La rue Lavoisier

Elle s’appelait « Casse-toupie » à cause d’un jeu traditionnel qui s’y déroulait les jours de fêtes. Il consistait à casser avec un bâton, les yeux bandés, une toupie qui contenait un prix.

Particulièrement pentue elle était utilisée par les plus casses-cou d’entre nous pour la descendre en vélo ou en traîneau fabriqué avec une planche et quatre vieux roulements à bille.

En remontant vers la rue Champlain, dans la rue Lavoisier on ne trouve des immeubles que sur le coté droit. A gauche il y a un mur qui longe la propriété BONNAFY.

A droite, faisant l’angle avec la rue Gambetta, se trouve l’immeuble qui abritait autrefois l’hôtel de Nord. C’est aujourd’hui une habitation

L’entrée de la rue Lavoisier

En montant la rue on constate que plusieurs maisons ne sont plus occupées. Au numéro 6 il y a une grande maison dont la porte est occultée par une abondante végétation. C’est une très vieille demeure qui mériterait d’être entretenue. Quand j’étais à l’école primaire j’allais prendre des cours de piano chez Mlle MALISSEN qui habitait dans cette maison. Elle était aveugle et tout était noir dans la pièce. L’odeur de fumée était tenace. C’était une bonne pianiste qui tenait l’harmonium à l’église. Elle suivait les morceaux sur une méthode écrite en braille. Je n’ai pas pris de plaisir dans cet apprentissage du piano !

La porte du numéro 6 est inaccessible

3 réflexions sur « La rue Lavoisier »

  1. Rose FORGERON

    Très triste,la rue Lavoisier ! J’ai,moi aussi,pris des leçons de piano chez Melle Amélie Malissin; et ,souvent,je lui ai dicté des partitions qu’elle transcrivait en braille,et j’admirais sa dextérité. A l’époque,j’avais entre 7 et 10 ans, et les maisons de la rue ètaient déjà des vieilles maisons sans aucun confort. Je crois me souvenir que certaines n’avaient pas l’eau courante,et leurs habitants allaient chercher à la fontaine Bidet ,située à l’angle de la rue Gay-Lussac et de la rue Gambetta les seaux et les brocs d’eau dont ils avaient besoin!

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    1. Catherine

      J’habitait dans la rue de la casse toupie au debut de la guerre avec l’Allemagne. J’avais 5 ou 6 ans et je commençai a aller a l’école.

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