Historique des cloches de NEXON

Paul LATZARUS, est arrivé comme curé à Nexon après le décès brutal, le 7 février 1932, de son prédécesseur,  Joseph Alexis TOURNAUD. Il a rapidement édité un bulletin paroissial dont le premier numéro a été publié en août 1932. Dans ce premier numéro un long article retrace l’histoire des cloches de Nexon et appel les paroissiens à souscrire pour leur électrification.

Je reprend in extenso cet article, à la fois parce qu’il est complet jusqu’à la date de sa rédaction et parce qu’il est caractéristique du style « ampoulé » employé, à l’époque, par certains membre du clergé, fins lettrés et férus d’histoire comme l’était le curé LATZARUS.

« Le clocher de l’Eglise de Nexon date de la fin du XIème siècle. Il fut construit vers l’an 1070, en même temps que l’abside dont il surmonte le chœur. Édifie en pierres de taille, d’une forme octogonale et percé de huit baies cintrées il eut à souffrir maintes fois, à travers les âges, de la violence des orages et de la foudre. Dès l’origine il dut abriter une ou plusieurs cloches.

Suivant le témoignage de St Grégoire de Tours, l’usage des cloches était presque général, en Gaule, à dater du VIème siècle. Elles étaient destinées à envoyer les fidèles aux offices du jour et de la nuit, et quelques fois, on les mettait en branle pour bien d’autres occasions.

Lors de l’investissement de Sens par Clotaire II, l’évêque de St Loup fit sonner les cloches de l’église de St. Etienne. Il semble que, vers la fin du VIIIème, on sonnait les cloches pour détourner les orages et la grêle.

Que furent ces cloches primitives de l’église de Nexon et quel en fut le nombre ? Nous l’ignorons. Aucun document ne nous a permis de l’établir.

Ce qui est certain, c’est qu’au commencement du XVIème siècle, en l’an 1508, l’église de Nexon possédait tout au moins une cloche. Cette cloche sonnait le « FA » et pesait 800 K. Au sommet, sur une première couronne, elle portait en lettres gothiques et en abréviations une inscription qu’il nous a été impossible de déchiffrer. Sur une seconde couronne, un peu au-dessous de la première, était gravée cette prière : « TONITRUA TUA, DEUS REPELLE, A TERRA DE NEXONIO“-« ECARTE SEIGNEUR, TON TONNERRE DE LA REGION DE NEXON“. Puis au centre, se trouvait en gros caractères le millésime : “MCCCCCVIII“.

Cette cloche est encore de nos jours dans notre beffroi qu’elle n’a pas quitté depuis plus de 400 ans. Elle continue à vivre notre vie paroissiale dont elle ne cesse d’être le témoin des joies et des tristesses sur lesquelles elle chante ou pleure comme elle a pleuré, et chanté sur celles de nos ancêtres. Elle a bien droit à notre respect et à un peu de notre cœur. Si, bientôt, elle réclame pour lui tenir compagnie et secourir sa vieillesse une sœur nouvelle, il nous sera bien difficile de ne pas répondre à son appel.

Au début du XVIIème siècle, deux nouvelles cloches vinrent prendre place dans le clocher à côté de celle de 1508. Elles eurent pour parrain un nommé Jean Duverneilh-Puiraseau qui était coseigneur de Nexon. Un de ses descendants, Jean Duverneilh-Puiraseau, qui vivait vers l’an 1760 nous rapporte dans un de ses ouvrages, “Souvenirs de mes 75ans“, qu’il lut, dans sa jeunesse, la mention de ce titre et de cette qualité sur les inscriptions de ces deux cloches.

Pendant près de deux siècles, la vie de ses cloches semble d’avoir été sans histoire. Soudain elle devint tragique, et leur destinée fut désormais liée à celle du clocher qui les abritât, lequel maintes fois, fut frappé et démoli en partie par les orages et la foudre.

En 1772, la foudre frappa le clocher : l’une des deux cloches, la seconde fut atteinte. Il fallut la refondre. Ce fut fait en I774, ainsi qu’en fait foi le procès-verbal suivant, retrouvé dans les actes paroissiaux de l’époque par ce chercheur infatigable et si avisé que fut le commandant Perrault.

Le huitième jour du mois de Novembre Mille Sept – Cent Soixante -Quatorze, la seconde cloche de la Paroisse de Nexon a été bénie par moy curé de la dite Paroisse sous l’invocation de St Jean-Baptiste sur l’indication qui en a été faite par Messire Jean Baptiste Ferréol de Gay, chevalier, Seigneur de Campagne, Collation, Jauniac, la Bareille, Cognac, Les Places et co-seigneur de Nexon et dame Barbe de Maldent de Feytiat, veuve de Messire Jean – Martial de Rogier, écuyer, président trésorier de France au bureau des finances de la Généralité de Limoges, seigneur de Janailhac et co-seigneur de Nexon.

Cette cérémonie faite en présence des soussignes : “Maldent Rogier de Nexon…de Gay de Nexon…Boutadon, prieur de Beynac…Guyot curé de Jourgnac…Doudet vic de Meilhac…Bourdichon curé de Rilhac Lastours….Maud curé de St Martinet…….Robert curé de St Maurice-les – Brousses…Thevenin curé de Janailhac…Limousin, sindic, Sazerat, sindic…Pouyat, vic à Nexon….

“Cosnac, curé de Nexon ». –

Cette seconde cloche dont la cérémonie du baptême avait été très brillante fut encore frappée par la foudre en 1826.  Puis elle fut refondue et baptisée en 1828. Voici l’inscription qu’elle portait sur sa robe d’airain :

“ L’an 1828, j’ai été bénite par Pierre Mazérieux curé de Nexon – Parrain : Mr Charles de David, baron des Etangs, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, maire de Nexon. Marraine : Dame Amable, Hortense de Bernondet de Cromière, épouse de François Alexis Gay de Nexon, chevalier de l’ordre royal et militaire de St. Louis.

Le Chevalier Malenuit et Petitfour, fondeurs“.

En 1867, cette même cloche, pour une cause inconnue se brisa. Il fallut la refondre. Ce fut fait en 1868 par Hildebrand de Paris. Cette cloche est encore dans notre clocher. Elle sonne le  » SOL “ pèse 410 K. et mesure 0,907 mil de diamètre.

Voici l’inscription que nous avons relevée sur cette cloche :

 » Parrain : Louis, Armand, Ferréol Gay de Nexon ; Marraine : Jeanne, Marie, Augustine Limousin. Curé Doyen Laurent Pradeau.

Maire : Jean Baptiste, Henri Limousin.

Antoine, Léonard Frugier, délégué. « 

Revenons à la troisième cloche, dont Jean Duverneilh-Puiraseau fut parrain vers 1600.

Qu’est-elle devenue ?

Elle aussi fut victime de la foudre. « La Feuille hebdomadaire de Limoges « en date de Juillet 1784″ rapporte dans sa chronique de Nexon que dans la nuit du 18 au 19 Juillet, un orage d’une violence exceptionnelle sévit sur la région de Nexon, anéantissant les moissons et tous les autres fruits de la terre, démolissant la pointe du clocher, et opérant la brisure d’une des cloches. Cette cloche fut refondue deux ans plus tard et, ce même journal donne au sujet de la refonte de curieux renseignements. Voici son texte :

* On nous écrit de Nexon paroisse de ce Diocèse, un phénomène singulier et sur lequel nous aurions même osé porter quelques doutes, si les témoignages les plus respectables n’en avaient attesté la vérité. On a parlé dans ces feuilles d’un orage épouvantable qui causa, il y a deux ans, les effets les plus surprenants sur l’église de Nexon. Une partie du clocher avait été renversée et on trouvait une cloche fêlée, sans savoir positivement si cet accident provenait de la foudre ou avait été occasionné par la chute des pierres qui s’étaient détachées de la flèche.

 » On a entrepris la refonte de cette cloche depuis peu. Un ouvrier connu et d’une expérience de 40 ans s’était chargé de la mettre en fusion. Après huit heures de feu le plus ardent, la matière ne coulait pas encore. Elle paraissait seulement noire et réduite en petits grains. On ranime le feu, et après six heures la matière parait fondue. Elle coule en effet, un moment et se fige presque aussitôt dans la conduite et même dans le fourneau. On répète cinq ou six fois les mêmes épreuves et le résultat est constamment le même. L’ouvrier étonné change ses fourneaux depuis 7 heures du matin jusqu’à 4 heures du soir, il donne au feu toute l’activité dont il est susceptible. Ces nouvelles tentatives, ces nouveaux soins, ne sont pas suivis de résultats plus heureux. On a jamais pu obtenir dans le moule, plus de deux quintaux de métal qu’on avait ajouté à celui de la cloche.  »

Tout semble nous faire penser que devant ces difficultés inaccoutumées de fusion, on renonça à fondre une cloche dont le poids et le timbre permissent de la mettre en harmonie avec les deux autres. On fondit une petite cloche arec le nouveau métal qu’on avait ajouté, et qui seul, était entré en fusion. Cette cloche nous la possédons encore, c’est elle dont la voie aigüe et sans timbre annonce la sonnerie de l’Angélus. En effet elle pèse 100 K° (deux quintaux} et sa note disparate n’est nullement en harmonie avec celle des autres.

Elle fut bénite, d’ailleurs, sans solennité comme il appert du procès-verbal suivant, que nous avons retrouvé dans les anciens actes paroissiaux.

 » Le quatorzième jour du mois de Novembre de l’an 1876 je soussigné curé de Nexon ay fait la bénédiction de la troisième cloche de notre église paroissiale, en vertu, de la permission particulière accordée par Mgr. l’évêque de Limoges. La cloche a été bénite sous l’invocation de St Jean-Baptiste, patron de la paroisse, en présence des soussignés : Hervy archiprêtre de la Meyze…Destèves curé de Nexon…Fournier, prieur de Burgnac…F. Charrette curé de Beynac…Meytadier vic de Nexon…. Labesse Vic de Nexon…Barny clerc tonsuré… »

Nous faisons remarquer que ce procès-verbal ne porte ni mention du parrain ni de la marraine. La raison de ce silence est naturelle, car il n’y en eut pas. On fit simplement la bénédiction de la cloche. Ceci est confirmé par l’inscription que nous avons relevée nous-mêmes sur cette 3ème cloche :

 » Jean Baptiste Guyot, Fabricien de l’Eglise de Nexon 1876.

 » Sit nomem domini beneductum

 » H. Royal, sindic fabricien

 » Jacques Martin, fondeur.

Cette cloche manquée fut destinée à être une cloche de secours ou d’appel. Elle ne pouvait remplacer dans l’ancien carillon composé des trois cloches donnant le « RE » le « FA » le « SOL », celle qui avait été malheureusement brisée, deux ans auparavant, par un coup de foudre.

Dans le rapport dressé par le maitre fondeur Bollée d’Orléans, sur l’état de la sonnerie des cloches de Nexon, nous relevons cette appréciation au sujet de le troisième cloche : « Il y a en outre, une troisième cloche, non d’accord avec les autres, mesurant 0,590 mil de diamètre ne donnant aucune note musicale, de qualité très médiocre. »

En résumé : sur les trois cloches que possède l’église de Nexon, une est sans valeur, une autre est fortement usée par le temps, mais peut ajouter à ses quatre cents ans d’existence encore de nombreuses années, deux sont antérieures à la révolution, et, depuis quatre siècles, l’une d’elles appelle les vivants, pleure les morts, et sourit aux nouveaux nés.

De l’ancien carillon il ne reste que le souvenir de sa renommée. Notre pensée est de faire revivre ce carillon et de rendre à la sonnerie de l’église de Nexon son ancien renom. C’est pourquoi je me propose d’établir dans notre clocher une nouvelle cloche pesant 1060 K° qui avec les deux autres donnerait l’accord diatonique : « RE-FA-SOL » ; de régulariser la sonnerie par l’électrification, et ainsi de donner plus d’éclat à nos cérémonies, en permettant à nos cloches de chanter  » en beauté « , dans l’avenir, nos joies et de pleurer sur nos deuils.

Paul Latzarus, Curé-Doyen. »

En même temps qu’il se lance dans l’électrification des cloches Paul LATZARUS fait refaire la troisième cloche. Elle est baptisée le 25 septembre 1932. Voici ce qu’il en dit dans le bulletin paroissial.

 » Notre nouvelle cloche sera en bronze. Elle donnera le « LA » et fera avec les deux autres de notre clocher une sonnerie en accord diatonique « FA-SOL-LA ».

Son poids sera de 370 Kilos et son diamètre mesurera 0,845 millimètres.

Voici l’inscription qu’elle portera sur sa robe d’airain :

EN MEMOIRE

De  Mr le Baron Auguste Gay de Nexon

et

de Madame Lachenaud

Bíenfaiteurs de la paroisse de Nexon

IN HONOREM SANCTI FERREOLI

Je me nomme « MADELEINE-AUGUSTA » et je sonne le « LA »

J’ai été baptisée le 25 Septembre 1932 par son Excellence Mgr FLOCARD, évêque de Limoges – Mr Paul Latzarus, étant Curé-Doyen de Nexon, et Mr Albert Boutaud-Lacombe, Maire.

J’ai eu pour parrain : Mr le baron Maurice Gay de Nexon et pour marraine : Madame Marie Prunier, épouse Pierre Trézel, Conseiller à la Cour des comptes, représentant Mlle Aline Faure. »

Entre-Nous-septembre 1932

Dans le bulletin suivant, Entre Nous -Novembre 1932, le Baptême de la cloche a été décrit avec le même style emphatique par  le Chanoine Ducloup, curé-doyen de St-Pierre du Queroy de Limoges :

« AUDACES FORTUNA JUVAT » Il est de saintes audaces toujours bien accueillies et toujours amplement récompensées.

Monsieur le Doyen de Nexon vient d’en faire une fois de plus l’expérience. Intelligent, actif et zélé, il a voulu, à peine arrivé, orner le vieux clocher d’un carillon sonore et harmonieux, digne embellissement de la Maison de Dieu.

La bénédiction d’une cloche exerce, même de nos jours, un attrait irrésistible sur les Fidèles. Nous l’avons constaté, le Dimanche 23 septembre. Longtemps avant la messe de 10 heures, célébrée par Monsieur le Curé de Saint-Pierre, l’église était comble, si bien qu’on se frayait difficilement un passage pour arriver au chœur.

Gracieuse en sa parure de fine dentelle, la nouvelle cloche, sous son dôme vert de feuillage, attirait tous les regards. L’office terminé, Monsieur le Chanoine Dufraisse, avec son éloquence coutumière, fit ressortir magistralement le rôle important de la cloche dans l’église : voix de Dieu auprès de l’homme interprète de ses joies et de ses tristesses, messagère chargée de lui rappeler ses devoirs religieux.

Alors commença la cérémonie proprement dite de la consécration de la cloche. Avec une visible satisfaction, Monseigneur accomplit les rites habituels, destinés aux yeux de l’église, à la rendre digne de la haute mission qu’elle aura à remplir.

Dès le début, avec entrain et talent, un chœur de chant de jeunes filles fit entendre, à l’admiration de tous, des chants de circonstance ininterrompus.

Monseigneur après avoir exprimé sa joie de présider cette bénédiction qu’il se réserve à l’occasion dans tout le diocèse, remercie Mr le Doyen, le parrain et la marraine, tous les paroissiens de Nexon d’avoir si bien préparé cette fête ou d’avoir contribué à son éclat.

Soudain l’airain sacré résonne : Monseigneur avait hâte de faire entendre la voix sonore et harmonieuse de Madeleine-Augusta dont tous sont émerveillés.

Cette cloche dans la pensée des donateurs, doit perpétuer à NEXON le souvenir de deux noms synonymes de générosité chrétienne et de dévouement à toutes les œuvres pieuses : Me Lachenaud et Mr. Auguste de Nexon, (Parrain et Marraine) représentés par Me Marie Prunier, épouse de Mr. Pierre Trézel, conseiller à la Cour des Comptes et par Mr Georges Gay de Nexon remplaçant son frère, Mr. Maurice Gay de Nexon.

Avare de ses rayons dans la matinée, le soleil s’en montra prodigue dans l’après-midi, favorisant ainsi puissamment le succès de la Kermesse, organisée par Mr. le Curé en faveur de ses œuvres.

Monseigneur tint à honneur d’ouvrir les divers comptoirs par de généreuses offrandes. Son exemple fut suivi par les paroissiens de Nexon et les visiteurs, venus nombreux des paroisses voisines.

Aux attractions nombreuses et variées s’ajoutaient : le festival de gymnastique et la séance récréative donnes par la St-Louis de Gonzague de Limoges ; le concert musical offert par les « Jeunes de St-Priest-Ligoure, avec à leur tête leur habile Directeur, Mr. L’Abbé Callixte.

Connaissant le zèle débordant de Monsieur le Doyen, nous sommes persuadés que ce premier succès sera suivi de beaucoup d’autres. Sous son impulsion intelligente et son inlassable dévouement, Nexon verra de beaux jours. Aux œuvres existantes s’en ajouteront de nouvelles qui maintiendront la renommée bien méritée de cette paroisse si chrétienne. »

Le curé LATZARUS profite du bulletin de février 1933 pour rappeler que les sonneries des cloches son payantes et que les tarifs varient en fonction du nombre de cloches qui sonnent :

« SONNERIE DES CLOCHES

Plusieurs personnes m’ont demandé des renseignements sur la sonnerie des cloches. Je me fais un plaisir de les donner à tous par l’organe de « ENTRE-NOUS ».

Les messes ordinaires sont annoncées par la sonnerie à la volée de la petite cloche un quart d’heure avant.

La Grand’messe des Dimanches ordinaires, par la sonnerie à la volée de la petite et de la moyenne cloche un quart d’heure avant.

La Grand’messe des Jours de Fête, par la sonnerie des trois cloches à la volée, un quart d’heure avant. Les Fêtes solennelles seront toujours annoncées par le carillon des trois cloches aux angélus de la veille et au jour de la Fête.

La mort d’un Homme sera annoncée par le tintement de sept coups avec la grosse cloche. Après une courte pause, ces sept coups seront suivi de la volée d’une, de deux ou de trois cloches, suivant la classe.

La mort d’une femme sera annoncée par le tintement de neuf coups avec la grosse cloche. Même rite ensuite.

Le tarif de la sonnerie des cloches n’est pas changé. Les prix d’autrefois sont ceux d’aujourd’hui.

Le règlement se fait à Mr. le Curé avec l’enterrement ou le service. »

Le lundi 1er septembre 1997 la foudre endommagea gravement la pointe du clocher, sur plus de trois mètres de hauteur. Le Conseil Municipal, dans sa délibération du 18 décembre 1997, accepta la proposition de l’assurance d’une indemnité de 898 470 francs pour la réfection du clocher et la réparation des appareils électriques endommagés par la foudre.

On constate que l’anneau de frappe commence à être dentelé, signe d’une usure réelle.

Au début de l’année 2015 l’entreprise BODET qui avait en charge la réfection du beffroi en chêne support des trois cloches a descendu la grosse cloche et a remplacé le battant. En effet , celui-ci, fondu dans un alliage trop dur provoquait une usure excessive du bord de cloche, l’anneau de frappe.

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