I – Historique du certificat d’études primaires
C’est le 20 août 1866 que sous l’impulsion de Victor Duruy, une circulaire recommande aux recteurs d’inviter les inspecteurs d’académie à organiser un certificat d’études primaires. Victor Duruy, était très préoccupé par le nombre d’analphabètes. Il rendit obligatoire la création d’une école de filles pour toute commune de plus de cinq cents habitants mais il ne réussit pas à convaincre Napoléon III de rendre l’instruction primaire obligatoire et d’imposer le certificat d’études primaire.
D’après cette circulaire, l’examen devait être fait par l’instituteur en présence et avec le concours du maire et du curé. L’absence de contrôle strict pour la délivrance de ce certificat n’a pas favorisé son développement. Seules quelques communes le délivrent. Aussi les inspecteurs d’académie cherchent à uniformiser les règles d’obtention de ce certificat.
Ce n’est qu’en 1882 qu’il est réglementé au niveau national par la Loi Jules Ferry du 28 mars 1882. Cette loi rend l’instruction primaire obligatoire de 6 à 13 ans. Son article 6 précise :
« Il est institué un certificat d’études primaires ; il est décerné après un examen public auquel pourront se présenter les enfants dès l’âge de onze ans. Ceux qui, à partir de cet âge, auront obtenu le certificat d’études primaires, seront dispensés du temps de scolarité obligatoire qui leur restait à passer. »
Des commissions cantonales nommées par les recteurs, se réunissent chaque année, soit au chef-lieu de canton, soit dans une commune centrale désignée à cet effet. L’inspecteur primaire du ressort est président de droit de ces commissions. Une circulaire ministérielle du 2 mai 1892 recommande de ne réunir les commissions d’examen du certificat d’études que vers le 15 juin au plus tôt, et même, s’il est possible, à une date plus éloignée. Pour l’examen des jeunes filles, des dames font nécessairement partie de la commission. (Arrêté du 18 janvier 1887, art. 254.)
Ce certificat sanctionnait un cycle de formation de sept ans : une année de cours primaire (CP), deux années de cours élémentaire (CE1 et CE 2), deux années de cours moyen (CM1 et CM2) et deux années de Classe de fin d’études primaires. Ce cycle n’était suivi que par les élèves qui n’étaient pas entrés dans l’enseignement secondaire, ce qui était le cas de la majorité des élèves dans les communes rurales du Limousin.
En 1936, la loi Jean Zay prolonge l’instruction obligatoire jusqu’à 14 ans.
La réforme de 1959 du ministre de l’Éducation nationale, Jean Berthoin, prolonge l’instruction obligatoire jusqu’à 16 ans. Les classes de fin d’études primaires disparaissent peu à peu, avec l’allongement de la scolarité obligatoire, puis la mise en place du collège unique en 1975.
En 1972, le certificat d’études primaires ne s’adresse plus qu’aux adultes.
Le 28 août 1989, par le décret n° 89-607, le certificat d’études primaires est supprimé. Le « certif » est mort!
II – Les épreuves
Les épreuves écrites ont lieu à huis-clos, sous la surveillance des membres de la commission. Elles comprennent quatre épreuves :
1° Une dictée d’orthographe de quinze lignes au plus ; le point final de chaque phrase est indiqué. La dictée peut servir d’épreuve d’écriture courante.
Elle est suivie de questions (cinq au maximum) relatives à l’intelligence du texte (explication du sens d’un mot, d’une expression ou d’une phrase ; analyse d’un mot ou de plusieurs mots, etc). ;
2° Deux questions d’arithmétique portant sur les applications du calcul et du système métrique, avec solution raisonnée ;
3° Une rédaction d’un genre simple portant, suivant un choix à faire par l’inspecteur d’académie, sur l’un des trois ordres de sujets ci-dessous :
- a) L’instruction morale ou civique ;
- b) L’histoire et la géographie ;
- c) Notions élémentaires des sciences avec leurs applications ;
4° Pour les garçons, suivant les écoles déterminées dans chaque département par l’inspecteur d’académie, soit un exercice très simple de dessin linéaire ou d’ornement tiré du programme du cours moyen, soit une ou plusieurs questions choisies dans le programme d’agriculture du cours moyen.
Pour les jeunes filles, un travail de couture usuelle, sous la surveillance d’une dame désignée à cet effet.
Les épreuves orales sont publiques. Elles comprennent :
- Une lecture expliquée, accompagnée de la récitation d’un morceau choisi sur une liste présentée par le candidat ;
- Des questions d’histoire et de géographie.
La durée de l’ensemble de ces épreuves ne doit pas excéder un quart d’heure pour chaque candidat. (Arrêté du 18 janvier 1887, art 258.)
III – Les résultats au certificat
Conçu par Jules Ferry pour sanctionner la fin des études primaires, le certificat d’étude devait être acquis par la grande majorité des élèves arrêtant leurs études. En fait ce n’est pas ce qui c’est passé. Le certificat d’études primaires s’est vite révélé comme un examen e un examen sélectif réservé à une élite. La raison essentielle était la fameuse dictée et son barème selon lequel cinq fautes entrainaient un zéro. Ajoutons à cela que les instituteurs ne présentaient que les élèves capables de réussir. Le taux de réussite au certificat était considéré comme une preuve de leurs propres compétences bien que ceci ne soit pas pris en compte dans les promotions.
Jusqu’en 1900, la proportion d’élèves sortant de l’école primaire avec le certificat d’études est d’environ 25 à 30 %. Cette proportion monte jusqu’à 35 % vers 1920 et atteint 50 % à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Par contre le taux de reçus parmi les présentés est élevé. De l’ordre de 66 % au début des années 1880 il monte à 80 % une dizaine d’années plus tard et à près de 90 % à partir du XXe siècle.
Après la Seconde Guerre mondiale, un accès plus important au collège réduit le nombre des candidats et modifie le profil de ceux qui s’y présentent.
Les certificats d’étude de mes parents
Le certificat d’étude de ma petite sœur, un beau diplôme comparé a celui de nos parents…
IV – Les résultats du certificat d’études primaire à Nexon au XIXe siècle
– Août 1866, le certificat n’est pas encore né mais, en Haute-Vienne comme dans d’autres départements, la Société pour le développement de l’instruction primaire dans la Haute-Vienne favorise le développement des concours cantonaux. Ces prix sont ouverts aux élèves âgés de moins de 13 ans.
Pour le Canton de Nexon le prix est décerné à Henri Peylet, élève de l’école libre de Nexon ; l’accessit à Guillaume Doudet, élève de l’école publique de Meilhac.
Le jeune Henri Peylet était sans doute un brillant élève puisqu’il remporte le Prix d’arrondissement de Saint-Yrieix. (Le Courrier du Centre 19 aout 1866)
-En août 1867, le Courrier du Centre publie un article qui décrit l’importance que le Préfet accorde à cet examen :
« Séance du 12 août 1867 sous la présidence de M. le Préfet.
La séance est ouverte à neuf heures- et demie. L’objet de la réunion est la lecture du rapport concernant les prix à décerner aux instituteurs et institutrices du département, tant pour les classes du jour que pour les cours d’adultes.
M. le président donne la parole à M. Blanchard, conseiller de préfecture, chargé du rapport en l’absence de M. Marc de La Guéronnière, secrétaire général, et en remplacement de M. Guillemot, secrétaire adjoint, empêché.
M. Blanchard s’exprime en ces termes :
Messieurs,
Pour la seconde fois, nous sommes appelés à distribuer des encouragements et des récompenses à nos instituteurs. C’est une tâche qui nous est doublement agréable, car au plaisir de faire des heureux vient se joindre celui de constater l’importance des services déjà rendus par notre société, services réels, qui peuvent faire pressentir dès à présent que le but que nous poursuivons sera atteint, sans trop tarder, dans le département de la Hante Vienne.
Vous connaissez, Messieurs, l’organisation de nos commissions cantonales. Il me semble donc inutile de vous rappeler comment elles fonctionnent.
Par une circulaire en date du 15 juillet dernier, M. le préfet invitait les présidents à faire diligence dans leurs travaux de classement, et à nous faire parvenir, avant le 1er août, leurs propositions pour les prix à décerner, conformément à votre délibération du 16 avril 1867.
La plupart des commissions ont répondu à cet appel, et c’est le résultat de toutes ces délibérations cantonales que j’ai mission de vous faire connaître aujourd’hui.
Je le ferai aussi sommairement que possible, dans l’espoir que le temps que j’ai dû consacrer à l’examen de ces demandes nombreuses et fortement motivées, pourra servir à épargner un peu du vôtre.
Pour le canton de Nexon, je transcris textuellement le second rapport de la commission : A l’unanimité, le premier prix, pour l’école du jour, est accordé à M. Robert Florentin, directeur de l’école libre des frères du Sacré Cœur à Nexon, et le premier prix pour l’école du soir (adultes), à M. Fournier, instituteur public à Meilhac.
Le second prix, pour l’école du jour, est décerné à M. Laporte, instituteur à La Roche l’Abeille, et le second prix, pour la classe d’adultes, à M. Roche, instituteur à Saint- Priest-Ligoure. Il reste, en outre, bien établi pour tous les membres de la commission, que M. Besse, instituteur à Nexon, se trouve, en raison de ses insignes académiques, hors concours pour la bonne tenue de son école. »
Le Courrier du Centre, 24 août 1867
– En 1872 ce sont encore les concours d’arrondissements et les concours cantonaux.
Pour l’Arrondissement de Saint Yrieix : – 1er prix, Henri Chasseuil de l’école communale laïque de Saint-Germain ; 2°, Louis Chabrier de l’école communale laïque de Saint- Yrieix. — 1er accessit, Victor Monin de l’école communale laïque de Nexon ; 2e, Pierre Crouzillaud, de l’école communale laïque de Glanges.
Pour le Canton de Nexon : — 1er Prix, Armel Boulot, de l’école laïque de Nexon ; 2e, Victor Monin, de l’école laïque de Nexon. – Le Courrier du Centre, 17 décembre 1872
En 1878, 13 élèves sont inscrits, 12 sont présents et 9 sont reçus, soit 69, 2 % des inscrits et 75% des présents.
Voici les résultats publiés dans le Courrier du Centre :
« On nous écrit de Nexon, le 12 août : « L’examen pour le certificat d’études primaires a eu lieu à Nexon, le 11 août courant, dans une des salles de l’école communale. Sur 13 élèves inscrits, 12 ont répondu à l’appel de leur nom et 2 ont échoué pour l’orthographe.
« Voici par ordre de mérite les 10 qui out obtenu le certificat d’études primaires : 1er Léon Samie, 2° Léon Frugier, 3° Eugène Pradeau, 4° Louis Cubertafon, 5° Pierre Thabard, de l’école laïque de Nexon ; 6° Eugène Villoutreix, de l’école de Rilhac-Lastours ; 7° Jean Doumez, 8° Léon Ducraut, de l’école de Nexon : 9° Martial Démoulin, de l’école de Saint-Priest Ligoure ; 10° François Caysac, de l’école de Meilhac. » Le Courrier du Centre 15 août 1878
On nous écrit de Nexon, le 30 août 1879.
L’examen pour le certificat d’études primaires eu lieu à Nexon, dans une des salles de l’école communale, jeudi dernier, 28 du courant, sous la présidence de M. l’inspecteur primaire de Saint-Yrieix.
La commission était composée de MM. Boué, inspecteur primaire ; Bonnet, maire de Nexon et délégué cantonal ; Chaule, ancien commandant, officier de la Légion d’honneur, délégué cantonal ; Nouhaud, pharmacien, délégué cantonal, Pouret et Fournier, instituteurs,
Voici, par ordre de mérite, les noms des jeunes élèves jugés dignes du certificat d’études : 1er Victor Jacquet, de l’école de Nexon ; 2e Henri Boucheron, de l’école de La Meyze ; 3e Fernand Pouchat, de l’école de Coussac Bonneval ; 4e Pierre Charreix, 5e Thomas Lasconjarias, de l’école de Nexon ; 6e Clovis Latouille, de l’école de La Meyze; 7e Mathieu Baliani, 8° Michel Boucheron, de l’école de Rilhac-Lastours ; 9e Jean Faucher, de l’école de Nexon ; 10° Jean Chirol, de l’école de Meilhac.
Le Courrier du Centre – 1 août 1879
– En 1880 les effectifs ont doublé, 24 élèves sont présents et 20 sont reçus soit un taux de réussite de 83,3%. Sur ces 20 reçus on compte 15 garçons et seulement 5 filles.
« Certificats d’Etudes – Nexon, le 18 mai 1880. Les examens du certificat d’études primaires ont eu lieu aujourd’hui à Nexon devant une commission composée de : MM. Boué, inspecteur primaire ; Bonnet, maire de Nexon et délégué cantonal ; Laporte, Chaule et Nouhaud, délégués cantonaux.
Sur 24 candidats qui ont subi l’examen, 20 ont été jugés dignes du certificat d’études primaires.
Ce sont par ordre de mérite :
Garçons : MM. Henri Versavaud, de l’école communale de Nexon ; Alexandre Pradeau, id.; Jean Combellas, id.; Remy Cistet, id.; Pierre Peynègre, de l’école de Meilhac ; Jean-Baptiste Jouhaud, de l’école communale de Nexon ; Pierre Jouhaud, de l’école de Meilhac ; François Audevard, de l’école de La Roche- l’Abeille ; Martial Crouzillard, de l’école de La Meyze ; Jean Beylier, de l’école de Saint-Priest-Ligoure; Antoine Taraud, de l’école communale de Nexon ; François Nardot, de l’école des Chapelles; Léonard Boucheron, de l’école de La Meyze ; Louis Bonnet, id.; Martial Bragard, de l’école de Saint-Priest-Ligoure.
Filles : Mlles Adrienne Frugier, de l’école de Nexon ; Marthe Boutaud-Lacombe, id. ; Marguerite Mazeau, id. ; Elisa Zabilon-d’Her, de l’école de Saint-Priest-Ligoure, et Marie Deschamps de l’école de Nexon. » – Le Courrier du Centre, 22 mai 1880
1881 – On nous écrit de Nexon, le 2 juin : Les examens pour la délivrance du certificat d’études primaires du canton de Nexon, ont eu lieu au chef-lieu, le 30 mai dernier.
La commission chargée de juger l’aptitude des candidats était composée de MM. Meslet, inspecteur primaire, président, Bureau, instituteur public à Flavignac et Mme Bureau, institutrice de la même commune, de MM. les délégués cantonaux, Bonnet, membre du conseil général, maire de Nexon, Chaule, ancien commandant, Laporte, ancien capitaine, membre du conseil d’arrondissement et Nouhaud, pharmacien.
Voici par ordre de mérite les noms des élèves qui ont obtenu le certificat d’études :
Jean Barataud, 82 points, élève de l’école communale de Nexon ; 2. Alphonse Dossard, 73, id. ; 3. Charles Gorce, 63, id ; 4. Georges Debernard, 61, id. ; 5. Louis Jouhaud, 60, de Saint Priest-Ligoure ; 6. François Desbordes, 59 1/2, de l’école communale de Nexon ; 7. Pierre Périnaud, 58, id. ; 8. Henri Barnagaud, 58, de Janailhac; 9. Guillaume Lascaud, 53, id. ; 10. Pierre Vedrenne, 50. id. ; 11. Mlle Céline Frugier, 45 1/2, de l’école de La Meyze ; 12. Mlle Françoise Guilhot, 45 1/2, id. ; 13 Clément Brugerie, 43, de l’école de Nexon; 14 Mlle Anne Minot, 41 1/2, de l’école de La Meyze ; 15. Mlle Marie Deymont, 40, de Saint-Priest- Ligoure.
Le Courrier du Centre 4 juin 1881
– Nous sommes en juin 1884, la loi de Jules Ferry est entrée en application. Les chiffres exposent puisque 71 candidats se présentent au certificat mais seulement 42 seront reçu, soit un taux de réussite de 59, 2%. Par contre si les filles sont moins nombreuses à se présenter que les garçons leur taux de réussite est nettement plus élevé : 70,3% contre 52,3%. Alors que 16 jeunes filles ont plus de 50 points seulement 8 garçons atteignent ce total et la jeune fille première totalise 75 points contre 64 pour le premier garçon. Ce constat va perdurer jusqu’à la fin du XIXe siècle.
« Examen du certificat d’études primaire. NEXON – Les dix et onze juin, a siégé à Nexon la commission nommée par M. le recteur pour examiner les Candidats au certificat d’études primaires élémentaires de ce canton. Elle se composait de MM. Bénéteau, inspecteur primaire, président ; Bonnet, maire de Nexon, conseiller général, délégué cantonal, vice-président : Nouhaud et Frugier, délégués cantonaux ; Pailler, instituteur à Chalus ; Mme Gorce, institutrice à Bussière-Galand ; M. Gorce, instituteur à Bussière-Galant. M. Gorce a été choisi pour remplir les fonctions de secrétaire.
71 aspirants, 44 garçons et 27 filles, ont pris part aux diverses épreuves ; 23 garçons et 19 filles ont été jugés dignes de l’obtention du certificat. Ce sont, par rang de mérite :
Garçons. — 1er Auguste-Ernest Escure, 64 points ½, de l’école laïque de Nexon ; 2. Georges Martial, 58 p. 1|2, même école : 3. Aubin Lavaud, 55 p. 1|2, même école ; 4. François Brunerie, 55 p., même école ; 5. Joseph Brissaud. 52 p., pensionnat des Frères ; 6. Jean Roche, 51 p., école de Meilhac ; 7. Jules Faure, 51 p. pensionnat des Frères ; 8. Jean Gand, 50 p. 1|2, école de La Meyze ; 9. Gabriel de Sauniers, 49 p. 1I2, pensionnat des Frères ; 10. Jean Latouille, 48 p. 1|2, école laïque de Nexon ; 11. Louis Gorce, 48 p. 1I2, école de Rilhac-Lastours : 12. Adrien Vergonjeanne, 48 p. 1|2, école de Rilhac-Lastours ; 13. Emile Bonnet, 47 p. 1|2, pensionnat des Frères; 14. Etienne Desproges, 47 p., id. ; 16. Jean Laroudie, 46 p. 1|2, école de Rilhac-Lastours : 17. Jean Beaudout. 46 p. 1|2, école de La Meyze, 18. Jean Pradeau, 44 p. 1|2, pensionnat des Frères de Nexon ; 19. Charles Parot, 43 p., id. ; 20. Henri Lereclus, 12 p. 1|2, id. ; 21. Jean Barret, 42 p. 1I2, école laïque de Nexon : 22. Louis Nover. 40 p 1|2, pensionnat des Frères ; 23. Léonard Delomenie, 40 p., id.
Filles. — 1° Ida Morterol, 75 points, pensionnat des Sœurs de Nexon ; 2. Catherine Dupuy, 60 p., école de Rilhac-Lastours ; 3. Mélanie Bragard, 59 p. 1|2, école de Saint-Priest-Ligoure ; 4. Jeanne Louise Cubertafond. 59 p. 1[2, école de Saint-Hilaire-Lastours ; 5. Céline-Hélène Lamonthézie, 59 p. 1|2, école de La Meyze ; 6. Catherine Gibeau, 58 p., école de Saint-Priest-Ligoure : 7. Marie Villoutreix, 56 p., école de Nexon : 8. Marguerite Decoulhac, 56 p., pensionnat des Sœurs de Nexon ; 9. Marguerite Sazerat, 55 p., école de Nexon ; 10. Marthe Lelong, 55 p., pensionnat des Sœurs de Nexon ; 11. Anna Pailler. 51 p. 1|2, id. : 12. Marthe Frugier, 54 p. 1|2, école de Saint-Priest-Ligoure ; 13. Elisa Combrouze, 54 p. 1|2, école de Saint-Hilaire-Lastours ; 11. Anna Roche, 52 p., école de Nexon ; 15. Marie Labregère, 5t p. 1|2, pensionnat des Sœurs de Nexon ; 16. Elise Sargent, 50 p. 1|2, id. ; 17. Anna Truchassout. 48 p. 1|2, école de Nexon ; 18 Automne Monk, 48 p. 1|2, pensionnat des Sœurs de Nexon : 19. Amélie Mazelléras, 48 p. 1|2, école de Rilhac-Lastours.
NOTA. — Il convient d’ajouter que les pointa obtenus pour la couture ont été totalisés avec la somme des pointa obtenus pour les autres éprouves.
Le Secrétaire, GORCE. » Le Courrier du Centre, 17 juin 1884
« M. Vaugelade, instituteur à Saint-Priest-Ligoure, nous signale, dans le compte-rendu des examens du certificat d’études primaires qui ont eu lieu à Nexon le 9 juin, l’omission du jeune Gibeau (François), élève de l’école de Saint Priest-Ligoure, qui a obtenu 18 points. » – Le Courrier du Centre, 19 juin 1884
– L’année suivante le nombre des candidats chute vertigineusement : de 71 on tombe à 36 avec un taux de réussite inférieur à la moyenne puisqu’il n’est que de 47,2%. 5 filles sur 6 sont reçues soit 83,3% de réussite contre 40% pour les garçons.
« NEXON. — Certificat d’études primaires. Sur 36 candidats, 30 garçons, 6 filles, il y en a eu 17 de reçus, 12 garçons et 5 filles. Voici les noms :
Filles. — Julie Cibot, 75 p., de l’école de Meilhac ; Pétronille Mazabraud, 53 p. 1/2, de l’école de Saint Priest-Ligoure ; Anna Bossenie, 52 p., de l’école de La Meyze ; Anna Laplaud. 51 p., de l’école de Saint Priest-Ligoure ; Jeanne Pailler, 48 p., de l’école de Saint-Hilaire-Lastours.
Garçons. — Marius Lenfumé, 58 p. 1/2, de l’école de Nexon : Martial Nouailhas, 57 p., de l’école de Burgnac ; Léon Fournier. 51 p., de l’école de Lavignac ; Léonard Hautier, 52 p. ½, de l’école de La Meyze ; Henri Couteau, 50 p. 1, 2. de l’école de Nexon : Jean Sage, 49 p. 1/2, de l’école de Saint Priest-Ligoure ; François Roussette, 49 p., de l’école de Nexon ; Prosper Laplaud, 47 p. 1/2, même école : Léonard Pradaux, 47 p., de l’école de Saint-Priest Ligoure ; Louis Frugier, 46 p. 1/2, même école ; Denis Rabier, 45 p. de l’école de Nexon ; Jean Laspougeas, 43 p., de l’école de La Roche-l’Abeille.
Le Courrier du Centre, 27 juin 1885
– Pour l’année 1886 la presse n’a pas publié les résultats pour les garçons. 23 filles se sont présentées et 17 ont été admises soit 73,9%.
« Le 2 juin 1886, s’est réunie, à Nexon, la commission chargée d’examiner les aspirantes au certificat d’études primaires.
Membres de cette commission présents : MM. Château, Inspecteur primaire à Saint-Yrieix, président ; Bonnet, conseiller général, délégué cantonal, vice-président ; Frugier, délégué cantonal ; Nouhaud, délégué cantonal. Mmes Moreau, Bourbon, Delhoume, institutrices, et enfin M. Tricaud, Instituteur, secrétaire.
Vingt-trois aspirantes, appartenant aux diverses écoles du canton, s’étaient fait inscrire, vingt-trois se sont présentées. L’épreuve d’orthographe en a éliminé sept. Les dix sept autres ont été admises aux épreuves orales et ont été définitivement reçues.
Ce sont, par ordre de mérite :
Mlles Marie Couvidou, 64 points, école de Nexon. — Marie Aymard, 60 points, école de Nexon : — Hélène Pissanchi, 55 points 1/2, école de Nexon. — Marie Laspougeas, 55 points, école de Saint-Priest-Ligoure. — Ex aequo, Noémie Valérie, 55 points, école de Saint-Priest-Ligoure. — Marguerite Guitard, 54 points, école de Saint-Priest-Ligoure. — Marie Chirol, 53 points 1/2, école de Meilhac – Marguerite Bauer, 53 points 3/7, école de Saint-Priest-Ligoure. — Alice-Caroline Benoit, 52 points 1/4, école de Nexon. Ex aequo : Mlles Louise-Joséphine Pagnon, 51 points 1/2, école de La Roche-l’Abeille. — Marie Sénigout 51 points 1/2, école de Nexon. — Catherine Bonnet, 50 points, école de Rilhac-Lastours. — Catherine-Emilienne Lasconjarias. 49 points 1/2, école de La Meyze. — Marte Roque, 48 points 1/2, école de Nexon. — Marie Sazerat, 44 points, école de Saint-Hilaire Lastours. — Madeleine Amélie Chirol, 47 points, école de la Grimaudie, commune de Saint-Hilaire-Lastours. — Andrive-Anne Barnagaud, 46 points1/2, école de Janailhac.
Le secrétaire, TRICAUD.
Le Courrier du Centre, 10 juin 1886
1888
Garçons. Inscrits : 38 ; définitivement admis : 31.
Voici leurs noms par ordre d’inscription et par école :
Ecole laïque de Nexon — Léonard Aymard, 66 points ; Henri Barnagaud, 48 1/2 ; Bernard Bégot, 45 1|2 ; Henri Desplanches, 53 1/2 ; Maurice Le Creurer et Léonard Sazerat, 50 1/2 ; François Richard, 41 et Joseph Verneuil, 52. — Ecole de La Meyze. — François Crouzillard, 60 1/2 ; Antoine Ragot, 50 et Mathurin Grospas, 47 1/2. — Ecole de Janailhac. — Pierre Goudard, 54 1|2. — Ecole de Saint-Hilaire Lastours. — Léonard Loup, 60 1/2. — Ecole de Saint-Priest-Ligoure. — Léon Texier, 58 1/2 ; Joseph Barbe, 49 et Jean-Baptiste Peyrat, 46 1/2. — Ecole du hameau des Chapelles. — Jean Charbonniéras, 50 ; Jean Faure, 47 ; François Nicolas, 56. — Ecole de Rilhac-Lastours. — Léonard Dupuy et Léonard Perrier, 54. — Ecole libre congréganiste de Nexon. — Martial Peyrat, 44 ; René Pelletier, 48 ; Antoine Barreau, 53 ; Antoine Laleu, 47 ; Louis Villoutreix, 44 1/2 — Ecole de Meilhac. — Joseph Cayssac, 54 1/2 ; Pierre Mariaud, 48 1/2 ; Guillaume Chatenet, 47. — Ecole mixte de Lafarge. — Léonard Desmont, 49 et Jean Montintin, 51 1/2.
Filles. — Inscrites 22 — Définitivement admises, 13.
Ecole publique congréganiste de Nexon. — Françoise Rattier, 47 points ; Catherine Laborie, 59 ; Catherine Célérier, 58. — Ecole de La Meyze. — Marie-Eugénie Doudet, 57 points 1I2 ; Marie-Louise Guillot. 60. — Ecole de Rilhac-Lastours. — Catherine Vergnolle, 57 1|2. — Ecole mixte de Lafarge. — Marie Grospas. 54 1/2. —Ecole de Saint-Priest-Ligoure. — Louise Artige, 63 1/2 ; Marguerite Gibeaud, 61. — Ecole de Meilhac. — Marie-Louise Tabutaud, 71 1/2. — Ecole libre congréganiste de Nexon. — Mathilde Laleu. 61 ; Mélanie Bardet, 58 1I2 et Léonie Laurent, 71 points.
Le secrétaire de la commission d’examen. DECONCHAT
Le Courrier du Centre, 3 juillet 1888
1889 – La commission chargée d’examiner les candidats au certificat d’études primaires s’est réunie à Nexon le vendredi 21 juin courant, dans une des salles de l’école publique de garçons.
Elle se composait de MM Chaminade, inspecteur primaire, président ; Bonnet et Thomas, délégués cantonaux ; Bourbon, instituteur à Séreillac ; Desvilles, instituteur à Saint-Yrieix ; Combellas, instituteur à Quinsac ; Leblanc, instituteur au Martoulet (ce dernier secrétaire) ; Mmes Bourbon, institutrice à Séreilhac et Leblanc, institutrice au Martoulet.
59 aspirants s’étaient fait inscrire ; 52 se sont présentés ; 25 out été définitivement admis.
Ce sont par école et par ordre alphabétique :
Ecole publique de Nexon. — François Barret, Pierre Desbordes, Alphonse Fromentin, Ernest Jolibois, Léon-François Brégère, Marcellin Dauriat, Albert Deville. Jean Frugier, Léonard Monnerie.
Ecole congréganiste de Nexon. — Gaston Cavalié, Martial Dannaud, Baptiste Desbordes, Jean Pateaud, Martial Pradeau, Denis Perrier.
Ecole de Saint-Priest-Ligoure. — Jean Chabrol, Jean Breuil, Martial Berland, Jean Châtenet.
Ecale de La Meyze. — Elie Guillot.
Ecole de Leyssard. — Pierre Gauthier.
Ecole de La Roche l’Abeille. — François Pradeau.
Ecole de Janailhac. — Léonard Lamargot.
Ecole des Chapelles. — Germain Château.
Ecole de Meilhac. — Jean Peyrichou.
Le Courrier du centre 29 juin 1889
– Pour l’année 1891 le Courrier du centre donne les résultats des garçons. Sur 55 inscrits, 48 se présentent et 39 sont admis soit 81,2 % des présents. La présentation de la liste des reçus par école communale montre que pour Nexon, 8 garçons viennent de l’école publique et 6 de l’école privée.
« Certificat d’études primaires – CANTON DE NEXON – La commission chargée de l’examen des candidats au certificat d’études s’est réunie le 15 juin courant.
Etaient présents : MM. Chaminade, inspecteur primaire, président ; Thomas et Fournier, délégués cantonaux ; Bourbon, Grimodie, Mérand et Desvilles, Instituteurs, ce dernier secrétaire.
55 aspirants s’étaient fait inscrire ; 48 se sont présentés, 40 out été admis à l’oral et 39 admis définitivement. Ce sont, par ordre d’inscription :
Pierre Bataille, Henri Bonnet, Léon Guyot, Camille Rebeyrolle, Léon Sazerat, Joseph Sazerat, François Laurent et Alphonse Fromentin (ces deux derniers ayant obtenu la mention d’agriculture), de l’école publique de Nexon.
Martin Villoutreix, Louis Chauvier, Jean Audoinet, Martial Gorce, Martin Favard, de l’école de Rilhac Lastours.
Jean Aubert, de l’école de La Roche l’Abeille.
Martial Gibaud, de l’école de Fressinet.
Pierre Doudet, Léonard Gibeaud, Jean Doudet, Emile Lasconjarias, Martial Jouhaud, de l’école de La Meyze.
Jean Peyrat, Léon Peyrat. Aubin Texier, Jean Baptiste Vedrenne, de l’école de Saint-Priest-Ligoure.
Jean Desmont et Evariste Tallet, de l’école de Lafarge.
Clément Mourguet et François Jouhaud, de l’école de Meilhac.
Martial Fleurât, Jean Gizardin el François Salvaudon, de l’école de Rilhac-Lastours.
François Bellingard, de l’école de Deshaies.
Jean Laplaud, de l’école de Saint-Jean-Ligoure.
Léonard Rabetaud, Léonard Valéry, de l’école de Jourgnac.
Jules Constant, Félix Bonnet, Léon Desbordes, Pani Peynichoux, Pierre Desmaison et Gaston Carrière (mention de dessin), de l’école privée de Nexon. »
Le Courrier du Centre 23 juin 1891
1893
Garçons. — Inscrits : 56 ; présentés : 52 ; reçus : 36.
Ecole de garçons de Janailhac. — Thouraud, Jouhaud, Deyliat, Bergemine et Granier.
Ecole de garçons de Meilhac. – Fournier.
Ecole de garçons de la Meyze. — Papel, Roux, Dubois, Jouhaud.
Ecole communale de Nexon. — Léon Laspougeas, Tarrade, Combrouze, Jean Laspougeas, Desproges.
Ecole congréganiste de Nexon. — Barrac, Croisant, Guyonnaud, Marquet, Redain, Roche.
Ecole de garçons de Rilhac. — Gayot, Dussoubs.
Ecole de garçons de Lastours. — Defaye.
Ecole de garçons de la Roche l’Abeille. — Barry, Marcou, Ventaud.
Ecole de garçons de Saint Priest-Ligoure. — Valéry, Eugène Berland.
Ecole mixte de Freyssinet (Saint-Priest-Ligoure). Nouhaud.
Ecole de garçons de Jourgnac. — Adam, Vigier, Nouhaud, Marquet, Brousseau, Frugier.
Le Courrier du Centre 31 juillet 1893
En 1893, 27 filles sur 31 présentes sont reçues soit une réussite de 87,1%.
« CANTON DE NEXON – Aspirantes -Inscrites, 32 ; présentes, 31 ; reçues, 27.
Ecole de Janailhac. — Barette, Valéry.
Ecole de Meilhac. — Delomenie, Landoize
Ecole de La Meyze. — Monneron, Lasconjarias, Nicaud.
Ecole de Nexon. — Barret, Brégère, Marie Cellérier, Jeanne Cellérier, Desbordes, Granger, Laleu, Dapuy, Dieuaide.
Ecole de Rilhac. — Laroudie.
Ecole de Lastours. — Delage, Guilhot.
Ecole de La Roche-l’Abeille. — Laporte, Bonnafy.
Ecole de Saint Hilaire Lastours. – Bragard, Barriere, Couteaud
Ecole de Saint-Priest-Ligoure. – Pradeaud, Dufroid
Ecole de Freyssinet. — Escure. »
Le Courrier du Centre, 8 août 1893
1897
M. Fournier, instituteur honoraire à Nexon, officier de l’instruction publique, a la très louable habitude, depuis 1838, de décerner des prix aux élèves qui obtiennent le certificat d’études primaires dans sa délégation cantonale. Le 31 juillet dernier il s’est rendu à Lastours et a fait lui même la remise de quatre beaux volumes, bien choisis, aux quatre élèves reçus.
Dans une improvisation toute de circonstance, dictée par le cœur et l’expérience, M. Fournier a fait ressortir, en termes fort bien mis à la portée de son auditoire, les bienfaits de l’instruction qui doit marcher de pair avec un bonne éducation.
Au nom des parents et des élèves de la commune de Rilhac-Lastours, nous remercions M. Fournier de sa générosité en partant de l’intérêt qu’il porte à la cause de l’instruction populaire. UN GROUPE DE PÈRES DE FAMILLE.
Le Courrier du Centre, 4 août 1897