A côté d’une histoire de Nexon au travers des cartes postales, j’explore ici l’histoire, la petite et la grande, telle que l’on vécue les nexonnais.
En lisant les journaux je recense les faits divers (accidents, incendies, vols…), les comptes rendus de manifestations, les résultats de matchs, etc. Avec le temps la perception des faits n’est pas la même. Le monde a changé, c’est une évidence ! En 1850, la majorité des nexonnais se déplace à pied et aller à Limoges est un voyage que beaucoup n’ont pas l’occasion de faire. L’arrivée du train va changer les choses et donner vie à un nouveau quartier où vont s’ouvrir des cafés et des hôtels…Puis il y aura la voiture et la ville va devoir lui faire de plus en plus de place.
Il y a également les archives municipales, départementales et nationales. Des sources d’information presque inépuisables. Merci à M. Fabrice Gerville -Reache, Maire de Nexon.
Il y a les vieux papiers, les documents, les photos… Les brocantes, les vides greniers, les sites spécialisés dans la vente de tels documents sont les moyens de découvrir de nouvelles pièces à étudier. La limite ici est celle du portefeuille car certains vendent cher des vieux papiers qu’ils ont obtenus pour rien en vidant des greniers lors de successions. J’ai commencé par explorer le grenier de mes parents. Comme ils ne jetaient rien, le grenier familial fut un bon point de départ pour mes recherches.
Et puis il y les rencontres. J’ai passé de longues heures et j’espère qu’il y en aura beaucoup d’autres avec René Rebière, une référence incontournable pour connaitre l’histoire de Nexon. Josette Dugot m’a prêté des photos de l’équipe de rugby dans laquelle jouait son père ainsi que des documents sur la période 1943-1945 que je n’ai pas encore exploité. Madame Nouhau a été la première à me prêter des documents concernant son grand père, jockey sous les couleurs du baron de Nexon. Madame le docteur Forgeron m’a confié une masse de documents, précieusement conservés par sa maman, Madame Vigneron dont le bazar faisait la joie de tous les jeunes dans les années 1950 à la fois par la diversité des objets (pour nous cela allait des roudoudous aux cages à hannetons en passant par les cahiers et les crayons) que par l’atmosphère qui y régnait. Chaque rencontre avec Madame Forgeron est un enrichissement. J’ai encore de nombreuses personnes à rencontrer. C’est la richesse de l’histoire que de ne jamais être terminée.
Les derniers articles que j’ai publiés apparaissent dans la colonne à droite de cette page. Je n’ai pas de de plan préétabli. J’avance au fur et à mesure de mes lectures et de mes rencontres. On passe de l’Histoire avec un H majuscule, celles des guerres, des grèves, des évolutions sociales, à l’histoire sans h majuscule, celle des familles, des commerces, celle de la vie des gens, de la naissance à la mort avec l’école, le travail, les fêtes…
Je suis preneur de toutes les informations, de tous les documents que vous voudrez bien me confier. Tout ce que j’écris peut-être reproduit librement, en mentionnant simplement la source. La recherche et la transmission du savoir ont occupé l’essentiel de ma vie professionnelle et je compte bien continuer sur la même voie en étant à la retraite.
Bonne lecture et surtout n’hésitez pas à écrire des commentaires ils sont a la fois encourageants et utiles pour la notoriété numérique de ce blog.
Bien cordialement
JFN