille chrétienne, dont plusieurs membres appartenaient déjà à l’enseignement congréganiste ou au clergé, M. ROBERT, de l’ordre des Frères du Paradis, près-le Puy, vint à Nexon en 1834.

C’est à cette époque que M. le baron de NEXON, voulant assurer aux enfants de la commune une instruction éclairée, en même temps qu’une éducation forte et religieuse, avait fondé l’école libre congréganiste de Nexon et en avait assuré la dotation. Déjà, sous ses auspices, les sœurs de l’Enfant Jésus avaient établi leur école de filles, toujours encore florissante. Celle des garçons s’ouvrit à son tour et était confiée aux Frères de l’ordre du Paradis.

En même temps que son généreux fondateur, Mme la marquise de LIVRON, sa sœur assurait la charge de son entretien. Le vénérable curé PRADEAU leur apportait tout d’abord le concours de son zèle et plus tard contribuait lui-même de ses libéralités au développement de l’œuvre.

Le Frère FLORENTIN, nommé directeur de l’établissement, devait conserver les fonctions pendant plus de 33 ans. Il avait vu naître son école, il l’a vue grandir et prospérer. Il a vu le vaste local occupé par lui devenir bientôt insuffisant. Soutenu par la générosité de ses bienfaiteurs, apportant lui-même son zèle et quelquefois son obole, il a été l’architecte, le constructeur et le directeur du magnifique établissement élevé à l’entrée du bourg, que M. de NEXON met à la disposition de l’Institut des Frères pour recevoir leurs élèves et leurs pensionnaires.

Comment retracer l’histoire de ces trente années consacrées par le Frère Florentin à l’instruction des enfants de Nexon ? Y a-t-il plus noble mission que celle de l’éducation quand on sait la remplir comme il l’a fait ? Former les jeunes intelligences, les éclairer par la science, faire do ces enfants des adolescents respectueux de leurs parents, des hommes aimant leur pays, et avant tout des chrétiens soumis à Dieu, voilà la lâche que le Frère FLORENTIN devait assurer et mener à bonne fin. Ses méthodes étaient si excellentes, son instruction si solide, ses explications si nettes et si claires, qu’on saisissait à l’instant toutes ses leçons. Rapides étaient les progrès de ses élèves, et grand nombre d’entre eux, après avoir reçu de lui les bienfaits de l’instruction élémentaire, ont été surpris de la facilité avec laquelle ils ont poursuivi leurs études de l’enseignement secondaire, spécial ou supérieur, tant il est vrai que les assises solides permettent toujours d’élever un édifice de plus en plus haut.

Que dirais-je de son zèle pour ses élèves ? La note dominante de son caractère était une patience et une bonté évangéliques. C’était merveille que de voir de tout petits enfants captivés en quelques heures par cet homme à la stature athlétique, doué, par contraste, d’un caractère aimable, doux, patient et charitable.

Son humeur était toujours égale, sa gaieté inaltérable. Aussi qui- ne connaissait à Nexon cette figure ouverte et souriante, ce regard franc, rayonnant et bienveillant ?

Il avait élevé la majeure partie des hommes arrivés aujourd’hui à l’Age mûr. Il recevait à tour de rôle leurs enfants, et s’il était le maître de ceux-ci, il était resté l’ami souvent et le conseiller de ceux-là.

Aussi est-ce avec une profonde douleur qu’on apprenait tout à coup la mort du cher Frère ! Elle est venue inopinée, subite, et l’a frappé dans l’exercice de ses fonctions au moment où il reprenait mardi son cours de la veille. Terrassé par une apoplexie foudroyante, il est mort, comme un soldat, sur le champ de bataille, à son poste d’honneur.

Il n’est pas étonnant qu’un tel homme ait laissé de profonds regrets. Mais, spectacle touchant, ce n’est pas sans émotion que nous avons vu des hommes de tous les partis venir en foule à ses obsèques, déposer des couronnes et des fleurs sur sa tombe et déplorer tout haut sa fin prématurée, car elle montre encore vivace à Nexon un grand et noble sentiment : celui de la reconnaissance.

Le cher Frère FLORENTIN était vraiment populaire, et en voyant ses funérailles, nous nous rappelions celles de notre vieux curé PRADEAU, apôtre pendant cinquante ans de la paroisse, qui avait été son guide et son modèle.

Tous deux reposent aujourd’hui en paix, l’un près de l’autre, au milieu du cimetière de Nexon. Ils ont également < passé > en faisant le bien. Tous deux ont trouvé dans l’estime de leurs concitoyens une récompense qu’ils ne cherchaient point.

Mais tous deux n’ont été si grands dans leur simplicité que parce qu’ils ambitionnaient une couronne plus grande qui ne leur a pas été refusée : celle que Dieu accorde à ses bons serviteurs.

Après avoir fait l’éloge des qualités personnelles du défunt et sans les vouloir diminuer, reportons sur ses collaborateurs et sur l’ordre des Frères tout entier, une partie des éloges que nous lui avons adressés. Ses méthodes étaient celles que l’institut a partout adoptées, la direction de son établissement, celle qui émane du directeur général, et son esprit religieux celui qui anime partout ces hommes de talent et de dévouement inspirés par l’amour de Dieu.

La tradition fait la force. Dans l’ancienne monarchie, le héraut chargé d’annoncer la mort du roi, criait à la cour : « Le roi est mort, vive le roi ! » Nous sommes tentés de nous écrier : « Notre frère Florentin est mort, vivent les Frères ! » Entre les mains de l’ordre l’école libre de Nexon ne périclitera pas.

L’esprit qui anime tous les Frères est le même, les mêmes bienfaiteurs sont toujours debout, ou représentés par leurs fils ; un nouveau directeur reprendra l’œuvre à peine Interrompue quelques jours, et les nombreux enfants qui fréquentent l’école, les nombreux pensionnaires qu’elle abrite, sont toujours sûrs de trouver les mêmes soins, la même sollicitude, la même instruction et les grands enseignements qu’ils ont reçus dans le passe. »  (Le Courrier du Centre, 23 avril 1890)

  • L’école n’est pas obligatoire et il y a souvent des absents…

Chaque mois le Frère FLORENTIN adresse au Maire de Nexon la liste des élèves absents au cour du mois. Si un certain nombre d’entre eux sont absents à cause de maladies un certain nombre d’entre eux l’est pour aider leurs parents. On note ainsi qu’en octobre 1883, Emile LELONG a été retenu pendant 4 jours pour garder les brebis, que Jean VALETTE et Baptiste BROUSSEAU ont été occupés aux champs pendant 3 jours … Il est souvent indiqué « retenu par les parents » et on trouve même « retenu par Mr le curé ». D’un mois à l’autre ce sont souvent les mêmes qui sont retenus par les parents.

Pour le mois d’octobre 1883, 12 élèves absents totalisent 36 jours d’absence dont 19 (50%) retenus par les parents ou occupés aux champs. Jean ESTIER a été absent 8 jours pour maladie, Emile LELONG et Louis TRÉBUCHERE ont été retenus chacun 4 jours par leurs parents.

Pour le mois de novembre 1883, 19 élèves ont été absent cumulant 82 journées d’absence dont 19 jours retenus par les parents et 3 par Mr le curé. Louis TRÉBUCHERE a été absent pendant 10 jours pour un « mal aux yeux », Jacques TELIOT a été retenu 8 jours par ses parents et Emile LELONG pendant 6 jours. Pendant 7 jours, Jean GROPAS est absent à cause du mauvais temps.

Au mois de janvier 1884 10 élèves sont absents pour 69 jours, dont 24 journées ou les élèves sont retenus par les parents et 3 par le curé. Emile LELONG a été une nouvelle fois retenu pendant 9 jours et Jean DELIAT pendant 15 jours.

Nous ne connaissons pas les professions des parents, sans doute des agriculteurs, mais en étant régulièrement absents ces enfants ne devaient pas avoir de très bons résultats scolaires.

  • La laïcisation des écoles

Avec la troisième république l’école va profondément se modifier. Elle deviendra obligatoire et gratuite et les enseignants seront formés et diplômés par des institutions publiques. Ces évolutions ne vont pas bouleverser l’école de garçons à la différence de ce qui va se passer pour l’école de filles. En effet il existe à Nexon une école communale de garçons, distincte de l’école religieuse alors que pour les filles il n’y avait que l’école religieuse.

Toutefois, en vertu des différentes lois votées depuis 1901, il faut que les écoles liées aux congrégations religieuses soient autorisées.

Le 22 novembre 1901, le préfet de la Haute Vienne demande au Conseil municipal un avis sur la demande formulée par la Congrégation des frères du Sacré Cœur d’ouvrir son établissement à Nexon. Le 3 décembre le préfet adresse un télégramme au maire de Nexon pour lui demander la date à laquelle il a convoqué son conseil pour délibérer sur cette demande.

La Congrégation des Frères du Sacré Cœur ayant été dissoute par un jugement du tribunal du Puy en date du 3 avril 1903, un administrateur judiciaire, Monsieur Henri LECOUTURIER, signe un bail avec Monsieur THOMAS, maire de Nexon par lequel la commune prend l’immeuble avec ses dépendances et les meubles contre paiement d’un loyer annuel de 800 francs payable à l’administrateur. Le bail prévoit que celui-ci serait résolu si la revendication du baron de NEXON ( doté du titre de marquis dans le bail !) sur la propriété de ce bien était reconnue par un tribunal.

Bail signé le 22 janvier 1904 à Nexon et le 26 février à Paris, approuvé par le Préfet le 15 mars 1904

L’état des lieux qui a été effectué par M. Henri COUTURIER, architecte-expert à Limoges, les 19 et 21 janvier 1904 décrit les bâtiments : « 

L’établissement en question se compose d’un corps principal et de deux ailes formant avant corps. Il est construit en moellons ordinaires. Les angles et encadrements des ouvertures sont en pierre granitique du pays. La couverture est en tuiles mécaniques façon Montchanin.

Le Rez de chaussée comprend dans la partie centrale un couloir à l’entrée avec escalier dans le fond, un couloir longitudinal allant à l’aile droite. Une petite salle à manger et un cabinet de réception à droite du couloir d’entrée et sur façade principale. Un office et une cuisine sur la façade postérieure.

Dans la partie gauche, une classe sur la façade postérieure et un réfectoire sur la façade principale.

Au rez de chaussée, l’aile droite forme 3 classes et l’aile de gauche forme un grand préau. »

Le  plan de masse qui figure dans le document permet de comprendre la disposition des pièces :

L’établissement des Frères du Sacré Cœur de Paradis en 1904

L’état des lieux décrit un bâtiment mal entretenu :

 » Couloir d’entrée – La peinture extérieure de la porte d’entrée est complètement enlevée…Le plafond est très fumé…les peintures sont très  défraîchies. Le plancher est en mauvais état.

Petite salle à manger – Le contrevent est en très mauvais état…Le plafond est fendu en plusieurs endroits et fumé…Les papiers et peintures sont très défraîchis. Le parquet est en mauvais état.

Grand Réfectoire – Les contrevents sont en très mauvais état…Les enduits sont dégradés et soufflés en plusieurs parties…Le plancher est troué en plusieurs endroits. Les peintures sont très défraîchies.

Aile de droite – 1ère classe sur façade…La porte à 2 battants est en mauvais état. La plinthe extérieure est complètement pourrie…La poignée est cassée. 2 ouvertures croisées sans contrevents…Il n’y a pas de plafond. Les peintures sont très défraîchies. Parquet en très mauvais état, percé en plusieurs endroits…La porte de communication entre les deux classes avec petit bec de cane a six carreaux cassés. Classe du milieu – 1 ouverture croisée en très mauvais état. Il n’y a pas de contrevent. Il n’y a pas de plafond. Mêmes observations pour tout le reste… 3e classe sur cour – deux croisées sans contrevents sont en très mauvais état… Il n’y a pas de plafond. Mêmes observations pour tout le reste…

1er Étage

La partie centrale forme cinq chambres sur la façade principale. Un grand lavabo et la chapelle sur la façade postérieure. L’aile droite forme un grand dortoir. L’aile de gauche forme un grand débarras.

1ère chambre sur le devant – Chambre à donner. Une ouverture. Contrevent persienne en très mauvais état comme menuiserie…deux carreaux sont cassés. Cette croisée ne ferme pas très bien. La crémone ne fonctionne pas… Une cheminée avec devant briqueté et un trou pour le poêle. Le foyer est dégradé. Le plafond est soufflé et fendu et inondé par les gouttières de la toiture. Le papier est très défraîchi et décollé en partie. La porte intérieure n’a pas de peinture. Le plancher est en assez bon état.

2e chambre à la suite – Le contrevent de l’ouverture est en très mauvais état…Le plafond est soufflé, fendu et totalement détérioré par les gouttières…

Lavabo sur façade postérieure- deux ouvertures extérieures croisées sans contrevents, à l’une la crémone ne fonctionne pas. Le plafond est en fort mauvais état et prêt à tomber…Le plancher est en mauvais état…Il existe dans le milieu de cette pièce un lavabo formant table avec revêtement en zinc et douze petits robinets en cuivre. Le tout en mauvais état…

Aile droite.

Grand dortoir – Quatre ouvertures croisées avec contrevents intérieurs…le plafond est fendu en plusieurs endroits et percé au-dessus de la porte sur couloir par les gouttières de la toiture…

Aile de gauche

Grand débarras – quatre ouvertures croisées extérieures sans contrevents sont en mauvais état comme menuiserie. Trois ouvertures sont complètement à refaire. En tout onze carreaux sont cassés…Le plafond et les enduits sont en très mauvais état et dégradés et soufflés en partie. Le plancher est troué en plusieurs endroits et gondolé…

La couverture en tuiles mécaniques est en mauvais état, des tuiles sont cassées et auraient besoin d’être remplacées.

Les murs de clôture en façade sur la route et le mur du côté du couvent, école libre sont en bon état… »

L’état des lieux précise que « Les toitures de tous les bâtiments vont être resuivies, les carreaux des ouvertures extérieures remplacés. Les menuiseries extérieures ajustées et les serrures et ferrements divers des portes extérieures réparés par les soins de Mr ROUSSEAU Jules entrepreneur à Nexon moyennant la somme de cent cinquante-neuf francs quatre-vingt-onze centimes. Ces réparations seront payées par le bailleur »

Dernière page de l’état des lieux .

  • De l’école congréganiste à l’école libre…

Le 7 juin 1906, Jean-François COLOMB fait part au maire de Nexon de son intention d’ouvrir une école privée primaire avec pensionnat dans les locaux situés aux Garennes appartenant à M. le baron de NEXON, précédemment occupés par l’école communale de garçons.

Assez régulièrement dans la presse on trouve une annonce pour le recrutement d’un instituteur. Ainsi le 15 juillet 1922 on pouvait lire dans les Petites annonces : « Institution du Sacré-Cœur à Nexon (Haute-Vienne), demande adjoint breveté, bonnes références, traitement avantageux. S’adresser au curé doyen de Nexon »

Pendant la première guerre mondiale le bâtiment a été affecté à des unités militaires stationnant à Nexon. Sur cette carte postale on voit des soldats laver du linge dans la pièce d’eau et on constate que les fenêtres n’ont pas de contrevents. Certains sont dans la cour de l’école et d’autres dans le petit près. Les soldats appartiennent au  68e régiment d’artillerie à pied (R.A.P.). Les mécaniciens et les chauffeurs des locomotives militaires appartenaient au 68e et au 69e R.A.P. de même que les personnels chargés de construire le réseau ferré utilisé par l’artillerie au front. Les soldats de la 15e batterie ici à Nexon devaient travailler sur le matériel stocké à la gare de Nexon.

L’école affectée aux militaires. Carte postée le 19 juillet 1918

  • Une réunion des anciens élèves en 1933.

A l’initiative de Louis MOURET, ancien militaire et catholique fervent et du curé Paul LATZARUS une réunion des anciens a été organisée au cours de laquelle plusieurs discours ont été prononcés, nous permettant d’en connaitre un peu sur cette école. Le directeur en poste, M. BACHELLERIE était présent. Cette première réunion de l’Amicale des Anciens Élèves de l’école libre de garçons de Nexon a eu lieu le 16 juillet 1933. Voici le compte rendu publié dans le numéro d’août 1933 de l’Echo religieux de Nexon, Entre Nous.

« Le Dimanche, 16 Juillet, les anciens élèves de l’école libre de garçons de Nexon, convoqués par l’heureuse initiative de quelques-uns d’entre eux, se réunissaient pour un banquet amical.

Dès onze heures, plusieurs se trouvaient au café moderne, et, à midi, heure fixée, c’était plus de soixante, certains venus de Paris, Limoges et Périgueux, qui, après, avoir répondu à l’appel reçu, se groupaient autour des tables, gracieusement ornées en leur honneur par les soins de Me Gibeau, et se régalaient du menu préparé avec un soin non moindre.

Il serait difficile de décrire l’entrain des conversations et la gaieté du repas. Les échos de la salle résonnent encore des rires et des propos qui furent échangés.

Au dessert, naturellement, ce furent les discours : Successivement, M.M. DELATY et MOURET, au nom des anciens élèves de l’école, M. BACHELLERIE, directeur de l’école ; Monsieur Georges de NEXON, président du Comité de Patronage ; Mr. l’abbé LATZARUS, curé-doyen de Nexon, prirent la parole évoquant le passé et montrant les possibilités de l’avenir et les raisons qui dictaient leur action et leurs espoirs.

Après quelques chansons, ce n’est qu’à quatre heures qu’on se décida à se séparer pour se retrouver encore sur les prés de la Seyne, où Mr. Raoul DELATY, ancien élève et notre fin pilote, fit le plaisir à ses camarades de venir se poser après quelques évolutions au-dessus de Nexon.

A l’issue du Banquet, on forma une association d’anciens à laquelle sont conviés à s’inscrire les anciens qui n’ont pu assister à la réunion. Le Docteur FRUGIER, qui en fut nommé président, par quelques mots plein de cordialité et de sagesse remercia en précisant encore l’action des écoles libres et en assurant ses camarades de tout le dévouement dont il serait capable. On applaudit comme il convenait à cette improvisation si pleine de cœur qu’il est malheureusement impossible de reproduire in extenso.

On promit de recommencer et de se retrouver plus nombreux encore l’an prochain à une époque plus favorable pour les agriculteurs, retenus en cette saison par les travaux des champs.

Voici la constitution du Bureau :

Président d’honneur : Mr. le Curé-Doyen

Mr. BACHELLERIE, Directeur.

Président :                          Le Docteur FRUGIER

Vice-Présidents :              Antonin DELATY, Mr. PAPEL

Trésorier :                           Eugène LELONG

Secrétaires :                       Louis MOURET, Albert FOUILLAUD

Conseillers :                       MM. Baptiste LELONG, Jérémie JOURDE, Albert ADAM, Pierre CHATARD, Pierre DELHOMENIE, Jean SANCIAUD, Henri PAPEL, René DELATY, Marcel MORELLO. »

En parcourant les autres discours on trouve la liste des anciens directeurs et enseignants : MM. FLORENTIN, ULRICH, COLOMB et BACHELLERIE.

Les bâtiments du couvent ont été vendus à Monsieur BITAUD. Il y a transféré son commerce de quincaillerie et l’école des filles est passée dans l’ancienne école du Sacré Cœur comme on le voit sur cette carte postale :

Les élèves sont peu nombreux. Si l’on compte le nombre des enfants inscrits au catéchisme en octobre 1932 on trouve 3 garçons et 4 filles en première année, 6 garçons et 7 filles en deuxième année. Comme tous les élèves de l’école libre doivent suivre la catéchisme on peut en déduire que les effectifs de l’école sont égaux à ceux du catéchisme.

  • L’école de filles des sœurs de l’enfant Jésus.

On trouve la trace de la demande de création d’une école religieuse, sans doute pour les filles puisque l’école de garçon existe, dans une lettre du Frère Louis-Marie de l’Institution des Frères Maristes à Notre Dame de l’Hermitage de Saint Chamond. Le 17 aout 1854 il écrit à Madame de LIVRON, née de NEXON, à Nexon. Sa lettre est une réponse à sa demande de créer un établissement à Nexon. Voici sa réponse :

« Madame,

En réponse à votre honorée lettre du 8 de ce mois, je vous adresse le prospectus de nos conditions pour un établissement. Je vous les donne pour trois frères (le traitement est de 1.500 fr.), car nous ne pourrions pas consentir à commencer par deux seulement à une si grande distance de la Maison-Mère.

Vous verrez aussi par les dimensions des salles pour les classes et par l’énumération des pièces nécessaires au logement des frères que le local que vous avez en vue ne pourrait pas convenir.

Vu ces difficultés je suspendrai l’inscription de votre demande jusqu’à ce que vous m’ayez écrit. Dans tous les cas, il nous serait impossible, faute d’un nombre suffisant de sujets, de faire votre établissement cette année, ni même l’année prochaine ; à moins, pour 1855, qu’il ne se présente dans de bonnes conditions et que la Providence nous ménage quelques ressources plus qu’ordinaires. Nous sommes bien décidés à faire toujours tout ce qui dépendra de nous pour répondre à vos pieux désires.

Veuillez agréer, etc. …

Louis-Marie.

ND Hermitage »

L’école de filles se tenait dans le bâtiment appelé « l’ancien couvent ». Le bâtiment de l’école des garçons et celui de l’école de filles se touchent. Ils sont séparés de la rue par un long mur de pierre tel qu’on le voit sur la carte postale ci dessous. Les personnes sur la rue viennent de la gare et se dirigent vers le bourg.

A droite , au premier plan l’école de filles, au fond l’école de garçon.

Je n’ai pas encore trouvé la date précise d’ouverture de l’école de filles à Nexon. La certitude c’est qu’il s’agissait d’une école congrégationniste car il n’y avait pas d’école communale pour les filles. La Troisième république va faire changer cette situation en incitant les communes à construire des écoles. La loi du 1 juin 1878 contraint la commune de devenir propriétaire de l’immeuble où s’organise une école publique et crée une Caisse pour la construction des écoles chargée « de délivrer aux communes les subventions qui leur auront été accordées » (article 7).

Le poids de l’Etat va encore s’accroître avec la nomination de Jules FERRY à la tête du ministère de l’Instruction Publique le 4 février 1879. Les plus connues des lois qu’il a défendu au Parlement sont celles sur la gratuité de l’enseignement primaire dans les écoles publiques (loi du 16 juin 1881) et celle relative à l’obligation, pour les enfants des deux sexes, de fréquenter l’école de 6 à 13 ans (loi du 28 mars 1882 sur l’enseignement primaire obligatoire).

Il n’est alors pas étonnant de trouver des courriers des représentants de l’Etat pour inciter les maires à faire construire une école.

Ainsi le 24 février 1882 le sous-préfet de Saint Yrieix écrit au maire de Nexon pour lui demander de construire une école communale de filles. En effet l’école de filles est logée dans le bâtiment d’une congrégation religieuse. Celle-ci a accepté de s’installer à Nexon à la condition que des membres de cet ordre soient nommées institutrices communales. Le sous-préfet insiste sur la nécessité pour la commune d’être propriétaire de son école car la congrégation pourrait du jour au lendemain priver la commune d’école publique en lui retirant l’usage de ses locaux. La commune ne pourrait sans doute pas trouver rapidement un autre bâtiment. Mais la construction par la commune est nécessaire pour un autre motif, il faut « que l’autorité préfectorale et l’autorité universitaire aient sur le personnel et l’enseignement l’action et le pouvoir que la loi leur a attribuées. »

Le 27 août 1882, le sous-préfet refuse la création d’un poste pour une seconde institutrice pour l’école de filles en arguant d’une superficie insuffisante pour deux classes et surtout parce que « la création d’un poste d’adjointe, serait donner … une sanction officielle à une situation évidemment défectueuse ». Le sous-préfet termine en rappelant « une nouvelle fois de plus, la nécessité de construire une école de filles ».

Le 25 septembre 1883, l’Inspecteur d’académie de la Haute-Vienne écrit au préfet du département pour lui demander d’inviter la commune de Nexon à construire une école de garçons et ensuite d’affecter le bâtiment occupé actuellement par les garçons à l’école de filles. Dans son courrier l’Inspecteur d’académie rappelle que la commune de Nexon compte 526 enfants d’âge scolaire, 269 garçons et 257 filles, et qu’elle ne possède qu’une maison d’école pour les garçons.

On trouve dans le cimetière de nexon un vieille tombe où sont enterrées deux religieuses : Sœur Elidie décédée le 1er novembre 1857 et Sœur des Anges décédée le 11 octobre 1865 âgée de 32 ans.

 – la marche vers la laïcisation de l’enseignement

La loi GOBLET du 30 octobre 1886 prolonge la loi de 1882 et confie à un personnel exclusivement laïque l’enseignement dans les écoles publiques. Les religieux et religieuses des congrégations enseignantes ne peuvent plus exercer dans les écoles communales.

A Nexon, il faut donc que la commune crée une école de fille pour se mettre en conformité avec ces lois.

Je n’ai pas trouvé d’injonction de l’Etat dans ce sens avant un courrier du Préfet de la Haute-Vienne Edgar MONTEIL en date du 15 octobre 1901, annonçant au maire que conformément aux différentes lois citées précédemment, « l’école de fille va être laïcisée. » Le maire est prié « de rechercher immédiatement un immeuble que la commune prendra en location pour l’installation de la nouvelle école ». La commune devra également acquérir le mobilier scolaire si elle ne le possède pas déjà.

Le maire ayant demandé un délai jusqu’à la construction d’un groupe scolaire, le préfet lui écrit le 6 novembre 1901 en le mettant en demeure de louer un local sous 3 jours. Si la municipalité ne répond pas positivement à cette injonction le préfet agira d’office.

La réponse du maire est tout aussi ferme. Il écrit le 10 novembre « le conseil municipal n’admet pas que du jour au lendemain vous l’obligiez à laïciser l’école sans savoir si on pourra trouver un local… »

La presse catholique nationale s’empare de l’affaire et le journal La Croix du 17 novembre 1901 écrit : « M. MONTEIL, l’homme aux fiches, le célèbre préfet de la Haute-Vienne, avait ordonné au Conseil municipal de Nexon de trouver, dans les quarante-huit heures, un local pour les institutrices laïques qu’il allait envoyer pour remplacer les religieuses, très populaires et depuis longtemps dévouées à la jeunesse du pays

Après un moment de faiblesse, le maire et les conseillers se sont ressaisis, nous dit la Croix de Limoges. Ils ont répondu qu’ils ne se mêleront de rien et que le préfet peut venir lui-même, s’il le veut, chercher et louer la maison qui lui plaira. Si le préfet envoie son institutrice, elle est exposée à coucher dehors. »

Le préfet MONTEIL avait déjà été critiqué dans le même journal le 10 mars 1901 : « LES BOUFFONNERIES D’UN PRÉFET – La Croix de Limoges avait fait de larges emprunts aux œuvres littéraires de son préfet, M. Edgar MONTEIL, afin de prouver que la plume qui signe en ce moment des arrêtés aussi extravagants que sectaires était exercé jadis à des œuvres tout aussi recommandables et qui faisaient pressentir le préfet actuel.

Ces citations étaient-elles désagréables à M. Edgar MONTEIL ou a-t-il été poussé par la pénurie de son budget ? On ne sait. Mais il vient de demander à la Société des gens de lettres de poursuivre la Croix de Limoges en payement des emprunts faits à sa littérature.

C’est une bouffonnerie de plus à l’actif de M. Edgar. »

Finalement le 30 novembre un bail est signé pour la location d’une partie de la maison de Madame ESTIER, route de la gare, en vue de l’installation de l’Ecole publique laïque de filles. Il est approuvé par le préfet le 3 décembre.

Mais cette location sera de courte durée puisque dans sa séance du 2 février, le conseil municipal décide de résilier le bail à compter du 1er mars 1902 et de louer l’immeuble COMBELLAS. Madame ESTIER demande donc à la commune de lui payer 246,25 francs, prix de la location d’une partie de sa maison pour un trimestre et des frais afférents.

  • Les conséquences de la loi de 1901.

La Congrégation des Demoiselles de l’Institution dite de l’Enfant Jésus demande officiellement au sous-préfet de Saint Yrieix l’agrément pour son établissement de Nexon. Le 6 janvier 1902, le sous-préfet demande un avis rapide du Conseil municipal…

Comme cela c’est passé pour les garçons la Congrégation n’assure plus la direction de l’école… les écoles vont être créées par des particuliers. La Cour de cassation, dans son arrêt du 17 janvier 1902,  déclare que l’instituteur qui veut ouvrir une école libre n’a d’autre formalité à remplir que celle de la déclaration. Le maire va ainsi recevoir plusieurs lettres l’informant de l’intention de leur auteur d’ouvrir une école. Et conformément à la jurisprudence des tribunaux la seule déclaration suffisant, les écoles ouvrent…

Le 9 juin 1903, Laure MASSY informe le maire de Nexon de son intention d’ouvrir une école primaire et une école enfantine dans l’établissement précédemment occupé par les religieuses de l’Institution de l’Enfant Jésus et dirigé par Madame Marie PRUNIERE.

Le 4 août elle déclare qu’elle va ouvrir un pensionnat de jeunes filles dans l’école de Jeunes filles qu’elle dirige.

Le 27 août, Félicie MIGAUD informe le maire qu’elle ouvre une école primaire avec pensionnat et une école enfantine dans l’établissement dirigé par mademoiselle MASSY.

Au cours de la guerre de 1914-1918,  Monsieur de NEXON fait installer 20 lits à l’école destinés aux militaires blessés. Un hôpital temporaire est créé. Un autre hôpital, bénévole celui-ci, sera crée par madame de NEXON au château de La Garde.

 

Recto et verso de la carte postale écrite le 8 janvier 1916

Depuis la création de l’école communale pour les filles les effectifs de l’école religieuse sont faibles, moins de vingt élèves en général.

Dans les années 1930 l’école de filles était dirigée par Mlle CHARRERE. Elle assurait la classe pour les grandes tandis que les plus petites étaient dans la classe de Mlle CUBERTAFOND.

Années 1931-1932 (Photo de Mme le docteur R. FORGERON)  

Lorsque le bâtiment a été vendu à M. BITAUD les filles ont rejoint l’école des garçons qui a connu un renouveau en 1945. Elle était dirigée par Mlle ARCHAMBAUD.  

L’école fermera définitivement en 1953. Le bâtiment sera vendu et transformé en logements.

Bibliographie : Pour comprendre comment entre 1902 et 1910 on a assisté à la fin des écoles congréganistes et à la naissance de l’école libre sous diverses formes avant que s’opère une unification des différentes structures en une école catholique sous direction diocésaine on pourra lire la thèse de doctorat d’André LANFREY , publiée sous le titre « Sécularisation, séparation et guerre scolaire. Les catholiques français et l’école (1901-
1914). Paris, Le Cerf, 2003.

L’A. S. Nexonnaise de 1950 à 1972…

     Les présidents

1949 – 1953 : Jean BUSSIERE
1953 – 1954 : Maurice LAMBOTTE
1954 – 1957 : Jean CROUZILLAC
1957 – 1960 : Jean LASPOUGEAS
1960 – 1965 : Jean CROUZILLAC
1965 – 1972 : Jean LASPOUGEAS
1972 – 1981 : Robert FOUILLAUD
1981 – 1983 : Jean Pierre TIGOULET
1983 – 1985 : Achille THEODORESCO
1985 – 1987 : Claude OLIVERO
1987 – 1993 : Gilbert JOACHIM
1993- 1995 : Lucien MAZIERE
1995 – 2008 : Jean Pierre TIGOULET
2009- 2010 : Jean Pierre TIGOULET et Marcel JAVERLIAT
2010-2017 : Marcel JAVERLIAT

2017 – Jean-Luc BONNAFY

Saison 1950 -1951

Saison 1951 -1952

Saison 1952 -1953

Saison 1953 -1954

Saison 1954 -1955

Saison 1955 -1956

Saison 1956 -1957

C’est à cette époque que je commence à accompagner mon père au stade les dimanche après-midi. Quelques noms de joueurs sont restés gravés dans ma mémoire parmi lesquels celui de Jeannot ADAM qui a marqué le club, aussi bien comme joueur que comme dirigeant.

ASN 1956-1957

Saison 1957 – 1958

1957 58

Le Président Jean CROUZILLAC a le sourire. Le club est dynamique et vient d’accéder à la promotion de 1ère division. Pour leur plus grande part les joueurs sont originaire de Nexon ou des environs. Il est vrai que dans la commune il n’y a pas de chefs d’entreprise qui comme aux Cars ou à Cussac, deux clubs souvent adversaires de Nexon, font venir des joueurs de Limoges en leur offrant un emploi dans leur usine.

Saison 1958 – 1959

En vue du match du 21 septembre 1958 contre Les Cars les joueurs suivants sont convoqués : BARNABET, LAPLAUD, CHIBOIX, GIROUX, MAZABRAUD, C. MAGNAUD, GRIMPERELLE, M. MAGNAUD, FILLOUX, ANDRIEUX, PENOT, MASPATAUD. (Centre Presse-20 septembre 1958)

Saison 1959 – 1960

J’étais encore plus passionné car un des employés de mes parents, Henri PHELIPEAU, jouait dans l’équipe première. Attaquant très adroit il apportait son expérience et sa vision du jeu. Un jeune avant-centre, KADER, arrive au club et pendant plusieurs saisons il fait le bonheur de l’équipe. Robert THOUREAU, Bébert pour nous, ne chausse plus les crampons, du moins pour jouer en équipe première. Il met ses compétences rédactionnelles au service de l’administration du club.

1959-1960

asn-juin-1960-phelipeau-kader

Henri Phelippeau, Louis Desset, capitaine, Kader Labbas en Juin 1960

Banquet chez Léonie Adam

Saison 1960 – 1961

Banquet au restaurant Chaulet, la date n’est pas certaine. Sur la première photo,debout Kader Labbas un canotier sur la tête, Jean Ducaillou et Michel Voisin qui m’a passé ces photos, assis à gauche Daniel Limousin. Sur la deuxième photo, de gauche à droite : Riri Bertignac, J. P. Adam, D. Limousin, B. Tricard, Kader, H. Peyrat, J. Ducaillou, Baby Bertignac, Pierre Pradeau. Sur la troisième photo, sur la table : Jean Ducaillou, Kader et Jean Pradeau, maire de Nexon.

Saison 1961 – 1962

1961 1962

Président : Jean CROUZILLAC
Vices Présidents : Léon ADAM, René LOUIT, René REBIERE, R. ROBARD
Trésorier : Émile BUISSON
Trésoriers adjoints : A. BERTIGNAC, Robert FOUILLAUD
Secrétaire : Albert THOUREAU
Secrétaire adjoint : Edmond MAZABREAUD
Membres : Georges ANDRÉ, R. CHAULET, M. COMBACAL, JARRY, KADER, D. LAGORCE, PAYRAT, PICAT, Henri PHELIPPEAU, ROUSSE, SEGUE, SIMON, LAGNAUD.

L’équipe 1 est en deuxième division. Il y a une équipe réserve et une équipe de minimes. A la fin de la saison l’équipe 1 accède à la première division de district.

La page de Centre Ouest Football consacrée à l’ASN. Elle est financée par les encarts publicitaires pris par les commerçants.

Un jour de tournoi au début des années 1960. René REBIERE et Edmond MAZABRAUD sont a la sono. Au pied du camion Monsieur BUSSIERE discute tandis que le président CROUZILLAC est appuyé contre le camion.

Saison 1962 – 1963

Saison 1963 – 1964

Saison 1964 – 1965

1964 65

De nouveaux jeunes nexonnais entrent en équipe première, Jean Paul LASPOUGEAS, Jean Pierre VALETTE, Alain FOUILLAUD, Michel VOISIN… Les anciens comme Jeannot ADAM sont toujours là et le pied gauche de Claude MAGNAUD fait des ravages dans les défenses adverses.

Une nouvelle page de Centre Ouest Football consacrée à l’ASN.

Juillet 1965, l’ASN reçoit le Challenge du Fair-play

ASN 1965 Fair Play

ASN fair play papa alain et michelMon père et deux de mes frères assistent à la remise du challenge du Fair-play

Saison 1965 – 1966
5 équipes engagées :
– l’équipe première évolue en 1ère Division
– la réserve 1 est engagée dans le même championnat
– la réserve 2 joue en 5ème Division
– 2 équipes de cadets (A et B) voient le jour.
Si le recrutement de l’équipe 1ère est resté calme, 4 joueurs nouveaux, des signatures relativement nombreuses ont été enregistrées en réserve. Cela a permis aux différentes formations de ne pas manquer d’éléments et de combler les lacunes de la saison précédente.
Le bureau, pour cette saison, se présente de la façon suivante :
Présidents d’honneur : J. BUSSIERE- A. LONGEQUEUE.
Président actif : J. LASPOUGEAS.
Vice-présidents : L. ADAM – L. NYS.
Secrétaires : A. THOUREAU – C. MAGNAUD.
Trésoriers : E. BUISSON – P.J. LACORE.
Membres : G. ANDRÉ, J.P. ADAM, A. BERTIGNAC, L. BREGEON, A. CHAULET, M. COMBACAL, R. DUGUET, F. ERBAULT, P. FORTIER, R. FOUILLAUD, P. JOACHIM, M. LAGNEAU, B. LASPERAS, E. MAZABRAUD, G. PAYRAT, C. PILLARD, J. PRADEAU, P. PRADEAU, A. RATINAUD, A. REBEYROL, R. REBIERE, L. ROUSSE, P. SENAMAUD, R. VILLENEUVE.
La pharmacie est confiée, comme chaque saison, à René LASPOUGEAS.

Saison 1966-1967

Présidents d’honneur : J. BUSSIERE – A. LONGEQUEUE – M. DEBELEIX.
Président actif : J. LASPOUGEAS.
Vice-présidents : L. ADAM – L. NYS.
Secrétaires : A. THOUREAU – C. MAGNAUD.
Trésoriers : E. BUISSON – P.J. LACORE.
Membres : G. ANDRÉ, J.P. ADAM, A. CHAULET, CLAVAUD, R. DUGUET, F. ERBAULT, J.P. GIRY, P. JOACHIM, M. LAGNEAU, MAURILLEGANT, E. MAZABRAUD, PICAT, C. PILLARD, J. PRADEAU, P. PRADEAU, A. REBEYROL, R. REBIERE, L. ROUSSE, A. VILLENEUVE, R.VILLENEUVE.

1967 68

1966 67Photo publiée dans Centre Presse le 26 mai 1967

Une saison qui se termine par le titre de Champion de la Haute-Vienne de 1ere division et la montée en promotion de Ligue. Parmi les joueurs plusieurs ont 20 ans ou moins: Patrice VALETTE, Guy LASCAUX, Alain FOUILLAUD, Claude BARRIÈRE, Jean Marie DESSELAS. Albert MORELON est le capitaine entraîneur. Après plusieurs saisons à Nexon il ira apporter ses compétences au Limoges FC puis dans d’autres clubs de la Haute-Vienne.

Le club compte près de 80 licenciés qui opèrent dans 5 équipes : 3 équipes seniors, 1 équipe de cadets, 1 équipe de minimes.

jean laspougeas

Saison 1967 – 1968

Renforts de FAUCHER et MASSALOUX (A.S. Aixoise) et JAMMES (ASPTT). Albert MORELON est joueur et entraîneur.
A la fin de la saison l’équipe 1 descend en 1ère division.

R Duguet 1967 68Raymond DUGUET, responsable des jeunes

Saison 1968 – 1969

Elle se termine par une 5ème place en 1ère division pour l’équipe première.

Saison 1969-1970

1969 70

L’équipe 1ère termine la saison deuxième de sa poule avec la meilleure défense. Elle a été éliminée en 8ème de finale de la Coupe du centre-Ouest par Saintes qui jouait en Division d’Honneur. Les frères VALETTE sont en attaque. Ils ont vu arriver un jeune barbu, excellent technicien amené par A. MORELON, Dany JAMIN.  Le jeune Gilbert JOACHIM, encore cadet fait son entrée en équipe première. Sur la gauche de la photo on voit M. Jean BUSSIERE, premier président du club, alors dirigeant.

L’équipe 2 accède à la 2ème division de district.

En cadet plusieurs jeunes se distinguent parmi lesquels Gilbert JOACHIM, déjà cité, Christian BUISSON, Pierre PERRIER…

Saison 1970 -1971

Cette saison est à marquer d’une pierre blanche car l’équipe première termine première de sa poule, s’adjuge le titre de champion du District de la Haute –Vienne et monte en promotion de Ligue.

1970 71

Les buts sont gardés par un goal expérimenté, PERRIER, protégés par une défense aguerrie ou l’on trouve Michel VOISIN, Jean Marie DESSELAS, Patrice VALETTE et le jeune Jean Pierre TIGOULET, qui 10 ans plus tard sera président du club. En attaque le virevoltant Dany JAMIN, bien servi par Jean Paul LASPOUGEAS, Jean Claude BARRIERE et MEDEREL.

Saison 1971 – 1972

1971 72

C’est presque la même équipe que la saison précédente. Parmi les nouveaux, un attaquant, MEDEUF.

L’ASN de 2000 à aujourd’hui…


Saison 2000 – 2001

L’équipe A accède à la division d’Excellence, l’équipe b est en promotion de première division et l’équipe C en promotion de deuxième division.

Président : Jean Pierre TIGOULET

Vice-président délégué : Jacques BARRY
Vice-présidents : Jean Pierre ADAM et Claude OLIVERO
Secrétaire : Marcel JAVERLIAT
Secrétaires adjoints : Martine ROUGERIE et Pierre JENESTE
Trésorier : Lucien GRATADE
Trésoriers adjoints : Patrice JAMIN et J-Marie PARTHONNAUD

Saison 2001 – 2002

L’équipe A se maintien en Excellence tandis, l’équipe B redescend en deuxième division et l’équipe C se maintien en promotion de deuxième division.

Président : Jean Pierre TIGOULET

Vice-président délégué : Jacques BARRY
Vice-présidents : Jean Pierre ADAM et Raymond DUGUET
Secrétaire : Marcel JAVERLIAT
Secrétaires adjoints : Martine ROUGERIE et Pierre JENESTE
Trésorier : Lucien GRATADE
Trésoriers adjoints : Patrice JAMIN et J-Marie PARTHONNAUD

Membres : Philippe ADAM, Kamel AMRI, Régis AUXEMERY, Raymond BONNAUD, Gérard BONNET, Frédéric BOSSELUT, Jacques BOULESTIN, Dominique BRETON, Joël CATINAUD, Gilles COUADE, Michel DELOMENIE, Bernadette DESCHAMPS, Daniel DITLECADET, Sylvain DUVERDIER, Anibal FERREIRA, David GRASSAUD, Henri GUYOT,  Jean Jacques JAVERLIAT, Robert JENESTE, Yves LABRUNE,  Paul LACORE, Jean Pierre LATOUR, Stéphane LEGROS, André LEYMARIE, Gérald MAROTTA, Marcel MICHAUD, Jean Claude NORMAND, Philippe NOUHAUD, Hervé ORLIANGE, Jean Michel PRADEAU, Gérard RIVET, Fabrice ROULAUD, Claude VALARY et Maurice VILLENEUVE.

Saison 2002 – 2003

L’entraîneur du club est Thierry FERNIER. Marcel JAVERLIAT qui assurait la responsabilité de l’équipe B abandonne cette fonction pour des raisons professionnelles. Il est remplacé par Mickaël AMRI qui revient au club.

Président : Jean Pierre TIGOULET

Vice-président délégué : Jacques BARRY
Vice-présidents : Jean Pierre ADAM

Chargé de mission : Raymond DUGUET
Secrétaire : Marcel JAVERLIAT
Secrétaire adjoint : Martine ROUGERIE
Trésorier : Lucien GRATADE
Trésoriers adjoints : Corinne FAUCHER et J-Marie PARTHONNAUD

Membres : Philippe ADAM, Kamel AMRI, Régis AUXEMERY, Eric BONAFY, Raymond BONNAUD, Gérard BONNET, Frédéric BOSSELUT, Dominique BRETON, Joël CATINAUD, Gilles COUADE, Bernadette DESCHAMPS, Daniel DITLECADET, Sylvain DUVERDIER, Thierry FERNIER, Anibal FERREIRA, David GRASSAUD, patrice JAMIN, Jean Jacques JAVERLIAT, Pierre JENESTE, Robert JENESTE, Paul LACORE, Jean Pierre LATOUR, Stéphane LEGROS, André LEYMARIE, Gérald MAROTTA, Marcel MICHAUD, Jean Claude NORMAND, Philippe NOUHAUD, Philippe NURY, Jean Michel PRADEAU, Gérard RIVET, Fabrice ROULAUD, Claude VALARY.

Entraîneur : Jacques BOULESTIN

Saison 2003 – 2004

Saison 2004 – 2005

Saison 2005 – 2006

L’équipe A termine 4ème de première division. L’équipe B termine 6ème en troisième division et l’équipe C, 10ème en cinquième division.

Les jeunes de 15 ans terminent 1er de leur poule en promotion et gagnent le titre de champion de la Haute-Vienne

Saison 2006 -2007

L’équipe A évolue en première division, entraînée par Thierry FERNIER. Elle termine la saison à la 11ème place du championnat de 1ère division (ex Excellence). Un changement de coach a lieu en cours de saison avec l’arrivée de Bernard MADIGOUT. L’équipe B évolue en 3ème division. Elle est dirigée par Jean Luc DESCHAMP. La saison n’a pas été brillante et le nombre des défaites dépasse celui des victoires ; En terminant 10ème de sa poule l’équipe est reléguée en quatrième division. L’équipe C dispose d’un faible effectif et joue en 5ème division. Elle termine difficilement la saison, grâce aux vétérans qui pallient l’absence de certains jeunes licenciés.

2007 2008

L’approche de la Coupe du monde de football suscite des vocations ce qui se traduit par un afflux de jeunes à l’Ecole de football.

Le club s’est vu confier l’organisation le 5 mai 2007, de la finale de la coupe du centre-Ouest couplée avec la journée des bénévoles.

Présidents : Jean Pierre TIGOULET

Vice-présidents délégués : B. MADIGOUT, J.M. PRADEAU

Vice-présidents : Jean Pierre ADAM et J-Luc BONAFY
Secrétaire :  Régis AUXEMERY
Secrétaires adjoints : P. HAEFLIGER et F. ROULEAU
Trésorière : C. FAUCHER

Trésoriers adjoints : Lucien GRATADE et J-Marie PARTHONNAUD
Membres : Kamel AMRI, Pierre BOISSIERE, Eric BONAFY, N. BONAFY, Raymond BONNAUD, Gérard BONNET, Sébastien BONNET, Lionel CALOIN, Jean Luc DESCHAMPS, S. DUVERDIER, Youssef  EL HAFIANE, Th. FERNIER, P. JAMIN, Pierre JENESTE, Robert JENESTE, Paul LACORE, Guy LATOUR, Serge LEGROS, Muriel MAURY, Stéphane MAUSSET, M. MICHAUD, Cyril NORMAND, Jean Claude NORMAND, P. NURY, B. PARTHONNAUD, B. RIBET, J.M. THOMASSON.

Saison 2007 – 2008

Le club compte 210 licenciés : 32 débutants, 27 poussins, 14 benjamins, 20 « 13 ans », 8 « 15 ans », 18 « 18 ans », 50 seniors, 7 vétérans et 45 dirigeants.

L’équipe A termine 6ème de sa poule en en championnat de deuxième division. C’est une saison au gout amère, avec une première partie de championnat attrayante mais une fin décevante. L’équipe B a créé la surprise en décrochant le titre de champion de la Haute-Vienne en quatrième division , fêtant ainsi son retour en troisième division. L’équipe C termine 10ème de sa poule, payant cette mauvaise place du fait de l’instabilité de son équipe, ses joueurs étant appelés à pallier les manques des équipes A et B.

Présidents : Jean Pierre TIGOULET

Vice-présidents délégués : B. MADIGOUT, J.M. PRADEAU

Vice-présidents : Jean Pierre ADAM et J-Luc BONAFY
Secrétaire :  Régis AUXEMERY
Secrétaires adjoints : F. ROULEAU et M. MAURY
Trésorière : C. FAUCHER

Trésoriers adjoints : Lucien GRATADE et J-Marie PARTHONNAUD
Membres : Kamel AMRI, Pierre BOISSIERE, Eric BONAFY, Nicolas BONAFY, Raymond BONNAUD, Gérard BONNET, Lætitia BONNET, Sébastien BONNET, Lionel CALOIN, Jean Luc DESCHAMPS, Youssef  EL HAFIANE, Patrice JAMIN, Robert JENESTE, Hervé LABREGERE,  Guy LATOUR, Jean-Pierre LATOUR,  Stéphane LEGROS, Muriel MAURY, Stéphane MAUSSET, Marcel MICHAUD, Cyril NORMAND, Jean Claude NORMAND, Paul NURY, Bernard RIBET, Jean-Marie THOMASSON, Jean-Yves THOUMIEUX, Arlette VIROULAUD.

Saison 2008 – 2009

Présidents : Jean Pierre TIGOULET

Coprésident : Marcel JAVERLIAT

Vice-président délégué : Jean Michel PRADEAU

Vice-présidents : Jean Pierre ADAM et Lucien GRATADE
Secrétaire :  Muriel MAURY
Secrétaires adjoints : Régis AUXEMERY et Jean Luc BONAFY.
Trésorière : Corinne FAUCHER

Trésoriers adjoints : Fabrice ROULAUD et Jean-Marie PARTHONNAUD
Membres : Kamel AMRI, Florian BARRAUD, Pierre BOISSIERE, Eric BONAFY, Raymond BONNAUD, Gérard BONNET, Lætitia BONNET, Sébastien BONNET, Lionel CALOIN, Christian CHAPELLE, Jean Luc DESCHAMPS, Youssef EL HAFIANE, Pierre GUINARD, Patrice JAMIN, Robert JENESTE, Hervé LABREGERE, André LACROIX, Guy LATOUR, Christian MAURY, Stéphane MAUSSET, Marcel MICHAUD, Pascal NAUD, Cyril NORMAND, Warhel OBEYD, Bernard RIBET, Jean-Marie THOMASSON.

L’entraîneur est remplacé par un trio qui assure l’entrainement et le coaching des trois équipes : Jean Luc DESCHAMPS, Florian BARRAUD et Kamel AMRI.

Saison 2009 – 2010
Présidents : Jean Pierre TIGOULET et Marcel JAVERLIAT
Vice-présidents : Jean Pierre ADAM et Lucien GRATADE
Secrétaire : Muriel MAURY
Secrétaires adjoints : J-Luc BONAFY et Hervé LABREGERE
Trésorier : Patrice JAMIN
Trésoriers adjoints : J-Marie PARTHONNAUD et Fabrice ROULAUD
Vérificateurs aux comptes : Marcel MICHAUD et Jean Jacques JAVERLIAT
Membres : Xavier ADAM, Kamel AMRI, Régis AUXEMERY, Florian BARRAUD, Pierre BOISSIERE, Eric BONAFY, Raymond BONNAUD, Gérard BONNET, Lætitia BONNET, Sébastien BONNET, Lionel CALOIN, Christian CHAPELLE, Jean Luc DESCHAMPS, Olivier GIBAUD, Pierre GUINARD, Youssef EL HAFIANE, Pierre JENESTE, Robert JENESTE, Catherine LABREGERE, André LACROIX, Guy LATOUR, Jean Pierre LATOUR, Christian MAURY, Stéphane MAUSSET, Cyril NORMAND, Warhel OBEY WAYSSI, Bernard RIBET, Soazig SERVOUZE et Jean Yves THOUMIEUX.

Saison 2010 – 2011

L’équipe 1 se classe 7ème de sa poule en deuxième division de district. L’équipe 2 obtient le même classement en quatrième division.

Le 10ème tournoi national U15 et U17 s’est déroulé les 11 et 12 juin. Il a réuni 30 équipes
Président : Marcel JAVERLIAT
Vice-Président Délégué : Jean Pierre TIGOULET
Vice-Présidents : Jean Pierre ADAM – Kamel AMRI – Lucien GRATADE
Secrétaire : Muriel MAURY
Secrétaires adjoints : Jean Luc BONAFY – Hervé LABREGERE
Trésorier : Patrice JAMIN
Trésoriers adjoints : Jean Marie PARTHONNAUD – Fabrice ROULAUD
Membres : Xavier ADAM, Djimet ADOUM, Florian BARRAUD, Eric BONAFY, Raymond BONNAUD, Gérard BONNET, Sébastien BONNET, Lætitia BONNET, Lionel CALOIN, Christian CHAPELLE, Jean Luc DESCHAMPS, Olivier GIBAUD, Robert JENESTE, Pierre JENESTE, Cathy LABREGÈRE, André LACROIX, Guy LATOUR, Jean Pierre LATOUR, Christian MAURY, Stéphane MAUSSET, Cyril NORMAND, Warhel OBEYD, Thierry PONTOIZEAU, Emmanuel RAYMOND, Bernard RIBET, Soazig SERVOUZE, Frédéric THÉVENY, Régis AUXEMERY, Cécile VIAUX.

L’assemblée générale a lieu le Vendredi 24 juin 2011. Après la lecture du bilan moral par Muriel MAURY et du bilan financier par Patrice JAMIN qui laisse apparaître une trésorerie saine avec un équilibre des comptes parfait, l’assemblée enregistre le souhait de Jean Pierre TIGOULET, et de Muriel MAURY de prendre un peu de recul dans le fonctionnement du bureau tout en continuant à participer à la vie du club.

Philippe NOUHAUD est félicité pour sa médaille district joueur et l’accomplissement de toute sa carrière de footballeur à l’AS NEXON

Saison 2011-2012

L’équipe 1 termine à la 2ème place de sa poule et accède à la première division. L’équipe 2 finit à la 5ème place.

Le tournoi national U15-U17 a été organisé pendant le weekend de la pentecôte, les 26 et 27 mai. Le nombre d’équipes invitées avait volontairement été réduit à 23. L’équipe U17 de l’école de foot du pays de Nexon a remporté la coupe.

U17 2011 2012L’équipe U17

Présidents d’honneur: Liliane JAMIN, Raymond DUGUET, Daniel FAUCHER, Claude JARRY- LACOMBE, Paul LACORE, René REBIERE et Albert THOUREAU
Président : Marcel JAVERLIAT
Vice-Président : Jean Pierre ADAM, Kamel AMRI, Lucien GRATADE
Secrétaire : Jean Luc BONAFY
Secrétaires adjoints : Muriel MAURY, Hervé LABREGERE
Trésorier : Patrice JAMIN
Trésoriers Adjoints : Jean–Marie PARTHONNAUD, Fabrice ROULAUD
Membres : Xavier ADAM, Djimet ADOUM, Florian BARRAUD, Pierre BOISSIERE, Eric BONAFY, Raymond BONNAUD, Gérard BONNET, Lætitia BONNET, Sébastien BONNET, Lionel CALOIN, Christian CHAPELLE, Yannick CHARTAGNAC, Jean Luc DESCHAMPS, Youssef El HAFFIANE, Olivier GIBAUD, Jean-Jacques JAVERLIAT, Pierre JENESTE, Robert JENESTE, Catherine LABREGERE, André LACROIX, Annie LACROIX, Guy LATOUR, Jean Pierre LATOUR, Jean-Michel MAZEAUD, Christian MAURY, Stéphane MAUSSET, Marcel MICHAUD, Cyril NORMAND, Warhel OBEYD WAYSSI, Thierry PONTOIZEAU, Bernard RIBET, Soazig SERVOUZE, Frédéric THEVENY, Jean Pierre TIGOULET, Cécile VIAUX.
Vérificateurs aux comptes : Marcel MICHAUD, Jean-Jacques JAVERLIAT.
Entraîneur : Frédéric THEVENY

Saison 2012 – 2013

Avril 2013, décès de Raymond DUGUET qui a joué un rôle important à l’ASN et plus largement pour le football en Haute-Vienne. En effet il a présidé le district de football de la Haute-Vienne pendant plusieurs années.

L’équipe A termine à la 7ème place de la première division de la Haute-Vienne. L’équipe B se classe 8ème. Le club compte 192 licenciés, soit 6 de plus que la saison précédente.

Le 12ème tournoi national U15-U17 a réuni 21 équipes pour le weekend de pentecôte. La pluie qui a perturbé la fête n’a pas empêché l’équipe U17 du Pays de Nexon de remporter pour la 2ème fois consécutive la coupe.

Président : Marcel JAVERLIAT
Vice-Président : Jean Pierre ADAM, Kamel AMRI, Lucien GRATADE
Secrétaire : Jean Luc BONAFY
Secrétaires adjoints : Muriel MAURY, Pierre BOISSIERE
Trésorier : Patrice JAMIN
Trésoriers Adjoints : Jean–Marie PARTHONNAUD, Fabrice ROULAUD
Membres : Xavier ADAM, Djimet ADOUM, Florian BARRAUD, Eric BONAFY, Raymond BONNAUD, Gérard BONNET, Lætitia BONNET, Sébastien BONNET, Lionel CALOIN, Christian CHAPELLE, Yannick CHARTAGNAC, Jean Luc DESCHAMPS, Pascal DUCOURANT, Olivier GIBAUD, Jean-Jacques JAVERLIAT, Pierre JENESTE, Robert JENESTE, Catherine LABREGERE, Hervé LABREGERE, André LACROIX, Annie LACROIX, Christophe LAFAYE, Guy LATOUR, Jean Pierre LATOUR, Christian MAURY, Jean-Michel MAZEAUD, Marcel MICHAUD, Warhel OBEYD WAYSSI, Thierry PONTOIZEAU, Bernard RIBET, Soazig SERVOUZE, Frédéric THEVENY, Jean Pierre TIGOULET, Cécile VIAUX, Michel VILLENEUVE.

Saison 2013 – 2014

Le 6 octobre 2013 l’ASN a reçu un équipement de maillots et shorts pour l’équipe première offerts par Groupama.

2013 2014 Groupama

Le club compte 179 licenciés, en baisse de 13 par rapport à la saison précédente.

L’équipe 1 a réalisé une excellente saison et se classe 1ère de sa poule et championne de la Haute-Vienne de première division. Elle retrouve, trente ans après, le championnat de ligue. Cette réussite est due, outre aux mérites des joueurs, à la qualité du travail réalisé par l’entraîneur, Frédéric THEVENY depuis 5 ans.

2013 2014

L’équipe 2 termine à la 5ème place et assure son maintien en 4ème division.

Le 13ème tournoi national U15-U17 a réuni 18 équipes sur les 20 invitées pendant le weekend de pentecôte les 7 et 8 juin.

Président : Marcel JAVERLIAT
Vice-Président : Jean Pierre ADAM, Kamel AMRI, Lucien GRATADE
Secrétaire : Jean Luc BONAFY
Secrétaires adjoints : Pierre BOISSIERE, Fabrice ROULAUD
Trésorier : Patrice JAMIN
Trésorier Adjoint : Jean–Marie PARTHONNAUD

Membres : Xavier ADAM, Djimet ADOUM, Florian BARRAUD, Eric BONAFY, Raymond BONNAUD, Gérard BONNET, Lætitia BONNET, Sébastien BONNET, Lionel CALOIN, Christian CHAPELLE, Yannick CHARTAGNAC, Jean Luc DESCHAMPS, Pascal DUCOUVENT, Olivier GIBAUD, Jean-Jacques JAVERLIAT, Pierre JENESTE, Robert JENESTE, Catherine LABREGERE, Hervé LABREGERE, André LACROIX, Annie LACROIX, Thomas LACROIX, Guy LATOUR, Jean Pierre LATOUR, Alain MAGNAUD, Christian MAURY, Muriel MAURY, Jean Michel MAZEAUD, Marcel MICHAUD, Warhel OBEYD WAYSSI, Julien PICHOU, Thierry PONTOIZEAU, Bernard RIBET, Frédéric THEVENY, Jean Pierre TIGOULET, Cécile VIAUX, Michel VILLENEUVE.

Saison 2014-2015

L’équipe 1 évoluait en ligue après 30 ans de diète ; deux objectifs avaient été fixés : pour l’équipe fanion le maintien, et pour l’équipe 2 la montée en 3e division. Ils ont été plus que réussi. L’équipe réserve encadrée par Bernard RIBET, Robert JENESTE, Fabrice ROULAUD et Sébastien BONNET, a terminé 2e de sa poule et accède donc à la 3e division.
Quant à l’équipe 1 encadrée par Frédéric THEVENY, Alain MAGNAUD et Jean-Luc DESCHAMPS, elle a assuré son maintien en finissant 5e de sa poule. Elle a, de plus, effectué un très long parcours en coupe du Centre Ouest où elle ne s’est inclinée qu’en 8e de finale.

L’AS Nexon fournit le plus gros potentiel de l’effectif de l’École de football. Elle était représentée dans toutes les catégories et même par plusieurs équipes dans certains niveaux. Seuls les U19 n’ont pas été engagés par insuffisance d’équipes en Limousin.

fair play 2014 2015

Jeu de maillots offert par le district et le conseil général de la Haute-Vienne pour la 1ère au challenge fair-play

Président : Marcel JAVERLIAT
Vice-présidents : Kamel AMRI, Lucien GRATADE
Secrétaire : Jean-Luc BONAFY
Secrétaires adjoints : Fabrice ROULAUD, Pierre BOISSIERE
Trésorier : Patrice JAMIN
Trésoriers adjoints : Alain MAGNAUD, Pierre JENESTE.

Membres: Xavier ADAM, Jean François ANDRIEUX, Djimet ADOUM, Eric BONAFY, Raymond BONNAUD, Gérard BONNET, Lætitia BONNET, Sébastien BONNET, Lionel CALOIN, Christian CHAPELLE, Yannick CHARTAGNAC, Jean Luc DESCHAMPS, Olivier GIBAUD, Jean-Jacques JAVERLIAT, Frédéric JAYAT, Robert JENESTE, Catherine LABREGERE, Hervé LABREGERE, André LACROIX, Annie LACROIX, Thomas LACROIX, Guy LATOUR, Jean Pierre LATOUR, Christian MAURY, Muriel MAURY, Jean Michel MAZEAUD, Marcel MICHAUD, Warhel OBEYD WAYSSI, Jean Marie PARTHONNAUD, Julien PICHOU, Thierry PONTOIZEAU, Bernard RIBET, Frédéric THEVENY, Jean Pierre TIGOULET, Michel VILLENEUVE.

À l’ouverture de l’assemblée générale de la saison, en juillet 2015, le président Marcel JAVERLIAT demande une minute de silence à la mémoire de    Jean-Pierre ADAM décédé cette saison.

Adam 1957

Membre de l’A.S.Nexon depuis sa création en 1949, il a occupé d’abord le poste de joueur

ASN Adam 1983

puis ceux de dirigeant,secrétaire et vice-président, dernier poste qu’il tenait encore cette saison.

Le nombre de demande de licences validées est resté relativement stable avec 188 pour 179 la saison précédente.

Bilan financier. Le trésorier Patrice JAMIN annonce un déficit d’exercice important. Les 2 principales causes : la baisse des recettes des lotos et l’augmentation des frais liés à l’accession en ligue.

Saison 2015 – 2016

Le bureau reste inchangé.
Président : Marcel JAVERLIAT
Vice-présidents : Kamel AMRI, Lucien GRATADE
Secrétaire : Jean-Luc BONAFY
Secrétaires adjoints : Fabrice ROULAUD, Pierre BOISSIERE
Trésorier : Patrice JAMIN
Trésoriers adjoints : Alain MAGNAUD, Pierre JENESTE.

Saison 2016-2017

L’assemblée générale de fin de saison se déroule sans le président Marcel JAVERLIAT, absent pour raison de santé. La vice-présidente Muriel MAURY, préside la réunion.

Le bilan sportif est mitigé mais les deux équipes évoluant en 1 ère et 3 e divisions de District ont réussi à se maintenir.

Suite à la démission de certains membres du bureau pour raisons multiples, l’assemblée a élu un nouveau bureau.

Saison 2017-2018

Président : Jean-Luc BONAFY ;

Présidente déléguée : Muriel MAURY ;

Vice-présidents : Marcel JAVERLIAT, Lucien GRATADE ;

Secrétaire : Christian PARTHONNAUD ;

Secrétaire adjoint : Christian CHAPELLE ;

Trésorier : Kamel AMRI ;

Trésoriers adjoints : Cécile LATOUR, Alain MAGNAUD et Pierre JENESTE.

Le 27 septembre 2017, l’église de Nexon était tout juste assez grande pour contenir toutes les personnes venues rendre un dernier hommage à Marcel décédé dans sa 52 ème année. Secrétaire de l’AS Nexon de 1993 à juin 2005, co-président en juin 2009 avec Jean-Pierre Tigoulet, président en 2011 jusqu’en 2017 où la maladie ne lui a pas permis de poursuivre cette mission.

Le Populaire du Centre 26 octobre 2017

La page Face Book de l’ASN:

https://www.facebook.com/ASNexon87/

 L’Assemblée générale du 24 juin 2018.

Une présidente pour l’ASN : Muriel MAURY.

Hommage à René REBIERE (1931-2017)

Par ton décès René tu es entré dans l’histoire, histoire de Nexon que tu as contribué à écrire et plus largement celle du canton et du département au cours des différents mandats que tu as exercé.

Tu as largement contribué à ce blog. Dès que j’en ai eu l’idée, je suis allé te voir et tu m’as prêté des documents, tu m’as raconté, expliqué le Nexon de ton enfance. J’arrivais chez toi à 14 heures, tu préparais le café et là le temps ne comptait plus.   Il m’est arrivé de partir à 18 heures tellement ta mémoire était riche de souvenirs la gare de Nexon et les nombreux wagons stationnés qui offraient autant de cachette pour les jeux quand tu étais gamin, le lycée à Saint Yrieix, le service militaire et la période du capitaine de réserve, le foot… Bien sûr tu avais refait du café.

Les premiers souvenirs que j’ai de toi, au-delà de ceux que nous avions du fait que ton père livrait du vin à mes parents, c’est ton élection à la mairie de Nexon en 1965. Je n’avais pas encore le droit de voter mais je me suis intéressé à la campagne que tu as menée.

Par ma famille j’entendais les reproches adressés à la municipalité et plus particulièrement au maire, M. Pradeau. Tu lui en voulais beaucoup d’avoir publié, dans le bulletin municipal d’octobre 1962 les noms des quatre commerçants n’ayant pas versé à la souscription pour la fête des 23 et 24 septembre 1962. Figurait le nom de ton père « REBIERE vins charbons ». Plusieurs fois tu m’as rappelé ce fait. Je ne sais pas si ce fut l’élément déclencheur de ta décision de te présenter aux élections municipales mais tu en as retenus une leçon : ne jamais humilier une personne en public. Tu as toujours refusé de fustiger le comportement de telle ou telle personne, de juger publiquement ou simplement de citer les noms de personnes, sauf lorsqu’elles exercent des fonctions publiques. Dès le premier bulletin publié après ton élection on constate ce changement.  Mais le plus notable c’est ta volonté de ne jamais te mettre en avant. Aucun article n’est signé de ton nom mais de l’ensemble du conseil municipal. Tu ne disais jamais « j’ai fait ceci ou cela » mais le « conseil a décidé… » et lorsque qu’il fallait personnaliser l’action tu parlais à la troisième personne « REBIERE a fait… » la profession de foi de ton équipe est à cet égard exemplaire : aucun nom ne ressort, seulement la volonté d’être une équipe.

Ton engagement était clair : socialiste. Un socialisme ouvert à tous les républicains démocrates. Profondément laïc, tu n’as jamais transigé sur le principe de la laïcité, profondément humaniste, tu as toujours respecté les autres, y compris tes adversaires politiques.

Tu as donné satisfaction aux nexonnais puisqu’ils t’ont réélu plusieurs fois, te portant pour 30 ans, de mars 1965 à juin 1995, à la tête de la municipalité.  Les électeurs t’on fait confiance en t’élisant au conseil général de 1985 à 1998 et à la présidence de nombreux organismes publics.

Tu as refusé toutes les médailles et décorations, sauf celle qui récompense le dévouement des élus et des agents publics pour leur engagement au service des collectivités territoriales. Tu as donc reçu, en 1998, la « médaille d’honneur régionale, départementale et communale ».

Daniel Boisserie, député, René Rebière et Liliane Jamin, maire.

Tu manqueras, d’abord à ta famille et à tes proches, mais aussi à tous ceux qui savaient pouvoir compter sur toi pour un conseil, une écoute. Merci pour tout René.

Le Populaire samedi 9 septembre 2017